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Cri

Variantes Singulier Pluriel
Masculin cri cris

Définitions de « cri »

Trésor de la Langue Française informatisé

CRI, subst. masc.

A.− Son(s) généralement bref(s) et aigu(s), émis instinctivement par les cordes vocales sous l'effet de certaines émotions.
1. Expression phonique d'une sensation, d'un état physique ou moral, ressenti en profondeur très intensément.
a) Domaine physique :
1. En songe quelque temps son âme sommeilla. Comme un coup dans le cœur un cri la réveilla : C'était ce cri de soif, insensible à l'oreille, Auquel dans son repos une mère s'éveille, De ses pauvres petits le doux vagissement, Qui venaient à sa mort demander l'aliment : Lamartine, La Chute d'un ange,1838, p. 901.
b) Domaine moral :Un choc épouvantable eut lieu, suivi d'un immense cri de désespoir et d'effroi (Ponson du Terrail, Rocambole,t. 4, Les Exploits de Rocambole, 1859, p. 17):
2. On n'est pas maître du soulèvement de toutes les puissances de l'âme, d'une pareille lame de fond : un cri de détresse vient aux lèvres; je ne l'ai pas retenu. Je n'en ai pas honte... Bernanos, L'Imposture,1927, p. 341.
SYNT. a) Cri + adj. Cri aigu, déchirant, désespéré, douloureux, étouffé, général, guttural, joyeux, perçant, plaintif, rauque, sauvage, sourd, terrible. b) Adj. + cri. Faible, grand, horrible, léger, long, petit, seul cri. c) Cri + de + subst. Cri d'admiration, d'angoisse, de colère, de désespoir, d'effroi, d'épouvante, d'étonnement, d'horreur, de joie, de rage, de révolte, de soif, de souffrance, de surprise, de terreur, de triomphe, de victoire. d) Cri + verbe. Jaillir, monter, redoubler, s'élever. e) Verbe + cri. Arracher, entendre, étouffer, jeter, laisser échapper, répéter, retenir un/son cri.
2. Son de voix caractérisant un animé et, p. ext., une situation, un événement.
a) [À propos d'un être humain ou, p. ext., d'une situation propre à un être humain] Le son de la voix de celui qu'elle aimait, (...) le premier cri de l'enfant qu'elle portait dans son sein (Chateaubr., Mém.,t. 1, 1848, p. 413).Un cri de femme surprise (Zola, Nana,1880, p. 1207).
b) [À propos d'un animal] :
3. Quelques chiens aboyaient à la lune; la chouette poussait son cri funèbre, et les crocodiles vagissaient entre les roseaux du fleuve, imitant le cri d'un enfant en détresse. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 287.
SYNT. Cri de bête, de chouette, de cigale, d'oiseau. PARAD. (Quasi-)synon. beuglement, braillement, braiment, glapissement, grognement, gueulement, hurlement, mugissement.
P. anal. [À propos d'une pers.] Pousser des cris de merluche, d'orfraie, de paon. Céline (...) poussa des cris de merluche (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 164).
3. P. anal.
a) [À propos d'un instrument de musique] :
4. ... ce cri de flûte à peu près effacé introduit dans la plainte des hautbois et des violoncelles comme un rappel des joies du monde qui la rend plus désespérée. Faure, L'Esprit des formes,1927, p. 212.
b) [À propos d'un objet métallique qui frotte contre un autre objet] Avec une valeur légèrement péj. Bruit aigre, peu harmonieux. Cri des ciseaux. Le chantonnement plaintif des pompes et des puits, le cri du silex sur les faux (Arland, Ordre,1929, p. 32).
Spéc. Bruit de l'étain qu'on plie. Une de ses propriétés les plus spéciales, le cri ou bruissement qu'il [l'étain] fait entendre lorsqu'on le plie (Berthelot, Orig. alchimie,1885, p. 230).
c) [À propos de diverses choses] (Quasi-)synon. bruissement, crissement.D'innombrables cuisines, d'où (...) s'échappe un cri de friture (Claudel, Connaiss. Est,1907, p. 31).
