La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « probité »

Probité

Variantes Singulier Pluriel
Féminin probité probités

Définitions de « probité »

Trésor de la Langue Française informatisé

PROBITÉ, subst. fém.

A. − [En parlant d'une qualité morale exercée vis-à-vis d'autrui] Droiture qui porte à respecter le bien d'autrui, à observer les droits et les devoirs de la justice. Synon. droiture, honnêteté, incorruptibilité, intégrité.J'invoquai ma bonne foi, mon dénûment actuel, la vieille probité commerciale du nom que je portais (Reybaud,J. Paturot, 1842, p.449).Chacun ici était prêt à quitter sa place pour châtier le voleur. Ces hommes, ces femmes si pauvres, soumis à tant de privations, sont d'une probité sévère, et ne peuvent tolérer un acte malhonnête (A. France,Dieux ont soif,1912, p.78).Il sentait trop fort ce que c'est que la probité. La probité exacte, souveraine, nette comme l'or. Ne jamais prendre plus que son dû, et n'avoir jamais fait tort d'un liard à quiconque (Pourrat,Gaspard,1930, p.255).
[P. allus. à Hugo, La Légende des siècles, Booz endormi, t.1, 1859, p.82 (v. candide ex. 1)] Les ignorants à l'air docte et même les escrocs vêtus de probité candide (Jeux et sports,1967, p.816).
Avoir la probité de + inf.J'ai eu cela pour rien, pour une bagatelle. Il est vrai de dire que l'homme qui me l'a cédé a eu la probité de m'avouer qu'il n'était pas neuf, et que depuis très-peu de temps il l'avait déjà acheté et revendu plusieurs fois (Leclercq,Prov. dram., MmeSorbet, 1835, 6, p.146).
Arg. Amabilité, bonté. Si je ne suis pas gironde, j'ai un bon coeur; tu l'as vu lorsque je lui portais le pogne à la Lorcefé; c'est là qu'il a pu juger si j'avais de la probité (Mémoires de Vidocq) (France1907).
B. − [En parlant d'une qualité morale exercée vis-à-vis de soi-même par rapport à qqc.] Rigueur, exactitude appliquée à serrer la vérité, la justesse au plus près. Synon. honnêteté, loyauté, rectitude.Probité d'âme, d'esprit, de la pensée; probité intellectuelle, littéraire. La probité laborieuse attachée à son génie est devenue la plus authentique plénitude du génie (Thibaudet,Réflex. litt.,1936, p.33).On put voir, dans un cas exemplaire, ce que pouvait la probité totale d'une vie et d'une pensée accordées (Guéhenno,Jean-Jacques,1948, p.17).J'ai grand souci de probité. Dès qu'il ne s'agit plus de fiction, je m'attache au vrai. C'est ainsi que, dans mes reportages sur l'A.É.F., je n'ai rien relaté que de scrupuleusement exact (Gide,Ainsi soit-il,1951, p.1173):
. ... quand on étudie les écrits de Jacques Boulenger, l'on constate qu'il est un véritable, un rare lettré, qu'il apporte une probité scrupuleuse dans l'examen de ses impressions, dans les pesées et les contrôles qu'il leur fait subir... Du Bos,Journal,1921, p.37.
SYNT. (communs à A et B). Probité absolue, exemplaire, irréprochable, sévère; réputation, vie de probité; compter sur la probité de qqn; manquer à la probité; être la probité même; la probité en personne.
[Appliqué au domaine de l'art] Probité technique. Tous les portraits de Henri Scheffer sont faits avec la même probité, minutieuse et aveugle (Baudel.,Curios. esthét.,1845, p.47).Cet art [de Fantin-Latour] a trop de probité pour chercher à plaire (Hourticq,Hist. art, Fr., 1914, p.415).Quel don commun peut provoquer leur association [d'Ingres et de Watteau] imprévue? Il n'en est qu'un à l'évidence et c'est la probité miraculeuse du dessin (Estaunié,Rom. et prov.,1942, p.209).
Prononc. et Orth.: [pʀ ɔbite]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1429-30 «droiture, loyauté» (Alain Chartier, Livre de l'Espérance, éd. Fr. Rouy, Po III, 14, p.11). Empr. au lat. probitas «id.», de probus, v. probe. Fréq. abs. littér.: 714. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1823, b) 1008; xxes.: a) 706, b) 514.

