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Couronner

Définitions de « couronner »

Trésor de la Langue Française informatisé

COURONNER, verbe trans.

I.− Emploi trans.
A.− [Le compl. désigne une pers.] Ceindre la tête de quelqu'un d'une couronne.
1. Ceindre la tête de quelqu'un d'une couronne de fleurs, de feuillages entrelacés en hommage aux dieux, en signe de joie, comme simple parure, etc.
Spéc., THÉOL. [Le suj. désigne Dieu, le compl. désigne un saint, un martyr, un mérite religieux ou une qualité] Le pieux Guillaume sera un des premiers élus, et Dieu le couronnera d'une double, d'une triple gloire (Cottin, Mathilde,t. 1, 1805, p. 327).Le Père des humains, qui vient de punir le crime, songe à couronner l'innocence (Chateaubr., Martyrs,t. 3, 1810, p. 203).
2. Ceindre la tête de quelqu'un d'une couronne de fleurs, de feuillages entrelacés ou de matière précieuse, à titre de distinction militaire ou civile, en signe d'autorité, de mérite.
a) HIST., vx. :
1. Ainsi, vous êtes gentilhomme? Vraiment j'en suis bien aise... Hélène avec chagrin Eût de sa noble main Posé le vert laurier sur le front d'un vilain. (À Hélène). Couronnez-le, madame. Il lui remet la couronne. hélène, avec élan, allant à Pâris, Ah! de toute mon âme. Elle le couronne. le chœur, pendant le couronnement. Gloire à Pâris victorieux! Meilhac, Halévy, Hélène,1865, I, 11, p. 211.
b) Récompenser les lauréats des concours académiques, les premiers élèves d'une classe au cours de la distribution des prix, ou une personne de grand mérite intellectuel, moral, en leur ceignant la tête d'une couronne, en la leur remettant ou en leur décernant un prix quelconque. Couronner un académicien, une rosière. Dans ce premier concours, l'Académie n'a cru devoir couronner l'éloquence d'aucun des concurrens (Musset, Revue des Deux Mondes,1833, p. 491).« Regrettant d'avoir assez vécu pour voir surgir un nouvel art et la renommée couronner de nouveaux artistes » (A. France, Île ping.,1908, p. 151).
En partic. Couronner d'oranger. Ceindre la tête de la mariée d'une couronne de fleurs d'oranger en signe de virginité. Un acte juridique de mariage qu'elle signa, tandis que les mains du cardinal, gantées de rouge, la couronnaient d'oranger naturel (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 23).
P. ext. [Le compl. désigne un produit de l'activité humaine] Décerner un prix à tel ouvrage, telle découverte, etc. On couronnait les plus gros lapins et les plus beaux bœufs qui avaient peau (Barbey d'Aurev., 3eMémor.,1856, introd., p. 27).La Convention couronna officiellement l'invention de Claude Chappe (P. Rousseau, Hist. techn. invent.,1967, p. 275):
2. ... quel attrait peuvent avoir pour un auteur délicat des récompenses distribuées par des juges ignorants, incapables le plus souvent d'entendre les ouvrages qu'ils couronnent? Je ne te dirai rien des généreux sacrifices d'une société hollandaise, qui proposait gravement un prix de 30 ducats à quiconque établirait une manufacture d'acier qui rivalisât avec celles d'Angleterre, ... Marat, Les Pamphlets,Les Charlatans modernes, 1791, p. 274.
Au fig. Récompenser, honorer, glorifier. Qui défend le droit inquiète la justice. Vous êtes condamné. De telles condamnations couronnent (Hugo, Corresp.,1869, p. 214).La victoire viendrait couronner nos efforts et récompenserait les immenses sacrifices supportés (Joffre, Mém.,t. 1, 1931, p. 469).
3. Ceindre solennellement la tête des rois, des empereurs avec la couronne − symbole de royauté, de puissance; conférer, transmettre le titre de roi, reine... S'affranchir des prétentions que formaient les papes au droit de destituer ou de couronner les rois (Staël, Consid. Révolution fr.,t. 2, 1817, p. 162).Le pape (...) venu à Paris, me couronner, (...) consentait à ne pas me poser la couronne (...) me dispensait de communier en public avant la cérémonie (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 1043):
3. ... pour la première fois, il fut salué du cri de « Vive le Roi! » puis il se rendit à Poitiers, où, avec une plus grande pompe, il se fit couronner. Dès lors, et bien qu'il ne fût pas encore sacré, il fut, pour tous les bons Français, le roi Charles VII. Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 4, 1824, p. 382.
Rem. On rencontre ds la docum. couronnomanie, subst. fém. Manie de couronner. En 1808, par les changements qu'un orgueil non contrarié depuis 8 ans et la couronnomanie avaient produits dans le génie de Napoléon, il arriva, que de ses douze ministres, huit au moins étaient des gens médiocres (Stendhal, Napoléon, t. 1, 1842, p. 173).
