La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « mépriser »

Mépriser

Définitions de « mépriser »

Trésor de la Langue Française informatisé

MÉPRISER, verbe trans.

A. − Considérer quelqu'un comme indigne d'estime. Anton. priser, apprécier, considérer.Il ne faut mépriser personne (Ac.). Si vous vous lassez de suivre un pilote incertain de sa route, cherchez-en un meilleur, mais ne le méprisez pas pour n'avoir pas été un Dieu (Sand,Hist. vie, t. 4, 1855, p. 340).Il faut s'instruire partout, ne pas mépriser les adversaires, mais les regarder, comprendre les raisons de leur succès (Barrès,Cahiers, t.9, 1911, p. 141):
1. J'avais des partisans, dont je jouissais d'être le chef, mais au fond je ne les méprisais pas moins que les bourgeois. Mauriac,Noeud vip., 1932, p. 37.
Emploi pronom.
réfl. En effet, n'est-ce pas se mépriser soi-même que de regarder des ouvrages pareils (Balzac,Corresp., 1822, p. 155):
2. ... il n'aimait plus Madame de Chasteller. Penser à elle était ennuyeux. Cette dernière découverte acheva d'accabler Leuwen; il se méprisait soi-même... Stendhal,L. Leuwen, t. 2, 1836, p. 53.
réciproque. Nous nous haïssons, nous nous méprisons, c'est-à-dire, nous nous ignorons (Michelet,Peuple, 1846, p. 174).
[Avec un compl. introd. par de exprimant la cause du mépris] Vous devez me mépriser de ne pas savoir accepter l'occasion que vous m'offrez depuis six mois (Staël,Lettres L. de Narbonne, 1794, p. 235).Plus sa raison était choquée des ridicules du prince, plus il se méprisait de ne pas les admirer (Stendhal,Rouge et Noir, 1830, p. 392):
3. Judith était définitivement déchue. Ouvertement, les Allemands allaient s'amuser chez elle. On l'en haïssait, on l'en méprisait, et pourtant on la craignait encore. Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p. 378.
Emploi abs. Être méprisant. Encore que je n'aime guère le temps où je vis, je reconnais en moi plus d'un trait de son caractère, et notamment celui que je condamne le plus: je méprise (Veuillot,Odeurs de Paris, 1866, p. xv).Le moraliste s'arrête dans ses réflexions dès qu'il obtient de soi la jouissance physique de louer ou de condamner, de mépriser, de maudire, de se réconcilier, de juger (Valéry,Suite, 1934, p. 81).
B. −
1. Considérer quelque chose comme ne valant pas la peine qu'on lui porte attention ou intérêt parce qu'on la réprouve d'un point de vue moral. Synon. dédaigner; anton. faire cas* de.Cette grande noblesse (...) sera toujours imparfaitement jugée jusqu'à ce qu'un poète l'ait montrée (...) méprisant la guillotine de 89 comme une sale vengeance (Balzac,Langeais, 1834, p. 319).Monsieur l'abbé, dit le professeur, vous méprisez la science (A. France,Orme, 1897, p. 76):
4. Autant les cheveux blonds à l'Argentine, les grandes mains fortes me semblaient dignes de nos caresses, autant je méprisais les cheveux noirs avec raie au milieu et les mains petites et souples. Giraudoux,Suzanne, 1921, p. 195.
P. plaisant. [Le suj. désigne un inanimé] J'ai toujours préféré les appartements perchés haut (...) que le chauffage central atteint à peine, que le téléphone méprise (Arnoux,Paris, 1939, p.80).
2. Faire peu de cas de quelque chose qui est ordinairement convoité ou qui a une grande importance. Synon. dédaigner, faire fi* de.Mépriser la célébrité, la gloire; il méprise la mort. Il méprise tous les conseils qu'on lui donne (Ac.1835).Il affecte de mépriser l'argent, dit Claudie. Pourtant, on en a bien besoin au prix où est le beurre (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.392).
REM.
Méprisoter, verbe trans.,hapax. Le père Ducros aimait beaucoup mon grand-père, son médecin (...), mais il ne pouvait s'empêcher de méprisoter un peu la faiblesse de son caractère (Stendhal,H. Brulard, t.1, 1836, p. 221).
Prononc. et Orth.: [mepʀize], (il) méprise [mepʀi:z]. Ac. 1694: me- en vedette, mé- dans le texte; 1718: mes-; dep. 1740: mé-. Étymol. et Hist. Ca 1180 «mésestimer, dédaigner (personne ou chose)» (Thomas, Tristan, 1473 ds T.-L.); 1552 «dédaigner ce qui est recherché ou redouté par les hommes» (Ronsard, Les Amours, éd. P.Laumonier, t. 4, p. 116). Dér. de priser*; préf. -me(s)*. Fréq. abs. littér.: 3 761. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 570, b) 3 333; xxes.: a) 5 766, b) 5 985.
DÉR. 1.
Méprisamment, adv.D'une manière méprisante, avec mépris. Anton. admirativement, respectueusement.Son teint était celui d'un sang mêlé, que méprisamment vous appelez mulâtresse (Borel,Champavert, 1833, p. 45).Les gens nés sous une heureuse étoile, regardent un peu méprisamment les malchanceux (Goncourt,Journal, 1894, p. 521).Comme elle avait su éveiller en lui des voix inconnues! Voix dont il s'était méprisamment gardé jusqu'alors, mais qui lui semblaient, à présent, les seules importantes (Arland,Ordre, 1929, p. 468). [mepʀizamɑ ̃]. 1reattest. 1671 (Pomey); de mépriser, suff. -(am)ment2*.
2.
Mépriseur, -euse, subst.Personne qui témoigne du mépris (envers quelqu'un ou quelque chose). Lorenzo: Tu ne veux voir en moi qu'un mépriseur d'hommes, c'est me faire injure (Musset,Lorenzaccio, 1834, III, 3, p.190).Ainsi nous faisons sans cesse, toujours en action et en réaction; nous nous chargeons volontiers d'être nos propres mépriseurs (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t.7, 1864, p. 185). [mepʀizoe:ʀ], fém. [-ø:z]. 1reattest. 1547 mespriseur «celui qui méprise» (Amyot, Hist. Aethiop., L.VIII, 91rods Hug.); de mépriser, suff. -eur2*.
BBG. − Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1933, t. 45, p. 173.

