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Sommeil

Variantes Singulier Pluriel
Masculin sommeil sommeils

Définitions de « sommeil »

Trésor de la Langue Française informatisé

SOMMEIL, subst. masc.

A. −
1. État dans lequel se trouve un être vivant qui dort. Mais Antoine n'avait pour ainsi dire pas dormi. À l'aube enfin, le sommeil l'avait pris, un bref instant: le temps de se débattre dans un absurde cauchemar (Martin du G.,Thib., Épil., 1940, p. 813):
1. Le pauvre baron eut, à déjeûner, une scène très-vive à soutenir, pour s'être avisé de faire, avant midi, une répétition de cors sur la terrasse du château, sans respect pour le sommeil de ces dames, qui avaient joué au boston jusqu'à deux heures du matin. Jouy,Hermite, t. 4, 1813, p. 171.
SYNT. Bon, mauvais, profond sommeil; avoir un/le sommeil agité, troublé; sommeil anxieux, calme, dur, fiévreux, inquiet, léger, lourd, paisible; avoir besoin de sommeil; sommeil réparateur, bienfaisant; sommeil de plomb; ne pas avoir un instant de sommeil; un sommeil hanté de rêves, plein de cauchemars; sombrer, tomber dans le sommeil; priver qqn de sommeil; être gagné, surpris, vaincu par le sommeil; être plongé dans le sommeil; être surpris dans son sommeil, en plein sommeil; tirer qqn du sommeil; arracher qqn au sommeil; troubler le sommeil de qqn; veiller sur le sommeil de qqn; plusieurs heures de sommeil; sommeil diurne, nocturne; sommeil du matin, de la sieste; manque, besoin de sommeil; nuits sans sommeil.
Premier sommeil. Période qui suit immédiatement l'endormissement. À peine avait-elle goûté les douceurs du premier sommeil, et voilà qu'elle se réveillait, toute pleine de Hans Ulric (Bourges,Crépusc. dieux, 1884, p. 260).
En compos. Demi(-)sommeil. État de somnolence, d'endormissement peu profond. Peu à peu, grâce au bercement de la voiture et aussi à la mauvaise nuit qu'elle avait passée, ses paupières s'alourdirent, un demi sommeil ferma ses yeux encore humides (Theuriet,Mariage Gérard, 1875, p. 168).Je ne suis pas seul dans le désert, mon demi-sommeil est peuplé de voix, de souvenirs et de confidences chuchotées (Saint-Exup.,Terre hommes, 1939, p. 220).
2. P. ext.
a) Faculté de dormir. Perdre, retrouver le sommeil. Si la toux est si fréquente qu'elle ôte le sommeil, on peut donner le soir quelque léger narcotique; comme un ou deux gros de syrop de pavot (Geoffroy,Méd. prat., 1800, p. 128).Duffieux entr'ouvrit les paupières et, voyant à nouveau chez lui un visage étranger, préféra les refermer et chercher le sommeil (Simenon,Vac. Maigret, 1948, p. 129).
b) Besoin de dormir, le fait de résister ou non à ce besoin.
Avoir sommeil. Endors-toi, mon ange! Tu as sommeil! dit Ysabeau en attirant avec mollesse, sur son sein, le front du jeune homme (Villiers de L'I.-A.,Contes cruels, 1883, p. 266).Je m'ennuie pendant les classes; j'ai sommeil devant les cahiers de thèmes, de versions grecques (Adam,Enf. Aust., 1902, p. 214).
Verbe + de sommeil.Faites vite et cherchez tout ce que vous avez à chercher, car je meurs de sommeil (France,Livre ami, 1885, p. 95).Il bâilla: − Je tombe de sommeil. Demain, je ne rentrerai pas ici, j'irai dormir à l'hôtel; parce que je prévois que Scriassine ne me lâchera pas avant l'aube (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 246).
Verbe + au sommeil, contre le sommeil.S'efforcer, se livrer, s'abandonner, céder, succomber au sommeil. Sans rien dire elle ôta le châle noir qui couvrait ses épaules; j'en entourai les épaules d'Henriette qui luttait encore contre le sommeil (Janin,Âne mort, 1829, p. 136).Adolescent, il tirait un vif sentiment d'orgueil à veiller quand tous dormaient; il attendait l'ange qui vient visiter celui qui a résisté le plus longtemps au sommeil (Vailland,Drôle de jeu, 1945, p. 120).
Adj. ou part. passé + de sommeil.Accablé de sommeil. Enfin, je n'ai pu lui apprendre encore à perdre avec bonne grâce une partie de tric-trac. À neuf heures, il est déjà ivre de sommeil, et je dois me priver de ce divertissement (Bernanos,Soleil Satan, 1926, p. 121).Il sonna le réveil en fantaisie, et joua une java que les hommes écoutèrent, engourdis de sommeil et perdus sous le plafond lointain de la chambrée (Nizan,Conspir., 1938, p. 96).
En partic. Besoin de dormir affectant la physionomie, les traits du visage. Yeux bouffis, gonflés, lourds de sommeil. Des jeunes gens efflanqués, aux habits trop courts, aux yeux battus, tout brouillés de sommeil (Zola,Assommoir, 1877, p. 379).Va dormir encore. Le soleil se lève seulement. Tu as les yeux tout petits de sommeil (Anouilh,Antig., 1946, p. 149).
