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Offrir

Définitions de « offrir »

Trésor de la Langue Française informatisé

OFFRIR, verbe trans.

A. − [Le suj. désigne une pers.]
1. Offrir qqc. (à qqn).
a) Faire don de quelque chose, donner quelque chose en cadeau (à quelqu'un). Offrir un bijou, un cadeau, un dîner, un livre, des fleurs, un présent; offrir qqc. en cadeau, en dot, en présent, en remerciement. Il tenait entre ses bras une petite hermine toute blanche, qu'il avait apprivoisée, et qu'il offrit en rougissant à Ida (Krüdener,Valérie, 1803, p.57).En grand seigneur, Mimar offrait une tournée (Dabit,Hôtel Nord,1929, p.57).
Emploi pronom. réfl. indir. Tout juste de quoi s'offrir un plat de spaghettis (Fargue,Piéton Paris,1939, p.44):
1. Doué d'instincts de petite maîtresse, qui contrastaient singulièrement, d'ailleurs, avec sa laideur de chenille, il usait de savons parfumés à l'héliotrope le plus pur et mettait de côté sur ses prêts pour s'offrir des flacons de Lubin, qu'il dissimulait soigneusement dans les coins obscurs de sa charge. Courteline,Train 8 h 47,1888, 1repart., 1, p.11.
S'offrir le luxe*, le plaisir* de + inf.
RELIG. Offrir qqc./qqn à Dieu, à une divinité. Présenter quelque chose/quelqu'un en offrande à Dieu, à une divinité. Offrir à Dieu sa douleur, ses efforts, ses maux. C'est aux ancêtres de son mari qu'elle offre les sacrifices (Fustel de Coul.,Cité antique,1864, p.86).Tous les soirs, disait-il, [Arnoux] faisait son examen de conscience, avant d'offrir son âme à Dieu (Flaub.,Éduc. sent.,t.2, 1869, p.147).
Offrir le Saint Sacrifice de la messe. ,,Dire la messe`` (Littré).
Emploi pronom. réfl. S'offrir à Dieu, à une divinité. Il faut parer aux yeux des hommes les victimes qui s'offrent à Dieu (Joubert,Pensées, t.1, 1824, p.127).
b) Mettre quelque chose à la disposition (de quelqu'un), proposer quelque chose (à quelqu'un). Offrir l'apéritif, des cigarettes, sa place, un verre. La Maheude s'était précipitée pour offrir des chaises. Ces dames refusèrent (Zola,Germinal,1885, p.1123).Elle longea les wagons, offrant du café au lait à quelques voyageurs réveillés (Proust,J. filles en fleurs,1918, p.655).
[Le compl. d'obj. dir. désigne une partie du corps, une composante de la pers.] Offrir son corps, sa bouche. Offrir sa vie, toute sa vie, oui, oui, toute la vie de Suzanne à des ombres, à des fumées (Duhamel,Suzanne,1941, p.295).Comme une victime offre son cou à l'égorgeur (Queffélec,Recteur,1944, p.12).
Offrir son bras (à qqn) (v. aussi bras I C 1). Présenter son bras à quelqu'un pour le conduire. Je lui offris mon bras pour s'en retourner, car elle s'était levée (Krüdener,op.cit., p.19).Proposer à quelqu'un de le secourir. D'un trône à l'autre ils vont offrir leurs bras (Béranger,Chans., t.3, 1829, p.112).
Offrir sa main (à qqn). V. main 1resection I F 2 et 3 a.
Emploi adj. du part. passé. Il écrasait sa bouche contre la joue offerte (Adam,Enf. Aust.,1902, p.43).Entre la Mexicaine. Brune, vêtements légers, gorge très offerte (Audiberti,Quoat,1946, 2etabl., p.55).
[En constr. dans des loc.]
Offrir le combat à qqn. Proposer à quelqu'un de combattre contre lui. Si la mort ne vous effraie pas, je vous offre le combat et la mort (Cottin,Mathilde,t.2, 1805, p.134).
Offrir l'hospitalité à qqn; offrir le gîte et le couvert. Inviter quelqu'un à se loger et à se restaurer dans sa maison. L'évêque, averti par le bruit de notre caravane, arriva bientôt, et, s'inclinant sur la porte, m'offrit l'hospitalité (Lamart.,Voy. Orient,t.2, 1835, p.187).
Offrir le pain et le sel. Offrir l'hospitalité. C'était le moment où le marquis offrait à ses hôtes le pain et le sel. (La Revanche des poires tapées, inLa vie pop., 13 août 1882, p.387 ds Quem. DDL t.25).
Offrir ses services (à qqn). Proposer son aide, son concours. Son héroïsme fut modeste: il offrit ses services à un hôpital auxiliaire de Paris (Montherl.,Célibataires,1934, p.764).
Vieilli. [Dans une formule de politesse] Synon. de présenter.Offrir ses hommages*, ses respects, ses voeux. H. de Balzac, qui vous offre ses hommages et vieilles amitiés (Balzac,Corresp.,1838, p.374).Offrez mes voeux et mes hommages à toutes vos femmes, grandes et petites (Hugo,Corresp.,1863, p.432).
Offrir son nom. Proposer le mariage. Le seigneur Marcelli, que voilà, était passionnément épris de vous, il allait jusqu'à promettre de vous offrir son nom si vous vouliez quitter le théâtre (Nerval,Filles feu,Corilla, 1854, p.674).
[Suivi d'un inf. compl.]
