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Casse

Variantes Singulier Pluriel
Féminin casse casses

Définitions de « casse »

Trésor de la Langue Française informatisé

CASSE1, subst. fém.

A.− Action de casser, de se casser; résultat de cette action. Répondre de la casse, payer la casse. Le voiturier ne répond pas de la casse (Ac.1878-1932).Ces objets sont mal emballés, il y aura de la casse (Ac.1878-1932).Le bruit de casse strident des vitres se brisant sur le pavé (E. et J. de Goncourt, Journal,1870, p. 597):
1. ... j'ai acheté un lustre à Venise qui m'est arrivé avant-hier avec trois pièces cassées. Le juif qui me l'a vendu s'est engagé à me remplacer la casse; mais quel moyen de le contraindre? Mérimée, Lettres à une inconnue,t. 2, 1870, p. 25.
[Inscription dans certains restaurants, débits de boisson] La casse se paie (par le client responsable).
P. euphém. [Au front de guerre] Il y aura de la casse. Il y aura beaucoup de morts.
P. métaph. Des voyous faisant de la casse politique (E. et J. de Goncourt, Journal,1870, p. 691).
P. méton. Surface coupante produite par la cassure d'un objet, d'un métal. La casse de ce métal est brillante (Ac. Compl.1842).
Rem. On rencontre en arg. le subst. masc. le casse. Cambriolage, vol par effraction. Faire un casse.
B.− Emplois spéc.
1. COMM. et INDUSTR. Fait de démonter des objets en vue de récupérer les déchets encore utilisables :
2. On lui savait en affaires une audace, une brutalité d'homme résolu à se frayer sa route à travers tout obstacle. Ces achats d'usines à démolir, de métiers pour la casse, de vieux métaux, tout ce trafic un peu en dehors des affaires normales et où l'audacieux se taille rapidement une fortune, le nouvel essor donné à ses affaires immédiatement après la guerre, légitimaient les suspicions. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 459.
Vendre à la casse. Vendre un objet en tenant compte uniquement du poids de la matière première.
2. VITIC. et ŒNOLOGIE. Altération, dégradation de la couleur du vin. Des oxydations nombreuses amenant souvent la casse [du vin] (R. Brunet, Le Matériel vinicole,1925, p. 427).
C.− Au fig.
1. Domaine milit., vx.Peine militaire qui consiste à dégrader un officier. Il craint la casse (Ac.1798-1878).Cela mérite la casse (Ac.1798-1878).Lettres de casse (Ac. 1798-1878, Besch. 1845, Lar. 19e). Lettres par lesquelles le roi avertissait l'officier en disgrâce.
2. P. ext. Donner de la casse à qqn. Lui enlever son emploi.
Rem. Expr. attestée encore ds Rob.
Prononc. et Orth. : [kɑ:s]. Pour la prononc. avec [ɑ] post. (donnée par tous les dict.) cf. Fouché Prononc. 1959, p. 60 : ,,On prononce un [ɑ] long dans : il casse, casse (action de briser; objets brisés) (une, il) classe, il déclasse, une tasse``; cf. aussi Kamm. 1964, p. 93. Pour l'explication du timbre post. de [ɑ] dans ce mot cf. Buben 1935, § 54 : ,,Devant -sse d'origine latine on prononce [ɑ]``. Cf. encore G. Straka, Syst. des voyelles du fr. mod., Strasbourg, Inst. de Phonét., 1950, p. 21 : ,,[o] et [ɑ] des finales -osse et -asse sont analogiques d'après -o(s) et -a(s) où la chute de l's avait normalement fermé la voyelle précédente``. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. I. 1. 1640 donner de la casse aux soldats « les licencier » (Oudin Curiositez), considéré comme bas de Fur. 1690 à Ac. 1718 et qualifié de ,,pop.`` par Lar. 19eet Lar. 20e; 1640 donner de la casse à qqn « lui enlever son emploi, sa situation » (Sorel, Hist. comique de Francion, éd. de la Sté des textes fr. mod. d'apr. FEW t. 2, p. 1434a); 1740 casse « dégradation militaire » (Ac.); 2. 1721 « surface de brisure d'un objet » (Trév.); 3. 1821 « action de briser qqc., résultat de cette action » (Goug. Lang. pop., p. 150); 4. 1935 « dépeçage d'objets », supra. II. 1899 arg. « cambriolage » (Nouguier ds Esn.). III. 1906 (Nouv. Lar. ill. Suppl. : casse. Maladie des vins due à l'action de ferments solubles ou d'agents chimiques). I déverbal de casser*, 1 au sens de « licencier, priver d'emploi »; 2, 3 et 4 au sens de « briser »; II peut-être plutôt dér. régr. de cassement* que déverbal de casser*; III p. ext. de I en raison de l'idée de dégradation. Bbg. Darm. 1877, p. 51. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 150. − Moulira (L.). Les Jeunes et la moto. Fr. Monde. 1972, no89, p. 38. − Quem. Fichier. − Sar. 1920, p. 24. − Wind 1928, p. 144, 200.