Wiktionnaire

Nom commun - français

probité \pʁɔ.bi.te\ féminin (Rarement au pluriel.)

  1. Qualité d’une personne probe.
    • Je vais lui proposer d'être ici notre régisseur. Je crois qu'il nous secondera avec probité, expérience. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 43)
    • Quant à Latournelle, figurez-vous un bon petit homme, aussi rusé que la probité la plus pure le permet, et que tout étranger prendrait pour un fripon à voir l’étrange physionomie à laquelle le Havre s’est habitué. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • La probité, c’est le trésor des pauvres gens, il faut bien posséder quelque chose ! — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXXVI, page 147 de l'édition Garnier)
  2. Droiture, bonne foi, honnêteté rigoureuse.
    • Vêtu de probité candide et de lin blanc. — (Victor Hugo, Booz endormi)
    • Arrière l'honnêteté ! fi de la probité ! vautrons-nous dans toutes les jouissances d'abord… — (Henri Louatron, À la messe noire ou le Luciférisme existe, Mamers (Sarthe) : à compte d'auteur, s.d. (vers 1918-1920), p.31)
    • Las, dans le petit monde de l'Université, la probité candide ne mène à rien, et l'enthousiasme pèse peu face aux manœuvres misérables de ceux qui ne reculent devant rien pour faire carrière. — (Alexis Liebaert, On achève bien les profs, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, p.85)
  3. Observation scrupuleuse des règles de la morale sociale, des devoirs imposés par la justice.
    • M. Fabre représentait l'Honneur, la Loyauté, la Probité, la vie régulière et laborieuse, le livret de Caisse d’Épargne, le pain gagné à la sueur d'un front d'exploité, — bref tout ce que les bourgeois proclament des lèvres comme des vertus civiques. — (Émile Armand, La revanche des "bandits tragiques" ', dans Les réfractaires, n°2, février-mars 1914)
    • Le commissaire aux comptes exerce sa profession avec honnêteté et droiture. Il s'abstient, en toutes circonstances, de tout agissement contraire à l'honneur et à la probité. — (Article 3, Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, France, Version consolidée au 12 décembre 2006)
    • Qu'est-ce que la vertu ? Au sens où l'entend son restaurateur, c'est sans doute la probité et le désintéressement, c'est ce genre d’intégrité qui rend un fonctionnaire ou un mandataire inaccessible à toutes les tentations, à toutes les corruptions […]. — (Anatole Claveau, La Vertu, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.43)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Littré (1872-1877)

PROBITÉ (pro-bi-té) s. f.
  • Exacte régularité à remplir tous les devoirs de la vie civile. Une probité passionnée, indocile, impétueuse, qui suit plutôt la fougue de la nature que la discipline de la raison, qui a plus de courage que d'adresse, Guez de Balzac, De la cour, 6e disc. La probité sévère est digne qu'on l'estime ; Elle a tout ce qui fait un grand homme de bien, Corneille, Othon, II, 4. Examinez hardiment et sévèrement ; bas toute tendresse ! car j'ose bien vous dire que, sur le fait d'une probité très exacte et d'une fidélité sincère, je ne crains ni le roi, ni vous, ni tout le genre humain ensemble, Lettre de Vauban à Louvois, Revue des Deux-Mondes, 1er février, 1862, p. 632. Celui qui dit incessamment qu'il a de l'honneur et de la probité, qu'il ne nuit à personne, qu'il consent que le mal qu'il fait aux autres lui arrive, et qui jure pour le faire croire, ne sait pas même contrefaire l'homme de bien, La Bruyère, V. Ils sont hommes de probité, femmes régulières, Massillon, Carême, Mauvais riche. La fidélité aux lois, aux mœurs et à la conscience fait l'exacte probité, Duclos, Consid. mœurs, IV. La probité est la vertu des pauvres ; la vertu doit être la probité des riches, Duclos, ib. Le jour où le ministre se vanta d'avoir dans son portefeuille le tarif de toutes les probités de l'Angleterre, Raynal, Hist. phil. XIX, 2.

