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Pot
Sommaire
- Définitions de « pot »
- Étymologie de « pot »
- Phonétique de « pot »
- Fréquence d'apparition du mot « pot » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « pot »
- Citations contenant le mot « pot »
- Images d'illustration du mot « pot »
- Traductions du mot « pot »
- Synonymes de « pot »
- Antonymes de « pot »
- Combien de points fait le mot pot au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | pot | pots |
Définitions de « pot »
Trésor de la Langue Française informatisé
POT1, subst. masc.
POT2, subst. masc.
JEUX DE SOCIÉTÉWiktionnaire
Nom commun 2 - ancien français
pot \Prononciation ?\ masculin
- Variante de post.
Adjectif - ancien français
pot \Prononciation ?\ masculin
- Variante de put.
Nom commun 1 - ancien français
pot \Prononciation ?\ masculin
-
Pot.
-
Plus a paroles au plain pot de vin qu'an un mui de cervoise. — (Chrétien de Troyes, Chev. au Lyon, XIIe s.)
- le vin fait plus parler que la bière.
- Li moine en recoillirent le sanc et le cervel [de Thomas, martyr], E à un cief le mistrent en poz hors del tumbel. — (Thomas le martyr, XIIe s.)
- Un dit de verité : Encore pert il bien as tes [il paraît bien aux tessons], Quels li pos fu.... Li jus Adam [de la Halle]. Car je tantost descouvrerai Le pot aus roses. — (De Laborde, Émaux, XIIIe s.)
- Li vilain dit en son proverbe qu'en un mui de quidance [opinion, idée] n'a pas plain pot de sapience. — (Chr. de Rains, XIIIe s.)
- Aigniax rostis, chapons en pot Lor apareilla à foison. — (Renart, XIIIe s.)
-
Plus a paroles au plain pot de vin qu'an un mui de cervoise. — (Chrétien de Troyes, Chev. au Lyon, XIIe s.)
Nom commun 2 - français
pot \pɔt\ masculin singulier (Indénombrable)
-
(Canada) (Familier) Cannabis ; marijuana.
- Rhumatisme: un respectable octogénaire s'est fait busté au mois d'aout parce qu'il cultivait du pot dans son jardin. "C'est pour soigner mes rhumatismes", a-t-il déclaré à la police. L'aimable octogénaire se faisait de "délicieuses tisanes" et "d'excellentes compresses" pour ses vieilles douleurs avec les graines qu'il avait achetées un jour croyant que "ces graines-là écartaient les bibittes à patates". — (Revue Mainmise, n° 1, Québec, 1970, page 123)
- Les vétérans consomment du cannabis pour soulager des douleurs chroniques et des stress post-traumatiques, notamment. Malgré la légalisation du cannabis, ils ne semblent pas s’être tournés vers l’automédication par le pot « récréatif ». Entre 2018 et 2019, la quantité d’ordonnances a augmenté de plus de 40 % chez les vétérans. — (Annabelle Blais, « Explosion du pot chez les vétérans », Le Journal de Montréal, article en ligne le 22 avril 2019)
Nom commun 1 - français
pot \po\ ou \pɔ\ (Belgique) (Franche-Comté) masculin
-
Vase de terre, verre, métal, plastique ou autre matière servant à divers usages.
- A chaque fenêtre on aperçoit, sous les rideaux de mousseline, des fuchsias ou des géraniums cultivés dans des pots avec une touchante sollicitude. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- […] puisant dans un pot une épaisseur de rouge, il s’enlumina la trogne à la manière d’un clown ou plutôt d’un ivrogne. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Pot de terre, de fer, cuivre, de faïence, d’argent, d’étain, de grès, de porcelaine.
- Pot sans anse, à deux anses.
-
Note : Suivi de la préposition à, il exprime la destination du récipient
- Pot à l’eau ou pot à eau, pot au lait, pot à beurre, pot à confitures, pot à fleurs, etc.
-
Note : Suivi de la préposition de, il en exprime l’usage actuel.
- … on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pot d’eau, pot de lait, pot de beurre, pot de confitures, pot de fleurs, etc.
- (Architecture) Ornement représentant un vase d’où sortent des flammes.
-
(Vieilli) (Absolument) Marmite où l’on met bouillir la viande.
- Mettre le pot au feu.
- Faire bouillir, saler, écumer le pot.
- Le couvercle du pot.
- Henri IV voulait que tous les paysans de son royaume pussent mettre la poule au pot le dimanche.
- Petite collation entre collègues ou amis.
- Faire un pot.
- Pot de l’amitié.
- Pot de départ à la retraite.
-
(Familier) Chance.
- Avoir du pot.
-
(Langage enfantin) (Par ellipse) Pot de chambre.
- Va vider le pot dans les toilettes.
- La cérémonie familiale du pot, organisée par ma tante et ma mère en l’honneur du petit cousin, était toujours suivie d’un examen, d’où résultaient des propos de connaisseurs : propos parfois inquiets, mais le plus souvent flatteurs. Écœuré, je quittais discrètement la place sans reprendre haleine. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 207)
- Au-delà de l’agitation générale, il s’était avéré que Milo qui se déplaçait sur son pot avec une grande célérité – le pot, les jambes, le pot, les jambes – était, de tous, le plus bruyant. Touchée par la gentillesse du médecin, Liane avait tenté de neutraliser son fils en le plaçant, toujours sur son pot, en haut d’une commode. Milo s’était cassé la clavicule et le fracas avait continué. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- En 1867, le jeune Mallarmé, écrivant de Besançon, se plaint de la ville à un ami : « Voici ce que j’ai entendu dire ce matin à ma voisine – désignant du doigt la croisée qui fait vis-à-vis de l’autre côté de la rue : “Tiens, madame Ramaniet a mangé des asperges, hier. – À quoi vois-tu cela ? – À son pot, qu’elle a mis hors de la fenêtre.” » — (Julian Barnes, L’Homme en rouge, Mercure de France, 2020, traduction Jean-Pierre Aoustin, pages 112-113)
-
(Œnologie) (Rhône-Alpes) (Lyonnais) Bouteille et quantité de vin de 0,46 litre.
- Commander un pot de Beaujolais.
-
(Métrologie) Mesure de capacité en usage dans de nombreux pays européens avant le système métrique.
- […] de la contenance d’un pot, ou un litre et demi. — (Charles Ferdinand Ramuz, La Grande Peur dans la montagne, Bernard Grasset, Paris 1926, page 17)
- (Par analogie) (Géologie)(Dauphiné) Nom régional des dolines, par analogie de forme.
Littré (1872-1877)
-
1Vase de terre ou de métal.
Le moindre déchet leur est de conséquence [aux pauvres] ; dans un triste ménage, un pot cassé est une perte considérable
, Bossuet, Sermons, 4e exhort. pour une visite.Raphaël, qui s'amusait quelquefois à peindre des fleurs sur des pots de terre
, Voltaire, Lett. le Clerc de Montmercy, 13 mars 1764.Fig. Mettre les petits pots dans les grands, arranger toute chose pour un déménagement.
Fig. On lui en garde dans un petit pot, se dit ironiquement de quelqu'un qui a de vaines prétentions.
Fig. Faire le pot à deux anses, mettre les deux poings sur les hanches, et aussi donner le bras à deux dames.