En partic. Cri de la soie. Le cri d'une étoffe de soie (Balzac, Curé vill.,1839, p. 250).
B.− Brèves paroles prononcées à pleine voix pour prévenir quelqu'un, pour exprimer quelque chose.
1. Appel ou avertissement, en cas de danger ou pour encourager à la lutte. Un grand bruit d'armes et le cri de guerre des Français : « Mont-Joye et Saint Denis » (Barante, Hist. ducs Bourg.,t. 1, 1821-24, p. 259):
5. ... le cri de trahison retentit jusqu'au bout des promenades : « Nous sommes perdus! ... Trahis! ... » On n'entendait que cela (...) c'était une clameur immense, épouvantable. Erckmann-Chatrian, Le Conscrit de 1813,1864, p. 210.
P. métaph. En vain le sensible Fénelon avoit jeté le premier cri d'alarme au commencement du siècle. « Qui pourra remédier, disoit-il, aux maux de nos églises » (Bonald, Législ. primit.,t. 1, 1802, p. 205).Il y a, sur la tombe d'une Américaine, ce beau cri de guerre de la foi : Resurgam (Goncourt, Journal,1860, p. 808).
Cri d'armes. Phrase de ralliement propre à une armée, une famille; p. méton. inscription sur les armoiries de cette phrase de ralliement. Les armoiries sont complétées par le cri qui se place à la partie supérieure de la composition (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 754).
Expr. À cor et à cri (v. cor1).
P. ext. Bruit d'un instrument destiné à appeler, à avertir. Aussi longtemps que le clocher lancerait dans l'espace son cri d'appel (Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1514):
6. Lentement empli du long cri d'une sirène, le vent, qui apportait la rumeur presque éteinte de la ville en état de siège et le sifflet des vedettes qui rejoignaient les bateaux de guerre, passa sur les ampoules misérables allumées au fond des impasses et des ruelles; ... Malraux, La Condition humaine,1933, p. 192.
2. Annonce faite publiquement à voix haute.
En partic. Annonce d'un marchand ambulant. Le cri des marchandes « d'oublies » (Dumesnil, Hist. théâtre lyr.,1953, p. 202):
7. ... j'ai retrouvé un à un, comme du fond de ma fatigue, tous les bruits familiers d'une ville que j'aimais et d'une certaine heure où il m'arrivait de me sentir content. Le cri des vendeurs de journaux dans l'air déjà détendu, les derniers oiseaux dans le square, l'appel des marchands de sandwiches, la plainte des tramways... Camus, L'Étranger,1942, p. 1192.
P. ext. Dernier cri (gén. en appos. avec une valeur d'adj. inv.). Dernière nouveauté consacrée par l'opinion publique. Vêtues à la française; les femmes très « mode » tout dernier cri (Jouhandeau, M. Godeau,1926, p. 294).Il paraît que Marconi a des disques dernier cri (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 147).
Spéc. Proclamation d'un magistrat. Faire le cri :
8. L'arrêt fut lu trois fois en présence du peuple, et chaque fois le cri fut fait par l'exécuteur de la haute-justice, c'est-à-dire par mon père. Balzac, Œuvres diverses,t. 1, 1850, p. 564.
3. Expression à voix haute d'une opinion, notamment d'une protestation, émanant généralement d'une foule. Ce fut comme la clameur montant d'une marée. Nana! Nana! Nana! Le cri roulait, grandissait, avec une violence de tempête, emplissant peu à peu l'horizon (Zola, Nana,1880, p. 1404):
9. Soldats tyrans du peuple obscur et gémissant, Et juges endormis aux cris de l'innocent; Ministres oppresseurs, dont la main détestable Plonge au fond des cachots la vertu redoutable. Chénier, Épître sur ses ouvrages, 1794, p. 203.
