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Humecter

[ymɛkte]
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Définitions de « humecter »

Humecter - Verbe

  • Mouiller légèrement; rendre légèrement mouillé.

    Les marcs ou aines, sont souvent retaillés, humectés d'un peu d'eau et repressés ; ils donnent ainsi un cidre léger, dit retaille.
    — Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes

Expressions liées

  • Humecter un mouchoir de larmes
  • La rosée humecte l'herbe
  • Larmes qui humectent les joues de quelqu'un
  • S'humecter la bouche, les lèvres
  • S'humecter le gosier, la dalle (boire.)

Étymologie de « humecter »

Du provençal et de l'espagnol humectar, de l'italien umettare, et du latin humectare, provenant du radical hum... qui se trouve dans humor.

Usage du mot « humecter »

Évolution historique de l’usage du mot « humecter » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « humecter » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « humecter »

Antonymes de « humecter »

Citations contenant le mot « humecter »

  • La clémence est autant agréable aux hommes qu’une pluie qui vient sur le soir, ou dans l’automne, tempérer la chaleur du jour ou celle d’une saison brûlante, et humecter la terre que l’ardeur du soleil a desséchée.
    Jacques-Bénigne Bossuet — Politique Tirée de l’écriture sainte
  • 7 -Renouveler cette opération trois fois : humecter, déposer 6 petits beurres et ajouter une couche de crème.
    Le Tribunal Du Net — Gâteau aux petits beurres : l’appétissant dessert aux petits biscuits nantais pour petits et grands
  • S’il y a une partie de notre anatomie qui se met à vif facilement, ce sont nos lèvres. Ces grandes sensibles sont vite malmenées par le chaud, le froid, les ingrédients acides et épicés, et notre salive qui cherche à les humecter!
    Châtelaine — Sourcils, lèvres, ongles: comment en prendre soin comme des pros! - Châtelaine
  • Après deux à trois semaines, les plantes sont sèches : tu peux les fixer sur des feuilles de papier à dessin. Veille à ne mettre qu’une seule espèce par page en la maintenant avec des petits morceaux de papier gommé (enduit de colle sur une face à humecter) ou de la colle blanche. N’oublie pas de coller une étiquette dans un coin pour identifier la plante (utilise des couleurs différentes pour son nom usuel, son nom latin, sa famille botanique, la date et le lieu de collecte).
    Le Telegramme — Comment réaliser un herbier ? - Atelier enfants. Des idées pour s'occuper - Le Télégramme
  • Il faut le refroidir, mais on ne veut pas le refroidir avec de l’eau glacée pour qu’il se refroidisse trop rapidement. Juste le fait de l’humecter sans que ce soit froid ou très froid ça va aider. Ça imite l’effet de la sudation qu’il n’a pas. Lui donner à boire, mais en quantité modérée, puisqu’on ne veut pas qu’il se mette à ingurgiter des litres et des litres d’eau d’un coup. Il faut l’amener dans un endroit frais si possible et évidemment, consulter un vétérinaire.
    Journal Métro — Protéger son animal de la chaleur | Saint-Laurent | Journal Métro
  • A Sant'Andrea à Portogruaro, le bénitier a été vidé afin d'éviter toute contagion entre fidèles qui continueraient de s'en humecter le doigt pour faire le signe de croix.
    Le Point — Italie: l'Eglise aussi se met à l'heure du coronavirus - Le Point
  • ARGAN, assis, une table devant lui, comptant des jetons les parties de son apothicaire.Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt ; trois et deux font cinq. « Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur. » Ce qui me plaît de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. « Les entrailles de monsieur, trente sols. » Oui ; mais, monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil ; il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Trente sols un lavement ! Je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit ; vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols ; et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. « Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols. » Avec votre permission, dix sols. « Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif et somnifère, composé pour faire dormir monsieur, trente-cinq sols. » Je ne me plains pas de celui-là ; car il me fit bien dormir. Dix, quinze, seize, et dix-sept sols six deniers. « Plus, du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de monsieur, quatre livres. » Ah ! monsieur Fleurant, c’est se moquer : il faut vivre avec les malades. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Mettez, mettez trois livres, s’il vous plaît. Vingt et trente sols. « Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente, pour faire reposer monsieur, trente sols. » Bon, dix et quinze sols. « Plus, du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de monsieur, trente sols. » Dix sols, monsieur Fleurant. « Plus, le clystère de monsieur, réitéré le soir, comme dessus, trente sols. » Monsieur Fleurant, dix sols. « Plus, du vingt-septième, une bonne médecine, composée pour hâter d’aller et chasser dehors les mauvaises humeurs de monsieur, trois livres. » Bon, vingt et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. « Plus, du vingt-huitième, une prise de petit lait clarifié et dulcoré pour adoucir, lénifier, tempérer et rafraîchir le sang de monsieur, vingt sols. » Bon, dix sols. « Plus, une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoar, sirop de limon et grenades, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres. » Ah ! monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît ; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade : contentez-vous de quatre francs, vingt et quarante sols. Trois et deux font cinq et cinq font dix, et dix font vingt. Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et, l’autre mois, il y avoit douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à monsieur Purgon, afin qu’il mette ordre à cela. Allons, qu’on m’ôte tout ceci. (Voyant que personne ne vient, et qu’il n’y a aucun de ses gens dans sa chambre.) Il n’y a personne. J’ai beau dire : on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. (Après avoir sonné une sonnette qui est sur la table.) Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin. Point d’affaire. Drelin, drelin, drelin. Ils sont sourds… Toinette. Drelin, drelin, drelin. Tout comme si je ne sonnois point. Chienne ! coquine ! Drelin, drelin, drelin. J’enrage. (Il ne sonne plus, mais il crie.) Drelin, drelin, drelin. Carogne, à tous les diables ! Est-il possible qu’on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin drelin, drelin. Voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin ! Ah ! mon Dieu ! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin.
    Molière — Le Malade imaginaire

Traductions du mot « humecter »

Langue Traduction
Anglais moisten
Espagnol humedecer
Italien inumidire
Allemand befeuchten
Chinois
Arabe بلل
Portugais umedecer
Russe увлажнить
Japonais 潤す
Basque moisten
Corse umida
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.