CASSE2, subst. fém.

BOTANIQUE
A.− Longue gousse de légumineuse, dont la pulpe a des propriétés laxatives douces.
B.− P. méton. Cette pulpe. Casse en bâton. Pulpe encore en gousse (cf. Ac. 1798-1932, Lar. 19e, Guérin 1892). Se purger avec de la casse (Ac. 1798-1878). Synon. canéfice (cf. canéficier).
Proverbe. Je vous passe la casse, passez-moi le séné. Je vous fais des concessions, faites-en à votre tour :
− (...) Pour réussir, il faut attendre le moment où l'on me demandera quelque service, à moi. Je pourrai dire alors : « Je vous passe la casse, passez-moi le séné... » Balzac, La Cousine Bette.1846, p. 242.
Prononc. et Orth. : [kɑ:s] ou [kas]. [ɑ] post. ds Barbeau-Rodhe 1930 et Lar. Lang. fr. [a] ant. ds Nod. 1844, Littré et DG; cf. aussi Buben 1935, § 54. [ɑ] ou [a] ds Passy 1914, Pt Rob. et Warn. 1968. Ds Ac. 1694-1932. Les dict. indiquent également la forme latine cassia utilisée de préférence par les botanistes. Étymol. et Hist. 1256 cassee « fruit du cassier » (Aldebrant de Sienne, 52, ds Quem. : Ki vient le melancolie purgier [...] si convient destremper demie once de cassee et demie once de dyasené laxatif) − 1365 cassie (Psaut. de Metz ds Quem.); repris au xives. (av. 1382) sous la forme régr. casse (Raoul de Presles, Bible, fo422 vods Berger, Bible au moyen âge, p. 251). Empr. au lat. cassia « plante aromatique, arbre à cannelle », var. de casia, attestée en b. lat. (TLL s.v., 514, 58 sq.) lui-même empr. au gr. κ α σ ι ́ α, κ α σ σ ι ́ α désignant la plante.
DÉR.
Cassier, subst. masc.Arbre qui produit la casse, en particulier arbre des Antilles produisant la casse médicinale. Synon. canéficier.L'élégant cassier qui se pare de faisceaux de fleurs jaunes semblables à celles du cytise (MmeCottin, Mathilde, t. 1, 1805, p. 294). [kasje] ou [kɑ-] (Pt Rob. et Warn. 1968) Lar. Lang. fr. transcrit uniquement [a] ant. Ds Ac. 1694-1932. 1reattest. 1512 (Thénaud ds Delb. Notes); du rad. de casse2, suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 1.

CASSE3, subst. fém.