Fig. Ce n'est pas par là que le pot s'enfuit, ce n'est pas là qu'est l'inconvénient, le danger.
Oh ! elle écrit bien, ce n'est pas par là que le pot s'enfuit
, Carmontelle, Prov. l'Écriv. des charn. SC. 6.Sourd comme un pot, bête comme un pot, très sourd, très bête.
Il a une voix de pot cassé, il parle comme un pot cassé, dans un pot cassé, il a une voix enrouée, difficile à entendre.
Je ne puis m'accoutumer à son écriture [de d'Hacqueville] ; je ne vois goutte à ce qu'il me mande ; il me parle dans un pot cassé ; je tiraille, je devine, je lis un mot pour un autre
, Sévigné, 5 juill. 1671.Il en payera les pots cassés, il supportera les frais du dommage qu'il a causé.
Mais à tant d'accidents l'un sur l'autre amassés, Sachant qu'il en fallait payer les pots cassés
, Régnier, Sat. X.Un cordonnier en faisant des souliers ne saurait gâter un morceau de cuir qu'il n'en paye les pots cassés
, Molière, Méd. m. lui, III, 1.Cet Aristide était un bonhomme ; il n'eut point proposé de faire payer à l'archevêque de Mayence les dépens et dommages de quelque pauvre ville grecque ruinée ; il est clair que Votre Majesté a encouru les censures de Rome, en imaginant si plaisamment de faire payer à l'Église les pots que vous avez cassés
, Voltaire, Lett. au roi de Pr. 15 avr. 1758.Terme de blason. Vase où l'on met des fleurs. Les pots à eau se nomment aiguières.
-
2Suivi de la préposition à, il exprime la destination du vase. Un pot à eau. Pot à beurre. Pot à confitures.
Le pot à pâte
, Sévigné, 6 mai 1676.Pot à beurre, nom donné à des concrétions dans les plâtrières de Montmartre
, Desmarets, Inst. Mém. sc. t. V, p. 23.Pot à fleurs, pot où l'on met des fleurs. Il fabrique des pots à fleurs.
Pot à oille, pot à faire une espèce de potage où il entre différentes sortes de viandes et de racines.
Suivi de la préposition de, il exprime l'état actuel, la contenance. Un pot d'eau. Un pot de lait.
Pot de fleurs, pot où il y a des fleurs. Sa fenêtre est couverte de pots de fleurs.
Pot au lait, pot dans lequel on a l'habitude de mettre le lait.
Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville
, La Fontaine, Fabl. VII, 10.Fig. Pot au lait, espérance chimérique, par allusion à la fable.
Ce pot au lait de la bonne femme [projet de donner une maîtresse à Philippe V] et qui en eut aussi le sort, ne fait pas honneur aux deux têtes qui l'entreprirent
, Saint-Simon, 316, 132.Pot au noir, pot dans lequel on met quelque substance noire, par exemple le cirage.
Fig.
Le nom de jansénisme est un pot au noir de l'usage le plus commode pour perdre qui on veut
, Saint-Simon, 305, 251.De là [la Constitution] cet inépuisable pot au noir pour barbouiller qui on voulait, qui ne s'en pouvait douter
, Saint-Simon, 415, 224.Fig. Le pot au noir, quelque chose de désagréable, quelque mésaventure. Il a donné dans le pot au noir.
Ô mon cher et aimable hôte ! qu'avez-vous fait ? vous êtes tombé dans le pot au noir bien cruellement pour moi
, Rousseau, Corresp. du Peyrou, t. III, p. 214, dans POUGENS.Le pot au noir, nom donné par les marins à une région de brumes et de tempêtes, redoutée des navigateurs, entre 10 et 50 de latitude nord.
Gare le pot au noir, se dit à colin-maillard, pour avertir celui qui a les yeux bandés, qu'il va se cogner, se faire un noir, une bosse.
Fig. Gare le pot au noir, se dit pour annoncer quelque danger, quelque inconvénient.
Quand il s'est bien barbouillé et qu'il ne sait plus où il en est, gare le pot au noir, s'écrie-t-il
, Diderot, Mém. t. IV, p. 289, dans POUGENS.Le pot aux roses, voy. ROSE 1.
-
3Pot à moineau, pot de terre qu'on attache en dehors d'une fenêtre, afin que les moineaux y viennent faire leurs nids.
Fig. Demeure chétive.
Je me mets, dans le fond de mon pot à moineau, sous la protection de l'aigle de Fontenoy, de Gênes et de Minorque
, Voltaire, Lett. Richelieu, 11 mars 1771. -
4Pot de chambre, vase de nuit.
Le marchand s'y étant mis après en la bonne place [dans le lit], la Rancune lui demanda le pot de chambre
, Scarron, Rom. com. ch. VI.On a imprimé, sous mon nom, des lettres secrètes ; on dit que c'est un M. Robinet qui m'a joué ce beau tour… vous voyez qu'on me regarde comme un homme mort, et qu'on vend tous mes effets à l'encan ; Robinet s'est chargé de mon pot de chambre
, Voltaire, Lett. Damilaville, 30 nov. 1764.Fig.
Le vieux maréchal de Villeroy, grand routier de cour, disait plaisamment qu'il fallait tenir le pot de chambre aux ministres tant qu'ils étaient en puissance, et le leur renverser sur la tête sitôt qu'on s'apercevait que le pied commençait à leur glisser
, Saint-Simon, 133, 226.On dit aussi très familièrement pot à pisser.
Comme aussi du pot à pisser Et de l'arbalète à chasser De Pyrrhus, de sa gibecière Et d'une belle coutelière
, Scarron, Virg. III.Fig. Pot de chambre, sorte de voiture de louage, qui desservait les environs de Paris, et qu'on nommait ainsi à cause qu'elle était peu agréable.
L'Ingénu débarque en pot de chambre dans la cour des cuisines [à Versailles]
, Voltaire, Ingénu, 9.Guerre des pots de chambre, guerre qui se fit à Paris pendant la Fronde.
M. le prince ajouta qu'il confessait qu'il n'entendait rien à la guerre des pots de chambre
, Retz, III, 220.La juste horreur que j'ai eue de tout temps pour les pédants [les gens des parlements] qui firent la guerre des pots de chambre au grand Condé, et qui ont assassiné un pauvre chevalier de ma connaissance [le chevalier de la Barre]
, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 9 août 1771.Dans le moyen âge, pot de chambre, pot à eau servant dans une chambre de toilette
, De Laborde, Émaux, p. 459. -
5Pot, mesure qui contient deux pintes. Un pot de vin, de cidre.
La disette de toutes choses y était grande, surtout celle de l'eau douce ; elle y valait cinq sols le pot
, Pellisson, Lett. hist. t. I, p. 223, dans POUGENS.Vendre à pot, vendre le vin, le cidre au détail.
Ne vaut-il pas autant vendre mon vin à la campagne, que de le faire vendre à pot dans Paris, comme la plupart de mes confrères ?
Dancourt, Mais. de camp. sc. 33.Le pot, unité de mesure en Auvergne, valant 14 litres, 75.
-
6Fig. au plur. Il se dit des excès bachiques.