Wiktionnaire

Verbe - français

mépriser \me.pʁi.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Considérer quelqu’un comme indigne d’estime.
    • Si les esprits les plus distingués sont accessibles à la vanité, comment ne pas absoudre l’enfant qui pleure de se voir méprisé, goguenardé ? — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
    • Elle se dit qu’il fallait montrer aujourd’hui tout son courage, être comme ces femmes de la ville, ces grandes dames qui savent mépriser les hommes peu fidèles et regarder avec hauteur leur légèreté oublieuse. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
  2. (Par extension) Dédaigner.
    • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
    • Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

MÉPRISER. v. tr.
Avoir du mépris pour une personne, pour une chose, n'en point faire de cas, n'en pas tenir compte. C'est un homme qui méprise tout le monde, qui méprise tout ce qui n'est pas lui. Il ne faut mépriser personne. Mépriser les pauvres, les malheureux est indigne d'un cœur chrétien. C'est un homme universellement méprisé. Il méprise tous les conseils qu'on lui donne. Cet avis n'est pas à mépriser.

MÉPRISER signifie aussi, par extension, S'élever au-dessus de l'amour qu'on a ordinairement pour une chose, ou de la crainte qu'elle inspire. Mépriser les richesses, les honneurs, la vie, la mort, le danger, les injures, la calomnie.

