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Différer

Définitions de « différer »

Trésor de la Langue Française informatisé

DIFFÉRER1, verbe intrans.

A.− [Le suj. désigne un animé ou un inanimé] Différer + de marquant l'écart.Être différent, dissemblable. Synon. se distinguer, s'opposer, varier; anton. se ressembler, se rapprocher :
1. Une pièce de 5 francs d'une part, et un petit lingot du même métal et du même poids d'autre part, sont deux marchandises un peu différentes entre elles; elles différent comme un produit fabriqué diffère de la matière première dont il est fait. Say, Traité d'écon. pol.,1832, p. 249.
2. Secondement, l'âme diffère non seulement de Dieu, par le fait de son issue, mais des autres âmes par le mode particulier de cette issue. Comme la chaleur diffère de l'électricité et celle-ci de la lumière par le nombre des vibrations qui les produit, et comme un métal de l'autre par son poids spécifique, c'est ainsi que les espèces spirituelles diffèrent entre elles... Claudel, Art poétique,1907, p. 198.
Emploi abs. Varier, offrir des différences. Différer en nombre. Combien peuvent différer les hommes! (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 2, 1823, p. 503).Si les opérations diffèrent, le but est le même (Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 84).
B.− [Le suj. désigne une pers.] Différer + de marquant le propos.Avoir une attitude ou un avis opposés sur quelque chose. Différer d'opinion (Ac. 1835-1932). Une mémoire à propos de laquelle nous différerons toujours d'avis (Verlaine, Œuvres compl.,t. 4, Mém. veuf, 1886, p. 292).
Emploi abs. Différons-nous sur la définition de ce mot? (M. de Guérin, Corresp.,1837, p. 295).
SYNT. Différer absolument, considérablement, entièrement, essentiellement, profondément, radicalement, sensiblement, singulièrement, totalement.
Prononc. et Orth. : [difeʀe], (je) diffère [difε:ʀ]. Ds Ac. 1718-1932. Conjug. cf. différer2. Étymol. et Hist. 1. 1314 « présenter des caractères différents » (H. de Mondeville, La Chirurgie, 1823, ds T.-L.); 2. 1791 « avoir des avis différents » (Volney, Ruines, p. 340). Empr. avec changement de conjugaison au lat. class.differre au sens de « être différent ».

DIFFÉRER2, verbe trans.

A.− Remettre à plus tard; retarder l'exécution de quelque chose. Synon. renvoyer, repousser, surseoir à (cf. ajourner ex. 18) :
1. Je ne pouvais pourtant différer plus longtemps un départ que de nouveau j'avais annoncé à mes hôtes, et ce jour était le dernier que je devais passer à la Quartfourche. Gide, Isabelle,1911, p. 649.
Littér. [Le compl. d'obj. est un inf.] Différer de + inf. et différer à (vx.) + inf.Tarder à. J'ai différé à le dire (Littré).Et, pendant qu'on se tue à différer de vivre, Le vrai devoir dans l'ombre attend la volonté (Sully Prudh., Vaines tendr.,1875, p. 218).J'ai différé de vous l'apprendre jusqu'au dernier moment (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 191).
Proverbe, vieilli. Ce qui est différé n'est pas perdu (cf. Flaub., Corresp.,1878, p. 126).
SYNT. Différer une affaire, une démarche, un paiement (Ac. 1798-1932); faire différer qqc., prier, proposer de différer qqc.
B.− Emploi abs. [Rare en dehors d'un énoncé de caractère gén.] Tarder, temporiser. Différer, quand on aime, c'est pardonner (Restif de La Bret., M. Nicolas,1796, p. 203).Va, ne diffère plus et parle sans tarder (Moréas, Iphigénie,1900, V, 6, p. 172):
2. ... du moment qu'il est décidé que nous ne restons pas ici, le plus tôt fait n'est-il pas le meilleur? Je suis d'avis qu'il faut tout faire ainsi et ne rien remettre au lendemain. Vous êtes ce soir d'humeur voyageuse, et je me hâte d'en profiter. Pourquoi attendre et différer sans cesse? Musset, La Confession d'un enfant du siècle,1836, p. 330.
Prononc. et Orth. : [difeʀe], (je) diffère [difε:ʀ]. Enq. : /difeʀ/ (il) diffère. Ds Ac. 1694-1932. Conjug. Change [e] fermé du rad. en [ε] ouvert devant syll. muette sauf au fut. et au cond. je différerai(s). Homon. différant (part.) différent (adj.), différend. Étymol. et Hist. 1. Fin xiiies. « remettre à une date ultérieure » (Trad. Ovide Remède d'Amour, 76 ds T.-L.); 2. 1580 « temporiser, se dérober » (Montaigne, Essais, livre III, ch. X, éd. A. Thibaudet, p. 1129). Empr. au lat. class.differre au sens de « remettre à plus tard, retarder ».
STAT. − Différer1 et 2. Fréq. abs. littér. : 1 888. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 826, b) 1 595; xxes. : a) 2 373, b) 2 480.

