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Barrière

Variantes Singulier Pluriel
Féminin barrière barrières

Définitions de « barrière »

Trésor de la Langue Française informatisé

BARRIÈRE, subst. fém.

A.− Clôture à claire-voie faite d'un assemblage de barres de bois ou de métal, fixe ou mobile selon qu'elle sert à enclore un espace ou à fermer un passage :
1. Un son de trompe courut, se répercuta, s'affaiblit et de nouveau brama, d'intervalles en intervalles. Les gardiens fermaient les barrières du passage à niveau, − un train de grande ligne s'avançait au loin. Huysmans, Les Sœurs Vatard,1879, p. 121.
2. La route d'Angers est hideuse. D'interminables haies détruisent l'horizon. Tous les cent mètres, une barrière à bascule, dont les poids sont remplacés par de grosses pierres. H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 141.
1. P. ext.
a) HIST. Porte de clôture qui interdisait l'accès d'une ville; porte qui fermait l'enceinte d'un château.
TOURNOIS. Palissade qui, dans les tournois, coupait la lice en deux et que les champions se disputaient. Forcer, rompre, enlever la barrière; combattre à la barrière.
P. métaph. Lice, champ d'action. La victoire en chantant nous ouvre la barrière (M.-J. Chénier dansLar. Lang. fr.).
b) Poste garni de barrières établi aux entrées des villes pour percevoir les droits d'entrée :
3. ... la Sente-Bihorel était enveloppée d'une triste brume, qui se dissipait lentement à notre départ. Alfred nous conduisait jusqu'à la barrière de l'octroi : Noël devait partir après nous et, lui, s'en aller seul à Vascœuil. Michelet, Journal,1842, p. 476.
P. méton. Lieu où se trouvaient ces postes :
4. Nicolas ne pouvait voir Zéfire que le dimanche; Mlle Zoé allait la chercher ce jour-là, et l'on faisait des promenades hors barrière avec Loiseau. Nerval, Les Illuminés,1852, p. 195.
Rem. Pour se soustraire à l'octroi, c.-à-d. au paiement des taxes sur les marchandises, de nombreux cabarets, fréquentés par des individus douteux, s'étaient établis aux portes de Paris, au-delà de la barrière; d'où le sens de « lieu mal famé » :
5. ... ces bouges de barrière dont quelques-uns portent pour enseigne : À la consolation... A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 171.
6. Une autre, à Paris, fille du trottoir, aurait fui avec un cocher ou avec un rôdeur de barrière. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Allouma, 1889, p. 1327.
7. Je me pris de querelle à cause d'une fille avec un homme de barrière excessivement dangereux : Totor. Nous échangeâmes souvent des coups de feu. F. Trignol, Pantruche,1946, p. 33.
2. Au fig.
a) Toute interdiction, toute restriction (droits, taxes, formalités administratives, etc.) qui s'oppose à la libre circulation entre les États des biens et des personnes. Barrière douanière, fiscale :
8. Vous imaginez, vous organisez les moyens les plus prompts de traverser l'espace, mais vous élevez aussitôt des barrières et des obstacles où le voyageur arrêté, semoncé, visité, soupçonné, perd un temps infini... Valéry, Variété 4,1938, p. 185.
b) Barrière de dégel. Interdiction (primitivement matérialisée par des barrières au sens A), faite à certains véhicules de circuler pendant la période de dégel (cf. Code de la route, art. 15).
3. Spécialement
a) AVIAT. Barrière d'arrêt. Câble ou filet tendu en travers de la piste pour arrêter l'avion dans sa course au sol et réduire ainsi la longueur de la piste nécessaire à l'atterrissage.
b) JEUX (Cirque)
,,Petite palissade ou muret qui sépare les spectateurs de la piste`` (Lar. encyclop.).
9. Il ne cessait pas de tomber. Il s'embarrassait dans quatre chaises à la fois. Il entraînait dans sa chute une table énorme qu'on avait apportée sur la piste. Il finit par aller s'étaler par delà la barrière du cirque jusque sur les pieds des spectateurs. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes,1913, p. 172.
,,Clôture constituée d'éléments mobiles qui entoure le chapiteau, les caravanes et l'important matériel groupé autour de lui`` (Jean Baudez dans Giteau 1970).