IMPR. Boîte ou meuble divisé en petites cases contenant les caractères typographiques.
Haut de casse. Partie supérieure où sont rangées les lettres à l'emploi le moins fréquent (capitales, lettres accentuées, etc.).
Bas de casse. Partie inférieure du meuble proche de la main du typographe et contenant les caractères les plus courants, rangés par ordre de fréquence, en particulier minuscules. P. méton. Les minuscules (en abrégé bdc) :
Parfois je passe à la petite composition : je manie les bas de casse et je caresse le marbre. A. Arnoux, Paris-sur-Seine,1939, p. 41.
Prononc. et Orth. : [kɑ:s] ou [kas]. [ɑ:] post. long. ds la majorité des dict.; cf. Littré, DG, Barbeau-Rodhe 1930, Lar. Lang. fr. [ɑ] ou [a] ant. ds Passy 1914, Pt Rob. et Warn. 1968. En ce qui concerne les ouvrages on trouve [ɑ] ds Buben 1935, § 55 et ds Mart. Comment prononce 1913, p. 22. L'hésitation entre les 2 timbres est exprimée ds Fouché Prononc. 1959, p. 61 : ,,Il y a hésitation entre [ɑ] long et [a] bref dans brasse (mesure de longueur), calebasse, casse (de l'imprimeur), il compasse, il damasse, échasse, une embrasse, impasse, nasse, il se prélasse, il ressasse, il sasse, sasse (sorte de selle)``. Ds Ac. 1718, 1762-1932; absent de Ac. 1740. Étymol. et Hist. 1675 imprim. (J.-H. Widerhold, Nouv. Dict. fr.-all. et all.-fr., Bâle, p. 175); 1680 « partie de l'écritoire de poche où l'on met les plumes » (Rich.). Empr. à l'ital. cassa attesté au sens de « caisse » au xiiie-xives. (DEI; Boccace ds Batt.); l'ital. cassa connaît divers emplois techn. dont celui d'imprim. cf. Carena ds Batt. L'ital. cassa est issu du lat. capsa, v. caisse; casse a été en ce sens, supplanté par caisse, v. FEW, loc. cit., p. 314b [Est. 1539 n'atteste pas casse, terme d'imprim.].
DÉR. 1.
Casseau, subst. masc.Compartiment spécial servant à conserver le trop-plein des caractères; chacun des deux grands compartiments de la casse. Casseau supérieur ou haut de casse, casseau inférieur ou bas de casse. Pour la prononc. cf. casseau dér. s.v. casser. Ds Ac. 1798-1932 1reattest. 1723 (Savary des Bruslons, Dict. univ. de comm., d'hist. nat., d'arts et de métiers, Paris); de casse3, suff. -eau*.
2.
Cassier, subst. masc.Armoire où l'on range les casses. [kɑsje]. 1reattest. [1797 Restif de la Bretonne d'apr. Dauzat 1973], 1800 (Boiste); de casse3, suff. -ier*.
BBG. − Kohlm. 1902, p. 38.

CASSE4, subst. fém.