c) Action de dormir, fait de dormir pendant un certain temps. Synon. dodo (hypocor.), roupillon (pop., fam.), somme3; anton. veille.Vivre et penser comme dans un rêve, comme en un court instant de lucidité entre deux sommeils, sans avoir assez de ressort pour se lever, pour ouvrir les yeux, pour voir et marcher (Blondel,Action, 1893, p. 188).Non, on ne te fusillera pas. Tu vas te mettre au lit et tu vas faire un bon gros sommeil. Il n'y a pas à dire, il est tout chaviré. Tu vas faire un bon gros sommeil, et après tu ne penseras plus à toutes ces vilaines histoires (Audiberti,Quoat, 1946, 2etabl., p. 74).
En partic. Période de repos considérée comme unité de temps. Son temps se comptait par chasses et par sommeils, et chaque réveil la retrouvait plus agitée encore qu'au réveil précédent (Pergaud,De Goupil, 1910, p. 80).« Je les ai faits à ma ressemblance. Je meurs, moi aussi, mais pour renaître, huit sommeils après ma disparition ». Qu'ils se gardent d'oublier cela (Maran,Batouala, 1921, p. 140).
Expressions
Verbe + dans son sommeil.Faire inconsciemment quelque chose en dormant. Puis, comme son mari grognait de douleur dans son sommeil, elle lui écrasa la face contre la table. − Tais-toi, cochon! (Zola,Germinal, 1885, p. 1358).Hugo est étendu dans son lit, tout habillé, sous une couverture. Il dort. Il s'agite et gémit dans son sommeil (Sartre,Mains sales, 1948, 5etabl., 1, p. 172).
Dormir du/d'un sommeil de l'innocence, de/du juste. Être dans un profond état d'assoupissement, dormir sans anxiété, sans arrière-pensée. Il y en avait à présent pour deux heures de tranquillité. Lapérine se réenfouit sous ses toiles et se réendormit de son sommeil du juste (Courteline,Train 8 h 47, Mal de gorge, 1886, i, p. 155).Je viens d'entr'ouvrir la porte de la chambre à coucher de madame et je ne puis que confirmer à monsieur la chose... madame dort du sommeil de l'innocence (Guitry,Veilleur, 1911, i, p. 4).
d) Besoin essentiel auquel l'être humain doit se soumettre et subvenir et, p. ext., ce besoin faisant l'objet d'un marché. Son père était de ces violoneux qui viennent d'Italie par les routes, dorment dans les granges et paient avec de la musique pour leur sommeil et leur manger (Aragon,Beaux quart., 1936, p. 310).Le sommeil roulant a d'abord été le monopole d'une compagnie créée à cet effet: celle des wagons-lits et des grands express européens (1876). Ce sommeil reste un produit de luxe quand on compare le nombre des clients des wagons-lits au nombre total des voyageurs nocturnes (Defert,Pol. tour. Fr., 1960, p. 69).
Marchand* de sommeil.
Pop. V. marchand I B 2 e.
Mod. Logeur sans scrupule qui offre de mauvaises conditions de logement à des personnes démunies et/ou en situation irrégulière, le plus souvent à des travailleurs migrants. À huit dans une pièce, dans huit lits qui ne s'arrêtent de « travailler » de jour et de nuit, parfois entassés dans des caves où les réchauds allumés menacent les dormeurs d'asphyxie, voici les victimes des marchands de sommeil (Giraud-PamartNouv.1974).
3.
a) PHYSIOL. Cessation périodique et immédiatement réversible de l'activité sensitivo-motrice, indispensable à la restauration des fonctions organiques. Troubles du sommeil. Le sommeil le plus complet est celui où toute la vie externe, les sensations, la perception, l'imagination, la mémoire, le jugement, la locomotion et la voix sont suspendus (Bichat,Rech. physiol. vie et mort, 1822, p. 52).La régulation du sommeil devait être localisée dans les couches profondes du tronc cérébral, et en particulier dans l'hypothalamus (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 646).
Cycle de sommeil. Ensemble des phases du sommeil se reproduisant plusieurs fois dans une même séquence de repos chez l'homme et certains animaux supérieurs. Pendant une nuit de sommeil normal, les différents stades de sommeil se succèdent plusieurs fois, réalisant 4 ou 5 cycles complets (Pt Lar. Méd.1976).
Phase de sommeil. Pendant longtemps le sommeil, considéré à tort comme un phénomène homogène, a été mal compris mais, depuis les années 1960 l'on sait (...) qu'il existe deux phases distinctes qui se succèdent 4 à 6 fois pendant la nuit, le sommeil lent et le sommeil paradoxal (Méd. Biol.t. 31972).
Sommeil lent. Une phase de sommeil lent sans rêve, avec maintien du tonus musculaire, d'une durée de quatre-vingts minutes, elle-même décomposée en cinq stades de sommeil d'inégale profondeur (Pel.Psych.1976).
