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Sécher

Définitions de « sécher »

Trésor de la Langue Française informatisé

SÉCHER, verbe

I. − Empl. trans.
A. − Rendre sec (quelqu'un, quelque chose), ôter l'humidité (de quelqu'un, de quelque chose). Anton. arroser, humidifier, mouiller.La chaleur, le vent sèchent le sol, la terre; laver et sécher ses mains. Amensé et Twéa, lasses de nager, étaient sorties de l'eau, et, agenouillées au bord du bassin, étalaient au soleil pour la sécher leur épaisse chevelure noire (Gautier,Rom. momie, 1858, p. 260).Le soleil séchait les chemins et donnait l'envie de voler avec lui à la rencontre de la belle saison (Pourrat,Gaspard, 1930, p. 197).
1. En partic.
a) Dessécher, déshydrater (ce qui est naturellement humide).
α) [Le compl. désigne un végétal] Midi chauffe et sèche la mousse (Hugo,Chans. rues et bois, 1865, p. 96).L'été trop dur sèche les moissons (Saint-Exup.,Citad., 1944, p. 678).
β) [Le compl. désigne une partie du corps] J'ai encore une grosse émotion de débutant, le cœur qui bat, une angoisse qui sèche la bouche (Zola,L'Œuvre, 1886, p. 196).La foule (...) se portait en masse au pied de la tribune royale, soulevant un nuage de poussière qui nous piquait les yeux et nous séchait la gorge (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 124).
γ) [Le compl. désigne un aliment] Faire subir un traitement destiné à le déshydrater pour assurer sa conservation. Sécher des fruits, des légumes. Les différentes familles (...) étaient dispersées dans les baies voisines pour y pêcher et sécher du saumon (Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 66):
1. Dans les vieilles cuisines romanes où le pilier rustique et les pleins cintres enfumés soutenaient deux pans de l'immense « tuyé » où l'on séchait les bandes de lard et les jambons à la fumée aromatique des branchages de genévrier, il y avait un remue-ménage inaccoutumé. Pergaud,De Goupil, 1910, p. 67.
b) Absorber, essuyer, étancher (un liquide). Sécher le sang d'une blessure. Javert sécha l'encre fraîche sur le papier, le plia comme une lettre, le cacheta (Hugo,Misér., t. 2, 1862, p. 588).Il renifla bruyamment, séchant de sa main une dernière larme à sa paupière (Roy,Bonheur occas., 1945, p. 454).P. méton. Sécher les larmes, les pleurs, les yeux, les paupières, etc. Apaiser, consoler. Belle Oïna, lui dis-je, apaise tes douleurs; C'est à moi de sécher les pleurs Que fait couler une injuste puissance (Baour-Lormian,Ossian, 1827, p. 7):
2. Pendant les premières minutes, ses larmes l'empêchèrent de voir, noyant tout d'un brouillard: il continuait de les essuyer, s'entêtait d'un pinceau tremblant. Puis, le travail sécha ses paupières, assura sa main... Zola,L'Œuvre, 1886, p. 290.
c) Pop., fam. Sécher un verre, une bouteille. Boire entièrement son contenu. « Charpentier, passe-moi le bidon d'eau-de-vie ». Deux gorgées et je le sèche! (Coppée,Contes en prose, 1882, p. 303).D'une haleine, Falstaff sèche deux gallons de xérès (Willy,Mouche des croches, 1894, p. 274).
2. Au fig. [Le compl. désigne une pers., un sentiment, un comportement] Ôter toute sensibilité, toute générosité. Synon. assécher, tarir.Cet homme long et sec (...) séchait la pitié dans le cœur des curieux, par une attitude pleine d'ironie (Balzac,Ferragus, 1833, p. 42).La science en elle-même ne sèche point le cœur, ne le refroidit point (Michelet,Peuple, 1846, p. 105).
B. − Empl. arg.
1. Arg. scol.
a) Vx. [En parlant d'un élève] Se faire sécher. Être mal noté, et de ce fait, être recalé à l'examen. Quelques élèves travaillent leurs examens de fin d'année juste assez pour ne pas se faire sécher (Lévy-Pinet1894, p. 280).Voir Coindreau, Arg. Baille, 1957, p. 240.
