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Finir

Définitions de « finir »

Trésor de la Langue Française informatisé

FINIR, verbe.

I.− Emploi trans.
A.− Trans. dir.
1. Mener à terme (un travail), (en) conduire l'objet à son achèvement. Il parla de travaux à finir (Zola, Curée,1872, p. 386).J'ai presque fini Prétextes [de Gide] (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1907, p. 194).Il fera semblant de finir un calcul (Cocteau, Par. terr.,1938, I, 4, p. 204).
SYNT. Finir une addition, un arrangement, une besogne, un chapitre, une conversation, la correction de qqc., de la couture, ses études, une guerre, une introduction, une lecture, une lettre, un livre, son ouvrage, un poème, un repas, une tâche, sa toilette, un travail, un volume.
Donner, apporter une conclusion à quelque chose. [Le suj. désigne une pers.] Peu à peu les deux femmes trouvèrent plus d'aisance et finirent les phrases commencées (Drieu La Roch., Rêv. bourg.,1939, p. 175).
[Le suj. désigne une chose] Constituer la conclusion de quelque chose. La phrase qui finissait l'andante (Proust, Prisonn.,1922, p. 259).
En partic. B.-A. Mettre la dernière main à l'objet d'un travail artistique ou artisanal, parfaire. (Quasi-) synon. fignoler.Elle [la tête de la Vierge assise de Vinci] est peinte, comme le reste du tableau, avec un flou, une morbidezza que l'artiste lui eût peut-être enlevés en la finissant davantage (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 215).Hardy et lady Grove m'engageaient à « finir » mon ébauche du premier jour (Blanche, Modèles,1928, p. 87).
Emploi pronom. à valeur passive. Il [Charlet] concevait et exécutait en même temps. Il faisait rarement un croquis à part avant de commencer sur sa pierre et chaque détail se finissait à mesure que sa pierre se couvrait (Delacroix, Journal,1857, p. 135).
2. Atteindre le terme d'un laps de temps donné, achever ce qui en constitue le contenu. Finir ses jours, son temps, sa vie; finir sa carrière, son service militaire. Romagné demanda la permission de finir sa journée (About, Nez notaire,1862, p. 115).Comme moi, tu dois finir ici ta misérable destinée (Maurois, Ariel,1923, p. 270).
3. Achever de consommer quelque chose. Finir sa compote, son lait, son omelette, sa soupe. Non, laissez donc, je veux finir mon cigare (Zola, E. Rougon,1876, p. 353).Jacques avait fini son café au lait (Miomandre, Écrit sur eau,1908, p. 98).Il finit son verre, donna au visiteur le temps de finir le sien (Simenon, Vac. Maigret,1948, p. 57).
4. Utiliser jusqu'au bout. Finir des chaussures. L'apprentie finissait les fers sur ses torchons et sur ses bas, quand ils n'étaient plus assez chauds pour les pièces amidonnées (Zola, Assommoir,1877, p. 512):
1. Se croyait-elle vraiment si jolie cette pauvre Mlle Hedwige, pour tenir à des bêtises de ce genre [une jaquette couverte de soutaches]? C'était Madame, il est vrai, qui la fagotait ainsi. Tout le monde savait, à l'office, que la jeune fille acceptait sans murmures les vêtements qu'on lui donnait « à finir ». Green, Malfaiteur,1955, p. 97.
5. Vx. Faire cesser. Pour apaiser les dieux et pour finir mes maux, D'un vin mûri deux ans versez vos coupes pleines (Leconte de Lisle, Poèmes ant.,1852, p. 158).
6. Pop. [Le compl. désigne une pers.] Achever, tuer. Je me demandais s'il allait pas la tuer?... la finir sur place? (Céline, Mort à crédit,1936, p. 216).
B.− Trans. indir.
1. Finir de + inf.Terminer une action entreprise, la conduire à sa fin. Je dois finir de creuser cette fosse (Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 151).Il finit posément de balayer, avant d'aller décrocher le récepteur (Sartre, Nausée,1938, p. 97):
2. Gaspard achevait de vider ses cuves. Il descendait dans la cave, montait du charbon, se donnait du mal. Annie finissait de rincer et de tordre. Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 213.
2. En finir de + inf.
a) [À la forme positive, au passé] Il en avait fini de raconter sa jeunesse, le temps du bonheur (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 236).
b) [À la forme négative] Usuel. Je n'en finirais pas de le louer (Gide, Ainsi soit-il,1951, p. 1225):
3. ... c'était le même silence et ils me regardaient, le temps passait, ils n'en finissaient plus de me regarder, et, moi, je ne pouvais soutenir leurs regards, je haletais de plus en plus fort... Camus, Exil et Roy.,1957, p. 1582.
3. En finir avec
a) [Le compl. désigne une chose] Mettre définitivement fin à quelque chose. Je n'en finirais pas avec l'histoire des oiseaux que j'ai eus pour amis et pour compagnons (Sand, Hist. vie,t. 1, 1855, p. 21).La musique en avait fini avec les hymnes nationaux (Giraudoux, Suzanne,1921, p. 200).