On continua de vider les pots ; Xanthus s'en donna jusqu'à perdre la raison et à se vanter qu'il boirait la mer
, La Fontaine, Vie d'Ésope.… Tout le peuple en liesse Noyait son souci dans les pots
, La Fontaine, Fabl. VI, 12.Rouillé, procureur général de la chambre, ne se déridait qu'avec des filles et entre les pots
, Saint-Simon, 95, 7.Nos fils bien gros, Bien dispos, Naîtront parmi les pots, Le front taché de lie
, Béranger, Grande orgie.Être toujours parmi les pots et les plats, être toujours dans les dîners.
-
7La marmite où l'on met bouillir la viande.
J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas et méchant mot, Que de brûler ma viande, ou saler trop mon pot
, Molière, Femm. sav. II, 7.La distribution du sel tant pour le pot et salière, que pour les grosses salaisons, autres que celles de la pêche, sera faite à la porte du magasin deux fois le mois
, Ordonn. mai 1680.Mettre le pot, préparer la marmite et la viande, et la mettre au feu.
On dit dans le même sens : faire le pot.
La femme de l'empereur Léopold lui était tellement attachée, qu'elle ne s'en fiait qu'à elle-même, dès qu'il était malade, pour faire son pot dans sa chambre, préparer les remèdes…
, Saint-Simon, 147, 151.Mettre au pot, mettre quelque viande dans la marmite pour l'y faire cuire.
Il dit que la coutume de mettre son prochain au pot ou à la broche [cannibalisme] était la plus ancienne
, Voltaire, Jenni, 7.Mettre la poule au pot, y mettre une poule, ce qui est signe d'aisance.
Les paysans répètent encore aujourd'hui qu'il [Henri IV] voulait qu'ils eussent une poule au pot tous les dimanches ; expression triviale, mais sentiment paternel
, Voltaire, Mœurs, 174.Fig. Mettre la poule au pot, être à son aise. Enfin la poule au pot va bientôt être mise ; On peut du moins le présumer ; Car, depuis deux cents ans qu'elle nous est promise, On n'a cessé de la plumer, Quatrain à propos des réformes de Turgot.
Croûte au pot, croûte que l'on fait tremper dans le pot avant de le retirer du feu.
Cuiller à pot, grande cuiller qui sert à prendre du bouillon dans le pot.
Recevoir à la fortune du pot, donner son dîner tel quel.
Courir la fortune du pot, s'exposer à faire mauvaise chère, en allant demander à dîner dans une maison où l'on n'est pas attendu.
Être au pot de quelqu'un, vivre chez lui, à ses dépens.
Lauzun n'était pas un homme à durer longtemps au pot et au logis d'autrui
, Saint-Simon, 37, 170.Bellisle et sa femme, revenus à Paris au pot de Mme Fouquet, se trouvèrent bien à l'étroit
, Saint-Simon, 230, 84.Être à pot et à rôt dans une maison, être nourri et hébergé dans une maison.
Il y a déjà dix à douze jours qu'il est ici à pot et à rôt dans la maison
, Dancourt, Gal. jard. SC. 1. Ils sont ensemble à pot et à rôt, à pain et à pot, se dit de deux personnes qui vivent ensemble très familièrement.Fig. Il fait bouillir le pot, se dit d'un homme qui fait subsister le ménage d'un autre.
Cela fait bouillir le pot, se dit aussi de tout ce qui entretient, donne un revenu.
Faire petit pot, vivre petitement.
Il lui proposait aussi de se retirer aux champs à faire petit pot
, Racan, Vie de Malherbe.Fig Faire pot à part, petit pot à part, se mettre à part, agir séparément.
Notre ami [Corbinelli] a fait son petit pot à part pour vous écrire
, Sévigné, à Moulceau, 8 janv. 1683.Le madré [Ganganelli] ne dira pas son secret ; il fait son pot à part, comme le disait le marquis d'Argenson d'un des rois de l'Europe
, Voltaire, Lett. au roi de Pr. 21 nov. 1770.On ne veut plus aujourd'hui se partager en secte, ni faire pot à part
, Grimm, Correspond. t. I, p. 45.On dit d'une personne singulière, bizarre, ou remarquable à quelque égard : Il a été fait dans un pot à part.
Fig. Le pot bout, a été dit par Mme de Sévigné pour exprimer l'effervescence des humeurs.
Je ne crois point que cela se doive appeler effervescence [de suer beaucoup] ; il me semble que mon pot n'en bouillait pas plus fort, et qu'il n'était pas besoin de l'écumer plus qu'à l'ordinaire
, Sévigné, 575.Tourner autour du pot, tourner autour de la marmite dans l'espérance d'en avoir quelque lopin ; et fig. essayer d'obtenir quelque avantage.
Une héritière de la maison de la Trémouille n'avait point paru à Phelipeaux au-dessus de ce qu'il pouvait prétendre, il y tournait autour du pot
, Saint-Simon, 28, 62.Par une autre figure, tourner autour du pot, user de circonlocutions, ne pas oser aborder nettement un sujet.
Sans tant tourner autour du pot, AEeas dit : je suis un sot, Et vous allez être servie
, Scarron, Virg. II.À quoi bon tant barguigner et tant tourner autour du pot ?
Molière, Pourc. I, 7.Il [Chrysippe] ne fait que rôder autour du pot, et enfin il se trouve au même lieu que ceux qui soumettaient tout à l'inévitable nécessité du destin
, Anal. de Bayle, t. IV, p. 20. -
8Pot-au-feu, la marmite pleine d'eau et de viande qu'on met sur le feu, pour faire du bouillon.
On lui mit le pot-au-feu
, Sévigné, 350.Le pot-au-feu du peuple est une des bases des empires
, Mirabeau, Collection, t. V, p. 421.Pot-au-feu, viande et bouillon dans la marmite.
Pot-au-feu, la quantité de viande destinée à être mise dans le pot. Trois pot-au-feu.
Quand elles ont des nourrissons bourgeois, on leur donne des pot-au-feu
, Rousseau, Ém. I.Pot-au-feu à l'espagnole, olla-podrida.
On n'y trouve ni pot-au-feu ni écuelles lavées, se dit d'un ménage en désordre.
Fig. On n'en mettra pas plus grand pot-au-feu, on n'en fera pas plus de dépense, plus de cérémonie.
Quoique sa femme lui ait bien des fois représenté que l'on en retirait de bon argent, sans en mettre plus grand pot-au-feu, et que le ménage en allait mieux
, Boursault, Lett. nouv. t. II, p. 414, dans POUGENS.Fig.
La duchesse de Valentinois est favorite de Madame ; elle n'en met pas plus grand pot-au-feu pour l'esprit ni pour la conversation
, Sévigné, 25 juin 1677.Fig. Pensées sur lesquelles on s'arrête longtemps.
Je voudrais bien savoir, ma chère enfant, comment vous vous portez ; je crains ce pot-au-feu que vous faites bouillir jour et nuit ; il me semble que je vous vois vous creuser les yeux et la tête
, Sévigné, 27 oct. 1673.Au plur. On dit des pot-au-feu, invariable.
-
9Sœurs du pot, filles qui vivent en communauté et qui soignent les malades.