,,Ensemble des artistes et employés en uniforme qui se tiennent à l'entrée de la piste pendant l'exécution des numéros`` (Jean Baudez dans Giteau 1970).
B.− P. anal. Obstacle naturel qui interdit l'accès d'un lieu ou qui rend difficile le passage d'un lieu à un autre. Barrière de montagnes :
10. Lorsque les hommes commencèrent à entrer en rapport par delà la barrière montagneuse qui borde la Méditerranée, le sud représenta pour l'ultramontain le pays des fruits, de même que, par une généralisation semblable, l'Europe centrale apparut au méditerranéen comme le pays des forêts. Vidal de La Blache, Principes de géogr. hum.,1921, p. 81.
1. P. métaph. ou au fig.
a) Obstacle, empêchement moral ou psychologique :
11. Avant de monter à l'assaut d'une confiance en passant par-dessus toutes les barrières de la fierté, les gens d'honneur doivent avoir senti plus d'une fois au cœur l'éperon de la nécessité, cette dure cavalière! Balzac, César Birotteau,1837, p. 249.
12. Il fallait arriver à cette sensualité, en sautant par-dessus les barrières morales qui la défendaient et l'emprisonnaient. Drieu La Rochelle, Rêveuse bourgeoisie,1939, p. 226.
b) Ce qui offre, assure une protection :
13. ... mais, comme il faut qu'un roi s'entoure des rangs supérieurs, il est impossible de trouver assez de citoyens illustres par leurs exploits, pour qu'une aristocratie toute nouvelle puisse servir de barrière à l'autorité qui l'aurait créée. Mmede Staël, Considération sur les princ. événements de la Révolution fr.,t. 2, 1817, p. 53.
14. Il ne s'agit pas, pour le chrétien, de dresser des barrières et des garde-fous, ni de se fournir des béquilles. Un homme qui s'efforce de vivre, tant bien que mal, selon la loi chrétienne, c'est simplement le signe qu'il préfère quelqu'un. Mauriac, Journal 1,1934, p. 78.
2. Spécialement
a) ASTRONAUT. Obstacle dû à la résistance de l'air de l'atmosphère :
15. Il semble que l'éjection de la capsule pour son retour final à terre ait eu lieu à une altitude d'environ 7 000 m. À ce moment-là, l'habitacle du « Vostok » avait déjà franchi avec succès la barrière atmosphérique et se trouvait en descente directe vers la terre. Le Figaro,13 avr. 1961(Guilb. Astronaut. 1967).
b) GÉOGR. et GÉOL. Chaîne de récifs devant une côte. Barrière de récifs (DG) :
16. ... chacun sait que les êtres vivants sont susceptibles de fabriquer des substances minérales, parfois localisées dans le corps (c'est le cas de nos os), d'autrefois servant de support à des colonies d'êtres inférieurs, comme les coraux, les madrépores des mers chaudes, dont la prolifération donne naissance à des récifs, barrières, atolls. Ch. Combaluzier, Introd. à la géol.,1961, p. 87.
Barrière de glace :
17. Les icebergs tabulaires de l'antarctique doivent leur origine à des glaciers spéciaux, les barrières de glace, glaciers plats, s'avançant très au large du glacier proprement dit en couvrant des superficies considérables. Citons, comme exemple, au sud de la Nouvelle-Zélande, la Grande barrière de Ross... L. Gain, Les Glaces flottantes, La Météorologie,sept. 1935, p. 412.
Prononc. : [bɑ ʀjε:ʀ] ou [baʀjε:ʀ].
Étymol. ET HIST. − xives. barrere « assemblage de pièces de bois, de métal qui ferme un passage » ici « porte d'une ville » (Bible, Richel. 1, Paralipom., ch. VIII, v. 5 dans Gdf., s.v. bassein : Si fist il Bertheron la suseine et Bertheron la basseine citee murees eyant portes et barreres et cerrures); xves. barriere (Froiss., II, II, 8 dans Littré); 1541 « palissade qui entoure un champ clos » (Amad[is], livre 2 dans Nicot); 1668 p. ext. « obstacle naturel qui s'oppose au passage, à l'accès » (La Font., VIII, 23 dans Rob.); 1670 fig. « empêchement, obstacle » (Rac., Brit., I, 2 dans Littré). Dér. de barre* étymol. I A 2; suff. -ière*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1 919. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 044, b) 3 675; xxes. : a) 2 438, b) 2 127.