En finir avec la vie ou, par brachylogie, en finir. Mettre fin à ses jours. Élisabeth a-t-elle pris la trop forte dose de laudanum pour dormir ou pour en finir? (Du Bos, Journal,1926, p. 41).
b) [Le compl. désigne une pers.]
Conclure une affaire ou un litige qui vous met en rapport avec quelqu'un. Attends que j'en aie fini avec Madame ma moitié! (Jarry, Ubu,1895, V, 2, p. 88).Je suppose qu'elle s'occupe d'en finir avec cette femme (Camus, Chev. Olmedo,1957, 1rejournée, 6, p. 732).
Rompre définitivement les relations qu'on entretenait avec quelqu'un. Je me suis alors promis (...) d'acquérir une certitude, et d'en finir alors avec Gaston, ou de consentir à mon malheur (Balzac, Mém. jeunes mar.,1842, p. 374).
C.− Emploi abs.
1. Finir.Mener à terme. Mais il est impossible que j'aie fini avant deux ans au plus tôt (Flaub., Corresp.,1858, p. 275).Mettre un terme à quelque chose. On n'aurait pas fini s'il fallait les ramasser tous (Tharaud, Dingley,1906, p. 96).« Finissez ou je sonne », s'écria Albertine voyant que je me jetais sur elle pour l'embrasser (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 933).
Pour finir. En manière de conclusion. Pour finir, on apporte un cabaret avec du vin de Malaga, de Xérès et de l'eau-de-vie (Gautier, Tra los montes,1843, p. 24).Pour finir, il se redressait encore à demi et, pendant un court moment, regardait devant lui (Camus, Peste,1947, p. 1406).
2. En finir.Mettre définitivement fin à une chose, à une situation qui menace de s'éterniser. Il y a dans les disputes un moment où il faut en finir (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 4, 1859, p. 70).Il fallait d'ailleurs se décider et en finir d'une manière ou d'une autre (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 114).Il s'agit de répondre vite et correctement à leurs questions, pour en finir une bonne fois (Camus, Peste,1947, p. 1242).
II.− Emploi intrans.
A.− [Le suj. désigne une action, un état, une chose]
1. Cesser, se terminer.
a) [Dans le temps] Le fleuve est pareil à ma peine Il s'écoule et ne tarit pas Quand donc finira la semaine (Apoll., Alcools,1913, p. 81).La guerre finira bien un jour (Montherl., Fils personne,1943, IV, 1, p. 336):
4. Plus tard! Plus tard! Et d'abord il fallait que cette nuit cessât, supposé qu'elle dût jamais finir. Bernanos, Mauv. rêve,1948, p. 977.
Emploi pronom. à valeur passive. L'amour ne peut être fini, s'il se réduit à se finir aussi fréquemment qu'il se puisse (Valéry, Variété I,1924, p. 79).
[Avec compl. explicitant ce qui met un terme à l'action ou ce sur quoi elle s'achève] L'année finit aujourd'hui sur une grande épreuve pour nous tous (Hugo, Corresp.,1851, p. 38).Toute prière à un dieu, quel qu'il fût, devait commencer et finir par une prière au foyer (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 27).Et cela finit par un mariage? (France, Dieux ont soif,1912, p. 134).
Emploi pronom. à valeur passive. Il ne lui restait ensuite qu'un immense étonnement qui se finissait en tristesse (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857, p. 123).
b) [Dans l'espace] Au point où finissait la terre et où l'eau commençait (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 541).Ces bois, ces prés finissent à 2200 ou 2300 mètres. Ils s'arrêtent au ras des neiges (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 178).La promenade finissait au café (Dabit, Hôtel Nord,1929, p. 186).
[Avec compl. explicitant la forme sous laquelle s'achève qqc.] Le tunnel finissait en intérieur d'entonnoir (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 554).Un ridicule chapeau d'étoffe sombre qui, traversant le diadème, finissait en très haute pointe inclinée comme une corne en avant du front (Gide, Thésée,1946, p. 1422).
c) [Dans l'abstrait] Leur « culture » commence et finit au marxisme (Gide, Feuillets,1937, p. 1293).La décision de demander à l'expérience elle-même son propre sens, en un mot la phénoménologie, ne finit-elle pas par la négation de l'être et la négation du sens? (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 338).
2. Avoir une issue (bonne ou mauvaise). Finir heureusement, tragiquement. Pour le chrétien, en effet, l'existence est une histoire qui peut finir bien ou mal (Massis, Jugements,1923, p. 272).Ça finit toujours vinaigre... Un jour ou l'aut', on s' fait mett' la main au collet (Martin du G., Gonfle,1928, III, 1, p. 1221).Ce jeu a fini très mal une fois, et finira de même mille fois et plus (Alain, Propos,1929, p. 839).
3. N'en pas (plus) finir. N'avoir pas de fin, s'éterniser. C'était une longue lettre qui n'en finissait pas (Guéhenno, Jean-Jacques,1950, p. 173).V. assoiffer ex. 1.