Offrir à + inf.Une femme, sur la scène, offrait à boire à un guerrier, exténué de fatigue et de soif (Bourges,Crépusc. dieux,1884, p.16).
Offrir de + inf.Un de mes gardiens eut pitié de mon embarras, et offrit de me faire la courte échelle (About,Roi mont.,1857, p.205).Quand Cyril me quitta, il m'offrit de m'apprendre la navigation à voile (Sagan,Bonjour tristesse,1954, p.17).
c) Proposer quelque chose en contre-partie d'une autre. L'évêque de Coutances offrit une forte rançon et n'en fut pas écouté davantage (Barante,Hist. ducs Bourg.,t.4, 1821-24, p.180).Les Folies offraient trois cents francs par soirée à Rose pendant cent représentations (Zola,Nana,1880, p.1343).Le journal l'Époque offrait une honnête récompense à qui lui rapporterait le débris humain qui manquait à la femme coupée en morceaux de la rue Oberkampf (G. Leroux,Parfum,1908, p.25):
2. −Vous n'êtes pas riche; j'ai à vous offrir une place de trois mille florins à Baden. Si vous n'acceptez pas, nous nous battrons demain et je vous tuerai. Karr,Sous tilleuls,1832, p.276.
Offrir qqc. contre/de/pour/... qqc.Il offrait les larmes de son coeur comme rançon des mauvais jours qu'il avait vécus (Ozanam,Philos. Dante,1838, p.77).Le marchand de meubles lui offrit cinq cents francs du mobilier et du linge de la défunte (Zola,Ventre Paris,1873, p.641).Elle crut que M. de Seigneulles s'était mis en tête de lui offrir une compensation pécuniaire pour prix de son départ de Juvigny (Theuriet,Mariage Gérard,1875, p.211).
2. Offrir qqn (à qqn).Faire don d'une personne (à quelqu'un). Dieu t'offre un ami; sois heureux (Béranger,Chans.,t.3, 1829, p.123).
Emploi pronom. réfl.
S'offrir qqn (fam. ou trivial).Avoir des rapports sexuels avec quelqu'un. Quand un homme leur plaît, elles [les femmes] se l'offrent (Maupass.,Contes et nouv.,t.2, Masque, 1889, p.1164).Il avait remarqué cette blondinette et, résolu de se l'offrir, de gré ou de force (L. Daudet,Entremett.,1921, p.203).
S'offrir à qqn.Offrir sa personne, se donner à quelqu'un. Thérésa, ne voulant pas se déshabiller, s'était assise sur le pied de son lit et, les deux pieds sur deux chaises, s'était offerte à lui, de la façon des femmes à cinq francs (Goncourt,Journal,1865, p.163).
S'offrir en/comme + subst. à/pour qqn.Celles qui n'avaient pas d'amies s'offraient comme esclaves volontaires chez leurs camarades plus recherchées (Louys,Aphrodite,1896, p.73).Jésus, qui s'est donné à nous depuis l'origine du monde et qui ne cesse pas de s'offrir en victime pour nos péchés (Psichari,Voy. centur., 1914, p.229).
Emploi adj. du part. passé. Qui se donne à quelqu'un. Il passait et repassait devant elle, offert, blanc, entraînant sa zone de parfum (Colette,Fin Chéri,1926, p.77).C'était le même silence complice qu'au temps où il rencontrait ici une Josette tacitement offerte (Beauvoir,Mandarins,1954, p.470).
S'offrir à/de/pour + inf.Lisa s'offrit d'elle-même pour être la cousine (Zola,Ventre Paris,1873, p.659).Elle s'offrit de lui servir de guide, mais elle l'égara délibérément pour le conserver tout à elle (Louys,op.cit., p.186).Je me suis offert à être l'historien (Barrès,Cahiers,t.11, 1915, p.130).
3. Offrir qqc. (à qqc.).Présenter. On hissa la voile de misaine, qu'on offrit au vent, et on gouverna vers la plage (Renan,St-Paul,1869, p.555).Il était content, pourvu qu'il pût offrir son visage à l'air vif (Genevoix,Raboliot,1925, p.73):
3. Comme tous les matins, le soleil baignait mon lit; je repoussai mes draps, ôtai ma veste de pyjama et offris mon dos nu au soleil. Sagan,Bonjour tristesse,1954, p.151.
B. − [Le suj. désigne une chose]
1. Procurer; être susceptible de procurer. À défaut d'instruments capables de venir à bout des arbres, le feu offrait le moyen d'extirper la végétation parasite (Vidal de La Bl.,Princ. géogr. hum.,1921, p.31):
4. Le sol, pour ainsi dire, manquait sous le pied. Les pentes présentaient souvent un angle tellement ouvert, que l'on glissait sur les coulées de laves, quand les stries, usées par l'air, n'offraient pas un point d'appui suffisant. Verne,Île myst.,1874, p.87.
Emploi pronom. à sens passif
Qqc. s'offre à/pour qqn.Se présenter. Un riche mariage s'offrait pour elle, et elle m'avait trahi pour de l'argent (Bourget,Disciple,1889, p.136).Entre deux routes offertes, il eut cette impression vague d'avoir choisi la mauvaise (Bernanos,Soleil Satan,1926, p.66).
Qqc. s'offre à qqc.Se prêter à, être propice à. Une vaste campagne offerte aux courses, aux découvertes, à la chasse, à la liberté (Senancour,Obermann,t.2, 1840, p.44).