Sommeil rapide ou paradoxal*. Phase du sommeil pendant laquelle se produisent les rêves. Une phase du sommeil rapide (paradoxal) avec rêves, mouvements oculaires mais perte du tonus musculaire (rendant l'hallucination onirique sans risque) (Pel.Psych.1976).
b) MÉD., PATHOL. Cessation de l'activité sensitivo-motrice provoquée par des moyens thérapeutiques ou ayant des causes pathologiques. Accès de sommeil incoercible; sommeil catalyptique, hystérique, pathologique; sommeil artificiel. Je ne sais combien de temps nous côtoyâmes le rivage; je retombai dans mon sommeil léthargique, et cette traversée ne m'a laissé d'autres souvenirs que ceux du départ et de l'arrivée (Sand,Hist. vie, t. 2, 1855, p. 215).C'est ainsi que le meilleur moyen de faire sortir brusquement un malade d'un sommeil ou d'un coma barbituriques consiste à pratiquer une injection d'amphétamine (Delay,Psychol. méd., 1953, p. 226).
Maladie du sommeil. Maladie parasitaire de l'Afrique tropicale provoquée par le trypanosome, transmis à l'homme par la piqûre de la mouche tsé-tsé, qui se manifeste par une forte fièvre, un état de somnolence irrésistible évoluant vers la mort du sujet en quelques semaines en l'absence de traitement. Synon. trypanosomiase* africaine.Dans notre domaine colonial, de terribles épidémies de maladie du sommeil déciment les indigènes (Brumpt dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 11924, p. 339).
Cure de sommeil. Méthode thérapeutique utilisée dans le traitement des psychoses, des névroses et des affections psychosomatiques (ulcère, asthme, hypertension) qui consiste à plonger le sujet dans un sommeil artificiel à l'aide d'hypnotiques et de neuroleptiques. Synon. narcothérapie.L'école soviétique (...) a fait des travaux passionnants sur les effets des cures de sommeil dans les ulcères (Quillet Méd.1965, p. 137).
c) PSYCHOL., PSYCHANAL. Sommeil en tant que mécanisme d'autorégulation par la mise au repos de l'activité corporelle et psychique et mise en œuvre de l'activité onirique nécessaire à l'équilibre psychique et physiologique. Dans le système freudien le sommeil est un retour au sein maternel. Nous nous replongeons dans l'état où nous étions avant de venir au monde (Choisy,Psychanal., 1950, p. 148).Il est probable que la fonction du sommeil avec rêve est de permettre au cerveau de traiter ce qui a été absorbé dans la journée précédente (Rycr.1972).
d) État de perte de conscience, d'endormissement provoqué par l'hypnose, le magnétisme dans un but thérapeutique ou des pratiques de voyance extra-lucide. Sommeil hypnotique, magnétique, provoqué. Enfin l'obéissance volontaire aux tentations vertigineuses que les magnétiseurs mettent en œuvre, et qui, commencées dans la veille, se continuent avec des effets particuliers dans l'extase ou dans le sommeil somnambulique (Renouvier,Essais crit. gén., 3eessai, 1864, p. xxxii).
Rem. Les termes sav. en méd., psychol., pathol., thérapeut. concernant l'ét., le traitement des troubles et anomalies du sommeil sont constr. à partir des racines gr. hypn(o)-, narco- et des racines lat. somni-, somno-, sopor(i)-.
4. ZOOL., BOT.
a) PHYSIOL. ANIM. État de vie ralentie dans lequel entrent des animaux à certaines périodes de l'année, de manière à se soustraire à des conditions d'existence difficiles. Synon. hibernation.Sommeil estival, hibernal, hivernal, hiémal. Le moment où les hibernants entrent en sommeil est assez indépendant des conditions climatiques (Encyclop. univ.t. 81970, p. 388).
b) BIOL. VÉGÉT. Phénomène qui affecte certaines plantes, caractérisé par des positions de repli des fleurs, des feuilles ou de la tige en fonction de la diminution de la luminosité. C'est Linné le premier qui employa le mot de sommeil par une assimilation plus poétique que rigoureuse, car le sommeil des animaux est caractérisé par la flaccidité des organes du mouvement, tandis que les feuilles sont maintenues dans leur état de sommeil par une raideur très prononcée (Guérin1892).
5. P. anal., littér.
a) Arrêt de la croissance des végétaux pendant la saison froide; engourdissement de la nature. On dirait qu'à l'approche du lourd sommeil de l'hiver chaque être et chaque chose s'arrangent furtivement pour jouir d'un reste de vie et d'animation avant l'engourdissement fatal de la gelée (Sand,Fr. le Champi, 1848, p. 1).Au début de l'hiver où la terre entre en sommeil (...) ils [les microbes] s'attellent au labeur prodigieux, faiseurs de substance sans qui le monde resterait infécond (Pesquidoux,Livre raison, 1928, p. 195).