P. ext. Priver (un élève) (de quelque chose). Sécher de sortie. Voir Titeux, St-Cyr, 1898, p. 638.
b) Manquer volontairement (un cours, l'école). Mon cher commandant (...) me dit le curé, avec la bille têtue et pas d'accord des mômes résolus à sécher la classe, c'est en ce lieu démantelé que vous envisagez mon entretien avec le colonel Moscardo? Comment y parviendrai-je? (Malraux,Espoir, 1937, p. 591).Quelques-uns [de ces vieillards] suivent à la Sorbonne les cours qu'ils « séchaient » à vingt ans (Mauriac,Journal 4, 1950, p. 261).
P. ext. S'abstenir de participer, d'assister à quelque chose. Thévenant avait deux rendez-vous (...) qu'il résolut de sécher sous un prétexte quelconque (L. Daudet,Am. songe, 1920, p. 82).
2. Tuer. Synon. descendre, dessouder (arg.).Sécher un flic. [Le truand] se fit buter un soir à la Nation. On n'a jamais retrouvé les mecs qui l'avaient séché (Trignol,Pantruche, 1946, p. 109).
II. − Empl. intrans.
A. − Devenir sec, perdre son humidité, son (ses) élément(s) liquide(s). (Couche de) peinture, colle, encre, enduit, plâtre qui sèche; vêtements, filets de pêche qui sèchent; faire, mettre (à) sécher; laisser sécher qqc. à l'air, au four, dans une étuve. Dans les jours d'hiver, le linge des tout petits séchait au grenier, pincé à des cordes tendues d'un mur à l'autre (Malègue,Augustin, t. 1, 1933, p. 62):
3. Les petites gens savent au besoin bâtir sans pierre des maisons qui suffisent à les loger. On pétrit de la terre délayée, on la verse dans des moules, on la fait sécher au soleil, et l'on fabrique ainsi des briques crues qui peuvent durer quatre ou cinq mille ans. About,Grèce, 1854, p. 229.
1. En partic.
a) [Le suj. désigne une chose ou un ensemble de choses, notamment des végétaux] Perdre sa fraîcheur, son humidité naturelle. Synon. (pour un végétal) faner, flétrir.Faire sécher des plantes dans un herbier. Préfère la croûte de pain qui sèche dans ta besace aux ortolans qui rôtissent dans la cuisine du seigneur (France,Bonnard, 1881, p. 379).Plus loin, là où les berges remontaient, le lin, en petites meules coniques, séchait à l'air; couvrant de ses pyramides d'un jaune sale et délavé d'immenses étendues (Van der Meersch,Empreinte dieu, 1936, p. 18).
P. métaph. S'il naissoit en France quelque branche d'industrie, il [Buonaparte] s'en emparoit, et elle séchoit entre ses mains (Chateaubr.,Mél. pol., t. 1, 1828, p. 16).
b) [Le suj. désigne un aliment] Subir une déshydratation à des fins de conservation. Fruits, poisson, viande qui sèche(nt). Ici, tu vois, c'est la soupente où l'on fait sécher les raisins pour l'hiver (Bosco,Mas Théot., 1945, p. 50).
c) P. exagér. [Le suj. désigne une pers.] Je sèche de soif! As-tu la bouteille? me demande Anaïs (Colette,Cl. école, 1900, p. 250).
2. Au fig. [Le suj. désigne une pers.; le verbe est gén. suivi d'un compl. précisant la cause] Dépérir, s'épuiser graduellement. Synon. languir.Sécher de douleur, d'impatience. Pour faire face aux frais de son éducation [de Napoléon], la famille (...) vend un champ. Et l'on n'a pas même l'idée de faire une semblable dépense pour son frère aîné Joseph, qui en sèche de jalousie (Stendhal,Napoléon, t. 2, 1842, p. 36).André s'obstina à prolonger son séjour à Paris (...). Cependant, il séchait d'ennui (Martin du G.,Devenir, 1909, p. 128).
Sécher sur pied*.
B. − Empl. arg. Sécher (sur qqc.). Être incapable de répondre, d'argumenter sur un sujet (notamment lors d'une interrogation scolaire). Synon. rester sec*.Afin de lui faire « acquérir une personnalité », il la laissait une heure durant, le sang aux joues, à sécher sur une lettre à un vieil oncle ou à son parrain: elle avait consigne d'écrire une lettre « originale » (Montherl.,Pitié femmes, 1936, p. 1083).Je n'ai presque jamais envie d'écrire sur ce qui me tient le plus à cœur, à moins que cela ne soit transposé dans un roman; autrement je « sèche », comme on dit au lycée, et la page reste blanche (Green,Journal, 1948, p. 140).