    C'est la probité même, c'est un homme plein de probité.

SYNONYME

PROBITÉ, INTÉGRITÉ. La probité est uniquement relative aux devoirs envers autrui et aux devoirs de la vie civile. À intégrité s'attache l'idée particulière d'une pureté qui ne se laisse entamer ni corrompre.

HISTORIQUE

XVIe s. La probité, qui n'est accompagnée de l'heur, est toujours mesprisée, D'Aubigné, Conf. II, 9. Sa probité [de Jeanne Gray], sa doctrine aux langues grecque et hebraïque et sa constance rendirent sa mort efficacieuse, D'Aubigné, Hist. I, 76.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition (1751)

PROBITÉ, s. f. (Morale.) la probité est un attachement à toutes les vertus civiles. Il en coûte plus qu’on ne pense pour s’acquitter envers les hommes de tout ce qu’on leur doit ; les passions en murmurent, l’humeur s’y oppose, la nature y répugne, l’amour-propre s’en alarme ; à regarder tous les devoirs de la société civile sans une espece de frayeur, c’est marquer qu’on ne s’est jamais mis en peine de les observer comme il faut ; ce n’est que sous les auspices de la religion que les droits les plus sacrés de la société peuvent être en assurance & qu’ils sont respectés. Un homme qui a secoué le joug de la religion, ne trouve nulle part de motif assez puissant pour le rendre fidele aux devoirs de la probité. Qu’est-ce qui lui tiendra lieu de religion ? L’intérêt, sans doute, car c’est le grand mobile de la conduite des gens du monde ; peut-être un intérêt d’honneur, mais toujours un intérêt humain, qui n’a ni Dieu pour objet, ni l’autre vie pour fin. On a beau vanter sa probité, si elle n’est pour-ainsi-dire étayée de la religion, les droits de la société courent alors un grand risque. Je conviens que mon intérêt peut me réduire à garder certains dehors qui en imposent, parce qu’en ne les gardant pas je risquerois bien plus qu’il ne m’en coûteroit à les garder ; probité par conséquent toute défectueuse & peu durable, que celle à qui la religion ne prête pas son appui. Car si c’est précisément l’intérêt qui me conduit, que risquerai-je en mille rencontres, si j’ai l’autorité, à brusquer l’un, à tromper l’autre, à supplanter celui-ci, à décrier celui-là, à détruire en un mot tout ce qui me nuit, tout ce qui me choque ? que gagnerai-je à me contraindre pour des gens que je crains peu, de qui je n’attends rien ? que me reviendra-t-il de mille sacrifices inconnus, dont les hommes mêmes ne sont pas les témoins : cependant pour quelques occasions éclatantes, où j’autorise la probité que j’attends par celle que j’exerce ; combien d’autres occasions aussi importantes, où j’ai à souffrir devant les hommes par la violence que je me fais ? Combien d’autres occasions où intérêt pour intérêt, celui d’écouter ma passion est pour moi au-dessus de celui d’écouter ma raison. Le plaisir de satisfaire une passion qui nous tyrannise avec force & avec vivacité, & qui a l’amour-propre dans ses intérêts, est communément ce que nous regardons comme le plus capable de contribuer à notre satisfaction & à notre bonheur. Les passions étant très-souvent opposées à la vertu & incompatibles avec elle, il faut, pour contrebalancer leur effet, mettre un nouveau poids dans la balance de la vertu, & ce poids ne peut être mis que par la religion. J’ai un droit bien fondé, que les hommes me rendent ce qu’ils me doivent ; & pour les y engager, il faut aussi que je leur rende tout ce que je leur dois. Voilà le grand principe de la morale, de ces hommes qui prétendent que la religion n’a aucune influence sur les mœurs ; mais parce que j’ai un autre intérêt présent bien plus fort, qui est une passion furieuse de m’enrichir, de me satisfaire, de m’aggrandir, ce sera là, au risque de tout ce qui pourra arriver, le mobile de ma conduite. Toutes les voies honorables, régulieres, honnêtes, qui ne m’éloigneront point de mon but, seront de mon goût, je les respecterai, j’aurai soin de faire sonner bien haut ma probité, ma sincérité, ma sagesse ; & toutes les sourdes intrigues qui m’en abrégeront le chemin, seront mises en usage ; n’est-ce pas ainsi que