Spéc., RELIG. [L'obj. désigne le Christ] Couronner d'épines. Ceindre, par ironie, la tête du « roi » des Juifs avec des épines disposées en couronne. La foule des Prêtres et du peuple qui insulta le Fils de l'homme, le flagella, le couronna d'épine (Chateaubr., Mém.,t. 4, 1848, p. 389).
P. ext. Donner le pouvoir. La Révolution française (...) couronna le peuple (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 207).
Au fig. Pousser au premier rang, donner la prééminence à... (Quasi-)anton. discréditer.Les gens du monde (...) couronnent ou détrônent, au gré de leurs sympathies ou de leurs brouilles, ceux dont la situation paraissait la plus solide et la mieux fixée (Proust, Guermantes 2,1921, p. 565).
B.− [Le compl. désigne une chose]
1. Orner d'une couronne quelque chose (vaisseau, tombe, etc.). (Attesté ds Ac. 1878, Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, Ac. 1932, Rob., Quillet 1965).
2. Marquer d'une couronne quelque chose (armoiries, linge, etc.). (Attesté ds Ac. 1798-1878, Besch. 1845).
C.− P. anal. [Le compl. désigne gén. un inanimé concr.]
1. [P. anal. de forme; p. réf. à la forme circulaire de la couronne] Encercler, entourer, environner, disposer en forme de couronne ou marquer d'un cercle. (Attesté ds Ac. 1798-1932, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., Rob., Dub.).
Spéc., ÉQUIT. Couronner un cheval. Le faire tomber accidentellement en sorte que ses genoux soient couronnés, marqués d'une couronne, d'un cercle sans poil ou couvert de cicatrice. (Attesté ds Littré, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr., Ac. 1932, Rob., Quillet 1965).
2. [P. anal. de position; p. réf. à la position de la couronne au sommet de la tête, avec ou sans nuance d'ornement, de parure] Dominer, surmonter, surplomber. Le bananier, dont les feuilles, (...) couronnent une tige (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 67).Le couvercle de la soupière que couronnaient des légumes en relief (Balzac, Méd. camp.,1833, p. 143).
Spécialement
a) ARCHIT. Poser une couronne (corniche, statue, etc.) sur une façade, un mur; y former une partie haute. Une corniche, du même style que l'entablement, couronnait cette porte unique (Gautier, Rom. momie,1858, p. 193).La Vierge de Vézelay (...) couronnait à l'origine le portail du centre (Du Bos, Journal,1922, p. 164).
b) ART MILIT. [Le suj. désigne des pers.] Occuper une position (en général une hauteur plus ou moins élevée) dont on s'est emparé après en avoir chassé les défenseurs. Couronner les glacis, une hauteur, une position :
4. Le général français (...) parvint bientôt au pied de Caldiero : mais Alvinzi lui-même avait occupé cette position, qui est bonne également contre Vérone. Le 12, à la pointe du jour, on vit toute son armée couronner ces hauteurs, qu'il avait couvertes de formidables batteries. Le terrain reconnu, Masséna dut attaquer la hauteur et forcer la droite de l'ennemi; cette hauteur enlevée, et l'ennemi la gardait mal, la bataille se trouvait décidée. Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène,t. 1, 1823, p. 545.
3. [P. anal. de forme et de position; p. réf. à la forme circulaire de la couronne et à sa position au sommet de la tête]
a) [Avec une nuance d'ornement] Encercler en dominant la tête. Un visage (...) que couronnait une magnifique chevelure d'un châtain sombre à reflets blonds (Bourget, Sens mort,1915, p. 22).La lune descendait (...) pour couronner (...) le front de Véronique des cornes mystiques de son croissant d'argent (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 218).
b) [Avec ou sans nuance d'ornement] Encercler en dominant quelque chose. L'œuf avait roulé dans le sang; la rondelle de tomate qui le couronnait s'était détachée (Sartre, Nausée,1938, p. 101).
Poét. [Avec une nuance d'ornement] :
5. ... la gloire liquide et jaunâtre d'un brouillard humide couronna un instant la tête de chaque arbre de la forêt − un instant une bande jaune et lumineuse, merveilleusement translucide, brilla sur l'horizon où chaque arbre découpa en une seconde ses moindres branches, ... Gracq, Au château d'Argol,1938, p. 34.
Spécialement
ART DENT. Couronner une dent. Mettre sur la dent une couronne artificielle, une capsule métallique. (Attesté ds Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.).
HORTIC. Couronner un arbre. Tailler le sommet de façon à former une couronne. (Attesté ds Besch., 1845, Lar. 19e-20e, Littré, DG, Guérin 1892, Rob.).