III. − Empl. pronom.
A. − Devenir sec. Que se passera-t-il depuis cette minute où je t'écris jusqu'à celle où l'encre se séchera sur la dernière rature? (Flaub.,Corresp., 1852, p. 408).Les blés à bas, on laissait les herbes se sécher un jour, se consumer au soleil, car, vertes, elles fermentent et peuvent échauffer la paille, et puis les femmes ramassaient les javelles pour les porter à lier sur les cordes de seigle (Pesquidoux,Livre raison, 1925, p. 48).
P. métaph. [Gasparine] le détestait comme joli homme (...) cédant seulement, devant son bonheur, à une colère instinctive de femme dont la beauté s'était séchée trop vite (Zola,Pot-Bouille, 1882, p. 276).
B. − À valeur réfl. Se rendre sec. Se sécher au soleil, près d'une cheminée. La serviette que j'avais prise pour m'essuyer la bouche avait précisément le genre de raideur et d'empesé de celle avec laquelle j'avais eu tant de peine à me sécher devant la fenêtre, le premier jour de mon arrivée à Balbec (Proust,Temps retr., 1922, p. 869).
À valeur réfl. indir. Se sécher les cheveux. À grands coups de serviette il se séchait les chevilles, puis enfilait précipitamment ses chaussettes (Courteline,Ronds-de-cuir, 1893, p. 129).
Prononc. et Orth.: [seʃe], (il) sèche [sε ʃ]. Ac. 1694, 1718: secher; dep. 1740: sé-. Au fut., il séchera [se-] ou [sε-], v. sécheresse. Fér. Crit. t. 3 1788 écrit il sèchera. Étymol. et Hist. A. Verbe trans. 1. a) 1remoit. xiies. « mettre à sec, assécher les fleuves » (Psautier d'Oxford, 73, 16 ds T.-L.); b) 1604 secher les larmes (Montchrestien, Cartag., éd. Petit de Julleville, p. 132); c) 1640 secher ses pleurs « dominer son chagrin » (Corneille, Horace, IV, 7); d) 1670 sécher les pleurs de qqn « le consoler » (Racine, Bérénice, IV, 4); e) 1881 sécher un litre « le boire en entier » (Rigaud, Dict. arg. mod., p. 345); 2. a) ca 1145 « rendre sec » (Wace, Conception Nostre Dame, éd. W. R. Ashford, 1655); b) ca 1170 « dessécher les aliments pour les conserver » (Livre des rois, éd. E. R. Curtius, 1. II, 17, 19); 3. a) 1865 « refuser un élève à l'examen de sortie d'une grande école » (ds Esn.); b) 1867 « priver un élève de quelque chose » (ibid.); c) 1878 sécher le lycee (Rigaud, Dict. jargon paris., p. 309); d) 1893 sécher le bazar « ne pas se rendre à son travail » (Courteline, Ronds-de-cuir, Cumul, p. 44); e) 1920 « manquer volontairement une réunion, un rendez-vous » (L. Daudet, loc. cit.). B. Verbe intrans. 1. ca 1150 « dessécher, dépérir, d'un être humain » (Wace, Vie St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1495); 2. ca 1170 « se tarir, des cours d'eau » (Livre des rois, 1. III, 17, 7); 3. 1176-81 sechier de duel « se consumer de chagrin » (Chrétien de Troyes, Chevalier Lion, éd. M. Roques, 5958); 4. 1866 « être incapable de répondre à une question d'examen » (ds Esn.). C. Verbe pronom. 1. 1498-1515 « devenir sec » (Gringore, Vie Monseigneur St Loys ds Œuvres, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t. 2, p. 115); 2. 1547 « se rendre sec, rendre sec ses vêtements » (N. Du Fail, Propos rustiques, éd. J. Assézat, p. 133); 3. 1735 « cesser de couler (des larmes) » (Marivaux, Paysan parvenu, 7epart. ds Littré). Du lat. siccare « rendre sec, faire sécher », « assécher, vider complètement », intrans. « se sécher ». Fréq. abs. littér.: 1 115. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 349, b) 1 856; xxes.: a) 1 752, b) 1 539.

