La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « dispute »

Dispute

Variantes Singulier Pluriel
Féminin dispute disputes

Définitions de « dispute »

Trésor de la Langue Française informatisé

DISPUTE, subst. fém.

A.− Didact., domaine de l'activité intellectuelle.Échange d'arguments contradictoires sur un sujet donné. Disputes scolastiques, théologiques. (Cf. disputer ex. 1).
SYNT. Disputes d'école, de Sorbonne; disputes publiques; assister, être convié à une dispute; ouvrir, soutenir une dispute.
B.− Usuel, péj.
1. Discussion ou débat plus ou moins âpre et violent entre plusieurs adversaires ou plusieurs partis. Véhémente, violente dispute. Nous eûmes (...), la critique et moi, une grande dispute sur ce qu'on appelle la vérité dans l'art (Janin, Âne mort,1829, p. 8):
2. ... entre matérialistes et spiritualistes, entre déterministes et finalistes, sur le plan scientifique, la querelle dure toujours. Après un siècle de dispute, chaque parti reste sur ses positions, et présente à l'adversaire des raisons solides pour y demeurer. Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain,1955, p. 49.
SYNT. Farouche, interminable dispute; mettre fin, tourner à la dispute; provoquer une dispute; avoir dispute; porter la dispute sur un autre terrain; matière à dispute; sujet de dispute; une dispute de mots.
En partic. Échange bruyant de propos hostiles. Cherchez dispute à qqn; être en dispute; semer la dispute. Comme si les hommes pouvaient vivre en société sans disputes et sans querelles (France, Île ping.,1908, p. 309).Dans un coin du théâtre, une discussion privée s'échauffa, dégénéra en dispute (Martin du G., Thib.,Été 1914, 1936, p. 490):
3. ... il fallait élever la voix au ton criard de la dispute et, se parlant ainsi, très haut, très fort, les êtres en arrivaient à se regarder avec étonnement et une espèce de sourde animosité. G. Roy, Bonheur d'occasion,1945, p. 426.
2. P. ext. Lutte entre plusieurs rivaux qui cherchent à obtenir ou à conserver la même chose (cf. rivalité). Être l'objet d'une dispute. Pour les hommes (...) la dispute de l'espace n'a pas cessé de produire des effets perturbateurs (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 104).C'était la guerre civile, la dispute pour le pouvoir (Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 99).
Prononc. et Orth. : [dispyt]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1474 « dissension, débat » (Lettres de Louis XI ds Bartzsch); 1665 « querelle » (Molière, L'Amour médecin, I, 1). Déverbal de disputer*. Fréq. abs. littér. : 984. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 764, b) 1 436; xxes. : a) 1 123, b) 1 229.

Wiktionnaire

Nom commun - français

dispute \dis.pyt\ féminin

  1. Discussion plus ou moins vive à propos d’opinions, d’intérêts.
    • C’était un ivrogne qui, battant le trottoir et se heurtant aux arbres, menait une longue dispute avec les êtres de son rêve auxquels il donnait généreusement la parole, et qu’il accablait ensuite sous de grands gestes et des mots impérieux. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 362)
    • Une longue et subtile dispute.
    • Dispute de mots : Débat qui tient à un malentendu sur les définitions des choses.
    • Opiniâtre dans la dispute.
    • La chaleur de la dispute.
    • Avoir dispute ensemble, contre quelqu’un.
  2. (Par extension) Altercation violente, querelle.
    • Il m’était impossible de rester cinq minutes avec elle, qu’une dispute —qui se terminait invariablement par des violences de sa part— n’éclatât aussitôt. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • Une dispute éclata dans la rue. — Il cherche dispute à ses voisins.
  3. (Éducation) Discussion, débat publics qui se faisaient dans les écoles, pour trancher les questions de théologie, de philosophie, etc.
    • Je crois que les disputes théologiques sont à la fois la farce la plus ridicule et le fléau le plus affreux de la terre, immédiatement après la guerre, la peste, la famine et la vérole. — (Abbé Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, cité par Voltaire, Dictionnaire philosophique, à l’article « Credo »)
    • J’ai admiré son esprit de dispute, capable de le faire se retirer de son propre avis, aussitôt qu’il voyait son contradicteur prêt à s’y ranger. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 226)
    • Disputes publiques.
    • Ouvrir la dispute.
    • Assister aux disputes.
    • Les disputes de l’école.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