4. [P. anal. de forme et de position; p. réf. à la forme circulaire, à la position au sommet de la tête, aux dentelures de la couronne royale] Dominer à la manière d'une couronne royale, former des dentelures en encerclant. Mes soixante-douze andouillers qui couronnent ma tête (Flaub., Tentation,1849, p. 401).Une tour carrée (...) se donnait prétentieusement figure de donjon. Des créneaux la couronnaient (Billy, Introïbo,1939, p. 179).
D.− P. métaph. [P. réf. à la forme circulaire de la couronne, à son aspect ornemental et parfait; le compl. désigne gén. un inanimé abstr.]
1. Terminer, conclure en améliorant, en parachevant, apporter la dernière perfection.
a) [Le suj. désigne une pers. ou un ensemble de pers.] Enfin ces deux amis couronnent la plus belle vie par la plus belle mort, en périssant l'un pour l'autre dans l'exécution d'un acte vertueux (Bern. de St.-P., Harm. nat.,1814, p. 310).
En partic., littér. [Le compl. désigne un chapitre, un vers, un mot] De tous les noms hébreux que Hugo pouvait choisir pour couronner un vers, il faut avouer qu'il n'y en avait certainement aucun qui sonnât aussi bien, aussi beau que Jérimadeth (Péguy, V.-M., Comte Hugo,1910, p. 728).
b) [Le suj. désigne une chose abstr.] L'amour viendra-t-il couronner l'amitié (Stendhal, Chartreuse,1839, p. 453).Une œuvre immense est largement commencée, œuvre de synthèse venant couronner les recherches (Hist. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 778).
Loc. Pour couronner (l'édifice, le tout, etc.). Enfin, pour couronner l'édifice, rien n'égale l'amour grave et didactique que nous portons aux êtres légitimement désignés à notre affection (Gobineau, Pléiades,1874, p. 30).Vous vous offrez d'être chauve, d'être ventru, d'être cagneux et, pour couronner le tout, vous êtes méchant, vous êtes ignoblement méchant (Duhamel, Notaire Havre, 1933, p. 227):
6. ... dans cette même soirée où l'actrice a envoyé un regard à son banquier, elle en a une demi-douzaine dans le coin de l'œil qu'elle adresse à d'autres hommes d'argent, à son journaliste, à son auteur, et, pour couronner, à celui qui la bat. Champfleury, Les Bourgeois de Molinchart1855, p. 180.
Loc. proverbiale. La fin couronne l'œuvre. ,,La fin complète dignement l'œuvre commencée`` (DG).
2. Poét., vx. Apporter une suprême satisfaction à..., honorer, combler. Couronner les vœux, les espérances. Le jour qui va bientôt éclore Du bonheur le plus doux doit couronner leurs vœux (Baour-Lormian, Ossian,1827, p. 261):
7. Le plus infime des pécheurs peut faire avorter, peut faire aboutir Une espérance de Dieu; Le plus infime des pécheurs peut découronner, peut couronner Une espérance de Dieu. Et c'est de nous que Dieu attend Le couronnement ou le découronnement d'une espérance de lui. Péguy, Le Porche du mystère de la 2evertu,1911, p. 253.
En partic., domaine amoureux. Couronner la flamme, les feux de... :
8. Almar, jeune guerrier plein de force et d'adresse, De ma fille Daura recherchait la tendresse : Il l'obtint; et déjà l'on attendait le jour Qui devait par l'hymen couronner leur amour, ... Baour-Lormian, Ossian,Les Chants de Selma, 1827, p. 122.
II.− Emploi pronom. réfl.
A.− [Le suj. désigne une pers. ou un ensemble de pers.] Se ceindre la tête d'une couronne.
1. Se ceindre la tête d'une couronne de fleurs, de feuillages entrelacés, en hommage aux dieux, en signe de joie, comme simple parure, etc. Couronnez-vous de fleurs. Chers enfants, dansez, dansez! (Béranger, Chans., t. 2, 1829, p. 248).Vous parfumant de musc, vous couronnant de fleurs (Hugo, Légende,t. 6, 1883, p. 142).
2. Se ceindre la tête de fleurs, de feuillages entrelacés ou de matière précieuse à titre de distinction militaire ou civile, en signe d'autorité, de mérite; au fig. [P. réf. à la couronne de gloire] Se glorifier, se féliciter... On ménageait à la garde citoyenne quantité de petites occasions de gloriole et de triomphes (...) croyant chaque soir avoir sauvé la patrie. Elle se couronnait, s'illuminait, se félicitait, se décorait (Vigny, Mém. inéd.,1863, p. 92).
3. [Le suj. désigne un roi, un empereur] Se ceindre solennellement la tête de la couronne, symbole de royauté, de puissance; se sacrer roi, se conférer le titre de roi, la puissance; p. ext. se donner le pouvoir, se hausser au premier rang. Les lieutenants se couronnent rois (Hugo, Misér.,t. 1, 1862, p. 436).