À n'en plus finir. Elle l'avait accueilli avec des remerciements à n'en plus finir (Pourrat, Gaspard,1931, p. 136).Pour avoir ensuite des emmerdements à n'en plus finir (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 124).
B.− [Le suj. désigne une pers.]
1. Parvenir à un rang, un état. Vous commencez mieux que ne finissent d'autres éditeurs (Béguin, Âme romant.,1939, p. 107).
[Avec attribut ou compl.] La fille a fini madame Pelletan, baronne de Clin-Clin (Barrès, Cahiers,t. 6, 1907-08, p. 94).J'étais fait pour devenir explorateur. Je finirai dans la peau d'un explorateur (Duhamel, Terre promise,1934, p. 175).Tout révolutionnaire finit en oppresseur ou en hérétique (Camus, Homme rév.,1951, p. 306).
2. Achever sa vie de telle ou telle façon (d'une façon gén. mauvaise). Finir sur la paille, en prison. Cet homme-là n'a pas de cœur!... Il finira mal! (Erckm.-Chatr., Conscrit 1813,1864, p. 41).Quelqu'un lui a dit quand il était petit « Tu finiras sur l'échafaud » (Prévert, Paroles,1946, p. 80).
3. Être sur sa fin, mourir. Il n'est pas donné à tout le monde de finir tragiquement (Gracq, Syrtes,1951, p. 258):
5. J'attendais toujours à t'écrire, mon brave Ernest, pour te donner des nouvelles définitives de ce pauvre Alfred. Tout est fini maintenant! Il est mort il y a aujourd'hui 8 jours, à cette heure-ci (minuit). Je l'ai enterré jeudi dernier. Il a horriblement souffert et s'est vu finir. Flaub., Corresp.,1848, p. 84.
C.− Finir par + inf.En arriver à, en venir à.
1. [Le suj. désigne une pers.] Alors la haine monta lentement en eux, ils finirent par se jeter des regards de colère, pleins de menaces sourdes (Zola, T. Raquin,1867, p. 188).L'homme qui cède aux tentations de l'innommable finit par ne plus vouloir Dieu (Green, Journal,1950, p. 352).
2. [Le suj. désigne une chose] Les villages deviennent plus rares; ils finissent par se disséminer en petits hameaux détachés (Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 388).Le terme « prolétaire » finit par devenir synonyme d'opprimé (Sorel, Réflex. violence,1908, p. 75).
3. [En constr. impers.] Il finira bien par se passer quelque chose (Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 166).
REM.
Finissement, subst. masc.,rare. Fin, achèvement. Dans les conditions d'hygiène physique et morale de nos grandes villes, neuf fois sur dix l'homme moyen est un finissement (Bourget, Nouv. Essais psychol.,1885, p. 224).
Prononc. et Orth. : [fini:ʀ], (il) finit [fini]. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 trans. fenir « mener à bonne fin, achever » (Roland, éd. J. Bédier, 169); spéc. av. 1660 finir « mener quelque chose à son point de perfection » (Scar. ds Rich. 1680); 1688 part. passé adj. « achevé dans son genre » (Miege d'apr. FEW t. 3, p. 557a); 2. 1130-40 intrans. fenir « prendre fin, arriver à son terme dans le temps (ou l'espace) » (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 1265); spéc. 1669 « avoir une certaine issue » (Racine, Britannicus, éd. P. Mesnard, I, 1); [xviiies. d'apr. FEW t. 3, p. 556b] 1805 finir par + inf. « arriver à faire quelque chose, réussir » (Buff., Suppl. à l'Hist. nat., Œuvr., t. XI, p. 131 ds Littré); 1671 finir en « se terminer en prenant une certaine forme » (Pomey) 3. fin xiiies. fenir « mettre fin à, faire cesser quelque chose » (Audefroi Le Bastard, Chanson, XIII, var. ms. B.N. 12615, fo57 vo, éd. A. Cullmann, p. 102); 1573 finir de + inf. « cesser de » (Dupuys); spéc. av. 1696 finir « cesser de dire (ou faire) » (Sév., 486 ds Littré); 1798 en finir « mettre fin à quelque chose de fâcheux » (Ac.); 4. 1370-82 part. passé adj. fini « limité » (Oresme, Livre du Ciel et du Monde, éd. A. D. Menut, 17c, p. 98), ne subsiste que dans des emplois partic., notamment en philos., 1647 adj. (Desc., IIIeMédit. ds Rob.); av. 1662 subst. (Pascal, Pensées, section III, éd. L. Brunschvicg, p. 144). Finir attesté dès le xiiies. [date du ms.] (Vie de St Giles, éd. G. Paris et A. Bos, 3781) au sens de « terminer », est une réfection d'apr. fin1*, de la forme dissimilée fenir (moins usuelle que finer, v. finance), du lat. finire « limiter », « achever, mettre fin » [d'où finiri « mettre un terme à la parole »,] passif « se terminer; mourir » et intrans. « prendre fin, mourir », b. lat. « avoir un terme ». Fréq. abs. littér. : 13 295. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 15 617, b) 22 402; xxes. : a) 23 995, b) 19 459. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 35. − Duch. Beauté 1960, p. 139. − Quem. DDL t. 4. − Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, pp. 423-424.

