La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « concession »

Concession

Variantes Singulier Pluriel
Féminin concession concessions

Définitions de « concession »

Trésor de la Langue Française informatisé

CONCESSION, subst. fém.

A.− Vieilli. Attribution d'un bien ou d'un droit, à titre de grâce ou de faveur, par un supérieur à son inférieur. Ce privilège est une concession de tel roi; ils ont eu ce droit, etc., par la concession de tel prince, de tel seigneur (Ac.1835, 1878) :
1. ... nous avons volontairement, et par le libre exercice de notre autorité royale, accordé et accordons, fait concession et octroi à nos sujets, tant pour nous que pour nos successeurs, et à toujours, de la charte constitutionnelle qui suit. Doc. d'hist. contemp., Charte constitutionnelle, 1814, p. 147.
En partic., DR. ,,Acte (...) par lequel l'Administration confère à des particuliers, moyennant l'assujettissement à certaines charges et obligations, des droits ou avantages spéciaux sur le domaine ou à l'encontre du public`` (Cap. 1936).
1. DR. PUBL.
a) Attribution par l'État de terrains ou de ressources naturelles à titre gratuit ou onéreux, afin de les mettre en valeur. Concession de terres, de mines. On lui a fait la concession de ce terrain (Ac.1932) :
2. Les lois du 28 juillet 1791 et du 21 avril 1810 sur les mines (...) ne soumettent à la concession ou à l'autorisation préalable, que les mines, minières et carrières. Du Monopole et de l'impôt du sel,1833, p. 13.
P. méton. Terrain ou exploitation faisant l'objet d'une concession. Concession minière. On lui donna une concession dans l'île de Madagascar (Ac.1932) :
3. La succession Mcdowey est l'une des plus importantes, vues à Québec, en ces dernières années. Elle comprend d'immenses concessions forestières et des scieries. G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 278.
P. anal., DR. INTERNAT. PUBL. Quartier d'une ville où résident des étrangers, ayant une administration et une juridiction autonomes. Appliqué en Chine à partir de 1840, le régime des concessions a disparu progressivement après la première guerre mondiale (Jur.1971) :
4. Des consulats, des douanes, des manufactures; un dock où trône une frégate russe; toute une concession européenne avec des villas sur les hauteurs... Loti, Madame Chrysanthème,1887, p. 9.
b) Attribution temporaire ou perpétuelle d'un emplacement dans un cimetière. Concession funéraire :
5. ... il n'est pas jusqu'aux cimetières qui ne puissent être de bonnes affaires lorsque les concessions à perpétuité sont dénoncées tous les dix ans. Camus, L'État de siège,1948, p. 219.
P. méton. L'emplacement lui-même. Les gens vivent (...) le long de rues nettes comme des allées de cimetières à concessions perpétuelles (Nizan, La Conspiration,1938, p. 13).
2. DR. ADMIN. Accord passé, pour une durée généralement limitée, entre une collectivité publique et une société privée ou un particulier chargé d'exécuter un travail, d'assurer un service en se rémunérant par des perceptions prélevées sur les usagers. Concession de chemin de fer, de services publics. Philippe forma ce désir dont il entretint MmeX. d'obtenir du chef de l'État la concession d'un hippodrome suburbain (Barrès, Le Jardin de Bérénice,1891, p. 205).
P. anal., DR. COMM. Accord conclu entre le propriétaire d'un brevet d'invention et un industriel, ou un industriel et un détaillant, accordant à ces derniers un droit exclusif sous certaines conditions. Concession du droit de publication. Accord entre un auteur et un éditeur, donnant à ce dernier un droit exclusif de publication. La concession (...) n'est, dans tous les cas, accordée que sous réserve du plein exercice par l'auteur de son droit moral (La Civilisation écrite,1939, p. 1611).