B.− [P. anal. de forme] S'encercler, s'entourer d'éléments de parure. ... comme des fruits d'automne, D'enfants beaux et vermeils la table se couronne (Brizeux, Marie,1840, p. 47).
Spéc. et absol., ART VÉTÉR. [Le suj. désigne un cheval] Se marquer de couronnes, se blesser aux genoux. (Attesté ds Ac. 1878-1932, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Rob., Quillet 1965).
C.− [P. anal. de forme et de position; p. réf. à la forme circulaire et à la position de la couronne au sommet de la tête, avec nuance d'ornement; le suj. désigne gén. un inanimé] S'encercler de... en dominant quelque chose, se couvrir au sommet d'éléments de parure.
1. [Le compl. désigne un animé] Les hauteurs de Sèvres et les terrasses de Bellevue se couronnaient d'hommes du peuple (Chateaubr., Mém.,t. 3, 1848, p. 638).Les rosiers se couronnent de moucherons (Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 130).
2. [Le compl. désigne un inanimé, en partic. un végétal] Les marronniers de la treille ont achevé de se vêtir; ils sont superbes et quelques-uns se couronnent déjà de leurs aigrettes blanches (Amiel, Journal,1866, p. 271).Les autres édifices (...) se couronnaient de flammes (Zola, Page amour,1878, p. 908).Les sommets se couronnaient de bois sacrés (Durry, Nerval,1956, p. 118).
Spéc. et absol., BOT. [Le suj. désigne un arbre] Se dessécher par la couronne, la tête, la cime. Les arbres se couronnaient et portaient dommage au potager (Lamart., Raphaël,1849, p. 307).
P. compar. Ma tête se dessèche. Comme un arbre qui se couronne, je sens, lorsque le vent souffle, qu'il passe dans mon faîte à travers bien des branches dépéries (M. de Guérin, Journal,1835, p. 233).
Rem. Dans les emplois B et C la construction pronom. a le sens passif; un compl. prép. de précise souvent la nature de ce qui couronne.
Prononc. et Orth. : [kuʀ ɔne], (je) couronne [kuʀ ɔn]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. A. 1. Fin xes. part. passé coronat « tonsuré » (St-Léger, éd. J. Linskill, 125) − fin xiiies. (Blancandin, 3208 ds T.-L.); 2. ca 1393 part. passé adj. genoulx couronnés « (d'un cheval) qui a une plaie circulaire au genou » (Ménagier, II, 74, ibid.); 1678 cheval couronné (G. Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 1repart.); 3. hortic. a) 1690 arbre couronné « arbre qui dépérit » (Fur.); 1740 se couronner « dépérir (d'un arbre) » (Ac.); b) 1845 couronner un arbre « le tailler en couronne » (Besch.). B. 1. Mil. xiies. fig. coruner « honorer » (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, § 141, 8, p. 252); 2. [1130-40 coronee (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 1516)]; 1155 coroner « proclamer souverain; ceindre d'une couronne la tête d'un souverain » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3362); 1661 tête couronnée (Corn. Toison d'or, Prol. ds Littré); 3. ca 1150 coronner « orner quelqu'un ou quelque chose d'une couronne » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 2744); spéc. ca 1560 teste couronnee (d'un cerf) (J. du Fouilloux, Vénerie, éd. G. Tilander, chap. 21, 16, p. 53); 4. av. 1203 couronee « déclarée supérieure » (Chastelain de Couci, Chansons, éd. A. Lerond, V, 33); fin xiiies. part. passé adj. coroné « récompensé par un prix, une distinction honorifique » (Complainte douteuse ds Nouv. rec. de contes, éd. A. Jubinal, t. 2, p. 244); 1680 couronner « décerner un prix, une récompense à quelqu'un » (Rich.); 5. 1361 coronner « ceindre d'une couronne en signe de distinction honorifique » (Oresme, Eth., 18 ds Littré); 6. 1549 se couronner « se parfaire » (Corroz., Fab., LXX ds Gdf. Compl.); 1578 coronner « parfaire » (J. Grévin, César, p. 42); 1663 couronner ses vœux (Mol., L'Étourd., v, 16 ds Littré); 7. av. 1566 « entourer, environner » (L. Labé, Sonnet 19 ds Hug.); 8. 1605 part. passé adj. « dominé, surplombé » (Bertaut, Œuv., p. 59 ds Gdf. Compl.); 1680 couronner « surplomber » (Rich.). Prob. dér. de couronne* d'apr. le lat. class. coronare « mettre une couronne sur quelque chose ou sur quelqu'un pour orner », « entourer quelque chose ou quelqu'un », puis en lat. impérial « mettre une couronne en signe de victoire sportive » et au fig. « donner une récompense » − sens repris par les aut. chrét. au sens de « honorer » − en b. lat. « imposer une couronne comme « insigne de pouvoir », en lat. médiév. « tonsurer » (893 ds Latham) déjà attesté comme subst. masc. en 407 (Code Théodosien, 16, 2, 38 ds TLL s.v., 992, 63). Fréq. abs. littér. : 915. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 252, b) 1 190; xxes. : a) 1 067, b) 689.