Wiktionnaire

Verbe - français

sécher \se.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se sécher)

  1. Rendre sec.
    • […] on vient d’inaugurer un séchoir artificiel : c’est un four à chaleur modérée, où l’on dispose les poissons sur des lattes ; au bout de trois jours ils sont séchés à point. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 32)
    • Les deux moines qui entraient en charge pour leur semaine de service commençaient par l’abbé : le plus ancien (selon le rang monastique) lavait les pieds et le plus jeune les séchait. — (Terryl Nancy Kinder, L’Europe cistercienne, Zodiaque, 1998, page 135)
    • Elle se soumit avec un abandon lascif aux mains expertes des deux jeunes femmes qui la lavèrent, la séchèrent et lui brossèrent les cheveux […] — (Isabelle Loredan, Les Noces de la Saint-Jean, Harlequin, 2013)
    • En octobre 1854, la boulangère de Méobecq qui, comme c'était l'usage, avait fait sécher du chanvre dans son four avant de le broyer et de le filer, met le feu à la boulangerie : […]. — (Daniel Bernard, Berry d'antan : Scènes de la vie quotidienne, éd. Royer : chroniques d’antan, 2015, §. 1-4)
  2. (Figuré) Faire cesser l’affliction, en parlant des larmes ou des pleurs.
    • Sèche tes pleurs, Serena, sèche tes pleurs & cours annoncer à ta mère la délivrance de Sophronie. — (Louis-Sébastien Mercier, Olinde et Sophronie, drame héroïque , acte 1, scène IV , 1770)
    • Il n’y eût pas une âme qui sympathisât avec celle d’Athanase ; pas une femme, pas un ami ne vinrent à lui pour sécher ses larmes, il les jeta dans la Sarthe. — (Honoré de Balzac, La Vieille Fille, Hauman, Cattoir & Cie, Bruxelles, 1837, page 177)
    • À cette pensée désolante je séchais mes larmes, je reprenais ma tâche en maudissant ma faiblesse, en me disant que mon enfant ressentirait peut-être la réaction de mes chagrins […] — (Eugène Sue, « Thérèse Dunoyer », dans la Revue de Paris, volume 5, 1842, page 165)
  3. Mettre à sec.
    • Ce général des Assyriens, ne pouvant sécher un ruisseau qui fournissait abondamment de l’eau à cette ville, ordonna qu’on le fit répandre sur des lieux sablonneux pour en faire perdre les eaux et pour faire périr de soif les assiégés. — (Louis de Grenade, Traité d’oraison et considérations sur les principaux mystères, vol. 2, traduit par l’abbé Peyronnet, Fr. Guyot, Lyon, 1843, page 96)
  4. (Familier) Boire complètement. Vider un verre, une bouteille.
    • Pour toute réponse, le père sécha son Picon et piocha une nouvelle bière dans la glacière. — (Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, Actes Sud, 2018, page 36.)
    • Il se défendrait mieux, il convient, s'il n'aimait pas tant la dive. Je vous ai dit, déjà trois guindals... il est peut-être dix heures, et à midi il aura séché son premier litre. — (Alphonse Boudard, L’Hôpital: Une hostobiographie, page 43, 1972)
  5. (Éducation) Ne pas aller en cours ou à l’école quand cela est obligatoire. Note : On ne peut pas parler de sécher un cours facultatif : on se contente de ne pas y aller.
    • Pourtant, peu d’étudiants séchaient ce cours, et à cela n’étaient que les deux raisons innées de la condition humaine : les filles étaient sérieuses et les garçons, alléchés par les formes avantageuses de leur jeune enseignante, se découvraient soudain intérêt pour les choses de l’esprit. — (Stephen Lear, Le Furet, Books on Demand, Paris, 2011, page 138)
    • Nos lycéens séchaient les cours pour se retrouver dans des bouis-bouis où ils s’essayaient aux jurons employés par leurs parents, la langue brûlée par le café sucré. — (Nick Dybek, La mer les emportera, Presses de la Cité, 2014)
  6. (Par extension) Ne pas venir à un endroit où l’on était attendu.
    • Le président américain, Donald Trump, prétextant un emploi du temps chargé pour sécher le sommet, y a finalement fait une apparition, mais sans prendre la parole. — (Audrey Garric, A l’ONU, les grands pollueurs se refusent à prendre des engagements pour le climat, Le Monde. Mis en ligne le 24 septembre 2019)
  7. (Chimie) Procéder au séchage d’une solution.
    • Les desséchants rencontrés en chimie organique sont des sels anhydres. Ils doivent être inertes chimiquement et absorber l’eau rapidement et efficacement sans se dissoudre dans le milieu organique à sécher. — (Anne-Sophie Bernard, ‎Sylvain Clède & ‎Matthieu Émond, Techniques expérimentales en Chimie : Réussir les T. P. aux concours, Dunod, 2014, 2e éd., page 105)
  8. (Musculation) Perdre du gras pour rendre les muscles plus apparents.
    • Le mercredi, vous pouvez ajouter une petite séance si vous voulez sécher et/ou [sic] améliorer votre sangle abdominale et/ou [sic] exercer le cou et les mollets. — (Olivier Lafay, Méthode de musculation : 110 exercices sans matériel, Éditions Amphora, 2004, page 111)
    • Il s’agit d’un régime souvent utilisé dans le cadre de la musculation pour « sécher », c’est-à-dire perdre de la masse grasse au profit de la masse maigre. — (Vanessa Gouyot, Régimes, chapitre 11, Delachaux & Niestlé, 2014)
  9. (Familier) Mettre une raclée.
    • Il s’est fait sécher par le videur du bar en essayant d’entrer par la force.
  10. (Par extension) (Familier)
    • Cet alcool m’a complètement séché.
  11. (Familier) Tuer.
    • L’oncle Jules m’annonça, avec une fierté joviale, qu’il l’avait « séché sur place » avec une charge de chevrotines dans la nuque. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 115)

