Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « abstinence »
Abstinence
Sommaire
- Définitions de « abstinence »
- Étymologie de « abstinence »
- Phonétique de « abstinence »
- Évolution historique de l’usage du mot « abstinence »
- Citations contenant le mot « abstinence »
- Traductions du mot « abstinence »
- Synonymes de « abstinence »
- Antonymes de « abstinence »
- Combien de points fait le mot abstinence au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | abstinence | abstinences |
Définitions de « abstinence »
Trésor de la Langue Française informatisé
ABSTINENCE, subst. fém.
[En parlant d'une pers.] Action de se priver de certains biens matériels (aliments, boissons) ou de certains plaisirs (notamment de la chair) :Wiktionnaire
Nom commun - français
abstinence \ap.sti.nɑ̃s\ féminin
-
Action de s’abstenir.
- Abstinence de vin. - Vivre dans l’abstinence de tous les plaisirs.
-
(Absolument) Action de s'abstenir du boire et du manger.
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
-
(Par analogie) Abstention de relations sexuelles.
- Il la coquait sans arrêt comme s'il avait hâte de rattraper des années d’abstinence forcée et elle s'amusait plus de ce qu'elle tenait pour des gamineries de bougre trop savant, qu'elle ne jouissait vraiment. — (Raphaël Confiant, Le nègre et l'amiral, Éditions Grasset & Fasquelle, 1988, chap. 5)
-
(Spécialement) (Religion) Privations ordonnées par l’Église.
- Pourquoi dans les jours d’abstinence l’Église romaine regarde-t-elle comme un crime de manger des animaux terrestres, et comme une bonne œuvre de se faire servir des soles et des saumons ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
- Guerrier redoutable, bigot ascétique, ses traits maigres et sévères conservaient l’expression farouche du soldat, et ils étaient également remarquables par la maigreur, fruit de l’abstinence, et par l’orgueil religieux du dévot satisfait de lui-même. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Il [William Blake] se tournait vers la religion révélée par la Bible, révélée surtout à William Blake ; il la voulait très fortement dosée de théologie, mais sans le mécanisme des cultes établis, sans « le prêtre liant avec des ronces les joies et les désirs de l’homme », car il trouvait odieux qu’on essayât d’entraver l’énergie humaine et de lui faire suivre les voies artificielles et pénibles de l’abstinence. — (Julien Green, William Blake, prophète, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 41)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Action de s'abstenir. Abstinence de vin. Vivre dans l'abstinence de tous les plaisirs. L'Église catholique enjoint aux prêtres l'abstinence des femmes. Il s'emploie absolument et se dit alors en parlant du Boire et du manger. L'abstinence est utile au corps et à l'âme. On lui a ordonné une grande abstinence. On lui faisait faire abstinence malgré lui. Il s'emploie spécialement en ce sens pour désigner Certaines privations ordonnées par l'Église. Exténué de jeûnes et d'abstinences. Jours d'abstinence, Ceux où l'on doit s'abstenir de manger de la viande, sans être obligé de jeûner.
Littré (1872-1877)
- 1Action de s'abstenir. L'abstinence du vin. L'abstinence des plaisirs. L'abstinence entière de la viande est une cause d'affaiblissement.
-
2 Absolument. Action de s'abstenir du manger et du boire. Il jeûne ou fait abstinence. Les temps et les jours consacrés à l'abstinence. La pratique de l'abstinence. Les rigueurs de l'abstinence. Le médecin lui a recommandé l'abstinence. Faire faire abstinence à un malade.
Le seul chanoine Évrard d'abstinence incapable
, Boileau, Lutr. IV.Donnons à ce grand œuvre une heure d'abstinence
, Boileau, ib. -
3 Au plur. Action de s'abstenir de certains aliments. Les abstinences et les jeûnes.
Employant à la charité les restes de sa pauvreté et les fruits de ses abstinences
, Fléchier, Panég. II, 392.En observant les abstinences de la loi
, Massillon, Riche. - 4Jours d'abstinence, chez les catholiques, jours où l'on doit s'abstenir de manger de la viande sans être obligé de jeûner.
HISTORIQUE
XIIe s. [Il] saintefiad Ysaï et ses fiz, car il les fit estre en abstinence encontre le sacrefise
, Rois, 58.
XIIIe s. Que abstinence [il] doit avoir, Et, por verité le vous di, Qu'il doit juner au venredi
, Fabl. Barbaz. I, 70. Tu vas preeschant astenance. - Voire voir, mès j'emple ma panse De bons morciaus et de bons vins
, la Rose, 11425. Et bien voloit, par amis, alongier l'astenanche [attermoiement], toutes les fois qu'il en seroit requis
, Beaumanoir, LX, 3.