Wiktionnaire

Verbe - français

couronner \ku.ʁɔ.ne\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Ceindre d’une couronne.
    • Une place d’honneur m'avait été réservée et une charmante Mangarevienne m’avait couronné de fleurs. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Couronner de fleurs, de laurier, de myrte. - Couronner d’une couronne d’or, d’une couronne d’argent.
  2. Ceindre solennellement d’une couronne la tête d’un souverain, lors de son sacre.
    • Quelques jours après, la gazette annonça que l’Empereur était à Paris, et qu’on allait couronner le roi de Rome et l’impératrice Marie-Louise. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
  3. (Par extension) Transmettre ou conférer le titre de roi, de souverain.
    • Ce monarque, avant de mourir, fit couronner son fils.
  4. Récompenser en décernant une couronne ou un prix.
    • Marius André […] devait être couronné cette même année lauréat des Jeux Floraux septennaires du Félibrige et publier deux ans après son œuvre principale, […]. — (Émile Ripert, Le Félibrige, Armand Collin, 1924, p.142)
    • (Par extension) Couronner un ouvrage. - Les livres que l’Académie a couronnés.
    • (Figuré) Couronner la vertu. - N’est-ce pas couronner le crime que d’élever un tel homme à cette dignité?
  5. Placer des couronnes sur certaines choses.
    • Les anciens couronnaient la poupe de leurs vaisseaux en signe d’allégresse.
  6. (Soutenu) Orner ou entourer la tête en manière de couronne.
    • De simples fleurs couronnaient cette tête charmante. - Un front couronné de cheveux blancs.
  7. (Par extension) Occuper la partie supérieure d'une chose, en surmonter d’autres.
    • Ailles est placé au pied de la montagne où se livra, le 7 mars 1814, la bataille de Craonne, entre les Français et les troupes alliées. Les Français enlevèrent ce village de vive force, et gravissant la montagne sous un feu terrible, parvinrent à couronner le plateau et à en chasser l'ennemi. — (Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne, tome 1, Laon : bureau du Journal de l'Aisne, & Paris : chez Dumoulin & chez Didron, 1857, page 7)
    • Un entablement couronne l’édifice.
    • Que mon front de cheveux au printemps se couronne,
      Ou que tout dépouillé comme l’arbre en automne,
      Il penche sous le temps si prompt à déflorir ;
      Les lauriers de l’Arno cesseront de verdir,
      La neige sera flamme, et la pierre amollie ;
      Mon coeur deviendra pierre, avant que je l’oublie.
      — (Sébastien Rhéal de Céséna, Pétrarque, in Les stations poétiques Heures d’amour et de douleur, 1858, page 16)
    • (Militaire) Des batteries redoutables couronnaient la hauteur, toutes les hauteurs. - Couronner une position, une hauteur, les glacis.
  8. (Figuré) Apporter la dernière perfection ; mettre le dernier ornement à quelque chose.
    • Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu'après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. — (L.-H., Physiologie de l'avocat, dans Le musée pour rire, t.1, Paris, Aubert, 1839)
    • L'homme a inventé les dieux et il a créé l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L'amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l'humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s'est baptisé psychanalyste — le paladin du refoulement et l'écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
    • Il a couronné sa vie par une mort généreuse. - Le succès a couronné son entreprise.
  9. (Figuré) Environner, ceindre.
    • Plusieurs coteaux couronnent cette ville.
  10. (Par extension) Faire se blesser, un cheval, au genou.
    • Il a couronné son cheval. - Un cheval couronné.

se couronner transitif

  1. Se blesser aux genoux en tombant, en parlant d’un cheval.
    • Voilà mon poney qui s’est couronné et que j’ai été obligé de remplacer, pour revenir, par un cheval de louage. — (Charles Dickens , Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