Wiktionnaire

Nom commun - français

barrière \ba.ʁjɛʁ\ féminin

  1. Assemblage de plusieurs pièces de bois ou d’autres matériaux, servant à fermer un passage.
    • Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • La barrière de ciment qui entourait les pelouses était facile à franchir. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
    • Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, hormis une poignée de bavasseurs accoudés aux extrémités de la rue Louis-Fournier. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chap. 1 (Décapsulé))
  2. (Histoire) Porte d’entrée grillée d’une ville fortifiée.
    • Les assiégeants ont envahi la barrière, n’est-ce pas ? demanda Ivanhoé. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
  3. (Par extension) Bureaux placés aux voies d’accès des villes pour percevoir les droits d’entrée.
    • Un ancien officier d’ordonnance de Napoléon, […], était venu passer les beaux jours à Versailles, où il habitait une maison de campagne située entre l’église et la barrière de Montreuil, sur le chemin qui conduit à l’avenue de Saint-Cloud. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Il y a un mois, je serais parti content, et j’aurais peut-être craché sur Paris en passant la barrière, tant j’avais été étouffé là-dedans, tant j’avais eu de désillusions en voyant mes camarades, et mes maîtres. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
  4. (Par métonymie) Endroit mal famé.
    • Une fois en train de battre, il ne s’arrêtait plus. Tout ce qu’il y a de mauvais, de destructeur dans ces affreux vins de barrière lui montait au cerveau et voulait sortir. — (Alphonse Daudet, Arthur, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 167.)
    • On y respirait une atmosphère frelatée de barrière, qu’un petit groupe d’individus en pull-over et en casquettes à carreaux s’employaient de leur mieux à rendre mystérieuse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
  5. (Histoire) Enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc.
    • Combattre à la barrière.
    • Combat de barrière.
  6. Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État.
    • L’Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées.
    • Les Alpes servent de barrière entre l’Italie et la France.
  7. (Figuré) Empêchement ou obstacle à quelque chose.
    • Il est partisan de rétablir toutes les barrières qui séparaient au siècle précédent les juifs d’avec les chrétiens. Quitte sans doute à accuser ensuite les juifs de séparatisme ! — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937, page 45)
    • La province zoogéographique était définie comme une vaste aire où est présente une faune caractéristique en raison d’une position géographique par rapport à des barrières (y compris climatiques), en excluant ainsi le faciès en tant que facteur de contrôle du provincialisme. — (Fabrizio Cecca & ‎René Zaragüeta i Bagils, Paléobiogéographie, EDP Sciences, 2015, page 110)
  8. (Héraldique) Meuble représentant l’objet du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée avec un certain nombre de pals verticaux appointés reliés par 2 éléments horizontaux. À rapprocher de haie et palissade.
    • De gueules à une barrière d’or, qui est de la commune de Thônes de Haute-Savoie → voir illustration « armoiries avec une barrière »
  9. (Sports hippiques) Un des types d'obstacle figurant dans les courses de steeple-chase.
  10. (Cirque) Petite palissade ou muret formant traditionnellement la façade des loges et délimitant l'aire de spectacle d’un cirque.
  11. (Cirque) Haie d'honneur réunissant l'équipe des garçons de piste en uniforme devant le rideau situé à l'entrée des artistes.
    • Mais seul le régisseur général a son état-major qui, au cirque, prend le nom de barrière. On appelle barrière, en effet, cette théorie de valets formant la haie à l'entrée de la piste, et chargés d'ouvrir ou de fermer la barricade. […] — (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, p. 21)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

