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Révolter

Définitions de « révolter »

Trésor de la Langue Française informatisé

RÉVOLTER, verbe trans.

A. − Empl. trans.
1. Domaine soc., pol., vieilli.[Le compl. désigne un ensemble d'êtres hum.] Pousser à la rébellion, au soulèvement contre l'autorité établie. Le despotisme (...) révolte le peuple, et le peuple le renverse (Constant,Esprit conquête, 1813, p. 244).Une fois majeur, le roi, qui avait un pouvoir absolu, le remit tout entier aux mains de M. d'Armansperg, Bavarois qui gaspilla les finances et révolta le peuple (About,Grèce, 1854, p. 72).
P. métaph. Après avoir inutilement essayé de prononcer les noms barbares d'Harry Grant et de Plumket, dont les sons durs révoltaient leurs gosiers maoris, elles décidèrent de les désigner par les mots Rémuna et Loti, qui sont deux noms de fleurs (Loti,Mariage, 1882, p. 2).
2. Domaine métaphys. ou mor.[Le compl. désigne un être hum. ou une composante de la personnalité, du comportement] Révolter la conscience, l'esprit.
a) Pousser à la désobéissance, à la résistance intérieure, à l'insoumission. Le clergé constitutionnel révoltait tellement les esprits, qu'il fallut employer la violence pour le fonder (Staël,Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 286).Absol. L'effet de la persécution est de révolter contre ce qu'elle commande (Constant,Princ. pol., 1815, p. 132).
b) Soulever d'indignation violente. Être révolté par l'injustice. La Montagne en fureur se leva tout entière (...): l'aristocratie du talent les révoltait autant que celle de la naissance (Staël,Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 371).Un autre capucin, le Père Bernard (...) prit acte à l'instant des paroles de l'abbesse pour prêcher si sévèrement la Communauté, qu'il choqua et révolta les bonnes sœurs (Sainte-Beuve,Port-Royal, t. 1, 1840, p. 97).
3. Domaine esthét., intellectuel.Heurter le bon sens, le bon goût; être contraire aux règles établies; susciter la réprobation. Synon. choquer.Une exécution (...) qui révolte à la fois le goût et le bon sens (Berlioz,À travers chants, 1862, p. 93).L'écœurant fumet des gargotes, l'âcre encens frelaté (...) tout ce qui révoltait ses sens excitait son génie [de Huysmans] (Valéry,Variété II, 1929, p. 220).V. aune ex. 1.Absol. Quand ce roman ne révolte pas, il ensorcelle (Bourget,Essais psychol., 1883, p. 242).
B. − Empl. pronom.
1.
a) [Le suj. désigne un ensemble d'êtres hum.] Se soulever contre l'autorité établie ou s'y préparer. Synon. s'insurger, se mutiner.Les Polonais seraient toujours tentés de se révolter, non par un esprit révolutionnaire, mais parce qu'il est dans la nature humaine qu'une nation veuille conserver son nom et refuse de perdre son indépendance (Chateaubr.,Mém., t. 3, 1848, p. 161).
b) [Le suj. désigne un être hum.] Refuser d'obéir à quelqu'un, se rebeller. Synon. se dresser contre qqn, s'élever contre qqn.Vous étiez mon enfant, depuis quand a-t-on vu les enfants se révolter contre leurs mères? (Balzac,Cous. Pons, 1847, p. 224).Absol. Jamais Lalie ne se révoltait (...) elle se retenait de crier, afin de ne pas révolutionner la maison (Zola,Assommoir, 1877, p. 689).
P. anal. Florent souffrit alors de cet entassement de nourriture (...). Son estomac étroit d'homme maigre se révoltait, en passant devant ces étalages de poissons (Zola,Ventre Paris, 1873, p. 730).Il lui parut que la matière aussi se révoltait. Le moteur, à chaque plongée, vibrait si fort que toute la masse de l'avion était prise d'un tremblement comme de colère (Saint-Exup.,Vol nuit, 1931, p. 123).
2. Domaine métaphys. ou mor.[Le suj. désigne une pers. ou une composante de la personnalité] Se révolter contre l'injustice; se révolter à l'idée de.
a) Être soulevé d'indignation, de mépris, de dégoût. Je comprends qu'au premier abord, une La Seiglière se révolte et s'indigne à l'idée d'une mésalliance (Sandeau,Mllede La Seiglière, 1848, p. 275):
... le mensonge du monde contre lequel se révolte Alceste recouvre un mensonge plus profond et qui nous est essentiel (...). Tout le malheur d'Alceste (...) vient de cette exigence d'absolu que nous apportons en amour qui est le sentiment le plus relatif. Alceste écarte avec fureur tous les faux semblants... Mauriac,Journal 2, 1937, p. 172.
Absol. Toute âme un peu haute et fière se révolte quand on la prétend forcer (Gautier,Fracasse, 1863, p. 394).
b) Être agité intérieurement par refus de l'inéluctable, de l'inévitable. Il faut que tu saches bien à quoi tu dois t'attendre (...), afin que tu ne te révoltes pas contre la destinée, que tu te prépares à beaucoup supporter, à beaucoup languir, à beaucoup souffrir (Lamart.,Nouv. Confid., 1851, p. 33).L'expérience de Mauriac, une acuité sans espoir, et qui pas plus ne se révolte devant la vie qu'on ne se révolte devant le cours naturel des saisons (Du Bos,Journal, 1925, p. 339).
3. Domaine esthét., intellectuel.Être choqué profondément par quelque chose; refuser les règles établies; être plein de réprobation pour quelque chose. Les douloureuses madones de Botticelli (...) sont probablement quelques-uns des derniers soubresauts d'une société qui s'était révoltée trop tôt contre le moyen-âge (Gilles de La Tourette,L. de Vinci, 1932, pp. 27-28).Des psaumes beuglés en français (...) Platitude honteuse des traductions dont il est fait usage. Comment les catholiques ne se révoltent-ils pas contre tant de laideur? On regrette amèrement le latin de jadis (Green,Journal, 1956, p. 182).
Prononc. et Orth.: [ʀevɔlte], (il se) révolte [-vɔlt]. Ac. 1694-1740: re-; dep. 1762: ré-. Étymol. et Hist. 1. a) 1414 se revoultrer « se tourner » (L. de Premierfait, Decameron [trad. de l'ital.], Richel. 129, f o9 r ods Gdf.); 1507 se revolter (J. d'Auton, Chron., éd. Maulde la Clavière, t. 4, p. 268); 1542 revolter « tourner » ([J. de Vauzelles], trad. de l'Arétin, Genèse, p. 213 ds Gdf.) − 1611, Cotgr.; b) 1524- 26 p. ext. au fig. se revolter « changer de parti » (R. de La Marck, seigneur de Fleuranges, Mém., p. 61 ds La Curne: Bientôt après la dite ville de Padoue se revolta venitienne); 1527 (le Loyal Serviteur, Hist. de Bayart, éd. J. Roman, p. 332: L'empereur Maximilien commençoit desjà secrètement à se revolter) − 1620, d'Aubigné ds Hug.; c) 1541 se revolter de « se détourner de » cont. relig. (J. Calvin, Instit. de la Relig. chrét., éd. J.-D. Benoît, t. 1, p. 80), seulement au xvies., v. Hug.; 2. 1502 « entrer en rébellion contre l'autorité établie » (J. d'auton, op. cit., t. 2, p. 254: elle met le peuple en murmure et rebellion, et pays conquis faict revolter); av. 1520 réfl. (Cl. de Seyssel, Hist. des successeurs d'Alexandre, f o64 v ods Fonds Barbier: A la persuasion d'auteurs se revolterent contre les Romains); 3. 1630 p. ext. « être violemment choqué, s'indigner » (Malherbe, Traité des bienfaits de Sénèque ds Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 2, p. 108: Aussi faut-il qu'un homme soit étrangement révolté contre les maximes naturelles, [...], qui fait mal avec cette intention de se donner du contentement). Empr. à l'ital.rivoltare, att. au sens 1 dep. le mil. du xives. (trad. de Iacopo da Cessole ds Tomm.-Bell.), dér. de voltare « tourner », du lat. vulg. *voltare, *volvitare, fréquent. de volvere « tourner » (DEI; cf. voûte). Fréq. abs. littér.: 1 006. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 166, b) 1 635; xxes.: a) 2 077, b) 1 157. Bbg. Hope 1971, p. 220. − Kohlm. 1901, p. 55. − Wind 1928, p. 22, 175, 205.