b) P. euphém. Mort, repos éternel. Sommeil éternel; sommeil sans fin; le grand sommeil. Est-il possible que six prêtres aient passé dans un siècle, et n'aient pas remué cette cendre?... Se sont-ils résignés? Ont-ils été pris, eux aussi, du sommeil de la mort? (R. Bazin,Blé, 1907, p. 179).Le vieux paysan, déjà glacé, s'endort du dernier sommeil dans le grand lit de bois sous son gros édredon de soie rouge (Menon, Lecotté,Vill. Fr., 2, 1954, p. 96).
B. − Au fig.
1. État d'inertie, d'inactivité momentané où se trouve quelque chose. Sortir une œuvre du sommeil; progrès tombés, restés dans le sommeil; secouer le sommeil d'une race, d'une nation. Je tire de leur sommeil les volumes de Littré, de Grimm et de Gesenius. Oh! le bonheur de s'enrichir de quelque chose qui n'a aucune valeur marchande! (Green,Journal, 1940, p. 45):
2. Nous avons donc assisté, depuis deux saisons, à la disparition plus apparente que réelle du music-hall de variétés et, en même temps, à une renaissance très nette du café-concert, genre exclusivement national, qui prend sa revanche après quarante années de sommeil. Arts et litt., 1935, p. 78-1.
2. Locutions
a) Mettre, laisser en sommeil. Suspendre, interrompre quelque chose, laisser une chose improductive. Il est vrai que beaucoup de propriétaires bourgeois aimeraient mieux renoncer à la culture et laisser pendant un an leurs domaines en sommeil, que de renoncer à une part de leurs revenus fonciers souvent assez maigres (Jaurès,Ét. soc., 1901, p. 7).L'enfance sait mettre en sommeil les drames futurs de l'homme (Nizan,Conspir., 1938, p. 224).
b) (Être) en sommeil. (Être) à l'état latent, exister en puissance. Il existait là [chez la grand'mère] comme un foyer de contagion mystique, où devait se rallumer une foi mal éteinte, simplement en sommeil sous les joies premières de l'amour humain (Zola,Vérité, 1902, p. 293).Nous avons pu constater que l'idée monarchique n'est pas aussi morte en France qu'on le disait avant nous. Elle était surtout engourdie, en sommeil (L. Daudet,Vers le roi, 1920, p. 206).
3. État d'inactivité, de repos apparent. L'atmosphère même, au dedans de ce cratère, n'était saturée d'aucune vapeur sulfureuse. C'était plus que le sommeil d'un volcan, c'était sa complète extinction (Verne,Île myst., 1874, p. 91).
P. métaph. La Suède ne fait rien et fait un semblant d'amitié avec cette Cour; mais c'est une comédie, et, comme l'on dit, le sommeil du tigre (J. de Maistre,Corresp., 1811, p. 47).
REM. 1.
Somni-, somno-, élém. formanttiré du lat. somnus « sommeil », entrant dans la constr. de termes sav. en méd.; toujours vivant.V. somnambule, somnambulisme et aussi:a)
Somnifuge, subst. et adj.(Ce) ,,qui chasse le sommeil`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
b)
Somniloquie, subst. fém.Fait de parler en dormant. Une certaine tonicité musculaire est conservée, autorisant le développement d'épisodes moteurs tels que les changements de position du corps, les automatismes gestuels (...), verbaux (somniloquie) et ambulatoires (somnambulisme) (VirelPsych.1977).
c)
Somnogène, adj.Centre somnogène. Région du thalamus médial où se situerait l'appareil commandant le sommeil (d'apr. Piéron 1973).
2.
-somnie, élém. formanttiré du lat. somnus « sommeil », entrant dans la constr. de subst. fém. en méd.; toujours vivant.a)
Hypersomnie. -Excès de sommeil. S'il y a une hypersomnie survenue en pleine santé apparente et s'installant progressivement, on pensera, en cas de fièvre, à un processus encéphalique secondaire ou primitif, à l'encéphalite dite léthargique en particulier (Porot1960).
b)
Parasomnie. -Trouble du sommeil caractérisé par une hyperactivité motrice, des manifestations physiologiques ou psychologiques. Parasomnie motrice, psychique. Parasomnies végétatives: Au cours du sommeil, les modifications physiologiques sympathiques favorisent l'apparition de certains spasmes (laryngés, bronchiques) dont le déclenchement peut être uniquement nocturne (Lafon1963).
Prononc. et Orth.: [sɔmεj]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1140 sumeil (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 3806); 1872 méd. maladie du sommeil (Littré). Du b. lat. somniculus « sommeil léger », dimin. de somnus « sommeil ». Fréq. abs. littér.: 6 762. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 8 970, b) 9 057; xxes.: a) 9 944, b) 10 269. Bbg. Quem. DDL t. 7 (sv. sommeil-coma). − Schalk (F.). Somnium und verwandte Wörter in den romanischen Sprachen. Köln, 1955, 42 p.