Wiktionnaire

Verbe 2 - français

différer \di.fe.ʁe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être dissemblable.
    • On est alors fort étonné de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu'il était avant la chauffe […]. Il semble, d'après cela que le bismuth n'a pas fondu, […]. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures; Annales de Chimie & de Physique, 7e série, t.V, Juillet 1895)
    • Les poils de chèvre diffèrent de la laine du mouton par des cellules de surface externe qui sont un peu moins ou peu saillantes et par des stries de leur substance propre qui, au contraire, sont très apparentes. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
    • Cette association diffère essentiellement de l’association à Fragilaria crotonensis et Asterionella gracillima par l’abondance des Desmidiées et la paucité des diatomées ; […]. — (Pierre Allorge, Les Associations végétales du Vexin français, thèse de doctorat, 24 novembre 1922, p.77)
    • Sur une exoplanète, même avec les mêmes éléments de base, l’environnement (atmosphère, eau, température, etc.) diffère nécessairement de celui de notre planète. — (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n°70, p.33, automne 2009)
  2. (Absolument) Avoir une opinion différente.
    • Population dégourdie, « dessalée » et qui, au point de vue des mœurs, diffère très peu des autres agglomérations ouvrières françaises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)

Verbe 1 - français

différer \di.fe.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Remettre à un autre temps, à plus tard.
    • – Trop de choses m’intéressent. Je diffère le plus que je peux le moment où il me faudra choisir et ne plus faire que cela.
      – Es-ce aussi la crainte de te fixer qui te fait différer tes fiançailles ?
      — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, pages 42-43)
    • Puisqu’on me demandait de jouer de la harpe, il me sembla que je ne devais pas différer de me rendre au désir qu’on me montrait : l’empressement était jusqu’à un certain point une manière de prouver ma bonne volonté en même temps que ma reconnaissance. — (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887, pages 1-347)
    • Différer une démarche, une affaire, la différer de jour en jour.
    • Différer un paiement.
    • Cela ne peut se différer, ne peut être différé plus longtemps.
    • (Absolument)Partez sans différer.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

DIFFÉRER. v. tr.
Remettre à un autre temps. Différer une démarche, une affaire, la différer de jour en jour. Différer un paiement. Cela ne peut se différer, ne peut être différé plus longtemps. Ne différez point d'y aller. Ne différez point de mettre ordre à vos affaires. Absolument, Partez sans différer. Prov., Ce qui est différé n'est pas perdu. Il s'emploie aussi comme verbe intransitif et signifie Être dissemblable. Ils diffèrent en un point, en cela. C'est en cela qu'ils diffèrent l'un de l'autre. Mon opinion diffère beaucoup de la sienne. Un homme qui diffère d'un autre par le caractère. Différer d'opinion, d'avis, ou, absolument, Différer, Avoir une opinion différente. Les historiens diffèrent entre eux sur ce point.

Littré (1872-1877)