2. En partic. Présenter (à l'un des sens ou à l'esprit). Offrir une analogie, une diversité, un intérêt, des lacunes, une ressemblance; offrir à la vue, aux regards. Un beau torrent, qui (...) offre en ce lieu une cataracte (Maine de Biran,Journal,1816, p.191).Les roses épanouies en coupe offraient leur parfum comme dans un cristal précieux (Zola,Faute Abbé Mouret,1875, p.1341).Le ruisseau et les arbres du bord offraient une teinte pâle et verdâtre que reflétait le visage de la jeune fille (A. France,Vie fleur,1922, p.378):
5. Un son, surtout d'instrument, est toujours une espèce de bruit par une multitude de sons accessoires, souvent criards toujours tumultueux, qui l'accompagnent; et, autant que ces sons sont dominés et négligés, le son offre un timbre qui est propre à l'instrument et quelquefois à l'artiste, par où le son tient à la nature. Alain,Beaux-arts,1920, p.127.
Emploi pronom. à sens passif. Qqc. s'offre (à qqn).Se présenter à quelqu'un ou p.méton. à l'intelligence ou à l'un des sens. S'offrir à l'imagination, au(x) regard(s), à la vue. Une foule de pensées s'offrit à mon esprit (Restif de La Bret.,M. Nicolas,1796, p.186):
6. Il se servit encor du trajet des abeilles Il dévida si long de rayons et de fil Qu'il fit captive enfin cette rose merveille: Un visage d'enfant qui s'offrait de profil. Genet,Poèmes,1948, p.42.
REM.
Offreur, -euse, subst.a) Celui, celle qui offre quelque chose. Méfiez-vous des offreurs d'avis, qui, sous un air de sollicitude, ne songent qu'à satisfaire leur curiosité (Hugo,Corresp.,1862, p.373).b) Écon. [P. oppos. au demandeur] Celui, celle qui offre sur un marché un produit ou un service. Nous repérons la surenchère ou concurrence des offreurs et des demandeurs quand le prix est supposé s'écarter de sa position d'équilibre (Perroux, Écon. XXes.,1964, p.104).c) En emploi adj. Marché reliant les banques offreuses ou demandeuses de liquidités et la banque centrale (Univers écon. et soc.,1960, p.28-15).
Prononc. et Orth.: [ɔfʀi:ʀ], (il) offre [ɔfʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) α) Déb. du xiies. «proposer ou présenter une chose à quelqu'un en la mettant à sa disposition» (S. Brendan, éd. I. Short et B. Merrilees, 1295); β) ca 1165 pronom. «se proposer» (Benoît de Ste-Maure, Troie, 13584 ds T.-L.); b) α) ca 1160 offrir à + inf. «se déclarer prêt à» (Enéas, 7738, ibid.); β) fin du xiies. s'offrir à + inf. «se proposer pour» (Béroul, Tristan, éd. E. Muret4, 3419); γ) 1534 s'offrir de + inf. «id.» (Rabelais, Gargantua, XX, éd. R. Calder et M. A. Screech, p.130); c) α) 1561 pronom. [le sujet désigne une femme] «déclarer son amour» (J. Grévin, Les Esbahis ds Théâtre complet, éd. L. Pinvert, p.210); β) 1865 «être prête à se donner» (Goncourt, Journal, p.163); d) 1690 offrir le combat «donner à l'ennemi l'occasion d'engager le combat» (Fur.); e) 1690 offrir sa fille à qqn (ibid.); f) 1854 offrir son nom à une femme (Nerval, loc. cit.); 2. a) ca 1140 trans. «donner quelque chose à Dieu en offrande» (Voyage Charlemagne, éd. G. Favati, 112); b) ca 1140 absol. «faire un sacrifice, une offrande» (ibid., 829); c) ca 1145 offrir qqn à Dieu «vouer quelqu'un à Dieu» (Wace, Conception Notre-Dame, éd. W. R. Ashford, 572); d) ca 1656 offrir le sacrifice «dire la messe» ([Nicole], Réfutation de la réponse à la 12elettre ds Littré); 3. ca 1170 «donner en cadeau» (Marie de France, Lais, éd. J. Rychner, Eliduc, 628); 4. a) 1225-30 «exposer (à quelque chose de pénible, de dangereux)» (Guillaume de Lorris, Rose, éd. F. Lecoy, 2609); b) ca 1240 pronom. «s'exposer (à quelque chose de pénible, de dangereux)» (S. François, 3122 ds T.-L.); 5. a) ca 1340 pronom. passif «se présenter» (Le Bâtard de Bouillon, éd. R. F. Cook, 523: quant li cas s'i offre); b) 1694 trans. «mettre à la portée de quelqu'un» (Ac.: offrir l'usage d'une chose); 6. 1306 «proposer quelque chose en contrepartie de quelque chose» (Joinville, Saint Louis, éd. N. L. Corbett, § 708); 7. a) 1552 s'offrir à la vue (Rabelais, Quart Livre, XLVIII, éd. R. Marichal, p.197); b) 1670 trans. «exposer quelque chose à la vue» (Racine, Britannicus, V, 6). Du b. lat. offerre, altération du lat. offerre «porter devant; exposer (à quelque chose de désagréable); fournir, procurer». Fréq. abs. littér.: 13049. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 23162, b) 17821; xxes.: a) 15471, b)16872. Bbg. Gohin 1903, p.242 (s.v. offreur).

