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Coller

[kɔle]
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Définitions de « coller »

Coller - Verbe

  • Assembler et maintenir ensemble deux éléments au moyen d'un adhésif.

    Après l'accident, les techniciens ont passé des heures à coller les fragments du vase antique, morceau par morceau, dans une tentative patiente de reconstituer son apparence originale.
    (Citation fictive)
  • Lier étroitement des éléments entre eux ou avec d'autres, par divers moyens.

    Dans le feu de l'action, les journalistes doivent souvent coller les morceaux d'information pour créer une histoire cohérente.
    (Citation fictive)
  • (Par extension) Ajouter à une substance (comme du vin ou de la gélatine) un composant pour en améliorer la conservation ou la clarté.

    Pour préserver la clarté de son vin de Bourgogne, le vigneron lui a collé une pointe de gélatine, élevant ainsi l'art de la vinification à une science raffinée.
    (Citation fictive)
  • (Figuré) Se tenir très près, voire trop proche de quelque chose ou quelqu'un, marquant ainsi une forte proximité physique ou émotionnelle.

    Les images du photoreporter révèlent une réalité crue et sans fard, collant au plus près des tragédies humaines qu'il documente.
    (Citation fictive)
  • Maintenir une proximité dans le temps.

    Dans la frénésie de l'actualité, les reporters doivent coller au plus près de l'évènement pour ne rien manquer.
    (Citation fictive)
  • Attacher fermement par adhésion ou pression.

    Après le tremblement de terre, ils ont collé les morceaux de leur vie comme on recolle les morceaux d'un vase brisé.
    (Citation fictive)
  • Observer avec intensité et concentration.

    Dans son dernier ouvrage, l'auteur dépeint son personnage principal 'collant' aux moindres gestes de sa cible, un témoignage percutant de la surveillance de près.
    (Citation fictive)
  • (Figuré) Soumettre à une interrogation complexe sans réponse évidente.

    Lors de la conférence de presse, le reporter a collé le politicien avec une question épineuse sur la corruption gouvernementale, laissant la salle plongée dans un silence pesant.
    (Citation fictive)
  • (Éducation, Argot scolaire) Sanctionner un élève en limitant sa liberté de mouvement, notamment par l'interdiction de sortir.

    Le professeur, lassé par l'attitude insolente de l'élève, décida de le coller pour le week-end, écourtant ainsi sa liberté de mouvement.
    (Citation fictive)
  • (Éducation) Ne pas accorder la réussite à un examen ou un concours.

    Dans le microcosme universitaire, 'coller' est souvent synonyme d'un échec académique; une sentence cruelle, décidée par un jury impitoyable, condamnant l'étudiant à la reprise de l'examen ou du concours.
    (Citation fictive)
  • (Éducation) Soumettre un élève ou un étudiant à une interrogation orale imprévue, généralement de courte durée.

    Dans la jungle de l'éducation, le professeur, tel un prédateur silencieux, peut à tout moment coller un élève impréparé, transformant un cours tranquille en une épreuve inattendue et redoutée.
    (Citation fictive)
  • (Familier) Disposer ou fixer dans une position déterminée.

    En attaquant mon nouveau godet de whiskey que l’emmerdeuse venait de me coller sous le nez, j’ai tenté de me livrer à l’exercice où je brille par ma nullité crasse : le calcul mental.
    — Norman Ginzberg, Les Captives de la vallée de Zion
  • (Populaire) Remettre quelque chose à quelqu’un, souvent sans son consentement.

    Je suis sûre qu’ils se contenteront de me coller un procès-verbal, comme ils l’ont fait jusqu’alors pour certains de mes camarades.
    — Barbara Kingsolver, Une île sous le vent
  • (Intransitif) Adhérer fortement à une surface.

    Dans son article, le journaliste décrivait l'affiche comme étant tellement collée au mur qu'elle semblait en faire intégralement partie.
    (Citation fictive)
  • (Intransitif, Figuré, Familier) Correspondre parfaitement; être en adéquation ou en harmonie.

    C’est un de ces drôles de trucs, vous savez, où rien ne colle ; mais comme affaire, c’est foutrement intéressant.
    — Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent
  • (pronominal, populaire) S'obliger à accomplir une tâche.

    Sans les « mouchards », nous aurions beau nous y coller : nous n’arriverions à rien.
    — Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai
  • (informatique) Intégrer un élément copié dans un espace spécifique en utilisant le presse-papiers.

    Dans la rédaction de son article, le journaliste n'a cessé de coller des citations pertinentes préalablement copiées dans son presse-papiers numérique.
    (Citation fictive)
  • (Transitif) Appliquer avec fermeté contre quelque chose.

    Dans sa dernière enquête, le reporter colla son oreille contre la porte, assoiffé de vérité.
    (Citation fictive)
  • (pronominal, figuré, familier) Établir une relation amoureuse non maritale.

    Je me disais que ce misérable se collerait avec une fille du village, ou épouserait la bonne.
    — José Cabanis, Les cartes du temps
  • (argot) Regarder intensément quelque chose en étant absorbé par ses pensées.