DISPUTE. n. f.
Discussion plus ou moins vive à propos d'opinions, d'intérêts. Une longue et subtile dispute. Dispute de mots, Débat qui tient à un malentendu sur les définitions des choses. Opiniâtre dans la dispute. La chaleur de la dispute. Avoir dispute ensemble. Avoir dispute contre quelqu'un. Par extension, il signifie aussi Altercation violente, querelle. Une dispute éclata dans la rue. Il cherche dispute à ses voisins. Être en dispute avec quelqu'un, au sujet de quelque chose. Il s'est dit des Actes, ou discussions publiques, qui se faisaient dans les écoles, pour débattre des questions de théologie, de philosophie, etc. Disputes théologiques. Disputes publiques. Ouvrir la dispute. Assister aux disputes. Les disputes de l'école.

Littré (1872-1877)

DISPUTE (di-spu-t') s. f.
  • 1Discussion entre deux ou plusieurs personnes sur un point de théologie, de philosophie ou de science. De quoi sert une longue et subtile dispute Sur mille obscurités où l'esprit est déçu ? Corneille, Imitation, I, 3. Ceux qui ont voulu entrer en dispute…, Pascal, Prov. 4. C'est ouvrir une nouvelle dispute, Bossuet, 1er écrit. Cet ouvrage, qui d'abord pourrait paraître contentieux, se trouvera, dans le fond, beaucoup plus tourné à la paix qu'à la dispute, Bossuet, Var. Préface. Leurs disputes, leurs contradictions et leurs équivoques rendront témoignage à la vérité catholique, Bossuet, ib. Combien de nos adversaires me diront, quoique sans sujet, que je suis sorti de mon caractère et de mes maximes en abandonnant la modération qu'ils ont eux-mêmes louée et en tournant les disputes de religion à des accusations personnelles et particulières ! Bossuet, ib. En sorte que l'ardeur de leurs disputes insensées et leur religion arbitraire est devenue la plus dangereuse de leurs maladies, Bossuet, Reine d'Anglet. Ces disputes [sur l'épiscopat et la liturgie] n'étaient encore que de faibles commencements par où ces esprits turbulents faisaient comme un essai de leur liberté, Bossuet, ib. Quant à la méthode de cet ouvrage, on y verra marcher les disputes et les décisions dans l'ordre qu'elles ont paru, sans distinction des matières, Bossuet, Var. Préf. On ne sait point précisément dans quel temps Quinte Curce a vécu ; c'est le sujet d'une grande dispute parmi les savants, Rollin, Hist. anc. liv. XXV, ch. II, art. 2. Les disputes métaphysiques ressemblent à des ballons remplis de vent que les combattants se renvoient ; les vessies crèvent, l'air en sort, il ne reste rien, Voltaire, Jenni, 7.

    Être en dispute, avoir une discussion. En quoi êtes-vous en dispute avec les jansénistes ? Pascal, Prov. 4.

    Être en dispute, être l'objet d'une discussion. Elle n'explique rien de ce qui pouvait être en dispute, Pascal, Prov. 3. Ce sont des bibliothèques vivantes, prêtes à fournir diverses recherches sur tout ce qui peut tomber en dispute ; mais ces richesses semées sur un fonds qui ne produit rien de soi, les laissent souvent dans l'indigence, Th. Corneille, Disc. de récept. à l'Académ.

    L'esprit de dispute, l'inclination à disputer sur les questions subtiles. L'esprit de dispute et d'abstraction qui gâta pendant tant de siècles la philosophie de nos écoles, Raynal, Hist. phil. I, 8.

    Dispute de mots, discussion qui roule sur une distinction le mots. Les disputes de mots sont toujours des disputes de choses ; car tous les gens de bonne foi conviendront qu'ils ne tiennent à tel ou tel mot que par préférence pour telle ou telle idée, Staël, Allem. III, 12.