Une sœur du pot fait plus de bien à un mal qu'elle soigne, qu'Esculape n'en peut faire en dictant ses ordonnances de cent lieues
, Voltaire, Lett. Damilaville, 30 mai 1765. -
10Pot pourri, différentes sortes de viandes assaisonnées et cuites ensemble avec diverses sortes de légumes (c'est la traduction de l'espagnol olla podrida).
Un plat de rôti nous fit quitter le pot pourri
, Lesage, Gil Blas, x, 3.Fig.
Et comme un pot pourri de frères mendiants
, Régnier, Sat. I.Suivant les instructions d'Albéroni, Cellamare traitait de pot pourri le traité fait à Londres
, Saint-Simon, 491, 145.Fig. Pot pourri, diverses sortes de fleurs et d'herbes odoriférantes mêlées dans un vase.
Lorsque nous sentons un pot pourri dont nous ne pouvons discerner les odeurs composantes
, Destutt Tracy, Instit. scienc. mor. et pol. t. III, p. 504.Fig. Morceau de musique, composé de différents airs connus, reliés entre eux par une ritournelle commune, et aussi chanson dont les couplets sont sur différents airs.
Pot pourri, s'est dit de certaines petites contredanses.
Fig. Morceau littéraire où l'on traite divers sujets en ramenant de temps en temps celui qui commençait. Voltaire a fait un pot pourri.
Tout ouvrage composé de morceaux assemblés sans ordre, sans liaison, sans choix.
Fig. et familièrement. Il a fait un pot pourri de tout cela, on n'y a rien compris.
- 11Petit pot, mode très usité en Normandie, suivant lequel, au lieu d'allaitement, on nourrit les enfants avec de la panade faite devant le feu dans un petit pot.
-
12Pot-de-vin, ce qui se donne, comme présent, en sus du prix convenu pour un marché.
Pour bien faire, il faudrait que M. Jacquemin, Obtenant du rabais, grossît le pot-de-vin
, Hauteroche, Deuil, SC. 1.Oh ! les choses s'accommoderont, je vois bien cela ; l'acquisition demeurera à mon père, et ma sœur servira de pot-de-vin
, Dancourt, Vacances, SC. 19.C'est un homme sans foi qui prend de toute main, Et ne fait pas un bail qu'il n'ait un pot-de-vin
, Regnard, Démocr. II, 4.Un jour qu'en plein conseil et en présence du régent, il [Rouillé] s'exprimait avec sa liberté ordinaire, le duc de Noailles lui dit : - Monsieur Rouillé, il y a ici de la bouteille [il était buveur]. - Cela se peut, monsieur le duc, répliqua Rouillé, mais jamais de pot-de-vin
, Duclos, Œuv. t. V, p. 218. -
13Pot de pompe, piston à soupape.
Auge des foulons.
Pot à cueillir, vase dans lequel le souffleur de verre prend la matière vitrifiée.
Terme de fontainier. Cuvette en forme de cône tronqué, que l'on emploie pour les garde-robes demi-anglaises.
Terme de marine. Pot à brai, chaudière dans laquelle on fait fondre le brai.
-
14 Terme d'artificier. Pot à feu, pièce d'artifice faite en forme de pot et remplie de fusées.
Terme d'artillerie. Pot à feu, pot de fer rempli d'artifices, et dont on se sert dans les siéges.
Pot à feu, voy. FALOT, n° 2. Ornement d'architecture représentant un pot d'où sortent des flammes, comme il y en a au palais de l'Institut.
- 15Dans les sucreries, vase de terre cuite dans lequel la forme laisse égoutter le sirop non cristallisé.
-
16
Autrefois, espèce de casque à l'usage de l'infanterie, qui ne couvrait que la moitié de la tête Il aurait couru fortune de quelque chose de plus, sans le pot de tête que les officiers de son régiment lui avaient fait prendre presque par force
, Pellisson, Lett. hist. t. I, p. 322.La délicatesse des officiers ne les empêchait pas d'aller à la tranchée avec le pot en tête
, Voltaire, Louis XIV, 8.Aujourd'hui, nom donné au casque que portent les sapeurs du génie dans les travaux de siége.
- 17 Terme de médecine. Bruit de pot fêlé, bruit qu'on entend par la percussion, quand il y a dans le poumon une caverne ne communiquant avec les bronches que par une ouverture étroite.
- 18 Terme de jeu d'enfants. Petit creux fait dans la terre, dans lequel on pousse ou jette des billes, suivant certaines règles convenues.
-
19Papier pot, petite sorte de papier, qui sert, dans les cartes à jouer, pour mettre du côté de la figure.
Papier au pot, papier écolier, celui qui sert d'ordinaire aux écoliers.
PROVERBES
C'est le pot de terre contre le pot de fer, c'est un faible contre un fort. Quelle union peut-il y avoir entre un pot de terre et un pot de fer ?
Sacy, Bible, Ecclésiastiq. XIII, 3. Le pot de terre en souffre et n'eut pas fait cent pas Que par son compagnon il fut mis en éclats
, La Fontaine, Fabl. V, 2. Basile : Ah ! je n'irai pas lutter contre le pot de fer, moi qui ne suis… - Figaro : Qu'une cruche !
Beaumarchais, Mar. de Fig. II, 23.
Pot fêlé dure longtemps, c'est-à-dire un homme, quoique infirme, maladif, ne laisse pas de pouvoir vivre longtemps.
On fait de bonne soupe dans un vieux pot, les vieilles choses ne laissent pas de servir.
SYNONYME
POT à EAU, POT à L'EAU. Le pot à eau, c'est le pot où l'on met habituellement de l'eau ; le pot à l'eau, c'est le pot plein d'eau que j'ai actuellement. De même pour pot à beurre et pot au beurre, et autres locutions semblables.
HISTORIQUE
XIIe s. Plus a paroles au plain pot De vin qu'an un mui de cervoise [le vin fait plus parler que la bière]
, Chrestien de Troyes, Chev. au Lyon, V. 590. Li moine en recoillirent le sanc et le cervel [de Thomas, martyr], E à un cief le mistrent en poz hors del tumbel
, Th. le mart. 153.
XIIIe s. Item un pot lavoir à ymaginettes
, De Laborde, Émaux, p. 459. Encore pert il bien as tes [il paraît bien aux tessons], Quels li pos fu… Li jus Adam [de la Halle]. Car je tantost descouvrerai Le pot aus roses
, Un dit de verité. Li vilain dit en son proverbe qu'en un mui de quidance [opinion, idée] n'a pas plain pot de sapience
, Chr. de Rains, p. 68. Aigniax rostis, chapons en pot Lor apareilla à foison
, Ren. 24578. Tant va pot à l'eve qu'il brize
, ib. 27828. Pierres ala par les tavernes, et prist les pos à quoi il mesuroient
, Beaumanoir, XXVI, 15. Li pos garde moult longuement l'odor qu'il print quant il fu nues [neuf]
, Latini, Trésor, p. 375. Ne jou ne tieng pas à mervelle, Se cil ki apris ainc ne fu De nul bien fors de pot à fu, Si ne se counoist ne entent
, Baudouin de Condé, t. I, p. 374.