COURONNER. v. tr.
Ceindre d'une couronne. Couronner de fleurs, de laurier, de myrte. JÉSUS-CHRIST fut couronné d'épines. Couronner d'une couronne d'or, d'une couronne d'argent. Il signifie spécialement Ceindre solennellement d'une couronne la tête d'un souverain. Couronner un pape, un roi, un prince. Il signifie figurément Transmettre ou conférer le titre de roi, de souverain. Ce monarque, avant de mourir, fit couronner son fils. Tête couronnée se dit encore d'un Empereur ou d'un Roi. Il signifie encore simplement Récompenser en décernant une couronne ou un prix. Couronner le vainqueur. Couronner un élève. Par extension, Couronner un ouvrage. Les livres que l'Académie a couronnés. Fig., Couronner la vertu. Dieu couronne les martyrs, les saints. N'est-ce pas couronner le crime que d'élever un tel homme à cette dignité? Il se dit quelquefois en parlant de Choses sur lesquelles on place des couronnes. Les anciens couronnaient la poupe de leurs vaisseaux en signe d'allégresse. Il se dit aussi quelquefois, dans le style soutenu, de Ce qui orne ou entoure la tête en manière de couronne. De simples fleurs couronnaient cette tête charmante. Un front couronné de cheveux blancs. Il se dit, par extension, des Choses qui en surmontent d'autres, qui en occupent la partie supérieure. Un entablement couronne l'édifice. Fig. et poétiq., Déjà les forêts se couronnent de feuillage. Les arbres de nos vergers se couronnaient de fleurs. En termes de Guerre, Des batteries redoutables couronnaient la hauteur, toutes les hauteurs. Couronner une position, une hauteur, les glacis. Ouvrage couronné, Ouvrage avancé vers la campagne, fait en forme de couronne, pour défendre les approches d'une place. On l'appelle aussi Ouvrage à couronne, ou même par ellipse Couronne. Il signifie au figuré Apporter la dernière perfection, mettre le dernier ornement à quelque chose. Il a couronné sa vie par une mort généreuse. Le succès a couronné son entreprise. Prov., La fin couronne l'œuvre, Ce n'est pas assez de bien commencer, il faut bien finir. Couronner les vœux de quelqu'un, Réaliser pleinement les désirs de quelqu'un. Il se dit aussi figurément pour Environner, ceindre. Plusieurs coteaux couronnent cette ville.

SE COURONNER signifie Se blesser aux genoux en tombant, en parlant d'un Cheval. On dit par extension Couronner un cheval, Le faire se blesser au genou. Il a couronné son cheval. Un cheval couronné.

Littré (1872-1877)

COURONNER (kou-ro-né) v. a.
  • 1Orner d'une couronne. Les anciens couronnaient les victimes. Alexandre couronna le tombeau d'Achille. Leurs fronts sont couronnés de ces fleurs que la Grèce Aux champs de Marathon prodiguait aux vainqueurs, Voltaire, Épît.LXVI.

    Fig. Ô Dieu que la gloire couronne, Dieu que la lumière environne, Qui voles sur l'aile des vents, Racine, Esth. I, 5.

  • 2Mettre solennellement la couronne sur la tête d'un souverain. Couronner un pape, un roi. Charlemagne se fit couronner roi d'Italie, Bossuet, Hist. I, 11.

    Donner le titre de roi, de reine. Ce monarque avant de mourir voulut couronner son fils. Qu'il règne avec éclat sur sa propre conquête, Et que de sa victoire il couronne sa tête, Corneille, Nicom. II, 3. Mais vous voyez, seigneur, le prince son aîné Dont le bras généreux trois fois m'a couronné [m'a conquis trois royaumes], Corneille, ib. Maintenant que je puis couronner tant d'attraits, Racine, Bérén. II, 2. Il va sur tant d'États couronner Bérénice, Racine, ib. I, 4. Pour couronner ma tête et ma flamme en ce jour, Racine, Théb. V, 4. Quelque horreur que d'abord un attentat nous donne, L'horreur en diminue alors qu'il nous couronne, Ducis, Macbeth, III, 1.

    Être couronné, recevoir ou avoir le titre de roi, de reine. Jamais tant de vertu fut-elle couronnée ? Racine, Esth. III, 9.

    Absolument. Faire roi. Achève… C'est le dieu qui règne et qui couronne ; C'est le dieu qui punit, c'est le dieu qui pardonne, Lamartine, Méd. II, 7.