BARRIÈRE. n. f.
Assemblage de plusieurs pièces de bois servant à fermer un passage. La barrière d'une avenue. Ouvrir la barrière. Fermer la barrière. Franchir une barrière. Rompre, forcer la barrière. Il se disait autrefois des Portes d'entrée grillées d'une ville fortifiée, notamment de Paris. La Barrière Saint-Denis. La Barrière Saint-Jacques. On disait récemment encore La Barrière du Trône, La Barrière de l'Étoile. Par extension, il se dit des Bureaux placés aux voies d'accès des villes pour percevoir les droits d'entrée. Tout charretier est tenu de faire une déclaration de son chargement à la barrière. On ne l'arrêta pas à la barrière. Il se disait autrefois de l'Enceinte fermée de barrières où se faisaient les joutes, les tournois, les courses de bague, etc. Combattre à la barrière. Combat de barrière. Il signifie aussi Ce qui sert de borne et de défense naturelle à un État. L'Espagne est séparée de ses voisins par de puissantes barrières, la mer et les Pyrénées. Les Alpes servent de barrière entre l'Italie et la France. Il signifie encore figurément Empêchement, obstacle à quelque chose. Opposer une barrière à son ambition. Les lois sont des barrières, de fortes barrières contre les abus, contre les crimes. Une barrière insurmontable s'élève entre eux, les sépare, Il existe un obstacle qui les empêche de jamais s'unir, de se réconcilier.

Littré (1872-1877)

BARRIÈRE (bâ-riê-r') s. f.
  • 1Fermeture à l'aide de plusieurs pièces de bois. Franchir une barrière. Il força les barrières.
  • 2Enceinte fermée où l'on fait des combats, des jeux de toute espèce. Aux athlètes dans Pise elle ouvre la barrière, Boileau, Art poét. II. Et regarde le champ, assis sur la barrière, Boileau, Ép. I. Il avait forcé la barrière, où il s'était présenté le premier, Sévigné, 147.

    Combat à la barrière, combat qui se livrait à la barrière du champ des tournois. Soit qu'il se présente un rival Pour la lice ou pour la barrière, Malherbe, IV, 5. Les tournois, les combats à la barrière sont peut-être de l'invention de ces Arabes, Voltaire, Mœurs, 43. Aux noces d'Henriette et de Charles 1er, il y eut des combats à la barrière, des jeux et des courses de bagues, Chateaubriand, Stuarts, 176.

    Fig. Le sort qui de l'honneur nous ouvre la barrière, Corneille, Hor. II, 3.

  • 3Tout obstacle matériel. Les Alpes présentaient leur barrière. Ils trouvèrent l'Océan pour barrière. Des murs de ce palais ouvrez-lui la barrière, Racine, Baj. I, 2. Déjà, rompant partout leurs plus fermes barrières, Des débris de leurs forts il couvre ses frontières, Racine, Esth. prol. Il s'était fait de morts une noble barrière, Racine, Mithr. V, 4.

    En général, empêchement, obstacle. Les barrières du devoir. Mettre des barrières à la licence. Si vous aviez rompu une fois la barrière de l'honneur, Fénelon, Tél. XX. Pour mettre une barrière entre mon fils et moi, Racine, Brit. I, 2. Donner de plus fortes barrières à l'idolâtrie, Bossuet, Hist. II, 3. Elles servaient de barrière à l'idolâtrie, Bossuet, ib. Elle oppose une barrière invincible aux violences, Bossuet, Instr. I. S'il ne mettait entre votre faiblesse et vous une barrière qui vous arrête, Massillon, Avent, Afflict. Elle opposa la barrière de la pudeur aux premiers orages, Massillon, Panég. Magd. Quelle barrière l'opprobre de ce vice ne met-il pas au retour de Dieu en nous ? Massillon, Car. Prod. L'indolence est la seule barrière qui vous arrête, Massillon, Car. Tiéd. I. De ce trône sanglant je m'ouvris les barrières, Voltaire, Mér. I, 4.