XIVe s. L'olle du chief, c'est le pot [le crâne, la boîte osseuse]
, H. de Mondeville, f° 12. Un petit pot à eau d'argent doré
, De Laborde, Émaux, p. 460. Deux pos d'arain à traire vaches
, De Laborde, ib. Deux grands pots d'argent, dorez et esmaillez à chauves souris
, De Laborde, ib. p. 458. Un pot temproir [pot à boire] doret et esmailliet
, Caffiaux, Régence d'Aubert de Bavière, p. 73. Il vint en une loge, le pot au feu trouva
, Baud. de Seb. VIII, 124.
XVe s. Si pouvoient manger cele viande [les Écossais] en pot et en rost à leur plaisir, sans pain
, Froissart, I, I, 42. Après travail nous plaist mieux le repos, Et la grant soif fait boire emmy les potz
, Chartier, le Débat des deux fortunes. Ce fut pour le denier à Dieu, Et encore si j'eusse dit : La main sur le pot, par ce dit, Mon denier me fust demouré
, Patelin. Puisqu'au desert on ne boit rien qui vaille, Laisser [je] ne vueil ce bon vin dans le pot
, Basselin, XXXI. Le pot à la porée [soupe] qui estoit sur le feu commence à s'enfuir par dessus
, Louis XI, Nouv. XCVII. Un grand pot d'argent à deux ances, appellé le pot de l'aumosne [vase dans lequel on recueillait la part réservée aux pauvres]
, Bibl. des ch. 6e série, t. 1, p. 435. Par lesquelz dessuz ditz fut le pot descouvert [l'empoisonnement du duc de Guyenne]
, Bibl. des ch. 4e série, t. I, p. 434. À tel pot tel cuiller
, Coquillart, Plaid. de la simple et de la rusée.
XVIe s. Ce conte est vieil comme un pot à plume, mais il ne peut estre qu'il ne soit nouveau à quelqu'un
, Despériers, Contes, XLII. Il avoit la teste comme un pot à beurre
, Despériers, ib. LXXXV. Je veulx des discours qui donnent la premiere charge dans le plus fort du doubte ; les siens [de Cicéron] languissent autour du pot
, Montaigne, II, 106. … Puis avec des pots à feu embraserent les maisons
, D'Aubigné, Hist. III, 296. Ils n'avoient que le plastron, le pot et l'escoupette à la ceinture
, D'Aubigné, ib. III, 499. Ils auront ung bon pot de vin pour accelerer la besongne
, Carloix, III, 24. Qui vend le pot dit le mot [c'est au vendeur à s'expliquer]
, Loysel, Inst. coust. 402. Enfants mariés sont tenus pour hors de pain et pot [émancipés]
, Loysel, ib. 56. Il parle aussi de ceux qui les ont [leurs concubines] en leurs chambres à pain et à pot, comme au feuillet 61, col. 3 : Sunt ne hic sacerdotes tenentes concubinas à pain et à pot ; au lieu de quoy Menot dit à pot et à cuiller
, H. Estienne, Apol. d'Hérod. p. 57, dans LACURNE. Et n'en pouvant tirer à vray le fond du pot, comme l'on dit
, Brantôme, Dames ill. p. 61, dans LACURNE. Et le meilleur du pot fut que, n'ayant rien fait qui vaille, furent si insolents qu'ils envoyerent demander leur paye à la reine d'Angleterre
, Brantôme, Cap. franç. t. III, p. 47. Entendant par ces pots de vin les presents que cette dame avoit receus d'unz et autres pour obtenir de son mary une partie de ce qu'ils desiroient
, Pasquier, Lett. t. II, p. 592, dans LACURNE. Ils sont sujets d'aide à la ville, et tiennent le pot [mesure légale], aulne et mesure d'icelle ville, et le poids
, Nouv. coust. gén. t. I, p. 399. Personnes usans de leurs droits qui vivent ensemble à un commun pot, sel et despense, après an et jour ils sont reputez communs en biens meubles et conquests immeubles faits depuis la societé contractée
, Coust. gén. t. I, p. 440. Il n'y a rien tel qu'un vieil pot à faire la bonne soupe
, Cotgrave † À chaque pot son couvercle
, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 214. À pot rompu brouet espandu
, Leroux de Lincy, ib. Deux pots au feu denotent feste, mais deux femmes grande tempeste
, Leroux de Lincy, ib. Je sçay à mon pot comment les autres bouillent
, Leroux de Lincy, ib. p. 215. Chacun potier loue ses pots
, Leroux de Lincy, ib. p. 268. Qui fait les pots les peut rompre
, Leroux de Lincy, ib. p. 392. Ung pot de chambre, ressemblant à cacydoine, estimé une livre
, De Laborde, Émaux, p. 459. Du temps du grand roy François on mettoit encore en beaucoup de lieux le pot sur la table
, Noël Dufail, Cont. d'Eutrap. ch. XXII.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
POT.Petit pot se dit aussi du pot au rouge. Les petits abbés ignares, qui se parfumaient d'ambre et mettaient du petit pot et des mouches
, L. du P. Duchêne, 9e lettre, p. 7.
REMARQUE
Sourd comme un pot : l'anglais dit : deaf as a post, sourd comme un poteau ; il est possible que le français sourd comme un pot soit une altération de sourd comme un post (post veut dire poteau). Cela paraît d'autant plus probable qu'un pôt se dit encore en Normandie pour un poteau. À la vérité, on objecte que sourd comme un pot répond à une habitude essentiellement française qui joue sur le double sens du mot sourd : qui n'entend pas et qui ne résonne pas (un pot de terre étant très sourd en ce sens). Mais cela est hypothétique, tandis qu'il est certain qu'on a dit en anglais : sourd comme un poteau.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
POT, s. m. (Poterie.) vase ou vaisseau, qui est un des plus communs ustensiles du ménage. Il signifie plus précisément le vase où l’on boit, & où l’on conserve les boissons dont on use journellement.
On fait des pots de bien de manieres, de bien de formes, & pour bien d’usages. L’argent, l’étain, le cuivre, le fer, la porcelaine, la faience, la terre glaise ou terre à potier, & le grès, en sont les matieres les plus ordinaires. La forme dépend du goût de l’ouvrier, de celui qui commande l’ouvrage, & des usages auxquels on le destine. Pour ces usages, ils sont en trop grand nombre pour entrer dans tout le détail ; les plus communs néanmoins sont des pots à boire, des pots au lait, des pots à biere, des pots à confitures, des pots à fleurs, &c.
Ces derniers, lorsqu’ils sont ornés de moulures & de sculptures, s’appellent des vases. Le mot & la fabrique des pots ont donné le nom à deux communautés de la ville & fauxbourgs de Paris ; ce sont celles des maîtres Potiers d’étain & des maîtres Potiers de terre. Voyez ces deux articles.
Pot, (Mesure de liquides.) espece de vaisseau, ou mesure des liqueurs que l’on appelle aussi quarte ou quarteau. Le pot en plusieurs endroits est de deux pintes, mesure de Paris, chaque pinte composée de deux chopines, la chopine de deux demi-septiers, & le demi-septier de deux poissons, le poisson estimé être de six pouces cubiques. En d’autres endroits, le pot ne tient que pinte ; & à Saint-Denis en France, où la pinte est à-peu-près le double de celle de Paris, elle est nommée par quelques-uns pot. (D. J.)