Cri (public). Opinion générale. A s'en tenir aux noms qui sont en ligne [pour l'Académie], et puisque le cri public ne proclame personne, M. Mazères semble avoir pour lui l'ancienneté des titres (Sainte-Beuve, Nouv. lundis,t. 1, 1863-69, p. 397).Cris séditieux, cris de sédition. Opinion portant atteinte à l'autorité et manifestée dans un lieu public :
10. ... on ne prêche plus aux citoyens que le repos et la confiance; le mot de liberté passe presque pour un cri de sédition... Robespierre, Discours,Sur le jugement de Louis XVI, t. 9, p. 91.
Expr. et loc. Crier, jeter, pousser les hauts cris (cf. Poincaré, Hyp. cosmogon.,1911, p. LIX).Arg. Aller au(x) cri(s). Protester. Chez les I.P.A. [Inspecteurs Principaux Adjoints] le Nantais [arrêté comme malfaiteur] allait au cri. Puisque j'vous dis que j'suis commerçant! Vous avez pas le droit (Le Breton, Razzia,1954, p. 100).Faire du cri. Faire du scandale. Le cri terrible qu'ils osaient [eux, des caves] lui faire certains jours [à lui, vieux teneur de loterie truquée]! (Simonin, Pt Simonin ill.,1957, p. 266).Ce n'est qu'un cri, il n'y a qu'un cri. Il n'y avait qu'un cri... de tous côtés on me répondait : « Oscar charmant jeune homme! » (Labiche, Choix d'un gendre,1869, 3, p. 363).
PARAD. (Quasi-)synon. clameur, huée, improbation, protestation, réclamation, récrimination, tapage, tumulte, vacarme.
P. métaph. Expression écrite ou figurative d'un idéal :
11. Dans une partie de la Phrygie chrétienne, d'humbles épitaphes font retentir le cri courageux du défi de la secte montaniste devant la persécution : « tombeau élevé par des chrétiens à des chrétiens ». L'Hist. et ses méthodes,1961, p. 462.
En partic. [À propos d'un artiste] Du Michelet encore! − Il a de beaux cris, dit Pierre (Morand, Homme pressé,1941, p. 108).
P. anal. Ce qui possède une expressivité puissante, propre à attirer vivement l'attention. Des nuances, des demi-teintes : Évite le cri des couleurs (Lorrain, Gris., Évangile, 1887, p. 115).Les façades blêmes des maisons endormies, épuisées de réclames électriques, de grimaces et de cris de lumière (Sem, Ronde de nuit,1923, p. 94).
4. Voix intérieure puissante, traduisant spontanément une opinion sincère, un élan de l'âme. Cri du cœur, de mort. Des hommes assez infortunés pour étouffer le cri de la conscience (Chateaubr., Génie,t. 1, 1803, p. 239).Vraie prière et cri de l'âme (Dupanloup, Journal,1864, p. 253).
Prononc. et Orth. : [kʀi]. Ds Ac. 1694-1932; Ac. 1694 et 1718 admettent également la graph. cry. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 950-1000 « son émis avec force par la voix de l'homme (en signe d'appel) » (Passion, éd. d'A. S. Avalle, 314); av. 1510 a cry et a cors (G. Coquillard, Monologue, éd. M. J. Freeman, 105); 1691 fig. (Racine, Athalie, V, 6 : de leur sang ... faire cesser les cris); b) 1120-35 en parlant des animaux (Ph. de Thaon, Bestiaire, éd. E. Walberg, 789); 2. 1165-76 « réputation (le plus souvent défavorable), réprobation publique » (Chr. de Troyes, Cligès, éd. M. Roques, 5269); 3. ca 1230 « publication, proclamation publique, ban » (Gaydon, 199 ds T.-L.); p. ext. 2emoitié xiiies. [ms.] « appel, annonce d'un marchand des halles » (G. de La Villeneuve, Crieries de Paris, éd. Barbazan et Méon, II, 109); 1892 du dernier cri (Courteline, Conversion d'Alceste, Bonnes occasions, p. 228). Déverbal de crier*. Fréq. abs. littér. : 12 522. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 15 612, b) 22 521; xxes. : a) 22 246, b) 14 375. Bbg. Dokoupil (G.). Elle eut un cri. In : [Mél. Haskovee (P.M.)]. Brünn, 1936, pp. 110-115. − Gottsch. Redens. 1930, p. 99, 287, 455. − Goug. Mots t. 2 1966, p. 104. − Quem. Fichier. − Rog. 1965, p. 127, 180. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 140.