raisonne, que pense, que se conduit tout homme passionné, qui n’est pas retenu par le frein de la religion ? Combien d’autres occasions où tous les intérêts de l’homme, dans le système de l’incrédulité, conspirent à tenter un cœur par son foible, & à le mettre en compromis avec les lois de la probité : l’honneur est à couvert, l’impunité est assurée, la passion est vive, le plaisir est piquant, la fortune est brillante, le chemin est court, il ne m’en coûtera qu’un peu de stabilité & de mauvaise foi pour surprendre la simplicité & séduire l’innocence ; qu’un peu de médisance pour écarter un rival dangereux & supplanter un concurrent redoutable ; qu’un peu de complaisance pour m’assurer un protecteur injuste & me ménager un criminel appui ; qu’un peu de détour & de dissimulation pour parvenir au comble de mes desirs ; ferai-je ce pas ? ne le ferai-je point ? Non me dit la probité, non me dit l’honneur, non me dit la sagesse. Ah ! foible voix au milieu de tant d’attraits, de tant de fortes tentations, seriez-vous écoutées, si la religion ne vous appuie point de ses oracles ? Qui de nous voudroit être alors à la discrétion d’un sage sans religion ? Honnête homme tant qu’il vous plaira, s’il n’a de la religion sa probité m’est suspecte dans ces circonstances délicates. Combien d’autres occasions, moins frapantes à la vérité, mais aussi plus fréquentes, où l’intérêt humain n’est pas assez pressant pour obtenir de moi tout ce que le prochain a droit d’en attendre ; car il faut bien de la fidélité, bien de l’attention pour rendre à chacun ce que l’on doit, & bien de la constance pour ne manquer jamais à ce que l’on doit. Ceux qui vous environnent & qui vous pressent sont quelquefois des étrangers, peut-être des fâcheux, peut-être même des ennemis, n’importe. Ces ennemis, ces fâcheux, ces étrangers ont sur vous par leurs rapports de légitimes droits, & vous avez à leur égard, par vos emplois, par vos charges, par votre état, des devoirs indispensables ; ce qu’ils vous demandent se réduit souvent à de médiocres attentions, à de légeres bienséances, à de véritables minuties, à de simples bagatelles ; mais minuties, bagatelles, superficies tant qu’il vous plaira, ce sont toujours des assujettissemens réels dont dépendent le bon ordre ; assujettissemens pour lesquels on a d’autant plus de répugnance qu’elle est causée par un ton d’imagination, par un trait d’humeur chagrine, par une situation bisarre d’esprit, qui peuvent être l’effet du tempérament ou de quelques conjonctures indépendantes de la liberté. Enfin c’est presque toujours à contre-tems que les devoirs sociables reviennent ; c’est par exemple, lorsque le chagrin vous ronge, que l’ennui vous abat, que la paresse vous tient ; c’est lorsque occupés à des interêts chers ou à des amusemens piquans, un peu de solitude vous plairoit ; faut-il donc tout quitter alors, vaincre sa répugnance & la disposition actuelle de son humeur ? En doutez-vous ? Eh ! d’où viennent, je vous prie, les murmures des enfans, les plaintes des parens, les cris des cliens, les mécontentemens des domestiques ? Ne sont-ils pas tous les jours les victimes d’une humeur, d’un caprice qu’il faudroit vaincre pour les agrémens de la société ? Or quel est l’incrédule honnête homme, qui par les seuls principes de la sagesse mondaine, consentira à les sacrifier de la sorte au bonheur de la société ? On fera ce personnage, si vous voulez, en public ; mais on saura s’en dédommager en particulier, & on fera payer bien cher aux siens tout le reste du jour quelques momens de contrainte qu’on a passés avec d’autres ; c’est donc un principe constant que ce n’est que dans la religion qu’on peut trouver une justice exacte, une probité constante, une sincérité parfaite, une application utile, un desintéressement généreux, une amitié fidele, une inclination bienfaisante, un commerce même agréable, en un mot tous les charmes & les agrémens de la société. Ces principes sont applicables à tous cultes, ou ils ne le sont à aucun.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Étymologie de « probité »