sécher \se.ʃe\ intransitif

  1. Devenir sec.
    • Le sable ne produit qu'un effet physique : il divise les particules de chaux et empêche la matière de prendre trop de retrait en séchant, ce qui entraînerait des fendillements. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 48)
    • […] ; on donne un coup de rouleau de gélatine pour obtenir une planéité parfaite, on laisse sécher et on collodionne avec un collodion à 3 % légèrement riciné […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 248)
    • Mon attention a été attirée par un pantalon de velours côtelé, assez usagé, et qui séchait sur un fil de fer à proximité de la porte de la cuisine, ou plus précisément en face de cette porte. — (Jean-Charles Deniau & ‎Madeleine Sultan, Dominici, c'était une affaire de famille, L' Archipel, 2004)
    • Les pièces de bois, séparées les unes des autres par des taquets pour favoriser la circulation de l'air, séchaient tranquillement pendant un an ou deux. Yolaine Goulet, — (‎André Illan, Paroles d'un ouvrier agricole, Éditions Cheminements, 2000, page 126)
    • Pour faire sécher le foin, l'herbe coupée est étendue puis retournée dans la journée avant d'être ramassée en andains le soir venu. — (Sébastien Lay, Maitrise, non-maîtrise de l'herbage : approche ethnologique des savoirs, dans Prés et pâtures dans l'Europe occidentale, Presses Universitaires du Mirail, 2008, page 231)
  2. (Par plaisanterie) (Vieilli) Ne pas trouver à se marier, en parlant d’une fille.
    • Il me confia un jour qu'il me préférait alors à Mlle Henrion, cette vieille fille triste comme un bonnet de nuit et qui séchait sur pied. — (Michel Jeury, La soie et la montagne, vol.2 :La vallée de la soie, Robert Laffont, 2011, chapitre 2)
  3. (Figuré) (Désuet) Se consumer d’ennui, de tristesse ou être en proie à une vive impatience.
    • On a vu à Copenhague des Lapons regreter leurs montagnes de glace , & sécher de langueur & de chagrin , de ce qu'on leur refusoit la permission d'y retourner. — (Samuel Freiherr von Pufendorf & Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Introduction a l'histoire générale et politique de l'univers, Amsterdam : Zacharie Chatelain, 1745, volume 6, page V)
    • Oh ! je sais, my love, pourquoi vous êtes venue à la gare. Votre femme de chambre vous a trahie. Elle m’a dit que vous attendiez une robe rose qui ne venait pas, et que vous en séchiez d’impatience. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 243)
  4. Ne pas trouver la solution.
    • Elle séchait sur son devoir de grammaire. Elle disait qu'elle ne se souvenait plus de la règle des participes. Passés. Les présents ne s'accordent pas. — (Annie Saumont, Koman sa sécri émé, Paris : Julliard, 2005, Robert Laffont/bouquins/segher, 2011)
    • La seule notion de fraternité qui m'intéressait était celle à laquelle j'avais parfois recours lorsque je séchais sur un devoir. A ce moment, un grand frère ne m'aurait pas déplu. — (Jean Bouvier-Cavoret, Qui sont-elles ?, Éditions JMJBC, 2007, page 98)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SÉCHER. v. tr.
Rendre sec. Le soleil sèche les prairies. Le vent sèche les chemins. Ils se mirent devant le feu pour se sécher. Fig., Sécher les larmes, les pleurs, Faire cesser l'affliction. Elle eut bientôt séché ses larmes. Le temps séchera vos pleurs.

SÉCHER signifie aussi Mettre à sec. La chaleur a été si violente qu'elle a séché les ruisseaux.

SÉCHER est aussi verbe intransitif et signifie Devenir sec. La plupart des arbres séchèrent à cause des grandes chaleurs. Faire sécher, mettre sécher du linge. Faire sécher des fruits. Cet arbre sèche sur pied. Fig., Sécher sur pied, Se consumer d'ennui, de tristesse ou Être en proie à une vive impatience. Il se dit surtout, par plaisanterie, d'une Fille qui ne trouve point à se marier. Fig., Sécher d'ennui, de langueur, de tristesse, de dépit, etc., Se consumer d'ennui, de langueur, de tristesse.