Wiktionnaire

Verbe - français

offrir \ɔ.fʁiʁ\ 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’offrir)

  1. Présenter quelque chose à quelqu’un, en souhaitant qu’il l’accepte.
    • Je lui eusse offert un de ces londrès de choix dont ma sacoche est largement approvisionnée. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/78)
    • Contre toute attente, cette proposition n'est pas du goût du shah qui préfère s'en aller cette fois encore, après avoir cependant offert un plateau de fruits aux tentatrices. Autre pays, autres mœurs. — (Houchang Nahavandi et Yves Bomati, Les grandes figures de l’Iran, éditions Perrin, 2015)
    • Je me dirige vers la cuisine et, dans l'immense frigo américain avec distributeur de glace incorporé en façade que nous lui avions offert pour ses cinquante ans, je pioche une bouteille de Carlsberg. — (Sébastien Gendron, Le tri sélectif des ordures et autres cons : épisode 15, éditions Pocket (Univers poche), 2014)
  2. Proposer les services d’une personne. — Note : S’emploie alors avec le nom de la personne comme complément direct.
    • Il a offert son fils pour les guider.
    • Il s’est offert de lui-même à me servir.
  3. (Spécialement) (Religion) Faire une offrande ou un don en hommage à un dieu (ou à Dieu).
    • Les Aztèques éventraient couramment, qu’on raconte, dans leurs temples du soleil, quatre-vingt mille croyants par semaine, les offrant ainsi au Dieu des nuages, afin qu’il leur envoie la pluie. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Il offre des sacrifices, aux autres dieux selon le rite albain, à Hercule selon le rite grec, suivant en cela la règle établie par Évandre. — (Tite-Live, Histoire romaine, éditions 'Les belles Lettres, 1940, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, tome 1, livre 1, § VII, page 13)
  4. (En particulier) (Christianisme) Présenter à Dieu, en expiation de ses péchés.
    • Offrir à Dieu ses maux, ses douleurs.
  5. Proposer.
    • Je leur offris de les rapatrier, mais ils refusèrent, préférant accomplir leur devoir jusqu’au bout et parachever leur œuvre. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Offrir le bras, la main à quelqu’un : Lui présenter le bras, la main pour l’aider à marcher, ou par civilité.
    • Offrir sa main : Proposer à un homme de l’épouser.
    • Offrir son nom : Proposer à une femme de l’épouser.
    • Offrir l’hommage de son respect, de ses respects à quelqu’un : Formule de civilité dont on se sert à l’égard de personnes pour lesquelles on a beaucoup de considération.
    • Offrir le combat : Présenter la bataille, défier l’ennemi.
  6. Proposer de donner ou de faire à telle ou telle condition.
    • Il offre un gros prix de cette étude de notaire, de cette charge d’agent de change.
    • Il offre de prendre ma maison à telle ou telle condition.
  7. (Figuré) Présenter à la vue ou à l’esprit.
    • Or, comme c’était par l’odorat qu’avait été empoisonnée Jeanne de Navarre, c’était le cerveau, seule partie du corps exclue de l’autopsie, qui devait offrir les traces du crime. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. I ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 2)
    • […] le système monétaire et le système du crédit reposent sur une vaine tradition de la valeur de l’or et offrent une instabilité presque fantastique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 406 de l’édition de 1921)
    • Certaines zones même, plus ou moins pierreuses, entièrement recouvertes par Thymus serpyllum et Festuca duriuscula offrent un aspect de « causse » assez caractéristique. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 104)
  8. (Par extension) Présenter à l'usage.
    • Les dépoussiéreurs pneumatiques offrent l’inconvénient de dépoussiérer moins efficacement que les tamis vibrants, — […] — et de consommer une quantité importante d’air, c’est à dire de force motrice. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 42)
  9. (Pronominal) (Familier) Se payer quelque chose.
    • Je vois que tu t’es offert une nouvelle voiture de luxe.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