DIFFÉRER (di-fé-ré. La syllabe fé prend l'accent grave quand la syllabe qui suit est muette : je diffère ; excepté au futur et au conditionnel, je différerai, je différerais, exception qui n'est pas justifiée) v. a.
  • 1Remettre à un autre temps. Il différa longtemps le payement de cette dette. Ne me diffère point la peine qui m'est due, Tristan, Mariane, V, 2. … Et lors il nous faut croire Que nous n'y sommes pas dignement préparés [à la mort], Et que ces doux moments ne nous sont différés Qu'afin que nous puissions mériter plus de gloire, Corneille, Imit. I, 19. Si mon cœur de tout temps facile à tes désirs, N'a jamais d'un moment différé tes plaisirs, Boileau, Lutr. II. Mais qui me vient ici différer ma vengeance ? Racine, Baj. IV, 5. Je leur écris qu'Achille a changé de pensée, Et qu'il veut désormais, jusques à son retour, Différer cet hymen que pressait son amour, Racine, Iphig. I, 1. Mon amant m'adorait et j'ai tout différé, Voltaire, Zaïre, V, 3.
  • 2 V. n. Tarder à. J'ai différé à le dire. On ne doit pas différer à bien vivre, Perrot D'Ablancourt, Lucien, t. I, dans RICHELET. Je croyais moi-même arriver plus tôt, j'ai toujours différé à vous faire réponse jusqu'à présent, Sévigné, Lett. 20 mai 1667. Jusques à quand différerez-vous à nous faire justice et à venger nos frères ? Sacy, Bible, Machab. I, VI, 22.

    On le construit aussi avec la préposition de et un infinitif. Différer d'être heureux après son inconstance, C'est montrer…, Th. Corneille, Ariane, IV, 2. Qui pourra différer de venger la querelle ? Voltaire, Catil. II, 2.

    Absolument. Qu'y a-t-il donc, chrétiens, qui puisse nous empêcher de recevoir, sans différer, ses inspirations [de la grâce] ? Bossuet, Duch. d'Orl. Des amis d'Aristie assurons le secours, à force de promettre, en différant toujours, Corneille, Sertor. IV, 2. Demain, sans différer, je prétends que l'aurore Découvre mes vaisseaux déjà loin du Bosphore, Racine, Mithr. III, 1. Mais ne différez point, chaque moment vous tue, Racine, Phèdre, I, 2. C'est un maître doux et patient… qui diffère afin qu'on le prévienne, qui menace pour être désarmé, Massillon, Car. Fausse confiance.

  • 3Se différer, v. réfl. Être renvoyé à un autre temps. Ce mariage se diffère de jour en jour. Ce grand choix ne se peut différer à demain, Corneille, Sophon. II, 4. D'une heure encore, ami, mon bonheur se diffère, Voltaire, Zaïre, III, 1.

HISTORIQUE

XIVe s. La chose avoit esté differée pour l'absence de luy, lequel principalment il desiroit à occire, Bercheure, f° 24, recto. Et se l'un de eulx estoit malvès, l'autre devroit fuir ou differer à lui ministrer du sien, Oresme, Eth. 258.

XVIe s. Je differe d'en traiter jusques au passage de la Redemption, Calvin, Instit. 77. Cela est enquerir sur les secrets dont la pleine revelation est differée au dernier jour, Calvin, ib. 108. En differant nos desirs à l'heure de sa volonté, Calvin, ib. 732. Il pouvoit advenir que le differer à les lire eust esté d'un grand prejudice, Montaigne, II, 42. Il feint, il ploye, il differe, selon le besoing des circonstances, Montaigne, 153. Il envoya l'un de ses familiers leur dire qu'ilz differassent leur entreprise jusques à une autre meilleure occasion, Amyot, Pélop. 14.

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Étymologie de « différer »

Lat. differre, de di, exprimant écartement, et ferre, porter : porter au loin.

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Du latin differo.
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Phonétique du mot « différer »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
différer difere

Fréquence d'apparition du mot « différer » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « différer »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « différer »

