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Partir
[partir]
Définitions de « partir »
Partir - Verbe
- Partir — définition française (sens 1, verbe)
- (Désuet) Fractionner en multiples segments.
-
Prendre son origine, débuter.
Et pourquoi au seul endroit où ça aurait été intéressant que ça gonfle et que ça déchire les vêtements, ça ne marche pas ? Ça part de trop petit ?
-
Provenir, émaner.
Ainsi, Constantin V, successeur de Léon III, en partant des mêmes principes christologiques que les iconophiles, arrive à des conclusions opposées aux leurs.
-
(Locomotion) Se déplacer d'un lieu vers un autre.
"Quand je pars, je m’accroche à la joie anticipée du retour. Je me redis ce mot de Talleyrand à Louis XVIII. Napoléon venait de débarquer en France et remontait irrésistiblement vers Paris. Talleyrand dit au roi : « Sire, si vous voulez revenir, il faut partir ! »
- Se mouvoir soudainement hors de sa position ou de son lieu initial.
-
Entamer une action, un mouvement ou un processus.
La rue de la République, à Nouméa, partait d’une jetée de bois sur la mer et gagnait, après le palais blanc du gouverneur, une autre rue, que des maisons […] flanquaient à droite.
-
(Par euphémisme) Décéder.
[…] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé.
-
(Canada) Initier une activité économique ou commerciale.
En offrant des fonds pour le démarrage, le Québec vous aide à partir une entreprise.
- (Charente) Virer à l'acidité.
-
(Figuré) Se vendre.
La toile est partie à 432 500 dollars (soit 381 000 euros), une somme plus de quarante fois supérieure à l’estimation de Christie’s.
Expressions liées
- Abonnement qui part de tel jour, de tel mois
- Avoir maille à partir avec quelqu'un
- Balle, coup qui part
- C'est parti, c'est parti mon kiki
- Ce cheval a le partir prompt, a de la grâce au partir
- Ce cheval part bien de la main (Dès qu'on lui baisse la main, il prend bien le galop.)
- Cela part d'un bon sentiment
- Douleur, maladie qui part comme elle est venue
- En partant de ce principe, de là
- En partant de la droite
- Faire partir des concurrents
- Faire partir un moteur une voiture
- Faire partir une fusée
- Faire partir une lettre, un colis
- Fusil, mitraillette qui ne part pas
- La tête me part (la tête me tourne.)
- Le courrier part à telle heure
- Le partir du cheval
- Les nerfs partent du cerveau
- Mot qui part du coeur
- Partir battu (Disputer une épreuve sans croire à sa chance.)
-
Partir comme des petits pains
« Les diesel à petit prix partent comme des petits pains », est un adage bien connu des professionnels de l’occasion.
— Jean-Michel Normand, Le diesel - Partir de rien, de zéro
- Partir du ciboulot (divaguer, perdre la tête.)
- Partir en retard, ensemble
- Partir en sanglots
- Partir gagnant (partir avec la quasi-certitude de gagner.)
- Partir soldat (aller faire son service militaire.)
- Partir, c'est mourir un peu
- Partir, s'en aller de la caisse
- Rien ne sert de courir, il faut partir à point
- Routes qui partent d'un village
- Sa jeunesse est partie
- Tache qui part au lavage
-
À partir d'aujourd'hui
Il faut, à partir d'aujourd'hui, renoncer à cet amour, entièrement, complètement
— Alexandre Dumas père, Intrigue et amour - À partir d'éléments préexistants, de principes établis
-
À partir de
Je me rappelle qu'à partir de ce village, une longue chaîne de montagnes boisées défilait sur notre gauche
— Erckmüller-Chatelain, Histoire paysanne - À partir du jour où, du moment où
- À quelle heure part votre train?
- À vos marques! prêts? partez!
- Être bien parti
Étymologie de « partir »
Du latin partire (partager), du latin classique partiri, partager, de pars, part. Sens de quitter un lieu au XIIe siècle de se partir, partir, se séparer (de quelqu’un, d’un lieu).Usage du mot « partir »
Évolution historique de l’usage du mot « partir » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « partir » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « partir »
Antonymes de « partir »
Citations contenant le mot « partir »
-
On finit toujours par partir en embrassant la mauvaise personne.
Andy Warhol -
Partir, c'est mourir un peu ; C'est mourir à ce qu'on aime. On laisse un peu de soi-même En toute heure et dans tout lieu.
Edmond Haraucourt — Rondel de l'adieu, Lemerre -
On ne part pas. - Reprenons les chemins d'ici.
Arthur Rimbaud — Une saison en enfer, Mauvais Sang -
Mourir, c'est partir un peu !
Louis Tiercelin -
Quand on aime il faut partir.
Blaise Cendrars -
Partir, c'est mourir un peu, mais mourir, c'est partir beaucoup.
Alphonse Allais -
Les vrais voyageurs sont ceux-là qui partent pour partir.
Charles Baudelaire -
Comment écrire à la fois à partir de ce qui "est" et à partir de ce qui "advient" ?
Leslie Kaplan
Traductions du mot « partir »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | go |
Espagnol | marcharse, irse |
Italien | partire |
Allemand | gehen |
Chinois | 走 |
Arabe | اذهب |
Portugais | ir |
Russe | идти |
Japonais | 行く |
Basque | go |
Corse | vai |
Sources et ressources complémentaires
- Définitions du Littré (1872-1877)
- Définitions du Wiktionnaire
- Définitions du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
- Définitions de l'Encyclopédie (1re édition - 1751)
- Définitions du TLFi
- Partir à Tataouine : définition et origine de l’expression
- Synonymes de partir sur lebonsynonyme.fr
- Citations du mot « partir » (51)
- Conjugaisons de partir