Wiktionnaire

Verbe - français

révolter transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se révolter)

  1. Soulever, porter à la révolte.
    • En 1096, le pape Urbain II vint à Carcassonne pour rétablir la paix entre Bernard Aton et les bourgeois qui s’étaient révoltés contre lui et il bénit l’église cathédrale (Saint-Nazaire),[…]. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • C’est lui qui a révolté ces provinces.
    • Révolter des troupes contre leur général.
    • Tout le pays s’est révolté.
    • Se révolter contre son supérieur.
    • (Par ellipse) C’est lui qui a fait révolter toute la province.
    • (Figuré) La chair s’est révoltée contre l’esprit.
    • (Figuré) Quand la nature se révolte.
  2. Choquer excessivement, indigner.
    • Vue de près, la femme réelle révoltait notre ingénuité ; il fallait qu'elle apparût reine ou déesse, et surtout n'en pas approcher. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
    • À la vue de traitements aussi atroces que l’on fait éprouver aux chevaux de course, le cœur de tout homme sensé se révolte. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • Cet homme, par ses manières, par son procédé, par ses discours, a révolté tous les esprits contre lui.
    • La proposition qu’il fit révolta toute l’assemblée, révolta tout le monde.
    • Cela révolte le bon sens.
    • Cet ouvrage, ce système révolte la raison par son absurdité.
    • Quelle âme ne se révolterait contre pareille injustice ?
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