    Dans son article, le journaliste écrivait : 'Le suspect collait l'écran de télévision, son regard vide traduisant une concentration presque effrayante.'
    (Citation fictive)
  • (Québec, populaire) Placer immédiatement à côté ou en contact direct avec quelque chose d'autre.

    "Mon mur était collé sur leur appartement."
    — Jonathan Tremblay, Montréal: une ado de 17 ans perd la vie dans l’appart de son copain

Expressions liées

  • Coller au réel, paroles qui collent à la pensée
  • Coller aux habitudes
  • Coller des bois de placage
  • Coller des gifles, un coup de poing
  • Coller des pièces fausses
  • Coller du papier
  • Coller du travail à un élève
  • Coller du vin, coller des liqueurs (clarifier ces boissons à l'aide de blanc d'œuf ou de colle de poisson auxquels adhèrent les impuretés flottant dans ces boissons.)
  • Coller en taule
  • Coller la grippe
  • Coller les paupières
  • Coller quelqu'un au baccalauréat
  • Coller quelqu'un au mur (le fusiller après l'avoir placé le dos serré au mur)
  • Coller quelqu'un le dimanche
  • Coller ses vieilleries, ses rossignols à quelqu'un
  • Coller ses yeux sur une passante
  • Coller son adversaire (placer sa bille contre la sienne.)
  • Coller son oreille contre une porte, son œil au trou d'une serrure
  • Coller un coup de pied dans le derrière
  • Coller un enfant au lit, en pension
  • Coller un enfant, un gosse à quelqu'un (rendre une femme enceinte.)
  • Coller un militaire au bloc
  • Coller un objet dans un coin, dans une armoire
  • Coller un élève (lui poser une question embarrassante à laquelle il ne peut répondre et p. ext. mettre une personne quelconque dans l'impossibilité de répondre la réduire au silence.)
  • Coller une bille (la placer tout contre la bande)
  • Coller une enveloppe
  • Coller une image, une affiche
  • Coller une punition
  • Coller à la roue (suivre de très près son entraîneur ou un autre concurrent ne pas se laisser distancer.)
  • Coller à la route (avoir des pneus qui adhèrent parfaitement à la route)
  • Coller à la voie (serrer de près un animal)
  • Eau qui colle les vêtements
  • Humidité qui colle aux moelles
  • La sueur colle la peau
  • Le nez collé sur des cartes
  • Pantalon qui colle
  • Pauvreté qui colle aux os
  • Peur qui colle à la peau
  • Regard, yeux qui se collent sur quelqu'un (fixer attentivement quelqu'un)
  • S'en coller plein la tête, plein le crâne
  • S'y coller, qui s'y colle? (se tenir le visage tourné contre le but choisi et fermer les yeux pendant que les autres joueurs se cachent)
  • Sang qui colle les cheveux
  • Se coller avec un vieux
  • Se coller contre l'épaule de quelqu'un
  • Se coller contre la muraille, aux carreaux
  • Se coller quelque chose dans le gosier
  • Se coller une indigestion monstre
  • Se coller à
    Se coller à seize ans
    — Émile Zola, Germinal
  • Terre qui colle aux souliers
  • Vêtement qui se colle sur la peau
  • Ça a l'air de coller entre eux
  • Ça colle!
    Ça colle! dis-je à Poterloo
    — Barbusse, Le Feu

Étymologie de « coller »

Dénominal de colle.

Usage du mot « coller »

Évolution historique de l’usage du mot « coller » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « coller » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « coller »

Antonymes de « coller »

Citations contenant le mot « coller »

  • Les ordinateurs de bureau présentent d’intéressantes possibilités de communication professionnelle. Vous pouvez coller des Post-it au bord de l’écran !
    Dave Barry — Chroniques déjantées d’internet
  • Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette : attrape qui peut.
    Alfred de Vigny — Journal intime
  • S'il suffisait de se coller un timbre rare sur le dos pour se retrouver à l'étranger !
    Jules Renard — Journal 1887-1892
  • Le comble du cynisme : Assassiner nuitamment un boutiquier, et coller sur la devanture : fermé pour cause de décès.
    Alphonse Allais — Le Tintamarre - 28 Octobre 1877
  • Lucidité, superficialité, vénalité : toutes les qualités pour bien coller à la réalité.
    Philippe Sollers — Femmes
  • Il faut coller à la vie comme à un cheval.
    Guy de Larigaudie
  • Je ne collerai pas à la mode.
    William Sheller — Interview dans Le Figaro, 27 octobre 2015
  • La vérité est toujours plus surprenante que la fiction, parce que la fiction doit coller à ce qui est possible, alors que la vérité, elle, n’y est pas obligée.
    Mark Twain

Traductions du mot « coller »

Langue Traduction
Anglais paste
Espagnol pegar
Italien incolla
Allemand einfügen
Chinois
Arabe معجون
Portugais colar
Russe вставить
Japonais ペースト
Basque itsatsi
Corse pasta
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.