Littré (1872-1877)

SÉCHER (sè-ché ; la syllabe sé prend un accent grave, quand la syllabe qui suit est muette : je sèche, excepté au futur et au conditionnel : je sécherai, je sécherais) v. a.
  • 1Rendre sec. Sécher ses vêtements mouillés par la pluie. Le grand hâle sèche les fleurs. Qu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché ! Racine, Athal. I, 2. Et j'essuyai mon front que vint sécher la brise, Lamartine, Jocelyn, Prologue.
  • 2Mettre à sec. Il a changé les fleuves en lieux secs et déserts, et séché les sources et les ruisseaux, Sacy, Bible, Psaum. CVI, 33. Nous avons appris qu'à votre sortie d'Égypte, le Seigneur sécha les eaux de la mer Rouge, Sacy, Josué, II, 10.

    Par extension. Déjà l'ardente soif le sèche et le dévore, Ducis, Abuf. I, 3.

    Fig. Je suis trop embarrassé du mauvais succès de mes affaires, et cette inquiétude sèche toutes les pensées de vers, Racine, Lett. 20, à Levasseur.

    Fig. Dans l'argot de certaines hautes écoles, sécher un élève, lui donner des notes par suite desquelles il sera déclaré n'avoir pas satisfait aux examens de sortie (voy. FRUIT 1, n° 2).

  • 3 Fig. Sécher les larmes, consoler, empêcher de pleurer. Quels pleurs ai-je séchés ? dans quels yeux satisfaits Ai-je déjà goûté le fruit de mes bienfaits ? Racine, Bérén. IV, 4. C'est moi, mon ami, qui ai apaisé vos premiers cris, séché vos premières larmes, Al. Duval, Men. de Livonie, III, 11.

    On dit de même : sécher les yeux. Cette pitoyable nouvelle n'a pas séché mes yeux, Sévigné, 115.

    Sécher ses pleurs, cesser de pleurer. Sèche tes pleurs, Sabine, ou les cache à ma vue, Corneille, Hor. IV, 7. D'Antin pleurait et disait que… il sécha et regretta bientôt ses larmes, Saint-Simon, 197, 133. La cuisinière entra, Mlle Hubert sécha ses pleurs, Marivaux, Pays. parv. 3e part.

  • 4 V. n. Devenir sec. Les arbres séchèrent sur pied. Faire sécher des fruits au four. Au même moment le figuier sécha, Sacy, Bible, Évang. Matthieu XXI, 19. Tout le reste du peuple a séché de soif, Sacy, ib. Isaïe, V, 13. Qu'on vous couronne de fleurs, qu'on vous compose des guirlandes, ces fleurs ne seront bonnes qu'à sécher sur votre tombeau, Fléchier, Duch. de Montaus. Sa justice [de Dieu], indignée que vous employiez contre lui ses propres bienfaits… renverse vos fortunes, éteint vos familles, fait sécher la racine de votre postérité, Massillon, Pet. carême, Vices et vert. La superbe Carthage n'était point encore un port de mer ; il n'y avait là que quelques Numides qui faisaient sécher des poissons au soleil, Voltaire, Princ. de Babyl. X. Faut-il demander… pourquoi l'on voit des années qui n'ont ni printemps ni automne, où les fruits de l'année sèchent dans leur fleur ? Vauvenargues, Clazomène ou la Vertu malheureuse.

    Par extension. Je vis sa femme [du maréchal de Créquy qui venait d'être défait]… elle n'est pas reconnaissable ; les yeux ne lui sèchent pas, Sévigné, 26 août 1675.

    Se tarir. Cette horrible famine… funeste aux mères qui voyaient sécher leurs mamelles, Bossuet, Hist. II, 8.

    Fig. Les paroles sèchent, la langue sèche, se dit quand on ne peut parler. Que dit-on quand on a tort ? pour moi, je n'ai pas le mot à dire ; les paroles me sèchent à la gorge, Sévigné, à Bussy, 29 mai 1679. La langue de l'impie sécha toujours devant lui de honte et de confusion, Massillon, Or. fun. Dauphin, 2e p.

  • 5Être frappé d'un desséchement, en parlant d'une partie du corps. La jambe droite lui a séché.

    Fig. Si j'avais écrit comme on le désirait, j'aurais bien dit d'autres merveilles ; mais j'aurais eu peur que ma main n'eût séché, Sévigné, 23 janv. 1682.

