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Malheur
Sommaire
- Définitions de « malheur »
- Étymologie de « malheur »
- Phonétique de « malheur »
- Fréquence d'apparition du mot « malheur » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « malheur »
- Citations contenant le mot « malheur »
- Images d'illustration du mot « malheur »
- Traductions du mot « malheur »
- Synonymes de « malheur »
- Antonymes de « malheur »
- Combien de points fait le mot malheur au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | malheur | malheurs |
Définitions de « malheur »
Trésor de la Langue Française informatisé
MALHEUR, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
malheur \ma.lœʁ\ masculin
-
Mauvaise fortune ; mauvaise destinée.
- Quand on a eu le malheur de rencontrer le regard de cet œil malfaisant. — (Le monde dramatique, Volume 3, Gregoire, 1836)
- Le malheur et la mélancolie sont les interprètes les plus éloquents de l'amour, et correspondent entre deux êtres souffrants avec une incroyable rapidité. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
-
Malheur dieu pâle aux yeux d'ivoire
Tes prêtres fous t’ont-ils paré
Tes victimes en robe noire
Ont-elles vainement pleuré
Malheur dieu qu il ne faut pas croire. — (Guillaume Apollinaire; « La Chanson du mal-aimé » in Alcools -1913) - Mais pourtant cette femme si ferme, si solide, le voit. Elle voit le malheur sur moi, comme elle voit « mes deux yeux sur ma figure ». Personne d’autre ici ne le sait, ils ont tous autre chose à faire. Mais elle qui m’observe, elle l’a reconnu, c’est bien lui : le malheur qui s’abat sur les enfants dans les livres dans Sans Famille, dans David Copperfield. Ce même malheur a fondu sur moi, il m’enserre, il me tient. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 121-122)
-
Accident fâcheux ; désastre.
- […], mais ce n’est que le commencement de plus grands malheurs : ces Prussiens, ces Autrichiens, ces Russes, ces Espagnols, et tous ces peuples que nous avons pillés depuis 1804, vont profiter de notre misère pour tomber sur nous. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Des prêtres prêchaient que les malheurs du pays étaient la conséquence des hérésies et de la négligence des devoirs religieux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le bruit, les allées et venues des gens m'alertèrent. J'accourus avec un funèbre pressentiment, sans toutefois penser à un malheur aussi terrible. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
-
(Figuré) Ce qui est regrettable dans une chose.
- Le malheur c'est qu’il s'était engagé dans une aventure scabreuse, peut-être sans issue. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 117)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Mauvaise fortune, mauvaise destinée. Le malheur le poursuit, l'accable. Avoir du malheur, bien du malheur. Succomber sous le poids du malheur. Connaître le malheur. Supporter, soutenir le malheur avec constance. Triompher du malheur. Précipiter quelqu'un dans le malheur. Une vie usée par le malheur. Tomber dans le malheur. Être dans le malheur. Par surcroît de malheur. Il rejetait sa faute sur le malheur des temps. Porter malheur se dit d'une Personne dont la présence est censée causer du malheur à une autre. Il se dit aussi des Choses. Le chiffre 13 passe pour porter malheur. De malheur s'emploie avec la valeur d'un adjectif, avec des noms de personnes ou de choses que l'on considère comme funestes. Ce conseiller de malheur. Ce médecin de malheur. Pourquoi ai-je entrepris ce voyage de malheur? Jouer de malheur, Avoir une mauvaise chance au jeu. Il signifie figurément Éprouver une série de contrariétés que l'on attribue à sa malchance. Je suis venu deux fois chez vous sans vous trouver, j'ai joué de malheur. Prov., Il n'y a qu'heur et malheur en ce monde, Tout y dépend des circonstances, et souvent ce qui cause la ruine des uns fait la fortune des autres.
MALHEUR signifie aussi Accident fâcheux, désastre. Il lui est arrivé un malheur, un grand malheur. Il vous arrivera malheur. Prévenir, réparer un malheur. Il est accablé de malheurs. Tous les malheurs de la vie ont fondu sur lui. J'ai éprouvé bien des malheurs. Ne vous affligez pas de cela, c'est un petit malheur, ce n'est pas un malheur. Ironiquement et fam., Le grand malheur, le beau malheur! Il n'y a pas grand mal. On dit dans un sens analogue et très familièrement : Quel malheur! Prov., Un malheur ne vient jamais seul. Prov., À quelque chose malheur est bon, Quelquefois une infortune nous procure des avantages que nous n'aurions pas eus sans elle.
MALHEUR À se dit par imprécation. Malheur aux impies! Malheur à moi, si jamais je cède à ses instances! Malheur aux vaincus! Maxime d'après laquelle les vaincus doivent subir la loi du vainqueur.