Wiktionnaire

Nom commun - français

sommeil \sɔ.mɛj\ masculin

  1. État inconscient nécessaire à la vie.
    • Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
    • Et son ami Canalis dormait, lui, du sommeil des triomphateurs, le plus doux des sommeils après celui des justes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • J'avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
    • Dans la tiède torpeur du réveil le père Jourgeot savoura ce délicieux engourdissement qui est comme la prise de conscience des bons sommeils réparateurs et des nuits tranquilles ; […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Tous les chiens du pays, tirés de leur premier sommeil, aboyèrent à la lune et tracèrent autour de nous un vaste cercle carnassier. — (André Obey, Loire, Éditions Cheminements, 2003, page 41)
  2. Grande envie, un grand besoin de dormir.
    • Le premier jour des vacances d’été, je me rendis à l’usine dès potron-minet. Le sommeil avait beau engourdir encore mes membres, j’étais résolu à ne pas décevoir mon père. — (Erich Loest, Les souris du Dr Ley: une fable d’Allemagne, traduit de l’allemand par Bernard Huchet, page 12, Gingko, 2006)
    • Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m’en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, page 21, L’Âge d’Homme, 1984)
  3. (Figuré) Mort.
    • Le sommeil de la tombe.
  4. État d’inactivité, d’inertie où se trouvent certaines choses.
    • Ce ne fut qu'au milieu des années 1980 que William Steinman et Wendelle Stevens coécrivirent leur livre de 623 pages, UFO Crash at Aztec, et que la rumeur sur l'incident d’Aztec commença à s'éveiller de quatre décennies de sommeil. — (Suzanne et ‎Scott Ramsey, ‎Franck Thayer, AZTEC,1948 ; Un crash d'ovni au Nouveau Mexique 8 mois après Roswell !, traduit de l'américain, Éditions Atlantes, 2017, chapitre 2)
    • Le sommeil de la nature. — Le sommeil de l’esprit. — Le sommeil des sens.
  5. (En particulier) (Botanique) (Familier) État dans lequel les plantes ont leurs feuilles et leurs fleurs pliées ou fermées, ordinairement durant la nuit, et qui est dû à l’absence de la chaleur et de la lumière.
    • Sommeil des plantes.
  6. (En particulier) (Zoologie) (Familier) Sorte d’engourdissement qui saisit certains animaux pendant l’hiver ; ou qui, dans les pays chauds, saisit d’autres animaux durant la saison sèche.
  7. (Par extension) Phase d’inactivité d’un appareil, d’une machine.
    • Lorsqu’une machine en sommeil devient active, il convient de suivre l’état du stock.
  8. (Familier) Période durant laquelle on dort.
    • Allez les enfants, venez faire votre sommeil.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SOMMEIL. n. m.
Interruption momentanée de certaines fonctions de l'activité vitale qui se produit surtout la nuit et procure le repos. Sommeil tranquille, doux, paisible. Sommeil inquiet, agité. Long sommeil. Sommeil léger. Dormir d'un profond sommeil. Troubler, interrompre le sommeil d'une personne. Cela porte au sommeil. Il n'a pas eu cette nuit un moment de sommeil. J'étais dans mon premier sommeil quand on est venu brusquement m'éveiller. On ne peut le tirer du sommeil. S'abandonner au sommeil. Sombrer dans le sommeil. S'arracher au sommeil. Par exagération, Un sommeil de mort. Un très profond sommeil. On dit dans un sens analogue Un sommeil de plomb. Figurément et poétiquement, S'arracher des bras du sommeil. Il passa des bras du sommeil dans ceux de la mort. Les pavots du sommeil. En termes de Médecine, Maladie du sommeil, Maladie infectieuse, qui est à l'état endémique dans l'Afrique occidentale, et qui est due à un micro-organisme transmis par la mouche tsé-tsé.