Lat. probitatem, de probus, probe.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Du latin probitas lui-même dérivé de probus (« honnête »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « probité »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
probité prɔbite

Fréquence d'apparition du mot « probité » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « probité »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « probité »

  • Le dessin est la probité de l'art.
    Jean-Auguste Ingres
  • Dans les difficultés, garde ton âme égale ; Et, parmi la prospérité, Sache avec même probité T’interdire une joie insolente et brutale.
    Horace — Odes et Epodes
  • Voilà bien les hommes, tous également scélérats dans leurs projets ; ce qu'ils mettent de faiblesse dans l'exécution, ils l'appellent probité.
    Pierre Choderlos de Laclos — Les Liaisons dangereuses
  • La probité et la justice font la sûreté de la société ; la bonté et la bienfaisance en font l'utilité ; la douceur et la politesse en font l'agrément.
    Gotthold Ephraim Lessing — Manuel de morale
  • Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques Vêtu de probité candide et de lin blanc.
    Victor Hugo — La Légende des siècles, Booz endormi
  • Encore qu'il soit de la probité d'un prince d'observer indispensablement ses paroles, il n'est pas de sa prudence de se fier absolument à celle d'autrui.
    Louis XIV — Mémoires
  • La probité est encore ce qu'il y a de plus rare dans les Lettres.
    Charles Augustin Sainte-Beuve — Correspondance, à François Morand, 29 février 1864
  • Plus vous trouverez de raison dans un homme plus vous trouverez en lui de probité.
    Denis Diderot — Encyclopédie
  • Les révolutions sont des temps où le pauvre n'est pas sûr de sa probité, le riche de sa fortune et l'innocent de sa vie.
    Joseph Joubert — Carnets
  • Le Gouvernement n’est plus qu’un gouvernement chargé de la gestion des affaires courantes. Il est discrédité parce que les accusations de conflit d’intérêts et de corruption portées contre son Chef sont graves. Elles retentissent sur l’état de la confiance des citoyens en leurs gouvernants. Pour refonder cette confiance, il faudra beaucoup de temps et beaucoup de probité de la part de nos futurs responsables politiques.
    Kapitalis — Le Cercle Kheireddine pour un gouvernement de compétences indépendantes - Kapitalis
Voir toutes les citations du mot « probité » →

Traductions du mot « probité »

Langue Traduction
Anglais probity
Espagnol probidad
Italien probità
Allemand redlichkeit
Chinois 廉洁
Arabe استقامة
Portugais probidade
Russe неподкупность
Japonais 確率
Basque prestutasuna
Corse probità
Source : Google Translate API

Antonymes de « probité »

Combien de points fait le mot probité au Scrabble ?

Nombre de points du mot probité au scrabble : 10 points

Probité

Retour au sommaire ➦

Partager