A.− Récipient ou poêlon à usage domestique ressemblant à une cuillère et dont on se sert pour puiser l'eau. Les grands seaux où on va puiser l'eau avec la casse en cuivre rouge (Ramuz, Aimé Pache, peintre vaudois,1911, p. 289).
Casse à rôt. Lèche-frite; plat allant au four.
B.− TECHNOL. [Dans les fonderies] Récipient en forme de bassin ou de poêlon qui reçoit le métal en fusion sortant du fourneau.
P. ext. [Dans les verreries, les savonneries] Récipient ou cuillère servant à puiser. Casse de verrier, casse de savonnier (Rob.).
Prononc. et Orth. : [kɑ:s] ou [kas]. [ɑ] post. ds Barbeau-Rodhe 1930 et Lar. Lang. fr. [a] ant. ds Littré et DG. [ɑ] ou [a] ds Passy 1914, Pt Rob. et Warn. 1968. En ce qui concerne les ouvrages [a] ds Buben 1935, § 54; cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 22 qui juge que [ɑ] ,,n'est point du tout indispensable [...] pour la casse du pharmacien ou la casse de la cuisinière``. Pour Fouché Prononc. 1959, p. 61, il y a hésitation entre [ɑ] et [a]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1341 « récipient » (Arch. Dijon d'apr. Dauzat 1973); 1372 (B. Prost, Inventaires mobiliers et extraits des comptes des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, t. 1, p. 277 ds IGLF); 1704 technol. (verrerie) (Trév.); 2. 1373 « cuiller à manche pour puiser l'eau » (Reg. du chap. de S. J. de Jérus., A.N. MM 29, fo99 vods Gdf. Compl.). Empr. à l'a. prov. cassa « grande cuillère » (?) 1327, Leudaire de Saverdun ds R. Lang. rom., 1879, 3esérie, t. 1, p. 108 et « récipient, casserole » (1349, Moissac, ibid.) issu du lat. médiév. cattia attesté au sens de « creuset » (viie-viiies. ds Mittellat. W. s.v., 383, 66), de « cuiller à pot » (xiies. ds CGL t. 2, p. 521, 54) transformation du gr. κ υ α ́ θ ι ο ν (v. Brüch ds Z. rom. Philol., t. 55, p. 504 et G. Baist ds Rom. Forsch., t. 1, pp. 106-107), dimin. du gr. κ υ α ́ θ ο ς « vase pour puiser » par l'intermédiaire d'une forme *ciattia avec dissimilation du 1er-i-. L'hyp. d'un empr. à l'ar. ḳaṣa (G. Rohlfs ds R. Ling. rom., t. 2, p. 287) fait difficulté du point de vue phonétique.
STAT. − Casse1, 2, 3 et 4.Fréq. abs. littér. : 237. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 199, b) 404; xxes. : a) 438, b) 361.

Wiktionnaire

Nom commun 1 - français

casse \kɑs\ ou \kas\ féminin

  1. (Imprimerie) Boîte plate et découverte, composée de deux parties, le haut de casse (majuscules) et le bas de casse (minuscules), et divisée en petites cases pour chaque caractère.
    • La justification prise , le compositeur prend une galée ou in-fol. ou in-4° ou in-8°. suivant le format de l’ouvrage sur lequel il va travailler , & la place sur les petites capitales de sa casse de romain. — (Encyclopédie méthodique : Arts et métiers mécaniques, Paris : Charles-Joseph Panckoucke & Liège : Clément Plomteux, 1784, vol. 3, page 495)
  2. La partie de l’écritoire de poche où l’on met les plumes.
    • La casse de l’écritoire est rompue.
  3. (Informatique) La distinction entre les lettres majuscules et des lettres minuscules, avec ou sans accents ou signes, dans un mot.
    • Le langage de ce logiciel est sensible à la casse.
    • Attention à la casse.
  4. (Baby-foot) Règle de jeu qui interdit la déviation de la balle jouée par les demis (milieux) adverses avec ses propres demis.

Nom commun 3 - français

casse \kas\ féminin

  1. Action de casser ; état de ce qui est cassé.
    • Au point de vue réparations, le renvideur, étant un métier plus délicat, demande plus de réparations. Le continu, quand il est bien réglé, n’a presque plus de casses. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
  2. Débris, objets brisés.
    • Dans un déménagement il y a toujours de la casse.
  3. (France) (Mécanique automobile) Lieu où sont entreposées et revendues des épaves d’automobiles, entières ou en pièces détachées.
    • Il est temps d’envoyer cette bagnole à la casse.
  4. (Figuré) Destruction ; problème grave.
    • Deux mois de home-trainer, cela exige de vraies ressources mentales. Psychologiquement, il peut y avoir de la casse. Cela me semble soutenable sur quatre à six semaines. — (Anthony Hernandez , Adrien Pécout et Clément Guillou, Carnets de sport : « C’est l’une des premières fois que j’ai le sentiment d’avoir une vie normale », Le Monde. Mis en ligne le 31 mars 2020)

Nom commun 2 - français

casse \kɑs\ ou \kas\ féminin

  1. Récipient, poêlon ou cuiller.
    • Casse à rôt, lèchefrite.
    1. Poêlon de cuivre, servant dans une savonnerie pour puiser l’eau ou le savon.
      • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    2. Grande cuiller de fer à l’usage des verriers.
      • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    3. Coupelle pour affiner l’or.
      • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    4. Chaudière de fer ou de potin.
      • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  2. (Jura bernois) (Neuchâtel) Casserole.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  3. (Métallurgie) Bassin formé vis-à-vis de l’œil ou de l’ouverture d’un fourneau dans lequel est reçu le métal fondu qui découle du fourneau.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CASSE. n. f.
Fruit du cassier dont la pulpe noire, douce et un peu sucrée est contenue dans des gousses longues, cylindriques et ligneuses. L'ancienne médecine faisait grand usage de la casse et du séné.