SOMMEIL désigne encore une Grande envie, un grand besoin de dormir. Accablé de sommeil. Il n'en peut plus de sommeil. Le sommeil me gagne. Avoir sommeil. Tomber de sommeil. Vaincre le sommeil. Cette lecture donne sommeil.

SOMMEIL s'emploie figurément en parlant de la Mort. Le sommeil de la mort. Le sommeil de la tombe. Il dort du sommeil éternel. Il s'endormit du sommeil du juste. Il se dit encore de l'État d'inactivité, d'inertie où se trouvent certaines choses. Le sommeil de la nature. Le sommeil de l'esprit. Le sommeil des sens. En termes de Botanique, Sommeil des plantes, État dans lequel les plantes ont leurs feuilles et leurs fleurs pliées ou fermées, ordinairement durant la nuit, et qui est dû à l'absence de la chaleur et de la lumière. Sommeil d'hiver, Engourdissement qui saisit certains animaux pendant l'hiver. Sommeil d'été, Sorte d'engourdissement qui, dans les pays chauds, saisit d'autres animaux durant la saison sèche. Fig., Laisser une affaire en sommeil, Ne pas s'en occuper pour le moment.

Littré (1872-1877)

SOMMEIL (so-mèll, ll mouillées) s. m.
  • 1Entier assoupissement des sens, ou, dans le langage physiologique, cessation momentanée de l'activité propre aux systèmes doués des propriétés de la vie animale. Je dérobe au sommeil, image de la mort, Ce que je puis du temps qu'elle laisse à mon sort, Rotrou, Vencesl. IV, 4. Une nuit que chacun s'occupait au sommeil, Et mettait à profit l'absence du soleil, La Fontaine, Fabl. VIII, 9. Personne n'a d'assurance, hors la foi, s'il veille ou s'il dort, vu que durant le sommeil on croit veiller aussi fermement que nous faisons… de sorte que, la moitié de la vie se passant en sommeil… qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n'est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? Pascal, Pens. VIII, 1, édit. HAVET. Si j'avais envie de faire un doux sommeil, je n'aurais qu'à prendre des cartes ; rien ne m'endort plus sûrement, Sévigné, 11 juin 1676. Il y a en nous une partie languissante qui est toujours prête à s'endormir… l'esprit veille et dispute contre le sommeil, Bossuet, Panég. St Benoît, 3. Le coucher dessus la dure, la psalmodie de la nuit et le travail de la journée attirent le sommeil à ce corps si tendre, sommeil léger qui n'appesantit pas l'esprit, et qui n'interrompt presque point ses actions, Bossuet, la Vallière. Il ne connaissait plus le sommeil, et la froide main de la mort pouvait seule lui clore les yeux, Bossuet, le Tellier. On sait que le lendemain, à l'heure marquée, il fallut réveiller d'un profond sommeil cet autre Alexandre, Bossuet, Louis de Bourb. Le sommeil sur ses yeux commence à s'épancher, Boileau, Sat. VIII. Elle plaint le malheur de la nature humaine, Qui veut qu'en un sommeil où tout s'ensevelit Tant d'heures sans jouer se consument au lit, Boileau, Sat. X. Quoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil, Faut-il que vous veniez attendre son réveil ? Racine, Brit. I, 1. Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux, Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux, Racine, Phèdre, I, 3. Le laboureur, qui a bien travaillé sans chagrin, et bien mangé sans excès, dort d'un sommeil plein et tranquille que les rêves ne troublent point, Voltaire, Dict. phil. Somnambules, II. L'état de l'âme dans le sommeil est quelque chose de très singulier et dont nous n'avons encore que des notions très imparfaites ; il doit paraître intéressant à un psychologue d'approfondir cet état, Bonnet, Ess. anal. âme, 23. N'est-ce pas qu'il est pur le sommeil de l'enfance ? Musset, Rolla.