  • 4Porte d'entrée d'une ville. On ferma les barrières. Il fut arrêté à la barrière.

    Bureaux établis aux portes et aussi à certaines limites de territoire pour la perception des droits d'entrée. Les barrières furent incendiées lors de l'émeute. Il est bien à désirer qu'on transporte ailleurs les barrières et les commis qui rendent ce petit pays de Genève ennemi du nôtre, Voltaire, Lettr, d'Argental, 20 janv. 1766. J'ai de la fraude en pacotille Qu'à la barrière on saisirait, Béranger, Portrait.

    Anciennement. Barrière des sergents [officiers de justice], réduit couvert d'un toit où ils se tenaient pour attendre pratique.

  • 5Bande en forme d'ansette, dans laquelle le metteur en œuvre arrête le ruban d'un bracelet.
  • 6Barrière, nom qu'on donnait autrefois à un district qui couvrait la Hollande. L'empereur a raison de vouloir se rendre maître de la Barrière et le protecteur de la Hollande, Fénelon, XXII, 485.

HISTORIQUE

XVe s. Si y eut plusieurs escarmouches et envayes devant les barrieres, Froissart, II, II, 8.

XVIe s. Elles se fermoient à grosses serrures et fortes barrieres, Amyot, Anton. 99. Comme aussi il leur servoit d'un des meilleurs hommes de barriere de son temps, D'Aubigné, Hist. II, 184.

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Étymologie de « barrière »

Barrer ; provenç. barriera ; espagn. barrera ; ital. barriera.

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Phonétique du mot « barrière »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
barrière barjɛr

Fréquence d'apparition du mot « barrière » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « barrière »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « barrière »

  • La barrière la plus immuable de la nature se situe entre les pensées d'un homme et celle d'un autre.
    William James
  • Le ridicule est une puissante barrière contre les extravagances de tous les sectaires.
    Voltaire — Traité sur la Tolérance, 1763
  • Passage à niveau : barrière qui empêche les trains d’aller sur les routes.
    Jean-Charles — La Foire aux cancres
  • Les convenances c'est une barrière chimérique, c'est un ensemble de règles dont la définition est laissée à la discrétion de chacun.
    Serge Roy — Impasse
  • Le plus solide et le plus durable trait d’union entre les êtres, c’est la barrière.
    Pierre Reverdy — Le Livre de mon bord
  • Le plus solide et le plus durable trait d'union entre les êtres, c'est la barrière.
    Pierre Reverdy — Le Livre de mon bord, Mercure de France
  • L'homme qu'anime l'esprit n'achoppe pas devant les barrières et les différences ; elles le stimulent plutôt. Seul l'homme dénué d'âme en sent le poids et l'entrave.
    Friedrich, baron von Hardenberg, dit Novalis — Foi et amour Glauben und Liebe
  • Sans destruction pas de construction ; sans barrière pas de courant ; sans arrêt pas d'avance.
    Mao Tsé-Toung
  • L'ennui est la maladie de la vie. On se fait des barrières pour les sauter.
    Alfred de Vigny — Journal intime
  • Le patron qui déclare que ses cadres constituent une barrière au changement est aussi celui qui se plaint de ne pas être écouté par ses clients.
    Jean Abraham
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Images d'illustration du mot « barrière »

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Traductions du mot « barrière »

Langue Traduction
Anglais barrier
Espagnol barrera
Italien barriera
Allemand barriere
Portugais barreira
Source : Google Translate API

Synonymes de « barrière »

Source : synonymes de barrière sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « barrière »

Combien de points fait le mot barrière au Scrabble ?

Nombre de points du mot barrière au scrabble : 9 points

Barrière

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