    Hors de dispute, sans dispute, incontestable. Il est hors de dispute que le religieux qui a pour soi une opinion probable n'est point tenu d'obéir…, Pascal, Prov. 6. La justice est sujette à disputes ; la force est très reconnaissable et sans dispute, Pascal, Pensées, t. I, p. 274, édit. Lahure. Le duc Lanti, beau-frère du duc de Bracciano, le premier laïque de Rome sans dispute d'aucun, Saint-Simon, 53, 141.

  • 2Dispute, actes ou discussions publiques, qui se faisaient dans les écoles sur des questions de théologie ou de philosophie.
  • 3Débat où l'on a querelle. Il y a eu une dispute entre eux. Je n'étais pas fort satisfait de sa conduite, et nous avions le plus souvent dispute ensemble, Molière, Am. Méd. I, 1. Entrer en dispute avec un bourru, Hamilton, Gramm. 4. Nous venons d'avoir une dispute, le bon abbé et moi, Sévigné, 259.

    Être en dispute, se disputer.

    Querelle. Il y a une dispute dans la rue.

    Chercher dispute. Il cherche dispute à ses voisins.

  • 4Action de disputer une chose. Va-t'en, et ne rends plus la victoire douteuse, La dispute déjà m'en est assez honteuse, Corneille, Hor. II, 6. L'âme regarde ces honneurs que le monde vante : et aussitôt elle en voit le fond, elle voit l'orgueil qu'ils inspirent, et découvre, dans cet orgueil, et les disputes et les jalousies et tous les maux qu'il entraîne, Bossuet, la Vallière.

    Mettre une chaire à la dispute [la mettre au concours], Patin, Lett. DCCXCII. Locution tombée en désuétude.

SYNONYME

1. DISPUTE, DÉBAT., La dispute est une conversation entre deux ou plusieurs personnes à l'occasion d'un point de théologie, de philosophie ou même de science, sur lequel elles sont d'avis différent. Le débat est un échange de discours entre deux ou plusieurs personnes sur un objet soumis soit à une assemblée soit à un tribunal.

2 DISPUTE, DISCUSSION, voy. DISPUTER.

3. DISPUTE DE MOTS, DISCUSSION DE MOTS., Dispute de mots, débat dans lequel on croit disputer des choses, et où l'on ne dispute en réalité que sur les mots ; discussion de mots, examen du sens exact et rigoureux des mots.

HISTORIQUE

XVIe s. Au reste, en laissant la dispute des mots, je commenceray à traiter de la chose, Calvin, Instit. 74. La doctrine de Platon, venant à estre publiquement receue, osta la mauvaise opinion que la commune avoit de toutes telles disputes, Amyot, Nicias, 42.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition (1751)

DISPUTE, s. f. (Métaph. & Morale.) L’inégale mesure de lumieres que Dieu a départies aux hommes ; l’étonnante variété de leurs caracteres, de leurs tempéramens, de leurs préjugés, de leurs passions ; les différentes faces par lesquelles ils envisagent les choses qui les environnent, ont donné naissance à ce qu’on appelle dans les écoles dispute. A peine a-t-elle respecté un petit nombre de vérités armées de tout l’éclat de l’évidence. La révélation n’a pû lui inspirer le même respect pour celles qu’elle auroit dû lui rendre encore plus respectables. Les sciences en dissipant les ténebres, n’ont fait que lui ouvrir un plus vaste champ. Tout ce que la nature renferme de mystérieux, les mœurs d’intéressant, l’histoire de ténébreux, a partagé les esprits en opinions opposées, & a formé des sectes, dont la dispute sera l’immortel exercice. La dispute, quoique née des défauts des hommes, deviendroit néanmoins pour eux une source d’avantages, s’ils savoient en bannir l’emportement ; excès dangereux qui en est le poison. C’est à cet excès que nous devons imputer tout ce qu’elle a d’odieux & de nuisible. La modération la rendroit également agréable & utile, soit qu’on l’envisage dans la société, soit qu’on la considere dans les sciences. 1°. Elle la rendroit agréable pour la société. Si nous défendons la vérité, pourquoi ne la pas défendre avec des armes dignes d’elle ? Ménageons ceux qui ne lui résistent qu’autant qu’ils la prennent pour le mensonge son ennemi. Un zele aveugle pour ses intérêts les arme contre elle ; ils deviendront ses défenseurs, si nous avons l’adresse de dessiller leurs yeux sans intéresser leur orgueil. Sa cause ne souffrira point de nos égards pour leur foiblesse ; nos traits émoussés n’en auront que plus de force ; nos coups adoucis n’en seront que plus certains ; nous vaincrons notre adversaire sans le blesser.