RÉVOLTER. v. tr.
Soulever, porter à la révolte. C'est lui qui a révolté ces provinces. Révolter des troupes contre leur général. Tout le pays s'est révolté. Se révolter contre son supérieur. Elliptiquement, C'est lui qui a fait révolter toute la province. Il s'emploie aussi figurément. La chair s'est révoltée contre l'esprit. Quand la nature se révolte. Il signifie encore Choquer excessivement, indigner. Cet homme, par ses manières, par son procédé, par ses discours, a révolté tous les esprits contre lui. La proposition qu'il fit révolta toute l'assemblée, révolta tout le monde. Cela révolte le bon sens. Cet ouvrage, ce système révolte la raison par son absurdité. Quelle âme ne se révolterait contre pareille injustice? Le bon sens se révolte contre une telle absurdité. Le participe passé

RÉVOLTÉ s'emploie adjectivement. Un pays révolté. Une province révoltée. Il s'emploie aussi comme nom. Les révoltés se sont rendus maîtres de cette place. On envoya des troupes pour réduire les révoltés.

Littré (1872-1877)

RÉVOLTER (ré-vol-té) v. a.
  • 1Porter à la révolte, mettre en révolte. Comme un ennemi qui se déguise pour entrer dans une place qu'il veut révolter contre les puissances légitimes, Bossuet, la Vallière. Lorsque Arbace révolta les Mèdes contre Sardanapale, Bossuet, Hist. I, 7. C'est lui [le destin] qui m'a ravi l'amitié de mon père, Qui le fit mon rival, qui révolta ma mère, Racine, Mithr. IV, 2.
  • 2 Fig. Soulever contre. Un feu que la raison n'avait pas encore modéré le révoltait contre la discipline et la contrainte, Fléchier, Duc de Mont. Contre un si juste choix qui peut vous révolter ? Racine, Mithr. III, 5. Si l'aiguillon de Satan révolte la chair contre l'esprit, Massillon, Carême, Prière 2. Cette situation [l'obéissance dans le cloître] paraît révolter d'abord tous les penchants les plus raisonnables de la nature, Massillon, Profess. relig. serm. 3.
  • 3Choquer excessivement, indigner, irriter. Dès le premier chapitre du livre IV, le ministre [Jurieu] croit révolter contre moi tous les esprits, en disant…, Bossuet, 2e instr. past. 2. Ces ridicules admirateurs de l'antiquité vous ont révolté contre tout ce que l'antiquité a de plus merveilleux, Boileau, Lett. à Perrault. Il vous paraît déraisonnable de se laisser révolter par des riens, Massillon, Carême, Pardon. Il [Louis le Débonnaire] commença à venger les crimes domestiques avant d'être arrivé au palais, et à révolter les esprits avant d'être le maître, Montesquieu, Esp. XXXI, 20. Il faut dans la chaire montrer l'homme à lui-même, moins pour le révolter par l'horreur du portrait, que pour l'affliger par la ressemblance, D'Alembert, Éloges, Massillon.

    Absolument. Cela révolte.

    Il se dit aussi de choses que l'on choque. Cela révolte le bon sens. De ces républicains la triste austérité De son cœur généreux révolte la fierté, Voltaire, Brutus, III, 3.

  • 4Se révolter, v. réfl. Se soulever contre l'autorité établie. C'est contre cette autorité [l'Église] que les libertins se révoltent avec un air de mépris, Bossuet, Anne de Gonz. Qui ? moi, que contre un père osant me révolter, Je mérite la mort que j'irais éviter ? Racine, Iphig. V, 2. Mes nymphes se sont révoltées contre moi, Fénelon, Tél. VII. Les strélitz, excités par la princesse Sophie, qui espérait plus d'autorité sur Jean son frère de père et de mère, et incapable de tout, se révoltèrent en faveur de Jean, Fontenelle, Pierre Ier.

    Fig. Mon fils vous dira le bon état où je suis ; il est vrai qu'une petite plaie que nous croyions fermée a fait mine de se révolter, Sévigné, 28 janv. 1685. Du sang qui se révolte est-ce quelque murmure ? Racine, Iphig. I, 3. Contre moi-même enfin j'osai me révolter, Racine, Phèd. I, 3. Notre condition est meilleure quand nous nous y soumettons de bonne grâce, que quand nous nous révoltons inutilement contre elle, Fontenelle, Bonh. Œuv. t. III, p. 257, dans POUGENS.