B.− Au fig. Fait de renoncer, de façon plus ou moins volontaire et désintéressée, à une opinion, à une conviction, à un droit ou à une prétention. Faire des concessions à qqn; obtenir des concessions de qqn; des concessions mutuelles, réciproques. Avec des concessions, je fais tout ce que je veux de ma bourgeoise (Renard, Journal,1893, p. 146):
6. La guerre, en fait, crée une situation révolutionnaire. Qu'on en profite! Jaurès n'y aurait pas manqué! Il aurait su arracher à l'État des concessions pour le prolétariat... Ça sera toujours ça de pris! R. Martin du Gard, Les Thibault,L'Été 1914, 1936, p. 648.
1. P. méton. Ce qui est concédé. Si la loi constitutionnelle est une concession du souverain (J. de Maistre, Du Pape,1819, p. 135):
7. [Beethoven] semble considérer [le] petit menuet, qui garde seul son caractère de danse, comme une concession nécessaire mais regrettable aux anciens usages : ... V. d'Indy, Cours de composition musicale,t. 2, 1897-1900, p. 322.
2. En partic.
a) GRAMM. Relation de restriction ou d'opposition exprimée par un complément circonstanciel indiquant qu'un phénomène qui en entraîne normalement un autre n'a pas eu cet effet ou a eu un effet contraire. Complément de concession; proposition de concession. Synon. proposition concessive.
b) RHÉT. [Dans une discussion] Figure consistant à accepter, sans perdre l'avantage, un argument ou une objection que l'on pourrait réfuter. Par la Concession, on veut bien accorder quelque chose à son adversaire, pour en tirer ensuite un plus grand avantage (P. Fontanier, Les Figures du discours,Traité gén. des figures du discours autres que les tropes, Paris, Flammarion, 1968 [1827], p. 415).
Rem. 1. La docum. et les dict. attestent a) Concesseur, subst. masc. Celui qui accorde, octroie une concession à quelqu'un. Le gouvernement s'est fait concesseur de mines, de canaux, de chemins de fer (Proudhon ds Lar. 19e). b) Concessionnable, adj. Qui peut faire l'objet d'une concession. Synon. concessible. Une masse de terres concessionnables (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 1, 1848, p. 344). 2. On rencontre en outre ds la docum. concessionner, verbe intrans. Faire des concessions. Il ne faut pas concessionner. O rester pur! (Gide, Correspondance [avec Valéry], 1891, p. 99).
Prononc. et Orth. : [kɔ ̃sεsjɔ ̃] ou [kɔ ̃se-] par harmonisation vocalique (cf. Dub. et Pt Rob.). Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1268 « abandon fait à quelqu'un d'une prétention, d'un point dans une discussion » (Brunet Latin, Trésor, éd. Carmody, II, xxvi, 16); 1680 spéc. rhét. (Rich.); 2. 1664 terme de comm. « territoire où il est permis à une compagnie de faire le commerce » (Colbert, Lettres, II, 430 d'apr. Kuhn); 1740 « portion de terrain que le gouvernement cède à des particuliers, dans une colonie pour la mettre en valeur » (Ac.); 3. 1885 gramm. Empr. au lat. class. concessio « action d'accorder, de concéder (des terres, des privilèges p. ex.) », terme jur. et terme de rhétorique. Fréq. abs. littér. : 831. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 061, b) 1 278; xxes. : a) 1 300, b) 1 161.
DÉR.
Concessible, adj.Qui peut être concédé, accordé. Spéc. [En parlant d'un gisement minier] Qui peut faire l'objet d'une concession, d'une autorisation d'exploitation selon certaines dispositions. La concession définitive de la mine n'est donnée que (...) lorsque le gîte a été reconnu exploitable et concessible (J.-N. Haton de La Goupillière, Cours d'exploitation des mines,1905, p. 37). Seule transcr. ds Littré : kon-sè-ssi-bl' (avec [ss] géminées). Ds Ac. 1932. 1reattest. 1866 (Lar. 19e); du rad. de concession, suff. -ible*.