Pot. Vendre du vin à pot, c’est le vendre en détail, mais sans pouvoir donner à manger à ceux à qui on le débite ; ce qui n’est permis qu’aux Cabaretiers, Taverniers, &c.
L’ordonnance des aydes de 1680 regle les droits dûs pour le vin vendu à pot : ces droits sont différens suivant les lieux. Voyez Vin.
Les bourgeois de Paris ont droit de vendre à pot le vin de leur cru, mais à la charge de n’y mêler aucun vin d’achat, à peine d’être déchus de leur privilege. Dictionnaire de Commerce.
Pot a feu dans l’Artillerie, est un pot de terre avec ses anses, dans lequel on renferme une grenade avec de la poudre fine, & qu’on jette à la main dans les défenses des breches.
Pot en tête, est une armure de fer à l’épreuve du fusil, dont les sapeurs se couvrent la tête.
Pot a feu. Les Artificiers donnent le nom de pot à feu à un gros cartouche rempli de plusieurs fusées, qui prennent feu toutes ensemble, & sortent ordinairement du cartouche ou pot à feu sans l’offenser. Ce pot à feu est percé par le milieu, où passe par ce trou de l’étoupille qui, étant allumée, porte le feu à la poudre pulvérisée qu’on a soin de mettre au fond du pot à feu, aussi-bien qu’à toutes les autres fusées qui sont dedans.
Lorsqu’il y a plusieurs pots à feu, on les couvre d’un papier simple, pour empêcher qu’ils ne jouent tous à-la-fois. On se contente de les couvrir d’une simple feuille de papier, afin que les fusées, en prenant feu, puissent sortir sans trouver de résistance. On fait aussi une autre espece de pot à feu, dont voici la construction.
Il faut prendre un morceau de bois tourné long d’un pié, & du diametre de trois pouces, rouler dessus du carton à l’ordinaire deux ou trois tours & le bien coller ; vous ôterez ce morceau de bois ; vous mettrez à sa place par un des bouts de ce cartouche un autre morceau de bois, qui s’appelle le pié du pot à feu, & qui est de même calibre ; vous l’y ferez entrer seulement d’un pouce, & vous l’y attacherez avec trois ou quatre petites broquettes pour le faire tenir.
Vous prendrez une lance à feu pleine, voyez Lance a feu, mais qui n’aura point de pié ; vous la mettrez au milieu du cartouche, & vous observerez qu’elle en sorte de trois ou quatre pouces ; vous la retirerez ; vous prendrez le morceau de bois ou moule sur lequel on a roulé le cartouche ; sur l’un des bouts de ce moule vous ajusterez une feuille de papier coupée en deux, & que vous passerez en croix pour en former comme une espece de calotte, au fond de laquelle vous mettrez une once de poudre, & deux onces de composition telle qu’elle vous restera de votre artifice. On place au milieu de ces trois onces de poudre la lance à feu dont nous venons de parler ; on ramasse autour du pié de cette lance toute cette matiere également, & on la serre avec les bouts du papier qu’on lie tout-autour de la lance avec de la ficelle ; & cela s’appelle le bouton avec sa lance.
On place cette lance & ce bouton dans le fond du pot, ensorte que la lance soit bien droite & bien au milieu, & l’on fait entrer tout-autour des serpenteaux que l’on fourre dans le poulvrin ; on les arrange proprement, & pour achever de les arrêter ensorte qu’ils ne branlent point, on prend du méchant papier que l’on range doucement tout-autour, on en prend ensuite un autre au milieu duquel on fait un trou pour passer la lance, & l’on en fait une coëffure sur le pot en la collant tout-autour.
Pot a feu. Les Artificiers appellent ainsi une espece de petit mortier de carton, qui jette des garnitures comme les pots des fusées volantes, mais un peu plus grosses, parce qu’ils sont plus gros que ceux des fusées ordinaires ; on en fait même d’assez gros pour pouvoir jetter des grenades d’artifice & des petits balons.
On fait de ces pots à feu de différentes grandeurs. La plus ordinaire est de 3, 4 à 5 pouces de diametre, & de 12 à 18 pouces de longueur. Comme ils doivent être fixes & fermes sur leurs piés, on les y attache le mieux qu’on peut, quoique par différens moyens.
Les uns leur font faire un pié de bois cylindrique du diametre du vuide intérieur du pot, dans lequel l’ayant introduit de la longueur d’un ou deux pouces, ils clouent le cartouche tout-autour sur ce pié avec des clous de broquette plantés près-à-près.
Les autres l’attachent à leur pié sans clous par un étranglement du bout du cartouche, qu’on fait entrer dans un cavet pratiqué autour dans le pié de bois, comme on voit par le profil des figures.
Cette maniere d’assembler le cartouche à son pié est préférable à la précédente, en ce qu’elle bouche plus exactement le passage de l’air entre le cartouche & son pié ; mais pour qu’il le fasse plus exactement, il faut l’étrangler ainsi sur son pié avant qu’il soit sec pour qu’il entre plus aisément dans le cavet. Il y a aussi plusieurs manieres d’attacher ce pié au lieu où il doit être fixe.
Les uns l’applatissent pour l’attacher sur une piece de bois avec deux clous.
Les autres l’arrêtent par une cheville fixe, qu’on fait entrer dans le pié percé.
Les autres enfin, par une cheville qui est de la même piece que le culot du pot.
Toutes ces manieres de faire les pots à feu à culot & pié de bois, supposent qu’ils sont de cette espece auxquels on donne le feu par le haut, quoiqu’il ne soit pas impossible de les percer ou d’y faire des rainures pour y introduire des porte-feux par-dessous.
Mais lorsqu’ils sont petits, comme d’environ trois pouces de diametre pour contenir sept lardons, à cause que ce nombre s’arrange le mieux dans un cylindre, on se dispense de faire des culots au pié de bois pour soutenir le pot à feu, & on leur donne feu par le fond.
On étrangle le bas du cartouche sur une cheville de bois de la grosseur du porte-feu qu’on doit y mettre ; & au lieu de former la gorge de l’étranglement en écuelle, on plie le bout le long de cette espece de cheville postiche, pour que l’étranglement étant plus long, donne plus de prise pour embrasser le porte-feu qu’on doit lui substituer, après avoir retiré la cheville qui n’a servi que pour lui faire une place plus réguliere, & un trou plus rond qu’il n’auroit été sans cette précaution.
On introduit dans ce trou le porte-feu qui est un petit cartouche de 2 à 3 lignes de diametre intérieur, dont la longueur doit excéder le bout de l’étranglement d’environ deux pouces, & pénétrer jusqu’au fond du cartouche.
Ce débordement est nécessaire pour l’introduire dans des trous d’une piece de bois percée en-travers dans toute son épaisseur, pour y planter & ranger à distances égales en symmétrie, plusieurs pots par le moyen de leur porte-feu qui tiennent lieu de chevilles. Leur distance est arbitraire, comme de 2 à 3 piés courans.
Le cartouche du pot étant assemblé sur son pié de quelque façon que ce soit, on le charge comme les balons, en commençant par mettre dans son fond une ou deux onces de relien ou de poudre grenée, mêlée de poussiere, pour former la chasse de la garniture, sur laquelle on met une rouelle de carton percée, ou, selon l’usage de quelques-uns, une plaque de coton en feuille, c’est-à-dire, applatie & trempée dans de la pâte de poudre qu’on fait ensuite sécher.