XIVe s. Fut accordé que attenance [trêve] fut prise entre la comtesse d'Artois et Robert son fils
, Du Cange, attenantia. Comme seroit concupiscence et mauvais desirs surmontés et vaincus par abstinence
, Oresme, Eth. 5. Vivre sobrement aveque abstinence. Ne faire en rien abstinence de quelconques excès
, Oresme, Thèse de Meunier.
XVe s. Durant les treves ou abstinences et souffrances de guerre
, Du Cange, abstinentia. Ainsi mourrai, regrettant mes amours, Comme un hermite, en faisant abstinence
, Basselin, 31. Pour ce que les Anglois apperceurent quelques abstinences que le dit messire Bouciquaut faisoit, demanderent si c'estoit pour faire armes
, Hist. de Bouciq. I, 14.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
ABSTINENCE, s. f. Plusieurs croient que les premiers hommes avant le déluge s’abstenoient de vin & de viande, parce que l’Écriture marque expressément que Noé après le déluge commença à planter la vigne, & que Dieu lui permit d’user de viande, au lieu qu’il n’avoit donné à Adam pour nourriture que les fruits & les herbes de la terre : mais le sentiment contraire est soûtenu par quantité d’habiles Interpretes, qui croient que les hommes d’avant le déluge ne se refusoient ni les plaisirs de la bonne chere, ni ceux du vin ; & l’Ecriture en deux mots nous fait assez connoître à quel excès leur corruption étoit montée, lorsqu’elle dit que toute chair avoit corrompu sa voie. Quand Dieu n’auroit pas permis à Adam ni l’usage de la chair, ni celui du vin, ses descendans impies se seroient peu mis en peine de ces défenses. Gen. IX. 20. III. 17. VI. 11. 12
La Loi ordonnoit aux Prêtres de s’abstenir de vin pendant tout le tems qu’ils étoient occupés au service du Temple. La même défense étoit faite aux Nazaréens pour tout le tems de leur Nazaréat. Les Juifs s’abstiennent de plusieurs sortes d’animaux, dont on trouve le détail dans le Lévitique & le Deutéronome. Saint Paul dit que les Athletes s’abstiennent de toutes choses, pour obtenir une couronne corruptible, c’est-à-dire, qu’ils s’abstiennent de tout ce qui peut les affoiblir ; & en écrivant à Timothée, il blâme certains hérétiques qui condamnoient le mariage & l’usage des viandes que Dieu a créées. Entre les premiers Chrétiens, les uns observoient l’abstinence des viandes défendues par la Loi, & des chairs immolées aux Idoles ; d’autres méprisoient ces observances comme inutiles, & usoient de la liberté que Jesus-Christ a procurée à ses Fideles. Saint Paul a donné sur cela des regles très-sages, qui sont rapportées dans les Épîtres aux Corinthiens & aux Romains. Levit. X. 9. Num. VI. 3. 1. Cor. IX. 25. Tim. 1. c. IV. 3. 1. cor. VIII. 7. 10. Rom. XIV. 23.
Le Concile de Jérusalem tenu par les Apôtres, ordonne aux Fideles convertis du paganisme de s’abstenir du sang des viandes suffoquées, de la fornication, & de l’idolatrie. Act. XV. 20.
Saint Paul veut que les Fideles s’abstiennent de tout ce qui a même l’apparence du mal, ab omni specie malâ abstinete vos, & à plus forte raison de tout ce qui est réellement mauvais & contraire à la religion & à la piété. Thessal. v. 21. Calmet. Dictionn. de la Bibl. Lettre A. tom. I. pag. 32. (G)
Abstinence, s. f. Orphée, après avoir adouci les mœurs des hommes, établit une sorte de vie qu’on nomma depuis Orphique ; & une des pratiques des hommes qui embrassoient cet état, étoit de ne point manger de la chair des animaux. Il est plausible de dire qu’Orphée ayant rendu sensibles aux Lois de la société les premiers hommes qui étoient Antropophages :
Silvestres homines sacer Interpresque Deorum,
Cædibus & fœdo victu deterruit Orpheus. Horat.