Littré (1872-1877)

MÉPRISER (mé-pri-zé) v. a.
  • 1Tenir en mépris. Vous méprisez trop Rome, et vous devriez faire Plus d'estime d'un roi qui vous tient lieu de père, Corneille, Nicom. III, 1. Michol, fille de Saül, regardant par la fenêtre, vit le roi David qui sautait et qui dansait ; et elle le méprisa dans son cœur, Sacy, Bible, Paralip. I, XV, 29. On a bien de l'obligation à ceux qui avertissent des défauts ; car ils mortifient : ils apprennent qu'on a été méprisé, Pascal, Pens. XXV, 38. Ne vous étonnez pas si le même Ecclésiaste méprise tout en nous, jusqu'à la sagesse, et ne trouve rien de meilleur que de goûter en repos le fruit de son travail, Bossuet, Duch. d'Orl. Les chrétiens ne connaissent plus la sainte frayeur dont on était saisi autrefois à la vue du sacrifice… loin de trembler devant les autels, on y méprise Jésus-Christ présent, Bossuet, Louis de Bourbon. C'est dans ce même esprit qu'il méprisa souvent les bruits du vulgaire, Fléchier, Lamoignon. Vous méprisez mes pleurs ! mes cris sont superflus ! Quinault, Pers. II, 6. Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Boileau, Sat. IX. Ses mains ne méprisent point le travail, Fénelon, Tél. XXII. Il est encore assez ordinaire de mépriser qui nous méprise, La Bruyère, XI. J'ai assez d'orgueil pour mépriser d'un mépris souverain les discours de ceux qui ne me connaissent pas, Voltaire, Lett. Thieriot, 28 janv. 1739. Les sots jugements et les folles opinions du vulgaire ne rendront point malheureux un homme qui a appris à supporter des malheurs réels ; et qui méprise les grands peut bien mépriser les sots, Voltaire, ib. 4 août 1728.

    Fig. et par plaisanterie. Je suis si bien aujourd'hui, que je crois que je prendrai le parti qu'ils me conseillent, qui est de mépriser ma jambe [malade], et de ne la point questionner à tout moment, Sévigné, 1er juill. 1685.

    Absolument. Cliton : Dirons-nous rien nous deux ? - Lise. Non. - Cliton : Comme tu méprises ! - Lise : Je n'ai pas le loisir d'entendre tes sottises, Corneille, Suite du Ment. II, 6.

  • 2Fouler aux pieds, transgresser. Hélas ! ce peuple ingrat a méprisé ta loi, Racine, Esth. I, 4. Cruel, si, de mes pleurs méprisant le pouvoir, Vous consentez sans peine à ne me plus revoir, Racine, Phèdre, V, 1. Je puis vous paraître à présent indigne de votre affection ; mais votre promesse, pourquoi la méprisez-vous ? Staël, Corinne, XV, I.
  • 3Ne pas donner une suffisante attention. Ceux qui veulent qu'on méprise tout, veulent en même temps laisser tout courir, Bossuet, États d'oraison, I, 10. Il ne faut pas mépriser de tels détails, qui sont la source cachée de la ruine des États, comme des familles, Voltaire, Mœurs, 79.
  • 4Repousser un amant, un prétendant. [toi] Pour qui j'ai méprisé Ce mortel qu'aujourd'hui le sort a fait ton maître, Voltaire, Orph. II, 3.
  • 5S'élever au-dessus de l'amour ou de la crainte qu'on a ordinairement pour une chose. Qui méprise la vie est maître de la sienne [d'Auguste], Corneille, Cinna, I, 2. Laissons-lui donc mépriser tous les états de cette vie, puisqu'enfin, de quelque côté qu'on s'y tourne, on voit toujours la mort en face, qui couvre de ténèbres tous nos plus beaux jours, Bossuet, Duch. d'Orl. Mais, parce qu'en refusant les présents du monde, on encourt infailliblement ses disgrâces, non-seulement mépriser ses biens, mais encore mépriser sa haine, et ne pas craindre de lui déplaire, voilà la seconde maxime, Bossuet, 2e sermon, Pentec. 1. Quand on peut mépriser le charme de l'amour, Quels enchantements peut-on craindre ? Quinault, Armide, II, 1. La franchise qui règne en cet heureux séjour Fait mépriser les fers et l'orgueil de la cour, Voltaire, Scythes, I, 3. Voulons-nous avoir le droit de mépriser les riches ? commençons par mépriser les richesses ; changeons nos mœurs, Duclos, Consid. mœurs, 10.
  • 6Mépriser de, avec un infinitif. Vous, hommes, enfants de Dieu… si, plus stupides et plus insensibles que les créatures inanimées, vous méprisez de suivre les lois que Dieu même vous a données, Bossuet, 2e sermon, Quinquagésime, 2.
  • 7Se mépriser, v. réfl. Avoir du mépris pour soi-même. Il ne faut pas permettre à l'homme de se mépriser tout entier, de peur que, croyant avec les impies que notre vie n'est qu'un jeu où règne le hasard, il ne marche sans règle et sans conduite au gré de ses aveugles désirs, Bossuet, Duch. d'Orl. C'est se mépriser soi-même que de n'oser paraître ce qu'on est, Massillon, Madame.