On prend ensuite un porte-feu comme une fusée de balon, ou à sa place une lance à feu ; & l’ayant placé au milieu, on arrange tout autour des serpenteaux, des saucissons, ou d’autres petits artifices dont on remplit le pot, en posant les gorges amorcées sur la chasse de poudre qui doit leur donner feu en même tems qu’elle les pousse au-dehors. On garnit aussi les intervalles vuides avec des petits tampons de papier, pour empêcher que les artifices ne balottent, & que le feu de la chasse étant plus enfermé fasse plus d’effet & les pousse plus loin.
Les serpenteaux dont on remplit les pots à feu sont un peu plus gros que ceux des pots à fusées volantes. On mêle quelquefois des étoiles avec ces serpenteaux, mais comme les pots à feu ne les jettent pas fort haut, elles ne produisent pas un grand effet, il vaut mieux les rassembler dans un cartouche en forme de petite bombe, qui les porte plus haut que lorsqu’elles sont dispersées. On met aussi quelquefois des balles luisantes dans ces pots, mais il faut qu’elles soient petites, parce que n’étant pas poussées fort haut, elles n’auroient pas le tems de se consumer avant de retomber à terre, auquel cas elles pourroient brûler les spectateurs.
Le pot étant rempli, on le coëffe d’un couvercle de carton percé dans le milieu d’un trou assez grand pour faire passer au-travers le porte-feu, ou la lance à feu qui doit en faire partir la garniture lorsqu’elle finit. On arrête ce couvercle à son cartouche & à celui de la lance à feu par des bandes de papier collé, qui empêchent le feu de s’y communiquer par les joints.
Pots à feu aquatiques. Les pots à feu qu’on destine pour brûler sur l’eau sont beaucoup plus susceptibles de variations, que ceux qui doivent être placés sur les théâtres d’artifices hors de l’eau. Comme ils doivent être cachés à fleur d’eau, il importe peu de quelle figure ils soient par-dehors ; ainsi leurs cartouches peuvent être cylindriques, ou en caisses oblongues ou quarrées, ou à pans, pourvû qu’elles soient bien jointes & enduites de matieres bitumineuses, ou couvertes de toile goudronnée pour les rendre impénétrables à l’eau. Les garnitures dont on charge les pots aquatiques sont des saucissons, des serpenteaux, ou des fougues. Voyez Saucisson, Serpenteau, Fougue.
Pots-à-feu aquatiques simples. On peut connoître parfaitement la construction de ce pot, en jettant les yeux sur sa coupe au profil, par lequel on voit que ce n’est autre chose qu’un cartouche de bois, de toile ou de carton rempli dans le fond d’une garniture de petits artifices, qu’un porte-feu, qui brûle pendant quelque tems, fait partir en croissant. Au-dessus de ce porte-feu est un demi-globe plein de matiere combustible ; l’effet de cet artifice est de produire premierement une assez grande flamme, à la fin de laquelle ce pot jette une quantité de feux de même ou de différentes especes, comme les pots-à-feu pour la terre.
On voit que la composition de la partie hémisphérique supérieure doit être séparée de la garniture de petits artifices par une cloison, ou rondelle de bois ou de carton bien collée, percée seulement au milieu pour y adapter le porte-feu.
On suppose à ce pot un contrepoids, pour le faire enfoncer & flotter à fleur d’eau, comme les autres artifices aquatiques.
Des pots-à-feu doubles & triples. Nous avons appellé simple le pot précédent, parce qu’il ne jette qu’une fois sa garniture de petits artifices : on peut en faire d’autres qui la jettent deux, trois, ou plusieurs fois, à peu près sur l’idée de la construction des trompes, & parce qu’en mettant plusieurs gobelets ou pots-à-feu égaux les uns sur les autres, comme aux trompes, l’artifice total deviendroit trop long pour être mis dans l’eau ; on fait des pots de diametres inégaux emboëtés les uns dans les autres, de maniere qu’il reste entre deux de chaque côté un intervalle de largeur suffisante pour y ranger des artifices, & un autre au défaut, pour y mettre la chasse de poudre qui doit pousser le petit hors du grand.
Quoique l’on se borne ici à un exemple de deux pots mis l’un dans l’autre, rien n’empêche qu’on n’en puisse faire un troisieme assez grand pour contenir ces deux, & une troisieme garniture de petits artifices entre deux dans le premier intervalle tout-autour.
Pot de-chambre, matula, vaisseau de garderobe pour le besoin d’uriner. Les Sybarites en faisoient porter avec eux dans les maisons où ils étoient invités à manger. On les plaçoit à côté d’eux, pour les dispenser de se lever de table. D’autres peuples prirent d’eux cet usage, & celui de se les jetter à la tête dans la chaleur de la débauche. On avertissoit le domestique de présenter le pot-de-chambre, en faisant claquer le doigt du milieu avec le pouce. Il y en avoit de corne, de terre, d’étain, d’or, d’argent. La matula étoit le pot-de-chambre des hommes, le scaphium le pot-de-chambre des femmes : celui-ci étoit appellé scaphium de sa forme oblongue & en gondole, d’où l’on voit que les pots-de-chambre à la bourdaloue sont très-anciens.
Pot-a-cire, (Blanchisserie.) les blanchisseurs de cire nomment ainsi une petite marmite de cuivre sans piés, avec une anse & une goulotte, dont ils se servent pour distribuer la cire liquide dans les éculons, avec lesquels ils remplissent les moules où se font les pains de cire blanche. (D. J.)
Pot-a-paitrir, (terme de Boulangers.) les Boulangers nomment ainsi un grand vase de cuivre avec une anse, mais sans col, dont l’ouverture est presque aussi large que le fond. Ils s’en servent, lorsqu’ils paîtrissent, à puiser l’eau chaude sans la chaudiere, soit pour rafraîchir le levain, soit pour le faire, soit pour paîtrir à forfait.
Pot-a-suif, (Chandelier.) on appelle ainsi dans la fabrique des chandelles moulées, un pot de fer blanc avec son anse & son goulot, dont les Chandeliers se servent pour remplir les moules d’étain qu’ils ont préparées & dressées sur la table à moules ; ce pot contient environ pinte de Paris.
Pot-a-colle & a couleur, ustensiles de Cartiers, ce sont des pots de terre dans lesquels ils mettent leur colle pour coller les feuilles & les couleurs pour colorer leurs cartes.
Pot, terme de Foulon, on nomme chez les Foulons les pots du moulin, certains vaisseaux de bois en forme d’auge, dans lesquels on foule les étoffes de laine ; on les appelle autrement piles. (D. J.)
Pot-a-colle, outil de Fourbisseur, c’est un pot de grès dans lequel les Fourbisseurs mettent de la colle de poisson dont ils se servent pour assujettir les bouts & viroles sur les fourreaux.
Pot, (Manuf. de glaces.) Dans les manufactures de glaces, il y a de deux sortes de pots, les uns qu’on appelle simplement pots, & les autres qu’on nomme cuvettes. Les premiers servent à fondre les matieres, & les autres à les porter jusqu’à la table à couler.