OFFRIR. (J'offre; nous offrons. J'offrais. J'offris. J'offrirai. J'offrirais. Que j'offre. Que j'offrisse. Offert.) v. tr.
Présenter ou proposer quelque chose à quelqu'un, en souhaitant qu'il l'accepte. Offrir un présent. Offrir de l'argent. Il m'offre sa maison, sa protection, son crédit, son secours, ses services. Il m'a offert de venir me chercher. Il s'emploie aussi avec une personne comme complément direct. Il a offert son fils pour les guider. Il s'est offert de lui-même à me servir. Offrir le bras, la main à quelqu'un, Lui présenter le bras, la main pour l'aider à marcher, ou par civilité. Fig., Offrir sa main, Proposer à un homme de l'épouser. Fig., Offrir son nom, Proposer à une femme de l'épouser. Offrir l'hommage de son respect, de ses respects à quelqu'un, est une Formule de civilité dont on se sert à l'égard de personnes pour lesquelles on a beaucoup de considération. Offrir le combat, Présenter la bataille, défier l'ennemi.

OFFRIR signifie, en matière de Religion, Faire une offrande, un don en hommage à Dieu. Offrir un sacrifice. Offrir en sacrifice. Offrir de l'encens. Offrir les prémices des fruits de la terre. JÉSUS-CHRIST s'est offert en sacrifice pour nous sauver. Fig., Offrir à Dieu ses maux, ses douleurs, Les présenter à Dieu, en expiation de ses péchés.

OFFRIR se dit aussi en parlant de Ce qu'on propose de donner ou de faire à telle ou telle condition. Il offre un gros prix de cette étude de notaire, de cette charge d'agent de change. Il offre de prendre ma maison à telle ou telle condition.

OFFRIR signifie aussi figurément Présenter à la vue ou à l'esprit. Cette campagne offre aux yeux, aux regards des aspects agréables, n'offre qu'une triste solitude. Le premier objet qui s'est offert à mes yeux. Il ne s'offrira jamais d'occasion plus favorable. Il a pris le premier emploi qui s'est offert. Ce pays offre beaucoup de singularités remarquables. Ce poème offre de grandes beautés.

Littré (1872-1877)

OFFRIR (o-frir), j'offre, tu offres, il offre, nous offrons, vous offrez, ils offrent ; j'offrais ; j'offris ; j'offrirai ; j'offrirais ; offre, offrons ; que j'offre, que nous offrions ; que j'offrisse ; offrant, offert v. a.
  • 1Proposer une chose pour qu'on l'accepte. Offrir un présent, de l'argent. Moi j'accepte la paix que vous m'avez offerte, Corneille, Sertor. V, 7. Si vous aviez voulu dire simplement que les fidèles peuvent offrir des biens temporels à ceux dont ils reçoivent les spirituels, et que les prêtres qui servent à l'autel peuvent vivre de l'autel, vous auriez dit une chose dont personne ne doute, Pascal, Prov. réfut. de la lett. 12. Au milieu de tant de périls [à Senef], il [le fils de Condé] voit ce grand prince renversé dans un fossé sous un cheval tout en sang ; pendant qu'il lui offre le sien…, Bossuet, Louis de Bourbon. Dans ses premières guerres, le prince de Condé n'avait qu'une seule vie à offrir à son roi, maintenant il en a une autre plus chère que la sienne [celle de son fils], Bossuet, ib. Il ne m'appartient point de vous offrir l'appui De quelques malheureux qui n'espéraient qu'en lui, Racine, Baj. V, 11.

