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Violence
[vjɔlɑ̃s]
Définitions de « violence »
Violence - Nom commun
- Violence — définition française (sens 1, nom commun)
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Manifestation de force brute, irrépressible et débridée.
Tout n’aura été que violence. Violence contre les médias. Violence contre ses adversaires politiques. Violence contre les Français. Violence entre les Français. Le meeting de Zemmour aura montré ce qu’il est: la haine, la division, le désordre et la violence
- Emploi de force en violation des lois ou des principes moraux pour contraindre ou nuire.
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(Dans un contexte social ou politique) Usage de force dans le but de contester l'ordre établi ou réprimer les contestations.
La fonction du philosophe consiste exclusivement dans la profanation des idées. Aucune violence n’égale par ses effets la violence théorique. Plus tard, l’action vient…
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Recours à une action physique ou mentale visant à contraindre autrui, exprimer une hostilité ou infliger du dommage.
Nous entendrons ici par violence l’ensemble des actes et des attitudes hostiles et agressifs entre individus, y compris l'usage de la contrainte et de la force pour obtenir quelque chose contre le gré d'autrui ou pour porter atteinte à son intégrité physique ou mentale. La violence est souvent utilisée par les humains et les animaux pour obtenir de la nourriture, pour se reproduire, pour se défendre, pour conquérir un territoire ou le protéger, pour affirmer son autorité ou son rang hiérarchique. On peut également nuire considérablement à autrui en le torturant mentalement et en lui rendant la vie insupportable sans pour autant avoir recours à la violence physique.
Expressions liées
- (se faire) une douce violence (accepter quelque chose avec plaisir après une résistance de principe.)
- Attentat à la pudeur avec violence
- Critiquer avec violence
- Emplis de la violence
- Exercer, supporter la violence
- Faire une douce violence à quelqu'un (presser quelqu'un de consentir à quelque chose qu'il refuse faiblement, ou pour se faire prier.)
- Faire violence à quelqu'un (obtenir quelque chose de quelqu'un contre son gré, par la persuasion, la contrainte morale ou la force brutale.)
- Faire violence à quelque chose (forcer quelque chose.)
- Faire violence à un texte, à une loi (forcer le sens d'un texte, d'une loi.)
- Faire violence à une femme (violer une femme.)
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Force et violence
Tantôt on emploie les termes force et violence en parlant des actes de l'autorité, tantôt en parlant des actes de révolte.
— Sorel, Réflexions sur la violence -
Grande violence
Hormis sa folie antisémite, qui dénote, chez Joseph, une grande violence et le goût du sang, il est plutôt réservé sur toutes les autres choses de la vie
— Mirbeau, Journal d'une femme de chambre - Haine et violence
- L'injustice et la violence
- Recourir à la violence
- Redoubler de violence
- Se faire violence (agir, réagir en maîtrisant ses réactions spontanées.)
- Souffrir violence (exiger beaucoup d'efforts.)
- Violence d'un poison
- Violence d'un style, du débat
- Violence d'état
- Violence de la tempête, du vent
- Violences de langage, violences verbales (excès de langage.)
- Violences graves (Violences envers les personnes dont l'importance est suffisante pour faire une vive impression sur un individu, qui, sous l'influence de ces violences, est amené à commettre, sans la liberté d'esprit nécessaire pour agir avec réflexion, un meurtre ou des coups et blessures sur la personne du provocateur)
- Violences légères (Violences volontaires envers les personnes, considérées comme trop peu graves pour être assimilées aux coups et blessures)
- Violences sexuelles
- Être d'une violence extrême
Étymologie de « violence »
Du latin violentia (« force (du vent), ardeur (du soleil), rigueur (de l’hiver), violence (de caractère), fougue, emportement »), dérivé de violens (« violent »), lui-même de vis (« vigueur, force »).Usage du mot « violence »
Évolution historique de l’usage du mot « violence » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « violence » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « violence »
Antonymes de « violence »
Citations contenant le mot « violence »
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Plus fait douceur que violence.
Jean de La Fontaine — Fables, Phébus et Borée -
C'est par la violence qu'on doit établir la liberté.
Jean-Paul Marat — L'Ami du peuple, 1792 -
Je ne peux pas admettre la violence, même contre la violence.
Roger Martin du Gard — Les Thibault, l'Été 1914 , Gallimard -
Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus.
Blaise Pascal — Les Provinciales, 12e lettre -
Je ne puis me persuader qu'il faille avancer notre religion par les armes.
Étienne Pasquier — Recherches de la France, VI, 26 -
Quand tu rencontres la douceur, sois prudent, n'en abuse pas, prends garde de ne pas démasquer la violence.
Pierre Reverdy — En vrac, Éditions du Rocher -
La violence a coutume d'engendrer la violence.
Eschyle — Agamemnon, 764 (traduction R. Bailly) -
Car, chez les mortels, les œuvres de violence ne durent pas.
Solon — Élégies, I, 16 (traduction E. Bergougnan)
Traductions du mot « violence »
| Langue | Traduction |
|---|---|
| Anglais | violence |
| Espagnol | violencia |
| Italien | violenza |
| Allemand | gewalt |
| Chinois | 暴力 |
| Arabe | عنف |
| Portugais | violência |
| Russe | насилие |
| Japonais | 暴力 |
| Basque | indarkeria |
| Corse | viulenza |