    Demi-sommeil, état où le sommeil n'est pas profond. Les âmes fort avancées dans l'oraison passive ou de quiétude, dit le P. Falconi, éprouvent une chose fort surprenante, qui est qu'elles n'ont la nuit qu'un demi-sommeil ; et Dieu opère plus, ce semble, en elles durant la nuit et dans le sommeil que pendant le jour, Bossuet, États d'orais. I, 16.

    Par exagération. Un sommeil de mort, un très profond sommeil. Sommeil ! sommeil de mort ! favorise ma rage ! Voltaire, Triumv. IV, 4.

    Dans le style poétique ou oratoire. Les pavots du sommeil. Le jeune Télémaque, prévenant par ses soins la vigilance des plus vieux capitaines, s'arracha d'entre les bras du doux sommeil, Fénelon, Tél. 20.

    Dans la mythologie, dieu qui était fils de la Nuit et frère de la Mort. Suave est le sommeil qui succède à l'effort ; Mais ce fils de la nuit est frère de la mort, Ponsard, Lucrèce, IV, 1.

  • 2Grande envie de dormir. Avoir sommeil. Tomber de sommeil. J'ai toujours cru et je le crois encore, que le sommeil est une chose invincible, La Fontaine, Psyché, II, p. 121. Pour moi, fermant ma porte et cédant au sommeil, Boileau, Sat. VI.
  • 3 Terme de médecine. Maladie du sommeil, état nerveux particulier dans lequel le patient a une propension invincible pour le sommeil, qui se prolonge par accès jusqu'à cinq ou six jours et même beaucoup au delà, sans altération de la santé.
  • 4 Fig. En parlant de la mort. Il s'endormit du sommeil des justes. Sisara, ayant été tué de cette sorte, passa du sommeil naturel à celui de la mort, Sacy, Bible, Juges, IV, 21. Dormez votre sommeil, riches de la terre, et demeurez dans votre poussière, Bossuet, le Tellier. L'état de ceux qui meurent, ou plutôt qui dorment du sommeil de la mort, Bourdaloue, 15e dim. après la Pentecôte, Dominic. t. III, p. 447. Les corps de plusieurs saints ensevelis dans le sommeil de la mort ressuscitèrent, Bourdaloue, Myst. Passion de J. C. t. I, p. 229. L'apôtre nous avertit de ne pas pleurer ceux qui dorment dans le sommeil de paix, Fléchier, Mme de Montaus. Hélas ! il m'a parlé de calme, de repos, D'un long sommeil de paix qui finit tous nos maux, Ducis, Othello, V, 2.
  • 5 Fig. État d'inactivité, d'inertie. L'enfance est un sommeil. Dans un lâche sommeil crois-tu qu'enseveli, Achille aura pour elle impunément pâli ? Racine, Iph. IV, 1. Et quels cœurs si plongés dans un lâche sommeil… Ne s'empresseront pas à suivre notre exemple ? Racine, Athal. IV, 3. Le triste hiver, saison de mort, est le temps du sommeil, ou plutôt de la torpeur de la nature, Buffon, la Fauvette. Le repos de l'Europe fut court ; les passions des princes ne connaissent qu'un léger sommeil, Mirabeau, Collect. t. IV, p. 32. … L'âme, vierge encor dans le sommeil des sens, Des folles passions ignore les tourments, Legouvé, les Souv. L'indolence peut mettre quelques intervalles de sommeil ou d'oubli dans la vie ; mais elle n'use ni ne flétrit le cœur, Staël, Corinne, IV, 3.
  • 6 Fig. Interruption comparée à un moment de sommeil. C'est ce qui se fait [trouver de l'argent casuel] en mangeant ici une partie de ce que me doit mon fils, et en réservant tout mon revenu pour le payement de mes dettes ; ce sommeil m'était d'autant plus nécessaire…, Sévigné, 13 déc. 1684.