    Il se dit avec de et un infinitif. Il vous offre, seigneur, ou de venir ici, Ou d'attendre en son camp, Racine, Théb. III, 5.

    J'offre de… avec un verbe à l'infinitif, se dit pour affirmer quelque chose, en s'engageant à faire ce dont il s'agit. S'il vous reste des doutes, j'offre de les dissiper à l'aide de pièces authentiques.

  • 2En matière de religion, faire une offrande. Offrir un sacrifice. Selon cette parole du Sage, la justice vaut mieux devant Dieu que de lui offrir des victimes, Bossuet, le Tellier. Tantôt elle [la femme de le Tellier mourant] va offrir devant les autels cette plus chère et plus précieuse partie d'elle-même ; tantôt elle rentre auprès du malade…, Bossuet, ib. le Tellier. Mme la Dauphine demandait à Dieu sa grâce, et lui offrait un cœur contrit et humilié, Fléchier, Dauphine. Enfants, offrez à Dieu vos innocentes larmes, Racine, Athal. IV, 5. Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes ; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Voltaire, Mérope, II, 2.

    Absolument. Le pontife [juif], avant que d'entrer dans le sanctuaire, offrait pour ses péchés et pour ceux du peuple ; mais le vrai souverain pontife [Jésus-Christ] n'avait pas besoin d'offrir pour lui, Bossuet, Méd. sur l'Ev. la Cène, 78e jour.

    Offrir le saint sacrifice de la messe, dire la messe. Il s'agit de savoir si un prêtre qui n'aurait pour motif principal, en offrant le sacrifice, que l'argent qu'il en reçoit, ne serait pas devant Dieu coupable de simonie, Pascal, Prov. Réfut. de la lett. 12. Âme pieuse du sage Michel le Tellier… recevez devant ces autels ce témoignage sincère de votre foi et de notre reconnaissance, de la bouche d'un évêque trop tôt obligé à changer en sacrifices pour votre repos ceux qu'il offrait pour une vie si précieuse, Bossuet, le Tellier.

    Offrir à Dieu ses afflictions, les lui présenter en satisfaction des péchés qu'on a commis. Dieu me donnera peut-être de la santé pour aller servir cette paralytique ; au moins je le ferai par mes soins, si les forces me manquent ; et, joignant mes maux aux siens, je les offrirai plus hardiment à Dieu, Paroles d'Anne de Gonzague, dans BOSSUET Anne de Gonz. [La dévote qui…] les yeux vers le ciel, pour se le faire ouvrir, Offre à Dieu les tourments qu'elle me fait souffrir, Boileau, Sat. X. Fatime, j'offre à Dieu mes blessures cruelles, Voltaire, Zaïre, IV, 1.

  • 3Proposer à telle ou telle condition. Il offre tant de ma ferme. Il m'a offert de me vendre son étude. Offrir l'usage, la propriété d'une chose.
  • 4 Fig. Montrer à la vue, présenter à l'esprit. Cette campagne offre des aspects agréables. L'Évangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités, Boileau, Art p. III. Rome, ce ciel, ce jour que tu reçus de moi, Partout, à tout moment, m'offriront devant toi, Racine, Brit. V, 6. Hélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit [Joas enfant], Revient à tout moment effrayer mon esprit, Racine, Athal. I, 2. Le mouvement alternatif du flux et du reflux et le mouvement constant de la mer d'orient en occident offrent différents phénomènes dans les différents climats, Buffon, Hist. nat. Preuv. théor. terr. Œuvr. t. II, p. 197.
  • 5Mettre au service de quelqu'un. Il consacra ce qu'il retirait tous les ans du travail actuel du palais à la subsistance des pauvres… il ne leur offrait pas les restes de sa vanité ou de sa fortune, mais les fruits de ses propres mains, Fléchier, Lamoignon.

    Offrir ses amis à quelqu'un, lui offrir d'employer, pour le servir, le crédit de ses amis.

    Offrir son épée à quelqu'un, lui marquer qu'on est prêt à le servir de l'épée.

    On dit dans un sens analogue : offrir son bras. Je vous offre mon bras : puis-je espérer encore Que vous accepterez un cœur qui vous adore ? Racine, And. I, 4.

    Offrir le choix des armes à son ennemi, surtout à son adversaire en duel, lui en laisser le choix.

    Offrir la main à une dame, lui présenter la main pour l'accompagner, ou par civilité.

    Par formule de politesse : offrir l'hommage de son respect, de ses respects à quelqu'un.