PAR MALHEUR, loc. adv. Par l'effet d'un accident, d'un hasard malheureux. Il est arrivé, par malheur, qu'un éboulement s'est produit. Par malheur, il fit une chute.
Littré (1872-1877)
-
1Mauvaise destinée. Le malheur le poursuit. Tomber dans le malheur.
Un malheur inconnu glisse parmi les hommes, Qui les rend ennemis du repos où nous sommes ; La plupart de leurs vœux tendent au changement
, Malherbe, II, 1.On appréhende tout étant dans le malheur
, Tristan, Mort de Chrispe, II, 3.Le malheur succède au bonheur le plus doux
, Corneille, Hor. V, 2.… Mais dieux ! que vois-je ! ô ciel ! je suis perdu, Si j'ai tant de malheur qu'elle m'ait entendu
, Corneille, la Toison d'or, III, 3.Enfin, n'en pouvant plus d'efforts et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur
, La Fontaine, Fabl. I, 16.Rien n'accuse davantage une extrême faiblesse d'esprit que de ne pas connaître quel est le malheur d'un homme sans Dieu
, Pascal, Pens. IX, 1, éd. HAVET.Le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable que rien ne peut nous consoler lorsque nous y pensons de près
, Pascal, ib. IV, 2.J'ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre
, Pascal, ib.Quand je songe à mon personnage, je crains toujours d'avoir des amis : il y a un malheur attaché à tout ce que je protége
, Maintenon, Lett. à Mme de Caylus, 5 fév. 1717.Titus, pour mon malheur, vint, vous vit et vous plut
, Racine, Bérén. I, 4.Le malheur des temps, les funestes conditions qu'une époque impose.
Il en est [des crimes] quelquefois où des cœurs magnanimes Par le malheur des temps se laissent emporter
, Voltaire, Marianne, I, 2.Jouer de malheur, n'avoir aucune chance favorable au jeu.
Fig. Jouer de malheur, éprouver une contrariété qui résulte du hasard. Je suis venu deux fois chez vous sans vous trouver, j'ai joué de malheur.
Être en malheur, avoir une mauvaise veine, au jeu ou en toute autre chose.
Elle [Mme de Ludres] passa une nuit dans les champs, en faisant ce petit voyage, par un carrosse rompu, et tout ce qui arrive quand on est en malheur
, Sévigné, 23 juin 1677.Les puristes du XVIIe siècle condamnaient la locution être en malheur, et voulaient qu'on dît : j'ai bien du malheur
, Marg. Buffet, Observ. p. 51, 1668.Porter malheur, se dit d'une personne ou d'une chose qui est censée causer du malheur.
Je porte malheur aux affaires que je manie
, Guez de Balzac, liv. VII, lett. 52.Tant il [Arnauld] porte de malheur aux opinions qu'il embrasse !
Pascal, Prov. III.Hector : Vous devriez pourtant, en fonds comme vous êtes… - Valère : Rien ne porte malheur comme payer ses dettes
, Regnard, le Joueur, III, 8.Oh ! je porte malheur à tout ce qui m'entoure
, Hugo, Hernani, III, 4.Avoir le malheur de, avoir la mauvaise chance de.
Ceux qui auront le malheur d'être vos voisins
, Fénelon, Tél. XX.Avoir le malheur de, est quelquefois un euphémisme pour dire : être assez mal doué.
Il [Marivaux] avait le malheur de ne pas estimer beaucoup Molière, et le malheur plus grand de ne pas s'en cacher
, D'Alembert, Élog. Mariv.Familièrement. De malheur, se dit avec un substantif pour exprimer la crainte, l'aversion.
Ce greffier de malheur est avec elle
, Dancourt, Vacances, sc. 7.Pour le malheur de, au dommage de.
L'Académie française est l'objet de l'ambition secrète ou avouée de presque tous les gens de lettres, de ceux même qui ont fait contre elle des épigrammes bonnes ou mauvaises, épigrammes dont elle serait privée pour son malheur, si elle était moins recherchée
, D'Alembert, Préface des éloges. -
2 Absolument. Le malheur, l'ensemble de la mauvaise destinée.
Le malheur ne sortira jamais de la maison de celui qui rend le mal pour le bien
, Sacy, Bible, Prov. de Salom. XVII, 13.J'ai cru dans la retraite éviter mon malheur ; Le malheur est partout ; je m'étais abusée
, Voltaire, Olymp. II, 2.Le temps ne détruit que la fraîcheur et la beauté ; le malheur change l'expression de la physionomie
, Genlis, Veillées du château t. II, p. 398, dans POUGENS.Le malheur est moins dur à supporter qu'à craindre
, Ducis, Oscar, I, 2.Le malheur est rapide, et le cœur, tout faible qu'il est, ne doit pas se méprendre aux signes funestes d'une destinée irrévocable
, Staël, Corinne, XIV, 4.Les paroles, prononcées [par Napoléon] devant deux de ses généraux, étaient écoutées avec ce silence commandé par un ancien respect, auquel se joignait déjà celui qu'on devait au malheur
, Ségur, Hist. de Nap. IX, 8.Les gens malheureux.