  • 3Décerner une couronne, un prix soit dans les jeux gymnastiques, soit dans un concours littéraire. Couronner le vainqueur à la course, à la lutte, au ceste. Couronner l'auteur du meilleur ouvrage. Ce discours a été couronné par l'Académie.
  • 4Honorer, récompenser. Le ciel va couronner aussi votre vertu, Corneille, Perthar. IV, 5. Oui, je veux couronner une flamme si belle, Corneille, Rodog. IV, 3. Digne de venger les crimes et de couronner la vertu, Bossuet, Hist. II, 1. L'Église vit couronner une infinité de martyrs, Bossuet, ib. I, 11. Ils l'avaient mis sur le trône pour couronner ses vertus et mettre fin aux désordres que l'anarchie causait parmi eux, Bossuet, Hist. I, 7. Je louerais en vain des vertus que Dieu n'aurait pas couronnées, Fléchier, Tur. C'est ainsi que le roi Honore le mérite et couronne la foi, Racine, Esth. II, 5. Quand il veut couronner l'innocence, Massillon, Panég. St J. Bapt. Pourquoi du saint bonheur sitôt me couronner ? Hugo, Odes, II, 9.
  • 5 Terme d'architecture. Former le couronnement. Un entablement couronne l'édifice.
  • 6Dominer, surmonter. La ville de Rhodes est couronnée de divers petits coteaux, Bouhours, Hist. d'Aubusson, liv. III. Ces bois semblaient couronner ces belles prairies, Fénelon, Tél. I. L'immortelle forêt qui couronne l'Ida, Delille, Énéide, X.
  • 7 Terme militaire. Garnir de troupes quelque point élevé. Le régiment, chassant devant lui l'ennemi, couronna la hauteur. Les généraux d'artillerie, qui s'étonnaient aussi de leur stagnation, profitèrent promptement de la permission de combattre qu'on venait de leur donner ; ils couronnèrent bientôt les crêtes, Ségur, Hist. de Nap. VII, 10.
  • 8 Terme d'horticulture. Couronner un arbre, en tailler les branches à une même hauteur, de manière à former une surface plane.
  • 9 Terme de vétérinaire. Couronner un cheval, le laisser tomber de façon qu'il se couronne.
  • 10 Fig. Combler, accomplir. La victoire s'avançait à grands pas pour couronner ses triomphes, Vaugelas, Q. C. liv. III, ch. 6. Lorsque après de longues années il se vit élevé à cette grande charge… le modeste ministre disait que le roi, pour couronner plutôt la longueur que l'utilité de ses services, voulait donner un titre à son tombeau et un ornement à sa famille, Bossuet, le Tellier. Et par un beau trépas couronne un beau dessein, Corneille, Cinna, I, 4. Loin de t'excuser tu couronnes ton crime, Corneille, ib. V, 1. Et que demain l'hymen couronne leur amour, Corneille, ib. V, 3. Il faut ou condamner ou couronner sa haine, Corneille, Rodog. V, 1. Et ce qui couronne tout cela est la prédiction, Pascal, Proph. 16. Il a voulu couronner son entreprise, Sévigné, 565. Ces morts précieuses qui couronnent une belle vie, Fléchier, Dauph. Ce qui couronne la vie de cette princesse, c'est qu'elle fut toujours égale, Fléchier, Mar. Th. Mais ce même Amurat ne me promit jamais Que l'hymen dût un jour couronner ses bienfaits, Racine, Baj. I, 3. Et Pâris, couronnant son insolente flamme, Retiendra sans péril la sœur de votre femme ! Racine, Iphig. I, 2. Quoi ! de mes ennemis couronnant l'insolence J'irais attendre ailleurs une lente vengeance, Racine, Andr. IV, 3. Jamais aucun succès n'a couronné mes vœux, Voltaire, Tanc. I, 4. Ceux dont une honorable vieillesse couronne une vie sans reproche, Rousseau, Lett. de la mont. IX. De toutes les opérations que nous avons décrites, il en résulte une qui, pour ainsi dire, couronne l'entendement, c'est la raison, Condillac, Conn. hum. sect. II, ch. 11.
  • 11Se couronner, v. réfl. Se mettre une couronne. Se couronner de fleurs.

    Se faire roi. Voilà par quels exploits il sut se couronner, Racine, Andr. III, 8. Par d'illustres exploits couronnez-vous vous-même, Racine, Théb. IV, 3.

  • 12 Terme d'horticulture. Cet arbre se couronne, il vieillit et la tête s'en dessèche.

    Terme de vétérinaire. Ce cheval s'est couronné, en s'abattant, il s'est fait la lésion dite couronnement.

    La fin couronne l'œuvre, se dit pour exprimer que l'on doit persévérer jusqu'à la fin, que la vertu ne doit pas se décourager, etc. ou simplement pour exprimer qu'une œuvre est enfin achevée.

HISTORIQUE

XIe s. Tel coronet [tel prêtre couronné, tonsuré, l'archevêque Turpin] ne chantat onques messe, Ch. de Rol. CXIX.

XIIe s. De Tortolose estoit rois coronez, Ronc. p. 41. Sur toute joie est cele couronnée Que j'ai d'amor : Dieu ! i faudrai-je donc ? Couci, VI. Le premier roi de France fist Diex par son commant Coroner à ses anges dignement en chantant, Sax. I. En cel contemple ad fait li reis Henris jurer Henri sun fil à rei, e sil fist coruner, Th. le mart. 68. Li clers est corunez : Deus deit en lui seeir ; Aprendre deit tuz dis ; mult li covient saveir, ib. 30. E tuit le firent coronier après sa mort, Machabées, I, 1. Il et ele [Thibaut et la reine Blanche] lez à lez La [France] tiennent de compagnie ; Cil n'en est fors rois clamés [que roi de nom] Qui pieça est coronés, Hues de la Ferté, Romancero, p. 189.

XIIIe s. Sire, que la vostre ame soit de Dieu couronnée, Berte, XLVI. Dont pristrent li baron conseil de s'aler en Constantinoble, pour coroner le bailli à empereour, Villehardouin, CLXIV. Dist Renart : se Diex bien me face, Se je puis un rasoir trover, Je vos vodré bien coroner [tonsurer], Ren. 3240. Li fust li roiaumes donnés, Dont il fu puis reis couronnés, Et vicaires de tout l'empire, la Rose, 6760. Quand le patriarche corone le roi, la procession lui vient à l'encontre à la porte du mostier, Ass. de J. I, 29.