    Se mépriser, avoir un mépris réciproque l'un pour l'autre. Ces deux hommes se méprisent, et ils ont raison tous les deux.

REMARQUE

Mme de Sévigné a accordé, suivant l'ancienne règle, le participe présent : Je vous trouve si pleine de réflexions, si stoïcienne, si méprisante les choses de ce monde et la vie même, 3 avr. 1680.

HISTORIQUE

XVIe s. Mespriser les offenses receues, Montaigne, II, 115. Nostre appetit mesprise ce qui luy est en main, Montaigne, III, 3. Les opinions que l'ancienneté a eues de l'homme, sont celles qui nous mesprisent, avilissent et aneantissent le plus, Montaigne, III, 32. Pour ceste premiere fois s'en alla mesprisé et mocqué d'eulx, Amyot, Lys. 10.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « mépriser »

Mes… préfixe, et priser, estimer ; prov. mesprezar, mensprezar, menesprezar ; catal. menyspresar ; esp. menospreciar ; port. menosprezar.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

(Date à préciser)[1] En ancien français mespriser (« moins priser, ne pas accorder de prix à »), dérivé de priser, avec le préfixe més-[1][2], apparenté[2] à menospreciar en espagnol, menosprezar en portugais, mespresar en occitan.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « mépriser »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
mépriser meprize

Fréquence d'apparition du mot « mépriser » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « mépriser »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « mépriser »

  • Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons.  » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
    André Breton et Philippe Soupault —  Les Champs magnétiques
  • On ne méprise pas tous ceux qui ont des vices, mais on méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu.
    François, duc de La Rochefoucauld — Maximes
  • Comment mépriser les hommes et accepter les honneurs ? Il faut mépriser les honneurs et accepter les hommes.
    Maurice Chapelan — Amours, amour
  • Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.
    Albert Camus — La Peste, Gallimard
  • Il ne faut pas mépriser l'homme, si l'on veut obtenir des autres et de soi de grands efforts.
    Alexis Clérel de Tocqueville — Correspondance, à G. de Beaumont, 22 avril 1838
  • Le comble de l'orgueil, c'est de se mépriser soi-même.
    Gustave Flaubert
  • On ne méprise pas la science sans mépriser la raison ; on ne méprise pas la raison sans mépriser l'homme ; on ne méprise pas l'homme sans offenser Dieu.
    Anatole France — L'orme du mail
  • La vie a une grande valeur pour celui qui la méprise.
    Heinrich von Kleist — La Famille Schroffenstein Die Familie Schroffenstein
  • C'est de ne pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise. Le silence seul est le souverain mépris.
    Charles-Augustin Sainte-Beuve — Mes poisons
  • ÉDITORIAL. Il faut lutter à tous les niveaux contre l’oreiller de paresse de la pensée que représentent les complots. D’abord en refusant de céder à leurs séduisantes facilités, mais sans les mépriser pour autant
    Le Temps — Le complot, cet oreiller de paresse de la pensée - Le Temps
Voir toutes les citations du mot « mépriser » →

Traductions du mot « mépriser »

Langue Traduction
Anglais despise
Espagnol despreciar
Italien disprezzare
Allemand verachten
Chinois 讨厌
Arabe يحتقر
Portugais desprezar
Russe презирать
Japonais 軽蔑する
Basque gutxietsi
Corse disprezzà
Source : Google Translate API

Antonymes de « mépriser »

Combien de points fait le mot mépriser au Scrabble ?

Nombre de points du mot mépriser au scrabble : 11 points

Mépriser

Retour au sommaire ➦