Une dispute modérée, loin de semer dans la société la division & le desordre, peut y devenir une source d’agrémens. Quelle charme ne jette-t-elle pas dans nos entretiens ? n’y répand-elle pas, avec la variété, l’ame & la vie ? quoi de plus propre à les dérober, & à la stérilité qui les fait languir, & à l’uniformité qui les rend insipides ? quelle ressource pour l’esprit qui en fait ses délices ? combien d’esprits qui ont besoin d’aiguillons ? Froids & arides dans un entretien tranquille, ils paroissent stupides & peu féconds. Secoüez leur paresse par une dispute polie, ils sortent de leur léthargie pour charmer ceux qui les écoutent. En les provoquant, vous avez réveillé en eux le génie créateur qui étoit comme engourdi. Leurs connoissances étoient enfoüies & perdues pour la société, si la dispute ne les avoit arrachés à leur indolence.

La dispute peut donc devenir le sel de nos entretiens ; il faut seulement que ce sel soit semé par la prudence, & que la politesse & la modération l’adoucissent & le temperent. Mais si dans la société elle peut devenir une source de plaisirs, elle peut devenir dans les sciences une source de lumieres. Dans cette lutte de pensées & de raisons, l’esprit aiguillonné par l’opposition & par le desir de la victoire, puise des forces dont il est surpris quelquefois lui-même : dans cette exacte discussion, l’objet lui est présenté par toutes ses faces, dont la plûpart lui avoient échappé ; & comme il l’envisage tout entier, il se met à portée de le bien connoître. Dans les savantes contentions, chacun en attaquant l’opinion de l’adversaire, & en défendant la sienne, écarte une partie du nuage qui l’enveloppe.

Mais c’est la raison qui écarte ce nuage ; & la raison clairvoyante & active dans le calme, perd dans le trouble & ses lumieres & son activité : étourdie par le tumulte, elle ne voit, elle n’agit plus que foiblement. Pour découvrir la vérité qui se cache, il faudroit examiner, discuter, comparer, peser : la précipitation, fille de l’emportement, laisse-t-elle assez de tems & de flegme pour les opérations difficiles ? dans cet état, saisira-t-on les clartés décisives que la dispute fait éclore ? C’étoient peut-être les seuls guides qui pouvoient conduire à la vérité ; c’étoit la vérité même : elle a paru, mais à des yeux distraits & inappliqués qui l’ont méconnue ; pour s’en venger, elle s’est peut-être éclipsée pour toûjours.

Nous ne le savons que trop, les forces de notre ame sont bornées ; elle ne se livre à une espece d’action, qu’aux dépens d’une autre ; la réflexion attiédit le sentiment, le sentiment absorbe la raison ; une émotion trop vive épuise tous ses mouvemens ; à force de sentir, elle devient peu capable de penser ; l’homme emporté dans la dispute paroît sentir beaucoup, il n’est que trop vraissemblable qu’il pense peu.

D’ailleurs l’emportement né du préjugé, ne lui prete-t-il pas à son tour de nouvelles forces ? Soûtenir une opinion erronée, c’est contracter un engagement avec elle ; la soûtenir avec emportement, c’est redoubler cet engagement, c’est le rendre presque indissoluble : intéressé à justifier son jugement, on l’est beaucoup plus encore à justifier sa vivacité. Pour la justifier auprès des autres, on deviendra inépuisable en mauvaises raisons ; pour se la justifier à soi-même, on s’affermira dans la prévention qui les fait croire bonnes.