il leur avoit imposé la loi de ne plus manger de viande du tout, & cela sans doute pour les éloigner entierement de leur premiere férocité ; que cette pratique ayant ensuite été adoptée par des personnes qui vouloient embrasser une vie plus parfaite que les autres, il y eut parmi les Payens une sorte de vie qui s’appella pour lors vie Orphique, Ὀρφικὸς βίος, dont Platon parle dans l’Épinomis, & au sixieme Livre de ses Lois. Les Phéniciens & les Assyriens voisins des Juifs avoient leurs jeûnes sacrés. Les Égyptiens, dit Hérodote, sacrifient une vache à Isis, après s’y être préparés par des jeûnes ; & ailleurs il attribue la même coûtume aux femmes de Cyrene. Chez les Athéniens, les fêtes d’Eleusine & des Tesmophores étoient accompagnées de jeûnes rigoureux, surtout entre les femmes qui passoient un jour entier assises à terre dans un équipage lugubre, & sans prendre aucune nourriture. A Rome il y avoit des jeûnes réglés en l’honneur de Jupiter, & les Historiens font mention de ceux de Jules César, d’Auguste, de Vespasien, de Marc Aurele, &c. Les Athletes en particulier en pratiquoient d’étonnans : nous en parlerons ailleurs. Voyez Athletes. (G)
* Abstinence des Pythagoriciens. Les Pythagoriciens ne mangeoient ni chair, ni poisson, du moins ceux d’entr’eux qui faisoient profession d’une grande perfection, & qui se piquoient d’avoir atteint le dernier degré de la théorie de leur Maître. Cette abstinence de tout ce qui avoit eu vie étoit une suite de la métempsycose : mais d’où venoit à Pythagore l’aversion qu’il avoit pour un grand nombre d’autres alimens, pour les féves, pour la mauve, pour le vin, &c. On peut lui passer l’abstinence des œufs ; il en devoit un jour éclorre des poulets : où avoit-il imaginé que la mauve étoit une herbe sacrée, folium sanctissimum ? Ceux à qui l’honneur de Pythagore est à cœur, expliquent toutes ces choses ; ils démontrent que Pythagore avoit grande raison de manger des choux, & de s’abstenir des féves. Mais n’en déplaise à Laerte, à Eustathe, à Ælien, à Jamblique, à Athenée, &c. on n’apperçoit dans toute cette partie de sa Philosophie que de la superstition ou de l’ignorance : de la superstition, s’il pensoit que la féve étoit protégée des Dieux ; de l’ignorance, s’il croyoit que la mauve avoit quelque qualité contraire à la santé. Il ne faut pas pour cela en faire moins de cas de Pythagore : son système de la métempsycose ne peut être méprisé qu’à tort par ceux qui n’ont pas assez de Philosophie pour connoître les raisons qui le lui avoient suggéré, ou qu’à juste titre par les Chrétiens à qui Dieu a révélé l’immortalité de l’ame, & notre existence future dans une autre vie.
Abstinence en Médecine a un sens très-étendu.
On entend par ce mot la privation des alimens trop succulens. On dit communément qu’un malade est réduit à l’abstinence, quand il ne prend que du bouillon, de la tisane, & des remedes appropriés à sa maladie. Quoique l’abstinence ne suffise pas pour guérir les maladies, elle est d’un grand secours pour aider l’action des remedes. L’abstinence est un préservatif contre beaucoup de maladies, & surtout contre celles que produit la gourmandise.
On doit régler la quantité des alimens que l’on prend sur la déperdition de substance qu’occasionne l’exercice que l’on fait, sur le tems où la transpiration est plus ou moins abondante, & s’abstenir des alimens que l’on a remarqué contraires à son tempérament.
On dit aussi que les gens foibles & délicats doivent faire abstinence de l’acte vénérien.
On apprend par les lois du régime, tant dans l’état de santé que dans l’état de maladie, à quelle sorte d’abstinence on doit s’astreindre. Voyez Régime. (N)
Étymologie de « abstinence »
Provenç. abstinensa, abstinencia, estenensa, espagn. abstinencia ; ital. astinenza ; de abstinentia, de abstinere (voy. ABSTENIR).
- (1050) Du latin abstinentia.