    Repos. Nous tâcherons de vous laisser respirer à Grignan jusqu'au mois d'octobre ; c'est pour ne pas interrompre ce sommeil que je n'ai point voulu que vous vinssiez à Vichy, Sévigné, 18 juin 1676.

  • 7Sommeil d'hiver, engourdissement particulier qui saisit certains animaux, lorsque la température s'abaisse ; il dure des mois entiers.

    Sommeil d'été, phénomène qui s'observe chez quelques animaux. Les amphibies, durant la saison sèche, se couchent et tombent dans un état analogue au sommeil de l'hiver, d'où ils sortent à l'apparition de la saison pluvieuse.

  • 8Sommeil des plantes, position particulière que certains organes des plantes, les feuilles principalement, prennent chaque jour, à l'approche de la nuit, et qu'elles conservent tant que dure l'obscurité. L'influence de la lumière sur le sommeil des feuilles et des fleurs, De Candolle, Instit. Mém. sc. phys. et math. Sav. étr. t. I, p. 330.

HISTORIQUE

XVIe s. Elle rougissoit de honte de s'estre laissé vaincre au sommeil, Amyot, dans le Dict. de DOCHEZ.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SOMMEIL. - HIST. Ajoutez : XIIe s. Bernart fu à Roem, n'out, je crei, grant someil, Wace, le Roman de Rou, t. I, p. 168.

XIIIe s. Onques les trois puceles n'orent la nuit sommeil, Foulque de Candie, p. 108, Reims, 1860.

XIVe s. Insomnis, sans sommel, Escallier, Vocabulaire latin-français 1475.

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Étymologie de « sommeil »

Du bas latin somnĭcŭlus, diminutif de somnus (« sommeil »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Wallon, someie ; provenç. sonelh ; du diminutif fictif somniculus, de somnus (voy. SOMME 3).

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Phonétique du mot « sommeil »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
sommeil sɔmɛj

Fréquence d'apparition du mot « sommeil » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « sommeil »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « sommeil »

  • Le tigre aussi a besoin de sommeil.
    Proverbe chinois
  • Belle, sans ornements, dans le simple appareil D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
    Jean Racine — Britannicus, II, 2, Néron
  • Le sommeil est le frère jumeau de la mort.
    Homère — L'Illiade
  • L’excès de sommeil fatigue.
    Homère — L’Odyssée
  • Ô doux sommeil, ô nuit à moi heureuse ! Plaisant repos plein de tranquillité, Continuez toutes les nuits mon songe.
    Louise Labé surnommée la Belle Cordière — Sonnets, VIII
  • Jusques à quand, paresseux, resteras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ?
    Ancien Testament, Livre des Proverbes VI, 9
  • Le sommeil est une séparation.
    Daniel Pennac — La Petite Marchande de prose
  • On le sait tous bien dormir nous permettra de passer une meilleure journée le lendemain et d'être plus productif. Pour beaucoup le moment d'aller se coucher est redouté par peur de ne pas dormir. De nombreuses techniques existent pour retrouver le sommeil, comme vous les présente le docteur Dakar.
    France Bleu — Les conseils d'un spécialiste pour retrouver un sommeil de qualité
  • Le sommeil est indispensable à nombreuses de nos fonctions, mais il serait également déterminant pour notre espérance de vie. Toutefois, la durée idéale d'une nuit peut différer en fonction de chaque personne.
    Science-et-vie.com — Sommeil : vit-on plus longtemps si l'on dort plus ? - Science & Vie
  • En s'intéressant de plus près au lien entre l'optimisme et un trouble de sommeil fréquent qu'est l'insomnie, des chercheurs ont constaté que les personnes qui présentent ce trait de caractère y sont moins sujettes que les personnes en proie au pessimisme. Une particularité qui pourrait s'expliquer par le fait que les premières mènent généralement une meilleure hygiène de vie.
    Santé Magazine — Sommeil : les personnes optimistes dormiraient mieux | Santé Magazine
Voir toutes les citations du mot « sommeil » →

Traductions du mot « sommeil »

Langue Traduction
Anglais sleep
Espagnol dormir
Italien dormire
Allemand schlaf
Chinois 睡觉
Arabe ينام
Portugais dormir
Russe спать
Japonais 睡眠
Basque loaren
Corse dorme
Source : Google Translate API

Synonymes de « sommeil »

Source : synonymes de sommeil sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « sommeil »

Combien de points fait le mot sommeil au Scrabble ?

Nombre de points du mot sommeil au scrabble : 11 points

Sommeil

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