Wiktionnaire

Nom commun - français

concession \kɔ̃.sɛ.sjɔ̃\ ou \kɔ̃.se.sjɔ̃\ féminin

  1. Octroi qu’un pouvoir régulier fait de quelque jouissance, de quelque droit.
    • Faut-il rappeler, au surplus, que l’avant-dernier Pape, Pie IX, l’a caractérisée expressément comme un don gracieux de la puissance pontificale, comme une simple concession motivée par la dureté des temps ? — (Émile Combes, Discours à Auxerre, 4 septembre 1904)
    • Il est remarquable que le feudiste Andrea d'Isernia ait tenu à bien préciser qu’une concession féodale par le roi n’implique pas de concession juridictionnelle, […], alors que les concessions de titres ducaux, comtaux ou marquisaux sont des prérogatives juridictionnelles que le roi pouvait ajouter aux concessions de bénéfices. — (Patrick Gilli, Culture politique et culture juridique chez les Angevins de Naples, dans Les princes angevins du XIIIe au XVe siècle: Un destin européen, sous la direction de Noël-Yves Tonnerre & Élisabeth Verry, Presses universitaires de Rennes, 2003-2015, note n°43/p.141)
    • On lui a fait la concession de ce terrain. - Cette compagnie a obtenu la concession des mines de tel lieu, la concession d’un chemin de fer.
    • Faire la concession d’une prise d’eau. - La concession de ce droit appartient à telle commune.
  2. (En particulier) Terre que l’État donne aux particuliers dans une nouvelle colonie, à condition de les mettre en valeur.
    • Les nouvelles méthodes de culture, dont l’expérience a démontré l’utilité, sont inconnues dans tout le pays, il faudrait en introduire l’essai par des concessions de terrain faites à quelques étrangers, auxquels on imposerait certaines conditions. — (Anonyme, Grèce. - Administration intérieure, Revue des deux Mondes, 1829, tome 1)
    • Il avait fait un tour aux États-Unis, il était remonté en Colombie britannique où il avait été mineur d’or ; revenu en Saskatchewan pour y régler une vieille dette, il avait vu que la concession de Paul Durand n’avait jamais été enregistrée. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, pages 205-206)
  3. (Afrique) Ensemble familial d’habitations, comprenant au minimum celle d’un « chef de famille » et celles de ses épouses, sur un terrain clos.
    • Si les membres de cette famille vivent par groupes séparés, c’est-à-dire par ménages bien distincts, recenser la famille, ménage par ménage. Par exemple deux frères habitent une même concession mais vivent chacun séparé de l’autre; chacun a son ménage, c’est-à-dire ses femmes, ses enfants, ses domestiques et ses visiteurs. — (Marc Pilon, Ménages et familles en Afrique sub-saharienne: du village à la capitale, entre permanence et changement : L'exemple de la société Moba-Gurma du Togo, Presses universitaires du septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2002, page 313)
    • Homme adulte n’ayant pas de concession, femme adulte non mariée et enfants des deux sexes : Les funérailles se déroulent uniquement dans la concession de leur père. — (Jean-Marie Tchegho, La naissance et la mort en Afrique: le cas des Bamiléké du Cameroun, Éditions DEMOS, Puteaux, 2002, page 107)
    • Nous habitons dans ce que nous appelons au Cameroun septentrional une concession. Entourée d’une enceinte de très hauts murs, qui empêchent de voir à l’intérieur, elle abrite le domaine de mon père. [...] un espace immense dans lequel se dressent plusieurs bâtiments: : d’abord l’imposante villa de mon père, l’homme de la famille, puis le hangar, sorte de portique sous lequel on reçoit les invités, enfin les habitations des épouses où les hommes ne pénètrent pas. — (Djaïli Amadou Amal, Les impatientes, éditions Emmanuelle Collas, Paris, 2020, pages 28-29)
  4. (En particulier) Place dans un cimetière.
    • Concession à perpétuité. - concession de cinq ans.
    • On achetait jusque-là dans le cimetière des concessions à perpétuité, mais depuis dimanche M. le Maire, d'accord avec le Conseil municipal, a décidé de ne plus céder que pour quatre-vingt dix ans le peu d'espace où notre corps dormira son dernier sommeil.