Wiktionnaire

Verbe - français

finir \fi.niʁ\ transitif ou intransitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se finir)

  1. Achever, terminer, arriver à échéance, cesser, finaliser.
    • Finir une tâche.
    • Finir un discours par une belle péroraison.
    • Finir une affaire, un ouvrage.
    • Finissons ce badinage.
    • J’ai fini par apprendre ce que veut dire finir.
  2. (Art) Exécuter avec un soin minutieux.
    • Ce peintre finit patiemment, finit trop.
    • Cet artiste ne sait pas finir.
  3. Être la fin ou le terme de quelque chose.
    • La période qui finit son discours est remarquable.
    • Cette campagne finira la guerre.
    • L’instant qui doit finir sa vie, le cours de sa vie.
    • J’ai commencé par où il avait fini.
    • Je ne finirai pas sans un mot d’espoir.
    • Finissez donc, vous êtes bien long.
    • Finissez donc, vous me faites mal.
    • Cet enfant ne finira pas, si on ne le châtie.
    • Faites-le donc finir.
    • Savoir finir à propos.
  4. Terminer l’action indiquée par le verbe à l’infinitif.
    • Finir de parler, d’écrire, de jouer, etc.
  5. Cesser des choses trop longues, ennuyeuses, désagréables ou intolérables.
    • Nous n’en finirions pas si nous voulions tout rapporter.
    • Cette discussion a trop duré, il est temps d’en finir.
    • En finir avec une question.
    • En finir avec les rebelles, avec une sédition.
    • En finir avec un ennemi, le détruire.
    • Je suis pressé d’en finir avec cet homme.
    • Dès qu’il s’y met, il n’en finit plus.
    • C’est un homme qui n’en finit jamais.
  6. (Intransitif) Se terminer ou être terminé.
    • Ce mur finit à tel endroit.
    • C’est là que finit mon champ.
    • Ce mot finit par une voyelle.
    • Cela finit en pointe.
  7. Prendre fin, arriver à son terme.
    • Le sermon finissait.
    • Laisse-moi te finir.
    • Son bail finira à Pâques.
    • Tout finit en ce monde.
    • Il est temps que cela finisse.
  8. Avoir une certaine fin ou une certaine issue ; arriver à un certain résultat.
    • Elle a tenu les emplois les plus divers, pour finir dans les vestiaires d’une boîte de nuit. — (Mohed Altrad, Éden : l’extrême tu éviteras, L’Harmattan, 1998, page 98)
    • Désormais, pour continuer de se voir, il faut aux amants user de subterfuges. Après tout, il est prêtre, elle est mariée, tous deux savent ou devraient savoir que cela finira mal. — (Jean-Paul Desaive, Délits sexuels et archives judiciaires (1690-1750), Communications, 1987, volume 46, no 46, page 119)
    • – Vous finirez chez Renault ! — (David McNeil, 28 boulevard des Capucines, Gallimard, 2012, collection Folio, page 50)
  9. (En particulier) Mourir.
    • Ainsi finit ce prince.
  10. Suivi de « par » et d’un infinitif il indique que l’action est le terme ou le résultat de ce qui a précédé. → voir finir par
    • […]; tout le monde dit que la France se dépeuple, qu’il naît de moins en moins d’enfants, et que l’Allemagne, dont la population augmente toujours, finira par avoir deux fois autant de soldats que nous. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 321)
    • […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  11. (Pronominal) (Familier) Assouvir un désir jusqu’à l’épuisement et l’oubli.
    • […] se finir au whisky dans les bras d’un clochard ou qui sait du Prince Charmant sur son beau cheval blanc ? — (Françoise Payot, Le loup noir, 2007)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