    Avec suppression du pronom personnel. C'est lui qui a fait révolter la province.

    En langage de dévotion. Le péché a fait révolter la chair contre l'esprit.

    On l'a employé avec la préposition de. Dans ce siècle, presque tous les esprits se révoltent de la foi, Guez de Balzac, Liv. I, lett. 14.

  • 5S'indigner, s'irriter. Elle se révolte aisément contre les moindres choses, Sévigné, 374. À présent que je suis assis dans la chaire de Jésus-Christ… si j'allais vous enseigner quelque erreur, je verrais tout mon auditoire se révolter contre moi, Bossuet, la Vallière. La reine était à la tête de ceux qui se récriaient contre un scandale si public et un si horrible désordre, et qui se révoltaient contre l'impunité si criante [lord Shrewsbury, tué en duel par Buckingham, amant de sa femme], Hamilton, Gramm. X. On s'est révolté contre le terme de réfrangibilité, aussi bien que contre celui d'attraction, de gravitation ; eh qu'importe le terme, pourvu qu'il indique une vérité ? Voltaire, Phil. Newt. II, 8.

HISTORIQUE

XVIe s. Il se revolta et changea de party, Montaigne, I, 44. Nous sommes tous apostats en nous revoltant d'un seul dieu, Calvin, Instit. 22. Se revolter de l'obeissance de la loy, Calvin, ib. 1018. Le roy de Navarre s'estoit revolté [retourné, avait fait une volte, avait repris la religion catholique], Lanoue, 522. D'Aubigné, qui avoit coutume de ne dire adieu qu'à ceux qui estoient prets à mourir ou à se revolter [apostasier], dit adieu au ministre du Ferrier, D'Aubigné, Vie, CXXIII. Les fregates l'ayant pris, le bacha le receut honorablement avec grandes offres pour le revolter, D'Aubigné, Hist. I, 117.

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Étymologie de « révolter »

Ital. rivoltare ; voy. RÉVOLTE.

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De l’italien rivoltare, de volta (« action de tourner ou de se tourner »), d’où retourner, retour, « faire tourner » les choses.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « révolter »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
révolter revɔlte

Fréquence d'apparition du mot « révolter » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « révolter »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « révolter »

  • Il n'y a que deux attitudes : se résigner ou se révolter. Toutes deux exigent la même liberté et la même lucidité. Malheureusement, nos révoltés sont encore et toujours beaucoup trop résignés, et nos résignés beaucoup trop révoltés.
    Julien Torma — Euphorismes
  • Se révolter contre la tyrannie, c'est obéir à Dieu.
    Thomas Jefferson — Devise
  • Des mesures devraient être annoncées pour la jeunesse. D’ailleurs, qui est cette jeunesse que l’on écrit si facilement au singulier, et qui pourrait, craint-on jusqu’à l’Élysée, se révolter ?
    France Culture — Désirs et inquiétudes de la jeunesse
  • En conséquence, plus de 400 migrants ont été retenus à bord de quatre bateaux de tourisme avant d’être autorisés à entrer dans le pays lorsque certains migrants ont menacé de se révolter contre l’équipage.
    News 24 — Les deux tiers des 94 migrants secourus par Malte ont Covid-19 - News 24
  • La jeunesse c'est se révolter contre tout.
    Carlos Molina — La Jeunesse
  • Reste qu'au rythme de propagation actuel du virus, le pic de la pandémie ne serait atteint dans le pays qu'au mois de novembre, selon des statisticiens. Les Brésiliens attendront-ils jusque-là sans se révolter contre le chef de l'Etat et sa gestion on ne peut plus chaotique de la crise ? Un regroupement de syndicats des personnels de la santé, qui affirme représenter un million de salariés, vient en tout cas d'attaquer Bolsonaro pour crime contre l'humanité. La plainte a été déposée devant la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye. Loin, très loin de Brasilia…
    leparisien.fr — Au Brésil, Jair Bolsonaro résiste au coronavirus… et aux critiques - Le Parisien
  • Les peuples opprimés finissent toujours par se révolter.
    Marilyne Tremblay Coutu

Traductions du mot « révolter »

Langue Traduction
Anglais revolt
Espagnol revuelta
Italien rivolta
Allemand revolte
Chinois 反叛
Arabe تمرد
Portugais revolta
Russe восстание
Japonais 反乱
Basque matxinada
Corse rivolta
Source : Google Translate API

Antonymes de « révolter »

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Révolter

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