Pot-a-colle, outil de Gainiers, c’est une petite casserolle à queue, de cuivre rouge, montée sur trois piés de fer, qui sert aux gainiers pour mettre la colle forte d’Angleterre qu’ils employent, & pour la faire chauffer.
Pots, (Jardinage.) les pots & les vases dont on se sert dans les jardins y apportent une très-grande utilité, placés avec goût ils servent infiniment à leur décoration.
Leur structure est ordinairement de terre cuite & de couleur rougeâtre ; cependant il y en a de faïence & de fer fondu que l’on fait bronzer & dorer.
Leur utilité est d’y élever séparément plusieurs plantes délicates, de ne les exposer au soleil qu’autant de tems qu’elles en ont besoin, & de les transporter dans les tems de gelée & d’orages, en un mot, les abriter ; outre l’avantage d’avoir celui de toutes les expositions, & de pouvoir ralentir, en les retirant du soleil, l’agitation violente des sucs nourriciers pendant le jour, qui ne peut être remplacée par la succion qui se fait la nuit.
Les pots ont encore l’avantage, étant enfoncés en pleine terre, de servir à élever toutes sortes de fleurs, & par la facilité de les lever & de les transporter, de regarnir les vuides d’une plate-bande.
Leur défaut est, qu’étant pénétrés de tous côtés des rayons du soleil, les plantes en sont plus altérées, & demandent à être plus souvent arrosées ; l’air, outre cela, leur fait trop sentir ses variations, elles craignent l’inondation de l’arrosoir, outre qu’une plante qui est dans un pot, est privée des exhalaisons que le soleil attire de la terre & des vapeurs que les feux souterrains font monter pendant l’hiver ; ses racines étant plus en liberté, s’étendent davantage, & profitent des esprits nitreux & sulphureux qu’elles trouvent en leur chemin.
Avant de rien planter dans les pots, on met au fond un lit de platras : ce qui sert à faire écouler les eaux superflues, & à empêcher les racines de s’attacher au fond des pots.
Pot-a-brai, (Marine.) c’est un pot de fer, dans lequel on fait fondre le brai.
Pot-à-feu. Le pot-à-feu est une espece de pompe longue & creuse en-dedans. Il y en a qui pour faire des pots-à-feu, prennent une des plus grosses grenades chargées : ils la mettent dans un pot de terre rempli de poudre, & couvert d’une peau : au-dessus de cette peau sont des bouts de meche allumés & attachés en croix. On jette ce pot par le moyen d’une corde que l’on attache à son anse, & en se brisant, il ne manque point de prendre feu, de même que la grenade qui est enfermée en-dedans.
Pot de pompe, c’est la même chose que chopinette, mais pot se dit sur mer, & chopinette sur terre. Voyez Chopinette.
Pot, (Papeterie.) nom que l’on donne à une des petites sortes de papier, qui se fabrique dans plusieurs papeteries de France ; il sert aux faiseurs de cartes à jouer, pour mettre du côté de la figure. (D. J.)
Pot-pourri, en terme de Parfumeur, est une eau composée de plusieurs herbes odoriférantes & de plusieurs autres ingrédiens, dont on a exprimé l’odeur dans une quantité si parfaitement égale, qu’aucune ne l’emporte sur l’autre.
Pot, en terme de Parfumeur, est un vase à patte & à ventre, avec un petit collet qui se termine en s’ouvrant un peu pour recevoir la tête de la forme. Il faut que ces pots soient plombés, sans quoi le syrop passeroit à travers : la terre n’en est pas si fine que celle des formes, dont la grandeur fixe celle du pot ; chaque forme a le sien. Voyez Forme. Voyez Pl. du Parfumeur.
Pot, (Verrerie.) on appelle dans les verreries communes pots à cueillir, deux des six pots du fourneau à verre ; c’est dans ces deux pots seulement où l’on cueille, c’est-à-dire où l’on prend avec la felle, le verre liquide pour le souffler. (D. J.)
Pot, terme de Vernisseur. Les Vernisseurs se servent de petits pots, godets de terre & de faïence pour mettre leurs différentes couleurs : ils en ont de grands & de petits.
Pot, le, au Jeu de boule, se dit d’un trou fait tout près du but par les piés des joueurs. Quand une boule est dans le pot, elle est difficile à débuter, il n’y a guere que celles qui venant en mourant au but, passent devant elle, ou se placent à ses côtés, qui puissent la gagner.
Pots, pierre à, (Hist. nat.) en latin lapis ollaris, pierre ainsi nommée parce qu’on en forme des pots & des ustensiles de ménage. Voyez Ollaire (pierre.)
Étymologie de « pot »
Berry, casser les pots, laisser aller, en dormant sur un siége, la tête de côté et d'autre ; picard, potequin, petit pot ; espagn. et port. pote ; flamand, pot ; isl. pottr ; danois, pot ; angl. pot ; bas-bret. pôd, pôt, pout ; kimry, pot ; gaél. poit ; bas-lat. potus. Potus est dans un vers de Fortunat, et l'o y est long ; il n'y a donc aucune raison pour ne pas le tirer, comme fait du Cange, du lat. pōtus, boisson, le contenu pour le contenant. Suivant Grimm, le mot est étranger à l'ancien allemand. Le picard potequin est un diminutif emprunté du flamand.
- (Nom 1) (XIIe siècle) De l’ancien français pot.
- (Nom 2) De l’anglais pot (« marijuana »).
Phonétique du mot « pot »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
pot | po |
Fréquence d'apparition du mot « pot » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « pot »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « pot »
-
Instruction : des pierres dans un sac. Culture : une graine dans un pot.
Maurice Chapelan -
La startup Terraplanter a lancé un projet de financement participatif pour un pot de fleurs spécialement adapté à la culture hydroponique. Un pot réutilisable à l'infini et au design astucieux.
Futura — Vidéo : Terraplanter, le pot de terre universel qui fait pousser les plantes avec un simple verre d'eau -
Quand on a un pot de chambre en argent les bords sont minces.
Proverbe français -
Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
Confucius -
Lorsque le pot en bouillant déborde, il s’apaise lui-même.
Proverbe anglais -
En faisant attention à la cuillerée, on perd tout le pot.
Proverbe birman -
Dans un même pot, on ne peut pas cuire deux plats différents.
Proverbe chinois -
Le pot vide ne déborde pas.
Proverbe jamaïcain -
Instruire un sot, c'est comme recoller un pot cassé, ça coule toujours !
Noël Audet — L'ombre de l'épervier -
Le fanatique est un orateur, sourd comme un pot.
Khalil Gibran — Le sable et l'écume
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Traductions du mot « pot »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | pot |
Espagnol | maceta |
Italien | pentola |
Allemand | topf |
Chinois | 锅 |
Arabe | وعاء |
Portugais | panela |
Russe | горшок |
Japonais | ポット |
Basque | pot |
Corse | putura |
Synonymes de « pot »
- objet, récipient
- cruche
- jarre
- terrine
- pichet
- vase
- urne
- potiche
- société
- verre
- coup
- consommation
- jeu
- mise
- enjeu
- fait
- chance
- aubaine
- bac
- baste
- calebasse
- cubitainer
- fortune
- réceptacle
- veine
Antonymes de « pot »
Combien de points fait le mot pot au Scrabble ?
Nombre de points du mot pot au scrabble : 5 points