Littré (1872-1877)

CASSE (kâ-s') s. f.
  • 1 Terme d'imprimerie. Sorte de boîte plate et découverte, composée de deux parties, le haut de casse et le bas de casse, et divisée en petites cases pour chaque caractère. Haut de casse, la partie supérieure, qui contient les capitales et différents autres caractères. Bas de casse, la partie qui est sous la main du compositeur, et qui contient les lettres ordinaires, dites pour cette raison, lettres du bas de casse.
  • 2La partie de l'écritoire de poche où l'on met les plumes. La casse de l'écritoire est rompue.

HISTORIQUE

XIVe s. La casse qui soutient la lunette du miroir, Modus, f° LXIII.

XVIe s. Que les escus seroient nombrés et mis en des casses de bois, puis seroient emballées les dites casses et scellées, Du Bellay, M. 159.

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Étymologie de « casse »

Le même que caisse.

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(Nom 1) (XVIIe siècle) De l’italien cassa issu du latin capsa (« boîte »), doublet de caisse, cash.
(Nom 2) (XIVe siècle) Apparenté à l’espagnol cazo, à l’italien cazza, cazzuola, à l’occitan caça. Ce qui fait que casse ne peut avoir la même étymologie que caisse, c’est que, dans les langues congénères, le premier de ces mots prend un ou deux z, tandis que le second prend deux s ; d’où l’on est conduit à des radicaux différents. Plus avant :
  1. Du latin cyathus (« puisette »)[1] → voir cyathe devenu *cattia en bas-latin ;
  2. Du gotique[2] qui donne aussi Kessel (« chaudron ») en allemand moderne ;
  3. Devic écarte l’origine allemande et dérive le mot de l’arabe كاس, kas (« coupe à boire »)[3].
(Nom 3, nom 4) Déverbal de casser.
(Nom 5) (XIVe siècle) Du latin cassia (« cannelle »), forme régressive de cassier.
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Phonétique du mot « casse »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
casse kas

Fréquence d'apparition du mot « casse » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « casse »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « casse »

  • Le fait d’être accessible ne casse pas du tout le mythe
    Michel Polnareff — M6
  • Un chapeau de paille : un casse-croûte de cheval.
    Pierre Perret
  • Qui boit la gnôle casse la bagnole !
    Laurent Leloup
  • Trop tendue, la corde casse.
    Proverbe français
  • Sans la casse, la poterie n’existerait plus.
    Proverbe arabe
  • L'ennemi, lui aussi, fait vibrer notre corde sensible. Pour qu'elle casse.
    Stanislaw Jerzy Lec — Nouvelles pensées échevelées
  • Qui enfonce les portes ouvertes n’a pas à redouter qu’on lui casse les vitres.
    Karl Kraus
  • Un chercheur est celui qui risque sa vérité et qui se casse la figure.
    Michel Serres
  • Il faut se débarrasser des casse-tête. On ne vit qu'une fois.
    Charles Aznavour
  • Qui se casse les dents sur le noyau mange rarement l'amande.
    Georg Christoph Lichtenberg — Aphorismes
Voir toutes les citations du mot « casse » →

Traductions du mot « casse »

Langue Traduction
Anglais breakage
Espagnol desguace
Italien colpo
Allemand schrottplatz
Portugais ferro-velho
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Synonymes de « casse »

Source : synonymes de casse sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « casse »

Combien de points fait le mot casse au Scrabble ?

Nombre de points du mot casse au scrabble : 7 points

Casse

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