FINIR. v. tr.
Achever, terminer. Finir une tâche. Finir un discours par une belle péroraison. Finir une affaire. Finir ses jours dans la pénitence. Finir un ouvrage. Finissons ce badinage.

FINIR, employé absolument, signifie, particulièrement en termes de Beaux-Arts, Exécuter avec un soin minutieux. Ce peintre finit patiemment, finit trop. Cet artiste ne sait pas finir. Fig., C'est un homme fini, C'est un homme affaibli, usé par l'âge, par les maladies, par les malheurs et dont il n'y a plus rien à attendre. Il signifie également Être la fin, le terme de quelque chose. La période qui finit son discours est remarquable. Cette campagne finira la guerre. L'instant qui doit finir sa vie, le cours de sa vie. Absolument, J'ai commencé par où il avait fini. Je ne finirai pas sans un mot d'espoir. Finissez donc, vous êtes bien long. Finissez donc, vous me faites mal. Cet enfant ne finira pas, si on ne le châtie. Faites-le donc finir. Savoir finir à propos.

FINIR DE signifie Terminer l'action indiquée par le verbe à l'infinitif. Finir de parler, d'écrire, de jouer, etc.

EN FINIR se dit dans le sens de Finir, cesser, mais ordinairement en parlant de Choses trop longues, ennuyeuses, désagréables ou intolérables. Nous n'en finirions pas si nous voulions tout rapporter. Cette discussion a trop duré, il est temps d'en finir. En finir avec une question. Par extension, En finir avec les rebelles, avec une sédition. En finir avec un ennemi, Le détruire. Je suis pressé d'en finir avec cet homme. Par exagération, Dès qu'il s'y met, il n'en finit plus. C'est un homme qui n'en finit jamais. Employé intransitivement,

FINIR signifie Se terminer, ou Être terminé. Ce mur finit à tel endroit. C'est là que finit mon champ. Ce mot finit par une voyelle. Cela finit en pointe. Il signifie également Prendre fin, arriver à son terme. Le sermon finissait. Son bail finira, finit à Pâques. Tout finit en ce monde. Il est temps que cela finisse. Il signifie encore Avoir une certaine fin, une certaine issue, arriver à un certain résultat. Tout cela finira mal. Cela ne peut que bien finir. Ce règne a fini par des revers. Sa vie a fini tristement, a fini par une catastrophe. Ce jeune homme prend un mauvais chemin, il finira mal. Il se dit particulièrement pour Mourir. Ainsi finit ce prince. Il s'emploie souvent avec la préposition PAR, suivie d'un infinitif indiquant l'action qui est le terme ou le résultat de ce qui a précédé. Après s'être fait beaucoup prier, il a fini par y consentir. Il finira par s'attirer une fâcheuse affaire. Cette façon de lire finit par vous endormir.

Littré (1872-1877)

FINIR (fi-nir) v. a.
  • 1Conduire à achèvement, à terme. Finir un ouvrage. Finir un procès. Finir un discours.
  • 2Mettre fin à, faire cesser. Rien ne peut m'empêcher de finir ma misère, Mairet, Mort d'Asdrub. v, 2. Je vous rends Aristie et finis cette crainte Dont votre âme tantôt se montrait trop atteinte, Corneille, Sertor. v, 6. Il est tout à fait disgracieux de finir sa vie avec des gens avec qui on ne l'a pas commencée, Maintenon, Lett. à Mme de Caylus, 1705. Finissant là sa haine et nos misères, Racine, Andr. III, 6. Il faut finir des Juifs le honteux esclavage, Racine, Athal. IV, 3. Votre Oreste au berceau va-t-il finir sa vie ? Racine, Iphig. I, 1. Finissez vos passions, commencez à vivre pour l'éternité, Massillon, Carême, Samarit. … J'annonce aux nations Que je finis le meurtre et les proscriptions, Voltaire, Triumv. V, 5.