  • 6 Fig. Languir, dépérir. Je crois qu'avant deux jours je sécherais d'ennui, Corneille, Galerie, IV, 8. Pouvons-nous être témoins de tant de chutes et de tant de malheurs, et n'en pas sécher de douleur comme le prophète ? Bourdaloue, Exhort. char. env. un sémin. t. I, p. 151. Mme de Montespan sèche de notre joie ; elle meurt de jalousie, Maintenon, Lett. à Mme de St Géran, 7 août 1682. Je me consume de chagrins et de veilles : je sèche à vue, Maintenon, Lett. à l'abbé Gobelin, 29 juill. 1676. Que Rohault vainement sèche pour concevoir Comme, tout étant plein, tout a pu se mouvoir, Boileau, Épît. V. Va maigrir, si tu veux, et sécher sur un livre, Boileau, Lutr. IV. On voit quelquefois des enfants qui sèchent et qui dépérissent d'une langueur secrète, parce que d'autres sont plus caressés qu'eux, Fénelon, t. XVII, p. 35. Rousseau a, de son aveu même, séché souvent six mois sur les strophes d'un cantique, Gilbert, Lett. à M. Imbert.

    Éprouver un sentiment d'impatience, de contrariété. On sèche quand on entend sortir ces discours d'une telle bouche [Fénelon] ; n'aurait-on pas plus tôt fait d'avouer une faute humaine…, Bossuet, Préf. Instruct. pastor. 55. La Monsery séchait d'impatience, Hamilton, Gramm. 7. Voici l'heure fatale où l'arrêt [au théâtre, sur une pièce] se prononce ! Je sèche, je me meurs ; quel métier ! j'y renonce, Piron, Métrom. V, 1. Je sèche en attendant la consultation des avocats en faveur de cet infortuné [Calas] qui est mort avec plus de courage que Socrate, Voltaire, Lett. Damilaville, 25 juill. 1766.

    Sécher sur pied, se consumer d'ennui, de tristesse, ou être en proie à une inquiétude qui cause une sorte d'abattement. La répétition du mariage de Monsieur me fait sécher sur pied, Sévigné, 95. Malgré toutes les attentions de mes hôtes, malgré la beauté du séjour de la Haye, je sèche sur pied ; il faut que je vous revoie tous, Diderot, Lett. à Mlle Voland, 3 sept. 1774.

    Mme de Sévigné a dit : sécher sur le pied. On verra bientôt cette dernière sécher sur le pied, 19 août 1676.

    Sécher sur pied, se dit aussi, par plaisanterie, d'une fille qui ne trouve point à se marier.

  • 7Se sécher, v. réfl. Se rendre sec. Les feux bien allumés, ils [les soldats] passèrent la nuit à se sécher, au bruit des imprécations, des gémissements de ceux qui achevaient de franchir le torrent, ou qui du haut de ses berges roulaient et se perdaient dans ses glaçons, Ségur, Hist. de Nap. IX, 13.

    Devenir à sec. Quelque temps après le torrent se sécha, car il n'avait point plu sur la terre, Sacy, Bible, Rois, III, XVII, 7.

  • 8Devenir sec. La main qu'il [Jéroboam] avait étendue contre le prophète, se sécha, et il ne put plus la retirer à lui, Sacy, Bible, Rois, III, XIII, 4. Tant de lauriers qui avaient levé leurs têtes jusqu'aux nues, se séchèrent bientôt dans une terre épuisée, Voltaire, Princ. de Babyl. 10.

    Fig. Votre main aurait dû se sécher, se dit pour exprimer que pour rien au monde on n'eût dû faire tel ou tel acte. Votre main aurait dû se sécher avant de signer ce papier. Que du ciel sur les rois les arrêts sont terribles !… Nos mains se sécheraient en touchant la couronne, Si nous savions, mon fils, à quel titre il la donne, Ducis, Hamlet, II, 5.

  • 9Cesser de couler. Ce qui me parut étonnant, c'est que ses larmes se séchèrent tout à coup, Marivaux, Pays. parv. 7e part.

HISTORIQUE

XIIe s. Ensi perdrai tout fors merci crier, Et secherai de duel [deuil] et de pesance, Hist. litt. de la Fr. t. XXIII, p. 576. Tu derumpis les fontaines, tu secchas les fluvies [fleuves], Liber psalm. p. 99. Puis avint que la riviere sechad, Rois, p. 310.

XIIIe s. Nule riens ne seche si tost comme larmes, Latini, Trésor, p. 572. Si com echo… Qui seicha tote d'ardure, Fors la voix qui encor dure, Hist. litt. de la Fr. t. XXIII, p. 717. On doit sayer [essayer] pour mius aprendre, Piecha c'on dist : qui siet, il seche, Baudouin de Condé, t. I, p. 17.