      – La Terre est devenue si petite et le Temps si court qu'on ne dispose plus, même illusoirement, de rien à jamais.
      — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 312)
    • Comme le terrain du cimetière vaut très cher, l’administration s’efforce de récupérer les concessions perpétuelles : elle exige du propriétaire qu’il renouvelle tous les trente ans l’affirmation de ses droits. Le délai était écoulé. On ne nous avait pas notifié en temps voulu que nous risquions de les perdre, nous les conservions donc : à condition qu’il n’existât aucun descendant des Mignot susceptible de nous les disputer. En attendant qu’un notaire en eût fait la preuve, le corps de maman serait gardé dans un dépôt. — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 146)
  5. (Figuré) Ce que l’on accorde à quelqu’un dans une contestation, dans un débat.
    • Pour ses enfants ou sa femme, le guerrier le plus farouche n’hésitera pas à faire des concessions, que les plus effroyables tortures ne sauraient, dans d’autres circonstances, obtenir de lui. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Il n’a pas fallu beaucoup de temps aux chefs des syndicats pour bien saisir cette situation, […] ils préconisent une action tumultuaire comme étant le moyen le plus efficace d’obtenir des concessions. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. I, Lutte de classe et violence, 1908, p. 85)
    • Par la suite, il regretta sa sévérité et, non seulement il accorda des adoucissements à ces mesures, mais il octroya aux juifs quelques concessions d’ordre général […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  6. Figure de rhétorique par laquelle on accorde à son adversaire ce qu’on pourrait lui disputer.
  7. (Grammaire) Reconnaissance, acceptation d’un fait qui devrait empêcher la réalisation d’un autre fait, mais qui cependant ne l’empêche pas.
    • Dans les phrases : Il n’a pas réussi, malgré tous ses efforts ; Il viendra, bien qu’il soit malade, Ses efforts auraient dû le faire réussir, ils n’y ont pas abouti ; Sa maladie aurait dû l’empêcher de venir, il est venu toutefois ; - Malgré ses efforts est un complément de concession ; - Bien qu’il soit malade est une proposition de concession.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CONCESSION. n. f.
Octroi qu'un pouvoir régulier fait de quelque jouissance, de quelque droit. On lui a fait la concession de ce terrain. Cette compagnie a obtenu la concession des mines de tel lieu, la concession d'un chemin de fer. Faire la concession d'une prise d'eau. La concession de ce droit appartient à telle commune. Il se dit particulièrement des Terres que l'État donne aux particuliers dans une nouvelle colonie, à condition de les mettre en valeur. On lui donna une concession dans l'île de Madagascar. Il se dit aussi des Terrains concédés par une ville dans un cimetière. Concession à perpétuité. Concession de cinq ans. Il se dit aussi figurément de Ce que l'on accorde à quelqu'un dans une contestation, dans un débat. Faire des concessions à son adversaire. Obtenir de grandes concessions. N'être pas satisfait d'une concession. Exiger de nouvelles concessions. Cette loi fut une concession faite aux exigences des partis avancés. Il se dit encore d'une Figure de rhétorique par laquelle on accorde à son adversaire ce qu'on pourrait lui disputer. En termes de Grammaire, il se dit de la Reconnaissance, de l'acceptation d'un fait qui devrait empêcher la réalisation d'un autre fait, mais qui cependant ne l'empêche pas. Dans les phrases : Il n'a pas réussi, malgré tous ses efforts ; Il viendra, bien qu'il soit malade, Ses efforts auraient dû le faire réussir, ils n'y ont pas abouti ; Sa maladie aurait dû l'empêcher de venir, il est venu toutefois ; Malgré ses efforts est un complément de concession ; Bien qu'il soit malade est une proposition de concession.