    Finir le cours de, mettre un terme à. Ils se persuadent qu'ils pourront éteindre leurs passions, finir le cours d'une vie désordonnée, Massillon, Car. Lazare.

    Finir son cours, avec un nom de chose pour sujet, cesser. Je sentis que ma haine allait finir son cours, Racine, Andr. I, 1.

    Finir un verre, un plat, etc. achever de boire, de manger ce qui restait dedans. Il finissait toujours la coupe dont elle avait bu la moitié, Staël, Corinne, XV, 3.

    Dans le langage trivial, finir quelqu'un, achever ce qu'on est en train de lui faire. Un coiffeur dira : Quand j'aurai fini monsieur, ce sera votre tour.

  • 3Avec un nom de chose pour sujet, être la fin, le terme. La période qui finit son discours est admirable. L'instant qui va finir sa vie. La paix finit la haine, Corneille, Rodog. I, 6. Une mort qui prévient et finit tant de pleurs, Racine, Baj. III, 1. La conversion finit nos vices, n'éteint pas nos passions, Massillon, Car. Inj. du monde.
  • 4Mettre la dernière main. Finir un ouvrage.

    Terme d'arts. Exécuter avec beaucoup de soin, d'une manière minutieuse. Le peintre, dit-on, aurait pu finir davantage ces carnations, Fénelon, Exist. I, 89.

    Absolument. Ce peintre finit trop. Il ne sait pas finir.

  • 5 Terme de manége. Finir un cheval, achever son éducation.
  • 6 V. n. Ne pas continuer de faire ou de dire. Les chicaneurs ne veulent jamais finir. Cet enfant ne finira pas si on ne le châtie, faites-le donc finir. La reine de Suède, ayant écouté une longue harangue, dit qu'il fallait qu'elle donnât quelque chose à l'auteur, à cause qu'il avait fini, Colomesii opuscula, p. 114, dans RICHELET. La comtesse : Finissez, monsieur, finissez ; ah ! l'odieuse contestation. - Hortense : Oui, finissons ; je vous épouserai, monsieur, il n'y a que cela à dire, Marivaux, le Legs, sc. 17. Ah çà ! mademoiselle, finirez-vous ? convient-il à une jeune personne de parler ainsi de mariage ? Genlis, Théât. d'éduc. la Bonne mère, I, 2.

    Il se construit avec de et l'infinitif. Finir de parler, de jouer. Soyez, soyez Alcide en finissant de l'être, Rotrou, Herc. mourant, IV, 1.

    En finir, mettre fin à quelque chose, et d'ordinaire à une chose longue et ennuyeuse. Ces deux partis sont également bons, puisqu'ils en finissent, Staël, Corinne, XII, 2. Finissez-en, nos frères de Belgique ; Faites un roi, morbleu ! finissez-en, Béranger, Belges.

    En finir avec quelqu'un, prendre un parti décisif, rompre avec lui.

    Il n'en finit jamais, se dit d'un homme qui fait toute chose avec lenteur.

    Ne pas finir, ne pas cesser de parler sur un sujet. Elles ne finissaient point sur ce sujet, Sévigné, 486. Nous ne finissons point sur votre chapitre, Sévigné, 121.

    Ne pas finir à, avec un infinitif, ne pouvoir achever de. Je voudrais vous faire connaître tous les hauts faits de cet homme extraordinaire, mais je ne finirais pas à vous les raconter.

  • 7Prendre fin, arriver à son terme. Le sermon finissait. Son bail finit à Pâques. Mon aïeul, dont partout les hauts faits retentissent, Voudra bien qu'avec moi ses descendants finissent, Corneille, Pulch. V, 3. Vous souvient-il des fantaisies qui vous prennent quelquefois de trouver qu'il y a des mois qui ne finissent point du tout ? Sévigné, Lett. 25 mai 1780. Comptons donc comme très court, chrétiens, ou plutôt comptons comme un pur néant tout ce qui finit, Bossuet, Letellier. Il est ainsi, chrétiens : tout ce qui se mesure finit ; et tout ce qui est né pour finir n'est pas tout à fait sorti du néant où il est sitôt replongé, Bossuet, Duch. d'Orl. Comment souffrirons-nous… Que le jour recommence et que le jour finisse Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice ? Racine, Bérén. IV, 5. Je vous embrasse du fond de mon trou, avec une tendresse qui ne finira qu'avec moi, mais qui finira bientôt, Voltaire, Lett. d'Argental, 14 oct. 1767. …Dans le sombre avenir Mon âme avec effroi se plonge ; Et je me dis : ce n'est qu'un songe Que le bonheur qui doit finir, Lamartine, Méd. II, 10.