XIVe s. Es olimpiades les tres bons et les tres fors ne sont pas coronnés, mes ceulx qui bien besoignent, Oresme, Eth. 18. Et doit l'en aviser que le cheval ait maigres jambes, larges et plates, qu'il n'ait pas les genoulx couronnés, Ménagier, II, 3.

XVe s. [Rob. Bruce recommande en mourant, aux barons, que quand son fils] seroit venu en aage, qu'ils luy obeyssent, et qu'ils le couronnassent à roy, Froissart, I, I, 47. Liberalité est es cueurs des hommes effacée et estaincte, et en lieu de ceste couronnée vertu regne avarice et convoytise, Hist. de la Toison d'Or, t. II, f° 200.

XVIe s. L'on vous donnera la louange d'avoir glorieusement couronné et achevé l'œuvre, que vostre feu pere avoit heureusement fondé, Amyot, Ép. Ilz le voulurent couronner de chappeaux de fleurs, pour leur avoir apporté de si bonnes nouvelles, Amyot, Thésée, 26. D'un tel logis le seigneur redouté Va couronné d'honneur et de jeunesse, Ronsard, 705. Caril est, quant au reste, aussi noble qu'un ange, Tant je l'ay couronné de gloire et de louange, Ronsard, 87.

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Étymologie de « couronner »

Voy. COURONNE ; provenç. et espagn. coronar ; ital. coronare ; du latin coronare.

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Phonétique du mot « couronner »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
couronner kurɔne

Évolution historique de l’usage du mot « couronner »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « couronner »

  • Le côté honteux de l'écriture c'est lorsque le succès ne vient pas la couronner. Le succès n'est rien que la permission de continuer. De Gilles Archambault / Les Pins parasols , 
  • La simplicité est la réussite absolue. Après avoir joué une grande quantité de notes, toujours plus de notes, c'est la simplicité qui émerge comme une récompense venant couronner l'art. De Frédéric Chopin / Chopin, Arthur Hedley, 1947 , 
  • Pour cela, des efforts seront faits à tous les niveaux, nettoyage, décompte des personnes sur place, balisage de la distanciation physique… Autant d’efforts que viendront couronner un label, Save V. «Au cours de ce deuxième semestre, nous aurons moins d’événements que ce à quoi nous nous attendions il y a six mois mais nous travaillons tous ensemble pour nous assurer de la sécurité de nos invités et de nos clients», a affirmé le directeur général, avant de rappeler que quelque 300 événements ont été affectés par la crise du Covid-19, dont deux tiers d’annulations. Stratégies, Coronavirus : Viparis veut rassurer pour septembre - Stratégies
  • Le pilote australien Daniel Ricciardo (30 ans) estime qu’il faudrait dix Grands Prix pour couronner un Champion du monde « légitime ». Le 10 Sport, Formule1 | Formule 1 : Daniel Ricciardo se prononce sur la saison 2020 !
  • Les organisateurs ont avoué au journaliste Gabriel Cuevas que c’était une bonne idée pour eux de couronner la chanteuse et actrice en tant que Gay Queen de cette année, et comme ils s’en souviendront. l’année dernière, la reine Il s’est avéré que c’était le pilote Galilea Montijo. Breakingnews.fr, Verónica Castro candidate à la couronne de reine gay 2020
  • Le côté honteux de l'écriture c'est lorsque le succès ne vient pas la couronner. Le succès n'est rien que la permission de continuer. De Gilles Archambault / Les Pins parasols , 
  • La simplicité est la réussite absolue. Après avoir joué une grande quantité de notes, toujours plus de notes, c'est la simplicité qui émerge comme une récompense venant couronner l'art. De Frédéric Chopin / Chopin, Arthur Hedley, 1947 , 
  • Autant d’efforts que viendront couronner un label, Save V. Stratégies, Coronavirus : Viparis veut rassurer pour septembre - Stratégies
  • Le pilote australien Daniel Ricciardo (30 ans) estime qu’il faudrait dix Grands Prix pour couronner un Champion du monde « légitime ». Le 10 Sport, Formule1 | Formule 1 : Daniel Ricciardo se prononce sur la saison 2020 !
  • Les organisateurs ont avoué au journaliste Gabriel Cuevas que c’était une bonne idée pour eux de couronner la chanteuse et actrice en tant que Gay Queen de cette année, et comme ils s’en souviendront. Breakingnews.fr, Verónica Castro candidate à la couronne de reine gay 2020

Images d'illustration du mot « couronner »

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Traductions du mot « couronner »

Langue Traduction
Anglais crown
Espagnol corona
Italien corona
Allemand krone
Chinois 王冠
Arabe تاج
Portugais coroa
Russe корона
Japonais クラウン
Basque koroa
Corse curona
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Synonymes de « couronner »

Source : synonymes de couronner sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « couronner »

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Nombre de points du mot couronner au scrabble : 11 points

Couronner

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