  • Pour se plaire il faut se ressembler beaucoup afin de s'entendre, et différer un peu afin d'avoir à se comprendre.
    Diane de Beausacq
  • Le temps a toujours la même longueur, c'est seulement notre humeur qui le fait différer en durée.
    François Gervais
  • La loi de l'inertie s'applique à l'imagination : nous ne pouvons pas croire que demain différera d'aujourd'hui.
    Arthur Koestler
  • Le sommeil est indispensable à nombreuses de nos fonctions, mais il serait également déterminant pour notre espérance de vie. Toutefois, la durée idéale d'une nuit peut différer en fonction de chaque personne.
    Science-et-vie.com — Sommeil : vit-on plus longtemps si l'on dort plus ? - Science & Vie
  • Dans un communiqué de presse rendu publique jeudi 11 juin, le Conseil français du culte musulman (CFCM) “appelle les musulmans de France à différer l’accomplissement du pèlerinage à l’année prochaine”.
    Al-Kanz - Economie islamique en France et dans le monde — Hajj : le CFCM appelle les musulmans de France à le “différer” à 2021
  • Dans ce contexte, il convient de différer tout voyage ou déplacement au Viêt Nam. 
    Suite à la pandémie de covid 19 il est important de différer tout voyage au Viêt Nam — Suite à la pandémie de covid 19 il est important d... - MesVaccins.net
  • Mieux vaut ne pas différer de ses compagnons.
    Oscar Wilde — Le portrait de Dorian Gray
  • Je suis très étonnée... Est-ce légal de différer le versement de cette prime d'intéressement pour une catégorie de salariés (les anciens) ?
    Net-iris — Versement intéressement différé pour anciens salariés - Travail - Net-iris
  • Je me rappelle le jour où j’ai compris que j’étais devenu adulte. Je vivais déjà avec Marie, nous avions Agustín depuis deux ou trois ans, je travaillais depuis des années comme je le fais toujours plus ou moins aujourd’hui, charpentier ici et là, bricoleur à droite et à gauche, électricien quand il faut, plombier ou même jardinier si on me le demande, ni trop souvent ni trop peu, juste ce qu’il faut pour maintenir le juste équilibre, rapporter à la maison ma part de revenus et me garder du temps à moi, ne pas me perdre tout entier en chantiers. Marie était déjà traductrice, traduisait déjà Lodoli et d’autres auteurs qu’elle aimait. C’est-à-dire que notre vie était déjà à peu près ce qu’elle est maintenant, et que nous en étions satisfaits, nous songions souvent que nous avions de la chance, nous nous plaisions à V., nous avions des amis, nous sentions que c’était un endroit où nous étions susceptibles de rester un bon moment encore, bref nous allions bien.Et un matin je me suis levé et je me suis dit que ça y est, tu es grand. J’ai réalisé qu’il fallait que j’arrête de me répéter ces mots, plus tard quand je serai grand. Que c’était fait : j’étais grand. Je l’étais devenus à mon insu. Sans que personne vienne me prévenir. J’ai compris qu’il n’y aurait pas d’épreuve. Pas de monstre à vaincre ni de noeud à trancher. Pas de coup de gong solennel. Pas de voix paternelle pour me souffler à l’oreille ces mots, c’est maintenant, t’y voilà. J’ai compris qu’il n’y aurait nulle ligne à franchir. Nul cap à passer. Nul obstacle à surmonter. Qu’être grand simplement désormais ce serait ça : la continuation de ce présent, de cette lente translation, de ce glissement presque imperceptible, seulement décelable à l’érosion de certaines de mes facultés, au grisonnement de mes tempes et de celles de Marie, à notre renoncement de plus en plus fréquent à telle ou telle folie qui autrefois nous aurait semblé le sel même de la vie, à la taille chaque année accrue d’Agustín, à son énergie toujours plus fascinante. À son appétit d’ogre lui aussi décidé à nous dévorer chaque jour un peu plus.J’ai réalisé qu’il ne se passerait rien. Qu’il n’y avait rien à attendre. Que toujours ainsi les semaines continueraient de passer, que le temps continuerait d’être cette lente succession d’années plus ou moins investies de projets, de désirs, d’enthousiasmes, de soirées plus ou moins vécues. De jours tantôt habités avec intensité, imagination, lumière, des jours pour ainsi dire pleins, comme on dit carton plein devant une cible bien truffée de plombs. Tantôt abandonnés de mauvais gré au soir venu trop tôt. Désertés par excès de fatigue ou de tracas. Perdus. Laissés vierges du moindre enthousiasme, De la moindre récréation, du moindre élan véritable. Jours sans souffle, concédés au soir trop tôt venu, à la nuit tombée malgré nos efforts pour différer notre défaite, et résignés alors nous marchons vers votre lit en nous jurant d’être plus rusés le lendemain – plus imaginatifs, plus éveillés, plus vivants.
    Sylvain Prudhomme — Par les routes – L’Arbalète

Traductions du mot « différer »

Langue Traduction
Anglais to differ
Espagnol diferir
Italien differire
Allemand verschieden sein
Chinois 有所不同
Arabe اختلف
Portugais diferir
Russe отличаться
Japonais 違います
Basque desberdintzeko
Corse per differisce
Source : Google Translate API

Synonymes de « différer »

Source : synonymes de différer sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « différer »

Combien de points fait le mot différer au Scrabble ?

Nombre de points du mot différer au scrabble : 14 points

Différer

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