Le malheur a sa honte et sa noble pudeur
, Delille, Pitié, I.Poétiquement. Le malheur personnifié comme une sorte de divinité.
Il dit : comme un vautour qui plonge sur sa proie, Le malheur, à ces mots, pousse en signe de joie Un long gémissement, Et, pressant l'univers dans sa serre cruelle, Embrasse pour jamais de sa rage éternelle L'éternel aliment
, Lamartine, Méd. I, 7. -
3Événement fâcheux.
J'ai cru sa mort pour vous un malheur nécessaire
, Corneille, Pomp. III, 2.La France le vit alors accompli par ces derniers traits et avec ce je ne sais quoi d'achevé que les malheurs ajoutent aux grandes vertus
, Bossuet, Louis de Bourbon.Maintenant qu'elle a préféré la croix au trône, et qu'elle a mis ses malheurs au nombre des plus grandes grâces
, Bossuet, Reine d'Anglet.Quand les malheurs nous ouvrent les yeux, nous repassons avec amertume sur tous nos faux pas
, Bossuet, ib.Si aujourd'hui je me vois contraint de retracer l'image de nos malheurs [les troubles de la Fronde]
, Bossuet, le Tellier.Les malheurs sont souvent enchaînés l'un à l'autre
, Racine, Esth. III, 1.Que tu seras heureux si tu surmontes tes malheurs et si tu ne les oublies jamais !
Fénelon, Tél. II.Pour achever les malheurs de la Suède, son roi s'obstinait à rester à Démotica [en Turquie]
, Voltaire, Charles XII, 7.Et c'est nous trop souvent qui faisons nos malheurs
, Chénier M. J. Fénel. III, 2.Le malheur qui n'est plus n'a jamais existé
, Chénier M. J. ib. V, 2.Ici c'est ce vieillard que l'ingrate Ionie A vu de mers en mers promener ses malheurs
, Lamartine, Méd. I, 14.Il arrivera malheur, se dit pour suggérer des craintes au sujet de quelque événement.
Il arrivera malheur, vous dis-je, si vous n'y mettez la main
, Voltaire, Lett. d'Argental, 4 mai 1772.Faire le malheur de, rendre malheureux. Cet homme a fait le malheur de sa famille.
Cette beauté [Hélène] qui avait fait le malheur de tant d'hommes
, Fénelon, Tél. VIII.Familièrement. Faire un malheur, causer un accident,
C'est un malheur, il est fâcheux.
C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres
, Vauvenargues, Max. CCLXXXI.Ironiquement et familièrement. Le grand malheur, c'est-à-dire il n'y a pas grand mal.
Voyez le grand malheur ! quel tort cela vous fait-il ?
Champfort, Marchand de Smyrne, sc. 6. On dit aussi : le beau malheur ! -
4Malheur à, sorte d'imprécation.
Malheur au temple, malheur à la ville [Jérusalem], malheur à tout le peuple ! À la fin il ajouta : malheur à moi-même ! et en même temps il fut emporté d'un coup de pierre lancée par la machine
, Bossuet, Hist. II, 8.Malheur à la créature qui se plaît en elle-même et non pas en Dieu !
Bossuet, ib. II, 1.Ah ! chrétiens, les grandes vérités ! malheur à qui ne les croit pas ; malheur à qui les croit et qui vit comme s'il ne les croyait pas !
Bourdaloue, Myst. Résurrect. de J. C. t. I, p. 350.Malheur à vous, riches avares ; malheur à vous, riches injustes ; malheur à vous, riches orgueilleux ; malheur à vous, riches insensibles !
Bourdaloue, Myst. Nativité de J. C. t. I, p. 20.Malheur donc à celui qu'une affaire imprévue Engage un peu trop tard au détour d'une rue [dans Paris] !
Boileau, Sat. VI.Malheur aux cœurs ingrats et nés pour les forfaits, Que les douleurs d'autrui n'ont attendri jamais !
Voltaire, Alz. II, 2.On le met aussi avec la préposition sur. Malheur sur eux et sur leurs enfants !
Malheur aux vaincus ! c'est-à-dire les vaincus doivent subir la loi du vainqueur (c'est le vae victis que l'histoire met dans la bouche de Brennus vainqueur des Romains).
Par extension. Malheur aux vaincus ! tant pis pour ceux qui souffrent de quelque accident ou malheur auquel d'autres échappent.
Malheur ! s'emploie encore absolument comme exclamation.