    Ne pas finir, n'avoir point de borne, être infini. Une félicité qui ne finit point.

  • 8Être terminé, se terminer. Le mur finit en tel endroit. Ce mot finit par une voyelle. Ils croyaient que le monde finissait où finissait leur île, Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virg.

    Familièrement, ne pas finir, avoir une longueur démesurée. Deux mains pâles et décharnées dont les doigts ne finissaient point, Marivaux, Marianne, 6e partie. Les bras de cette Hébé ne finissent point, Diderot, Salon de 1767, Œuv. t. XV, p. 126, dans POUGENS.

  • 9Finir en, avoir l'extrémité conformée en… Sa queue est longue de quatorze pouces, elle est couverte de poils noirs, et finit en pointe, Buffon, Quadrup. t. XII, p. 160, dans POUGENS.
  • 10Avoir une certaine issue. Je doute que cela finisse bien. Le règne de Louis XIV finit par des revers. Tout cela finirait par une perfidie ! Racine, Baj II, 5.

    Il se dit des personnes en un sens analogue. Ce jeune homme finira mal. Victor : Et de longtemps, je pense, il ne se mariera. - Justine : Vous verrez que lui-même il finira par là, Collin D'Harleville, Chât. en Esp. II, 1.

    Finir par, avec un infinitif, arriver à la longue à un terme. Quoique pauvre, il finira par payer. Il a fini par se marier à l'âge de cent onze ans, Buffon, Suppl. à l'Hist. nat. Œuv. t. XI, p. 131.

  • 11Mourir. Corisbé, je vous prie, et vous aussi, Phénice, De me faire un plaisir avant que je finisse, Mairet, Sophon. v, 5. Il aima mieux finir par une action de courage que de lâcheté, Perrot D'Ablancourt, Tacite, Hist III, 11. Il n'est personne presque qui ne meure avant de l'avoir exécutée [la résolution de changer] ; les plus déréglés même souhaitent de finir saintement, Massillon, Carême, Imp. fin. Vous avez vu, madame, finir votre ami, que vous aviez déjà perdu ; c'est un spectacle bien triste ; vous l'avez supporté pendant plus de deux années, Voltaire, Lett. Mme du Deffand, 5 déc. 1770. Ainsi finit, à vingt-quatre ans, une princesse également célèbre par l'esprit, la beauté, les grâces, la folie et les vices, Duclos, Mém. rég. Œuv. t. v, p 399. Finir comme mon frère est un sort assez beau, Chénier M. J. Gracques, III, 1. Mais il ne faut pas qu'on ignore Qu'en chantant le cygne a fini, Béranger, Ma dern. chans.
  • 12Se finir, v. réfl. Prendre fin, cesser. Là est le terme du voyage ; là se finissent les gémissements ; là s'achève le travail de la foi, Bossuet, le Tellier.

    S'accomplir. Ce que promirent les prophètes Aujourd'hui se finit en lui, Régnier, Hymne.

    Familièrement. Achever sa toilette. Une dame dit à sa femme de chambre qui l'habille : Descendez, je me finirai moi-même.

HISTORIQUE

XIe s. Ses barons [il] mande pur son conseil fenir, Ch. de Rol. X.

XIIe s. Li emperere a sa raison [discours] fenie, Ronc. p. 10.

XIIIe s. Quant ferme fu la pais et la guerre fenie, Audefroi le Bastard, Romancero, p 12. Et leur traïson pert [paraît] ains qu'il puissent fenir [venir à bout de leur projet], Berte, LXIII.

XIVe s. Et qui avecques ce vouldroit adjouster que ces choses durassent pour toute sa vie et que il finisist sa vie en œuvre de vertu, Oresme, Eth 26.

XVIe s. Pourquoy sera puni un meurtrier, qui a tué celui auquel Dieu avoit fini [déterminé] la vie, Calvin, Instit. 149. Et en pleurs finent leur vie, laquelle estoyt de raison finir en joye, Rabelais, Pant. III, 48. Où que vostre vie finisse, elle y est toute, Montaigne, I, 88. Les stoïciens, qui donnent aux ames une vie au delà de celle-cy, mais finie, Montaigne, II, 307. Tout terme qui finit n'a pas longue durée, Ronsard, 658.

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Étymologie de « finir »

Du latin fīnīre (« limiter, borner, délimiter » puis, par extension, « finir »), dérivé de fīnis (« frontière, limite »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Picard, finer ; Berry, fénir ; provenç. fenir ; catal. finir ; ital. finire ; du latin finire. L'ancien français, pour éviter l'i dans deux syllabes consécutives, disait fenir, verbe d'ailleurs peu usité, celui qui l'était le plus était finer, dérivé directe ment du substantif finis, fin, et appartenant à la 1re conjugaison.