XIVe s. Ne jà il ne l'aura si chier, Qu'il ne le face tout sechier, Et qu'il ne li toille [ôte] vigour, Machaut, p. 27.

XVe s. Pour quoi fait donc dame ne pucelette Si grant dangier de s'amour à ami, Qui sechera soubz le pié com l'erbette ? Deschamps, Profiter de la jeunesse. Ne laissons pas seicher Le passaige des vivres ; Mais que nous soyons yvres, Nous nous irons couchier, Basselin, XLII.

XVIe s. Qu'en dictes-vous, quel dueil, quel ennuy est-ce, De veoir secher la fleur de tous noz champs ? Marot, III, 298. Le meilleur conte du monde se seiche entre mes mains et se ternit, Montaigne, III, 37. C'estoient tapisseries que l'on avoit tendues pour les secher, Amyot, Thém. 54. Quoi ! je ne boy que par procuration ; mouillez-vous pour seicher, ou seichez-vous pour mouiller, Rabelais, Garg. I, 5.

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Étymologie de « sécher »

Wallon, sechi ; Berry, chécher ; norm. séquer ; prov. secar, sechar ; catal. seccar ; esp. secar ; ital. seccare ; du lat. siccare, de siccus, sec.

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Du latin siccare (« rendre sec »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « sécher »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
sécher seʃe

Fréquence d'apparition du mot « sécher » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « sécher »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « sécher »

  • Le même soleil fait fondre la cire et sécher l'argile.
    Clément d’Alexandrie — Stromates
  • Une fois la manœuvre effectuée, utilisez un autre torchon légèrement imbibé d’eau tiède pour rincer. Pour sécher le tapis, équipez-vous d’une serviette pour l’essorer, puis laissez-le à l’air libre. Attention à ne pas rouler le tapis s'il n'est pas sec, «on risque de l’abîmer ou de glisser dessus et de se blesser à la prochaine séance», signale Marcia Segal.
    Madame Figaro — Odeurs, microbes... Comment nettoyer efficacement son tapis de yoga ? - Madame Figaro
  • Les larmes ne sécheraient jamais si l’on n’oubliait pas les morts.
    Proverbe roumain
  • La botanique c'est l'art de sécher les plantes entre des feuilles de papier et de les injurier en grec et en latin.
    Alphonse Karr
  • Puisque tout un chacun n'a pas forcément son smartphone sous la main quand il va se sécher les cheveux, le Tineco Moda One dispose de trois boutons de contrôle sur le manche. L'un permet de mettre sous tension l'appareil et les deux autres sont là pour enclencher trois modes de séchages (Max et Auto sur la même touche, ou Cool séparément).
    Tineco Moda One est le premier sèche-cheveux connecté de la marque - Les Numériques
  • Donnez-moi un bain sans eau, je n'ai pas le temps de me sécher.
    Celmas
  • Pour rafraîchir vos pièces et y maintenir une température convenable, rien de mieux que d’y apporter de l’humidité : mouiller le sol, les rideaux, laisser sécher votre linge en intérieur, etc. Il faut également ouvrir ses fenêtres tôt le matin et fermer ses volets en journée.
    ladepeche.fr — 5 conseils pour supporter les fortes chaleurs - ladepeche.fr
  • Dimanche 12 juillet, à 10 heures, les gendarmes du peloton motorisé de Saint-Julien-en-Genevois avaient pris place sur la RD992, sur la commune de Viry, pour contrôler la vitesse des véhicules circulant en direction de Frangy. Un conducteur a été intercepté après un contrôle à la vitesse de 130 km/h, pour les 80 km/h autorisés. Cet homme de 23 ans, domicilié à Viry, a expliqué qu’il roulait vite « pour faire sécher son véhicule qu’il venait de laver ». Il a fait l’objet d’une rétention immédiate de son permis de conduire et son véhicule a été immobilisé.
    Faits-divers - Justice | Haute-Savoie : il roulait vite pour faire sécher sa voiture…
  • On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais.
    Marguerite de Valois
  • De trop me savoir fugitive, je me tairais et l'encre de mon écriture, trop vite, sécherait.
    Assia Djebar — Vaste est la prison, 2002
Voir toutes les citations du mot « sécher » →

Traductions du mot « sécher »

Langue Traduction
Anglais to dry
Espagnol secar
Italien asciugare
Allemand zu trocknen
Chinois 变干
Arabe لتجف
Portugais secar
Russe сушить
Japonais 乾燥する
Basque lehortzeko
Corse asciugà
Source : Google Translate API

Antonymes de « sécher »

Combien de points fait le mot sécher au Scrabble ?

Nombre de points du mot sécher au scrabble : 10 points

Sécher

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