Malheur ! c'est mon neveu ! malheur ! car si Roland Appelle à son secours, ce doit être en mourant
, Vigny, le Cor.Malheur ! tous nos forfaits l'appellent, Tous les signes nous le révèlent, Le jour des arrêts solennels !
Hugo, Odes, I, 9. -
5Par malheur, loc. adv. Par l'effet d'un accident, d'un hasard malheureux.
Un petit bout d'oreille échappé par malheur Découvrit la fourbe et l'erreur
, La Fontaine, Fabl. V, 21.Et c'est [le roi de Prusse] un autre Cideville [un ami de Voltaire], Qui par malheur est couronné
, Voltaire, Lett. en vers et en prose, 76.
PROVERBES
À quelque chose malheur est bon, c'est-à-dire quelquefois une infortune nous procure des avantages que nous n'aurions pas eus sans elle. Quand le malheur ne serait bon Qu'à mettre un sot à la raison, Toujours serait-ce à juste cause Qu'on le dit bon à quelque chose
, La Fontaine, Fabl. VI, 7.
Un malheur amène son frère ou ne vient jamais seul.
Le malheur ou le diable n'est pas toujours à la porte d'un pauvre homme, c'est-à-dire la chance finit par se lasser d'être défavorable.
Il n'y a qu'heur et malheur en ce monde, c'est-à-dire il y a des gens qui réussissent là où d'autres se perdent.
HISTORIQUE
XIIIe s. En mal eür, dist Refrangiers, Trop par estes adès maniers [habile]
, Ren. 2545.
XVIe s. Se ung malheur sur un homme se boute, L'aultre est à l'huys qui la sortie escoute
, Marot, J. p. 166, dans LACURNE. L'heur que j'avois s'est tourné en maleur : Malheureux est qui n'a aucun confort
, Marot, II, 235. 16 800 escus, qui n'est pour un roy que quatre parties perdues à la paume, ou un malheur de deux heures au jeu de premiere
, Lanoue, 281. Pour neant recule qui malheur attend
, Cotgrave † Un fol cerche son malheur
, Cotgrave † Bienheureux le malheur qui croist la renommée !
Desportes, Amours d'Hippolyte, 19, Élégie.
Étymologie de « malheur »
Mal, et heur (voy. HEUR) ; prov. malahur. L'ancienne langue avait le mot malheurté, très usité.
Phonétique du mot « malheur »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
malheur | malœr |
Fréquence d'apparition du mot « malheur » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « malheur »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « malheur »
-
Il y a seulement de la malchance à n'être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer.
Albert Camus — L'Été, Gallimard -
Notre bonheur n'est qu'un malheur plus ou moins consolé.
Jean-François Ducis — Lettres -
[…] Un même fait porte des rameaux opposés et le malheur qu'il engendre annule le bonheur qu'il avait causé […].
Marcel Proust — À la recherche du temps perdu, À l'ombre des jeunes filles en fleurs , Gallimard -
La joie est un escargot rampant. Le malheur un coursier sauvage.
Vladimir Vladimirovitch Maïakovski — Vladimir Ilitch Lénine -
Seigneur, tant de prudence entraîne trop de soin : Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin.
Jean Racine — Andromaque, I, 2, Pyrrhus -
Les malheurs humains ont des teintes multiples : jamais ne se retrouve même nuance de douleur.
Eschyle — Les Suppliantes, 327 (traduction P. Mazon) -
Le temps est le lieu de l'insuffisance et, par conséquent, du mal et du malheur.
Georges Poulet — Études sur le temps humain, Rousseau , Plon -
L'homme dissipe son angoisse en inventant ou en adaptant des malheurs imaginaires.
Raymond Queneau — Le Chiendent, Gallimard -
Le prétexte ordinaire de ceux qui font le malheur des autres est qu'ils veulent leur bien.
Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues — Réflexions et Maximes -
En se résignant, le malheureux consomme son malheur.
Honoré de Balzac — César Biroteau
Traductions du mot « malheur »
Langue | Traduction |
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Anglais | misfortune |
Espagnol | desgracia |
Italien | sventura |
Allemand | unglück |
Chinois | 不幸 |
Arabe | مصيبة |
Portugais | infortúnio |
Russe | несчастье |
Japonais | 不幸 |
Basque | ezbeharra |
Corse | disgrazia |
Synonymes de « malheur »
- adversité
- détresse
- infortune
- misère
- peine
- affliction
- chagrin
- tragédie
- tribulation
- vicissitude
- malchance
- malédiction
- accident
- bouleversement
- cataclysme
- catastrophe
- cruauté
- désagrément
- désastre
- disgrâce
- ennui
- fatalité
- fortune
- mal
- mésaventure
- traverse
Antonymes de « malheur »
Combien de points fait le mot malheur au Scrabble ?
Nombre de points du mot malheur au scrabble : 12 points