  • 6Offrir le combat, présenter la bataille, défier son ennemi. Il [l'empereur] discourut longuement, vivement et sans interruption : " Quelle honte pour " Barclay d'avoir livré sans bataille la clef de la " vieille Russie, et pourtant quel champ d'honneur " il lui avait offert ? ", Ségur, Hist. de Nap. VI, 5.
  • 7Exposer, mettre en péril. Enfin, qu'attendez-vous ? il vous offre sa tête ; Sans gardes, sans défense, il marche à cette fête, Racine, Androm. IV, 3.
  • 8S'offrir, v. réfl. Se proposer soi-même pour être accepté. Dieu même a craint la mort. - Il s'est offert pourtant, Corneille, Poly. II, 6. Puissé-je vous donner l'exemple de souffrir, Comme vous me donnez celui de vous offrir ? Corneille, ib. II, 6. Il [Jésus-Christ] s'offre, en tant qu'il paraît pour nous, qu'il se présente pour nous à Dieu, qu'il lui remet devant les yeux sa mort et son obéissance, Bossuet, Projet de réunion, Explic. diff. points de controv. Euchar.

    S'offrir se dit aussi d'une femme qui propose sa main, son cœur. …Parlons net sur ce choix d'un époux ; êtes-vous trop pour moi ? suis-je trop peu pour vous ? C'est m'offrir, et ce mot peut blesser les oreilles ; Mais un pareil amour sied bien à mes pareilles, Corneille, Sert. II, 2. Et pour apprivoiser ce respect ennemi, Il faut qu'en dépit d'elle elle s'offre à demi, Corneille, Othon, III, 1.

    S'offrir à, avec un infinitif, se proposer pour. Tous ces charmes de langage Dont on s'offre à la servir, Malherbe, V, 3. On fit des prières solennelles [à Lyon, pour les glaces de 1608 qui menaçaient d'emporter un pont sur la Saône]… lorsqu'un paysan grossier venu d'un village voisin se présenta au consulat et s'offrit à faire fondre cette glace, Le P. Menetrier, dans un Glossaire ms. du patois lyonnais, par MARTIN-REY. Puisqu'il s'offre à vous voir, croyez qu'il veut la paix, Racine, Théb. III, 5. Iphigénie en vain s'offre à me protéger, Racine, Iphig. II, 1.

    On dit, dans le même sens, quoique rarement, s'offrir de. Pour les volontaires qui, par curiosité ou désir d'apprendre, s'offriraient peut-être de lui aider…, Descartes, Méth. VI, 7. Tantôt empoisonné, tantôt désempoisonné, il [le mari de la Brinvilliers] est demeuré en vie, et s'offre présentement de venir solliciter pour sa chère moitié, Sévigné, 1er mai 1676. Les véritables Moïses sur la montagne déchireront leurs vêtements, briseront leur cœur devant le Seigneur, et s'offriront d'être anathèmes pour leurs frères, Massillon, Confér. Fuite du monde.

    S'offrir à, avec un substantif, se proposer pour. Milord Monsery s'offrit à cette commission, Hamilton, Gramm. 7.

  • 9Être présenté aux yeux ou à l'esprit. Le premier objet qui s'est offert à mes yeux. Les pensées qui s'offrent à l'esprit. Et d'abord une esclave à mes yeux s'est offerte, Racine, Bajaz. III, 2. Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue, Racine, Andr. III, 8. Xipharès ne s'offrait alors à ma mémoire Que tout plein de vertus, que tout brillant de gloire, Racine, Mithr. II, 1. La manière dont la religion s'est répandue est le principal objet qui s'offre dans les trois premiers siècles, Condillac, Hist. anc. XV, préambule. Eloignez-vous, et ne vous offrez jamais à mes yeux, Genlis, Théâtre d'éduc. la Mère rivale, III, 4.
  • 10S'offrir aux coups, rencontrer les coups de. Votre mère éperdue et s'offrant à ses coups L'a cru maître à la fois et du temple et de vous, Voltaire, Olymp. IV, 8.
  • 11Être offert. Le tabernacle où le peuple avait servi Dieu dans le désert était encore à Gabaon ; et c'était là que s'offraient les sacrifices sur l'autel que Moïse avait élevé, Bossuet, Hist. II, 4.

    Fig. Être présenté comme quelque chose qui est offert. Jamais l'occasion ne s'offrira si belle, Corneille, Héracl. II, 2. Il n'en est pas de même de la servitude [que dans la prison] ; tout s'y offre et se refuse en même temps à nos souhaits, Staal, Mém. t. II, p. 126. Loin de chercher à fixer sur lui les regards, il semblait éviter tout ce qui pouvait les attirer ; la gloire qu'il avait obtenue s'était offerte d'elle-même, Condorcet, Margraaf.

HISTORIQUE

XIe s. [Il] prendeit de lui ce qu'il offre à lui, Lois de Guill. 12.