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Phonétique du mot « finir »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
finir finir

Fréquence d'apparition du mot « finir » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « finir »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « finir »

  • Comment obtenir la béatitude ? En disant Dada. Comment devenir célèbre ? En disant Dada. D’un geste noble et avec des manières raffinées. Jusqu’à la folie. Jusqu’à l’évanouissement. Comment en finir avec tout ce qui est journalisticaille, anguille, tout ce qui est gentil et propret, borné, vermoulu de morale, européanisé, énervé ? En disant Dada. Dada c’est l’âme du monde, Dada c’est le grand truc. Dada c’est le meilleur savon au lait de lys du monde. Dada Monsieur Rubiner, Dada Monsieur Korrodi, Dada Monsieur Anastasius Lilienstein. Cela veut dire en allemand : l’hospitalité de la Suisse est infiniment appréciable. Et en esthétique, ce qui compte, c’est la qualité. Je lis des vers qui n’ont d’autre but que de renoncer au langage conventionnel, de s’en défaire. Dada Johann Fuchsgang Goethe. Dada Stendhal, Dada Dalaï-lama, Bouddha, Bible et Nietzsche. Dada m’Dada. Dada mhm Dada da. Ce qui importe, c’est la liaison et que, tout d’abord, elle soit quelque peu interrompue.Je ne veux pas de mots inventés par quelqu’un d’autre. Tous les mots ont été inventés par les autres. Je revendique mes propres bêtises, mon propre rythme et des voyelles et des consonnes qui vont avec, qui y correspondent, qui soient les miens. Si une vibration mesure sept aunes, je veux, bien entendu, des mots qui mesurent sept aunes. Les mots de Monsieur Dupont ne mesurent que deux centimètres et demi. On voit alors parfaitement bien comment se produit le langage articulé. Je laisse galipetter les voyelles, je laisse tout simplement tomber les sons, à peu près comme miaule un chat… Des mots surgissent, des épaules de mots, des jambes, des bras, des mains de mots. AU. OI. U. Il ne faut pas laisser venir trop de mots. Un vers c’est l’occasion de se défaire de toute la saleté. Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaie usées par des marchands. Je veux le mot là où il s’arrête et là où il commence. Dada, c’est le coeur des mots. Toute chose a son mot, mais le mot est devenu une chose en soi. Pourquoi ne le trouverais-je pas, moi ? Pourquoi l’arbre ne pourrait-il pas s’appeler Plouplouche et Plouploubache quand il a plu ? Le mot, le mot, le mot à l’extérieur de votre sphère, de votre air méphitique, de cette ridicule impuissance, de votre sidérante satisfaction de vous-mêmes. Loin de tout ce radotage répétitif, de votre évidente stupidité.Le mot, messieurs, le mot est une affaire publique de tout premier ordre.
    Hugo Ball —  Manifeste littéraire
  • L’instruction des hommes a dû commencer par des proverbes et doit finir par des pensées.
    Louis de Bonald
  • Prenez un peu de repos, afin de finir plus vite.
    George Herbert
  • En France, on fait sa première communion pour en finir avec la religion ; on prend son baccalauréat pour en finir avec les études, et on se marie pour en finir avec l'amour... et on fait son service pour en finir avec le devoir militaire.
    Jean Jaurès — L'armée nouvelle
  • On fait sa première communion pour en finir avec la religion. On passe son bac pour en finir avec les études. On se marie pour en finir avec l'amour.
    Ernest Bersot
  • Attendons un peu pour finir plus vite.
    Francis Bacon — Essais
  • Le peuple voudrait en finir, or il n'y a pas de fin.
    Pierre-Joseph Proudhon — Correspondance
  • En guerre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près.
    Napoléon Bonaparte
  • Faire face à la mort, c'est finir par vivre.
    Anonyme
  • Où l'homme voit finir son pouvoir, Dieu commence.
    Théodore de Banville — Les cariatides
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Traductions du mot « finir »

Langue Traduction
Anglais finish
Espagnol terminar
Italien finire
Allemand fertig
Chinois
Arabe ينهي
Portugais terminar
Russe финиш
Japonais 仕上げ
Basque akabera
Corse finisci
Source : Google Translate API

Synonymes de « finir »

Source : synonymes de finir sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « finir »

Combien de points fait le mot finir au Scrabble ?

Nombre de points du mot finir au scrabble : 8 points

Finir

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