Littré (1872-1877)

CONCESSION (kon-sè-ssion ; en poésie, de quatre syllabes) s. f.
  • 1Octroi de quelque droit, grâce, privilége. Cette compagnie a obtenu la concession des mines. Tout cela n'est que par concession et privilége, Patru, Plaid. 4, dans RICHELET.

    Concession à perpétuité, cession de terrain dans un cimetière.

    En langage administratif, contrat entre l'État et les entrepreneurs de travaux publics.

    Abandon de biens domaniaux à des particuliers.

    Dans les colonies françaises, portion de terrain que le gouvernement accorde à un particulier pour la cultiver et la posséder. Des concessions gratuites, depuis dix jusqu'à trente acres, furent ordonnées en faveur des pauvres qui voudraient se fixer dans les îles, Raynal, Hist. phil. XIV, 43. Un jeune nègre cultivait une concession voisine de la cabane, Chateaubriand, Natch. IX, 382.

  • 2Désistement de ses prétentions, de ses opinions. Il vous a fait une grande concession.

    Terme de rhétorique. Figure par laquelle on accorde à son adversaire ce qu'on pouvait lui disputer.

  • 3 Terme de blason. Armes de concession, armes données par des princes, prises dans leurs propres armes et ajoutées à celles de la personne favorisée.

HISTORIQUE

XVIe s. Concession, Amyot, Eum. 16.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « concession »

(Siècle à préciser) Du latin concessio (« action de concéder »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. concession ; espagn. concesion ; ital. concessione ; du latin concessionem, de concessum, supin de concedere (voy. CONCÉDER).

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Phonétique du mot « concession »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
concession kɔ̃sɛsjɔ̃

Fréquence d'apparition du mot « concession » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « concession »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « concession »

  • Pour être heureux en ménage, il faut faire deux concessions aux femmes : d’une part leur faire croire qu’elles portent la culotte, et d’autre part la leur laisser porter.
    Francis Blanche
  • Tu ne te rends donc pas compte jusqu'à quel point nous menons une vie médiocre ? Que vaut la vie si elle est maintenue jour après jour par des concessions, des compromis, des lâchetés ?
    René Chicoine — Circuit 29
  • Au cimetière de la gloire, il n'y a pas de concession à perpétuité.
    Eugène Labiche
  • Au mois de décembre dernier, cette concession avait été victime d’un incendie d’origine criminelle. Le sinistre avait été rapidement maîtrisé. Et les images de vidéosurveillance avaient permis aux gendarmes d’interpeller les auteurs. 
    SudOuest.fr — Incendie à la concession Renault de Lesparre : un feu d’origine criminelle déjà en décembre
  • Parfois ce que je désire et ce que je ne désire pas se font tant de concessions qu'ils en viennent à se rassembler.
    Antonio Porchia — La Voix
  • En diplomatie, l'ultimatum est la dernière exigence avant les concessions.
    Ambrose Bierce
  • Faire des concessions, ce n'est pas lâcheté mais salut. C'est souci de conservation.
    Alain Pontaut — La Sainte Alliance
  • Dès que tu as fait à Satan la concession de discuter avec lui, tu peux être sûr qu'il te bat en dialectique et te convainc.
    Lucian Blaga — Pierres pour mon monument
  • Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu'il s'agit de principes fondamentaux.
    Gandhi — Harijan
  • Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.
    Friedrich Nietzsche — Aurore
Voir toutes les citations du mot « concession » →

Traductions du mot « concession »

Langue Traduction
Anglais concession
Espagnol concesión
Italien concessione
Allemand konzession
Chinois 让步
Arabe تنازل
Portugais concessão
Russe концессия
Japonais 租界
Basque emakida
Corse cuncessa
Source : Google Translate API

Synonymes de « concession »

Source : synonymes de concession sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « concession »

Combien de points fait le mot concession au Scrabble ?

Nombre de points du mot concession au scrabble : 14 points

Concession

Retour au sommaire ➦