XIIe s. Chascun d'eus offre son gage à desplier, Ronc. p. 187. Toz les jors ne cesset Job de sacrefice offrir ; car nostre rachateres offret senz entrecessement por nos sacrefise, Job, 492.

XIIIe s. [Dame] Vous estes de l'abaïe As s'offreà-tous, Si ne vous nommerai mie, Quesnes, Romancero, p. 89. Par Dieu, à grant martire chascune [de ces saintes] fu offerte, Berte, XXX. Et doit metre le [la] reson avant, et offrir loi à prouver, s'ele li est niée de partie averse, Beaumanoir, VI, 5. Illec trouvai le conte Jehan de Bretagne et sa femme la fille le roy Tybaut, qui offri ses mains [fit hommage] au roy de tele droiture comme elle devoit avoir en Champaingne, Joinville, 289.

XIVe s. Moult de nouveaus cas s'offrent à nous [chirurgiens] chascun jour, H. de Mondeville, f° 33. De toute boinne gent s'acointe, Si iert [sera] deboinnaires et frans, Et dous et humles et offrans, Jean de Condé, p. 103.

XVe s. Puis qu'ainsy est, mettez vous à enchiere ; J'offerray tant que j'y devray partir [avoir part], Deschamps, Poésies mss. f° 182. Appartient il qu'uns chetis voist [aille] Offrir [faire l'offrande], ne qu'il sée à la table Au dessus d'un homme honourable ? ib. f° 556.

XVIe s. Lors à nostre veue se offrit la benoiste isle des Papimanes, Rabelais, Pant. IV, 48. Oncques Thysbé, qui à la mort s'offrit Pour Pyramus, tant de mal ne souffrit, Marot, II, 7. Les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, me redoublent le regret…, Montaigne, I, 219. Les centeniers luy offrirent de souldoyer, chascun…, Montaigne, III, 175. Je sonde en vain les abysmes d'un gouffre ; Sans qu'on m'invite, à toute heure je m'ouffre, Ronsard, 54.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

OFFRIR. Ajoutez :
12Offrir que l'on fera, offrir de faire. Je lui ai offert que… je la ferais exécuter [une prise de corps], Malherbe, Lexique, éd. L. Lalanne.
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Encyclopédie, 1re édition (1751)

OFFRIR, v. act. (Gram.) présenter à quelqu’un une chose qu’on seroit bien-aise qu’il acceptât ; si cela n’est pas, au moins cela devroit toujours être ainsi. On dit offrir à Dieu nos peines ; offrir un combat, un secours, un sacrifice ; s’offrir à la vûe, &c.

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Étymologie de « offrir »

(XIIe siècle) Du latin offerre.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. offrir, ufrir ; cat. oferir ; ital. offerire ; corrompu du lat. offerre, de ob, et ferre, porter.

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Phonétique du mot « offrir »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
offrir ɔfrir

Fréquence d'apparition du mot « offrir » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « offrir »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « offrir »

  • Un restaurateur est celui dont le commerce consiste à offrir au public un festin toujours prêt.
    Anthelme Brillat-Savarin
  • Tout écrivain, symboliquement, extermine son lecteur, afin de mieux lui offrir son oeuvre achevée.
    Morgan Sportès — Solitudes
  • Il ne suffit pas de dire aux gens : bonne chance ! Il faut la leur offrir.
    Daniel Boulanger — La Dame de coeur
  • On est redevable au lecteur, on se doit de lui offrir de bons livres.
    Franck Thilliez — Evene.fr - Septembre 2006
  • La voix de l’homme est bien incapable d’offrir autre chose que des perspectives terrestres.
    Jean-Paul II — Entrez dans l’espérance
  • Le pire sentiment que l’on puisse offrir à une femme est la pitié.
    Vicki Baum
  • Si tu n'as rien d'autre à offrir au Seigneur, offre-lui seulement tes fardeaux et tes peines.
    Henri Petiot, dit Daniel-Rops — Missa est, Fayard
  • Nul n'a plus besoin d'un sourire que celui qui n'en a plus à offrir.
    Proverbe chinois
  • Quand on meurt de faim, il se trouve toujours un ami pour vous offrir à boire.
    Antoine Blondin
  • Le plus beau cadeau que puisse offrir une femme à un homme, c’est la tranquillité.
    Helen Fielding — Le Journal de Bridget Jones
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Images d'illustration du mot « offrir »

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Traductions du mot « offrir »

Langue Traduction
Anglais to offer
Espagnol ofrecer
Italien offrire
Allemand anbieten
Chinois 提供
Arabe لعرض
Portugais oferecer
Russe предлагать
Japonais 提供する
Basque eskaintzeko
Corse offre
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Synonymes de « offrir »

Source : synonymes de offrir sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « offrir »

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Nombre de points du mot offrir au scrabble : 12 points

Offrir

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