Phonétique du mot « abstinence »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
abstinence | apstinɑ̃s |
Évolution historique de l’usage du mot « abstinence »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « abstinence »
-
L’abstinence est bénéfique tant pour l’esprit que pour le portefeuille. De Horace Greeley ,
-
Le péché est une maladie, le repentir est un remède, l’abstinence est une guérison. De Hazrat Ali ,
-
L’abstinence et le jeun guérissent la plupart des plaintes. De Proverbe danois ,
-
L’abstinence totale est plus facile que la parfaite modération. De Saint Augustin ,
-
Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. De Voltaire ,
-
L'abstinence est une bonne chose, pourvu qu'on la pratique avec modération. De Robert Benayoun / Anthologie du non-sens ,
-
Le sexe est une drogue. J’ai mes périodes de shoot et d’abstinence. De Denis Robert / Le bonheur ,
-
Les autres sont « les femmes » […] elle est Louise. Elle est beaucoup plus qu'un mythe, elle est une présence magique, un fantôme réel … Peut-on concevoir la laideur, la religion, l'abstinence si on a jeté ne serait-ce qu'un regard sur ce corps-lyre, sur ces yeux volcans ? De Roland Jaccard ,
-
Pour la sexologue, l’antidote à cette crise profonde réside dans la maîtrise et l’utilisation des méthodes d’auto-observation du cycle féminin. Elles sont la promesse d’une sexualité épanouie, partagée, une façon de réconcilier les femmes avec leur corps, tout en redonnant aux hommes la place qui leur revient. Au-delà d’une révolution morale ou écologique, il s’agit bien d’une révolution dans la manière de penser l’amour, basé sur la communication et la confiance. Et si l’observation des méthodes naturelles de régulation des naissances engendre des périodes d’abstinence sexuelle dans le couple, cela ne signifie pas pour autant absence de sexualité. A chaque couple de réinventer une relation intime et complice, dont l’objectif est de se dire « je t’aime » : « Il existe une multitude de façons de vivre l’intimité charnelle », souligne Thérèse Hargot. Aleteia : un regard chrétien sur l’actualité, la spiritualité et le lifestyle, Thérèse Hargot : « L’abstinence sexuelle ne veut pas dire absence de sexualité »
-
«C’est en échangeant sur les sujets tabous de nos vies que ceux-ci en deviennent moins difficiles à aborder», lance Luka, 18 ans. Or quoi de plus tabou que l’abstinence sexuelle? Jeune auteur de quatre romans, Emmanuelle Richard a voulu se plonger, le temps d’un livre, dans cette étonnante quête d’une pause dans les sens. Elle y décortique sa propre expérience de cinq années d’abstinence, nées de la fin brutale d’une histoire d’amour chaotique. Et mêle sa voix à celle de 37 autres avec qui elle a longuement échangé. Le Figaro.fr, L’abstinence, une autre manière de vivre sa sexualité
-
La dispute familiale a fini lundi après-midi à la barre du tribunal. Un Narbonnais de 46 ans, qui a replongé dans l’alcool après une période d’abstinence, s’en est pris à sa fille âgée de 13 ans dont il a dû mal à accepter le comportement d’adolescente. "Je m’excuse. Cela m’a dépassé", souffle-t-il, en sanglots, dans le box des prévenus. Cela a dégénéré le 19 juin. Les raisons ? La principale selon le prévenu ce sont ces photos postées par sa fille sur Instagram avec une jupe un peu courte et des fréquentations qui ne sont pas de son goût. ladepeche.fr, Narbonne. Le père alcoolique et violent part en prison - ladepeche.fr
-
Dans son livre, l’écrivaine de 35 ans est partie à la rencontre d’une trentaine de personnes qui, actuellement ou au cours d’une période de leur vie, ont été confrontées à l’absence de sexe partagé. Deux manières d’appréhender l’abstinence se distinguent de ces témoignages. Le HuffPost, Confinement: ce que l'abstinence subie peut nous apprendre | Le HuffPost
-
Certains, obsédés par la question de leur libido, vont avoir le sentiment d’étouffer sous le sentiment de ce désir, quand d’autres vont le détourner sur autre chose et vivre paisiblement cette abstinence. Pour autant, dès que reviendront les possibles, la libido n’en sera pas détruite, bien au contraire. Europe 1, LA QUESTION SEXO - Comment faire face à l'abstinence pendant le confinement ?
-
Ne plus faire l'amour pendant une semaine, un mois, un an ou plus. Dans une société comme la nôtre, où le sexe est partout, clamer son abstinence n'est pas toujours chose facile. S'y essayer non plus, la pression d'avoir une vie sexuelle plus pimentée que celle de son voisin étant aujourd'hui plus présente que jamais. Et pourtant, à défaut d'être populaire, l'abstinence aurait des vertus insoupçonnées sur soi, son couple et sa vie sexuelle. La preuve par 5. , Abstinence : les bienfaits insoupçonnés de l'absence de sexe - Terrafemina
Traductions du mot « abstinence »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | abstinence |
Espagnol | abstinencia |
Italien | astinenza |
Allemand | abstinenz |
Portugais | abstinência |
Synonymes de « abstinence »
- tempérance
- continence
- jeûne
- sobriété
- mortification
- austérité
- privation
- hibernation
- diète
- chasteté
- renoncement
- modération
Antonymes de « abstinence »
Combien de points fait le mot abstinence au Scrabble ?
Nombre de points du mot abstinence au scrabble : 14 points