Ce n’est qu’à l’aide des preuves & des raisons qu’on découvre la vérité à des yeux fascinés qui la méconnoissent ; mais ces preuves & ces raisons, quelque connues qu’elles nous soient dans le calme, ne nous sont plus présentes dans l’accès de l’emportement. L’agitation & le trouble les voilent à notre esprit ; la chaleur de l’emportement ne nous permet ni de nous appliquer, ni de réfléchir. Prodigues de vivacités, & avares de raisonnemens, nous querellons l’adversaire sans travailler à le convaincre ; nous l’insultons au lieu de l’éclaircir : il porte doublement la peine de notre impatience.

Mais quand même notre emportement ne nous déroberoit point l’usage des preuves & des raisonnemens qui pourroient convaincre, ne nuiroit-il pas à ces preuves ? la raison même dans la bouche de l’homme emporté, n’est-elle pas prise pour la passion ? Le préjugé souvent faux qu’on nous attribue, en fait naître un véritable dans l’esprit de l’adversaire ; il y empoisonne toutes nos paroles ; nos inductions les plus justes sont prises pour des subtilités hasardées, nos preuves les plus solides pour des piéges, nos raisonnemens les plus invincibles pour des sophismes ; renfermé dans un rempart impénétrable, l’esprit de l’adversaire est devenu inaccessible à notre raison, & notre raison seule pouvoit porter la vérité jusqu’à lui.

Enfin l’emportement dans la dispute est contagieux ; la vivacité engendre la vivacité, l’aigreur naît de l’aigreur, la dangereuse chaleur d’un adversaire se communique & se transmet à l’autre : mais la modération leve tous les obstacles à l’éclaircissement de la vérité ; en même tems elle écarte les nuages qui la voilent, & lui prete des charmes qui la rendent chere. Article de M. Formey.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Étymologie de « dispute »

Voy. DISPUTER ; provenç. espagn. et ital. disputa.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

(1474) Déverbal de disputer.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « dispute »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
dispute dispyt

Fréquence d'apparition du mot « dispute » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « dispute »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « dispute »

  • Pour chaque dispute qu’un homme et sa femme ont en public, ils s’en produit une centaine en privé.
    Edgar Watson Howe
  • Quand on se dispute avec une femme, le meilleur moyen d’avoir l’avantage est de la laisser parler longuement après qu’elle a eu raison.
    Anonyme
  • Ne dispute pas avec un beau parleur, ne mets pas de bois sur le feu.
    La Bible — L’Ecclésiastique
  • Mieux vaut se disputer à l'air libre, que d'être d'accord derrière des barreaux.
    Ignacy Krasicki — Fables, le Chardonneret et le Merle
  • La vie est trop courte pour qu’on se dispute.
    Baden-Powell
  • Le plaisir des disputes, c'est de faire la paix.
    Alfred de Musset — On ne badine pas avec l'amour, III, 6, Perdican
  • Celui qui se tait le premier dans une dispute est le plus digne de louange.
    Proverbe hébreu
  • Une dispute est la plus longue distance entre deux points de vue.
    Anonyme
  • On dirait que le conte de fées se rembobine à l’envers et en accéléré. En une seconde, le prince charmant se transforme en crapaud venimeux et la princesse devient une affreuse souillon. L’être aimé à la voix toujours douce, au timbre toujours posé, crie comme une harpie ou jure comme un soudard. Que s’est-il donc passé? Pas grand-chose! Cette première dispute signe seulement le retour inévitable à la réalité après la période de fusion amoureuse des débuts. Il y en aura d’autres!
    Atlantico.fr — Les secrets des couples qui durent : éviter l’engrenage des disputes et faire une place pour l’autre | Atlantico.fr
  • Par terre on se dispute, mais au lit on s'explique. Et sur l'oreiller, on se comprend !
    Henri Jeanson — Hotel du Nord
Voir toutes les citations du mot « dispute » →

Traductions du mot « dispute »

Langue Traduction
Anglais dispute
Espagnol disputa
Italien controversia
Allemand streit
Chinois 争议
Arabe خلاف
Portugais disputa
Russe спор
Japonais 紛争
Basque auzia
Corse disputa
Source : Google Translate API

Synonymes de « dispute »

Source : synonymes de dispute sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « dispute »

Combien de points fait le mot dispute au Scrabble ?

Nombre de points du mot dispute au scrabble : 10 points

Dispute

Retour au sommaire ➦

Partager