Wiktionnaire

Nom commun 2 - français

cri \kʁi\ masculin singulier

  1. (Linguistique) Langue des Cris, appartenant à la famille algonquienne.
    • Les langues algonquiennes dominent l’est du Canada, de la Nouvelle-Écosse aux rives de la baie d’Hudson et même au-delà, le cri étant la plus parlée d’entre elles. […] Le cri et l’ojibwa sont, avec l’inuktitut, les seules langues indigènes dont les linguistes ne prévoient pas l’extinction prochaine. Pour certains d’entre eux, cri, attikamek, innu et naskapi ne sont que des dialectes d’une même langue. Mais les peuples qui les parlent tiennent à marquer leurs différences : Cris et Naskapis ont adopté l’écriture syllabique, alors que les autres utilisent l’alphabet latin. […] Le cri du Sud s’écrit différemment du cri du Nord. — (L’Actualité, 16 février 2007)
    • Aujourd’hui, dans les réserves, observe Louis-Jacques Dorais, c’est en cri, en innu ou en atikamekw que se fait l’enseignement, de la maternelle jusqu’à la deuxième ou troisième année. — (Contact, Le magazine des diplômés et des partenaires de l'Université Laval, printemps 2008)

Adjectif - français

cri \kʁi\ masculin

  1. (Géographie) Relatif aux Cris, à leur langue, à leur culture.
    • La Nation crie.
    • La Loi québécoise concernant les villages cris.
    • Un jeune chasseur cri revenait d'un très long voyage. — (Serge Bouchard, L'œuvre du Grand Lièvre Filou, Éditions MultiMondes, 2018. p. 87)

Nom commun 1 - français

cri \kʁi\ masculin

  1. Action de crier, son perçant ou puissant émis par la voix d’un être humain ou d’un animal.
    • Jeter, pousser les hauts cris.
    • Cette innovation fit jeter les hauts cris.
    • Ne faire qu’un cri, se dit d’un malade qui crie sans discontinuer.
    • Et puis le silence , ce grand silence qui plane au-dessus des solitudes islandaises , et que trouble seul le sifflement du vent ou le cri des pluviers dorés. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 81)
    • Les matches se disputaient au milieu d’un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Des nuits entières, durant un mois, j’ai entendu hurler des hommes que l’on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Dans la loge de la vedette, à gauche, les chiens jappaient à petits cris aigus. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • On n’entend que des cris d’oiseaux de mer, goélands et macreuses, qui s’abandonnent aux caprices du vent. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, Hetzel, 1892, chap. 4)
    1. Se dit quelquefois au singulier des cris poussés par plusieurs personnes à la fois.
      • Un cri s’éleva dans l’assemblée.
      • Un cri général se fit entendre.
  2. Voix ordinaire des animaux, et particulièrement des quadrupèdes et des oiseaux.
    • Imiter le cri d’un oiseau.
    • (Figuré) Pousser des cris de paon, protester avec aigreur, avec indignation.
    • On n’entend plus que les cris des volailles et des porcs saignés ; les cheminées fument, tout Ramscapelle s’emplit de la joyeuse animation d’un marché oriental. — (Marguerite Baulu, La Bataille de l’Yser, Perrin & Cie, Paris, 1918, page 354)
    • Chasser à cor et à cri : (Chasse) → voir à cor et à cri
  3. (Par analogie) En parlant des marchands et ouvriers ambulants qui annoncent à haute voix leur genre de commerce ou d’industrie, le prix de ce qu’ils vendent, etc.
    • Les cris de Paris.
    • Le cri d’un remouleur.
  4. Se dit également de certaines phrases brèves que l’on prononce à très haute voix, pour donner quelque avertissement, pour exprimer quelque émotion vive, etc.
    • Le cri de « Sauve qui peut ! »
    • J’entendais les cris : « Au meurtre ! À l’assassin ! »
    • Des cris séditieux.
    • Le bon Piqueur doit sçauoir bien parler en cris, & langages plaisans aux chiens, crier, hucher, & houpper ses compagnons, forhuer en mots longs, & sonner de la trompe. — (René François, Essay des merveilles de nature et des plus nobles artifices, 1632, page 18)
    • À son arrivée dans Paris, Louis Pasteur ne ressemblait guère à cet étudiant, héros de Balzac, qui jetait à la grande ville ce cri plein de confiance : « À nous deux ! » — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 16)
    • Cri de guerre, cri d’armes, ou simplement Cri, : Se disait de certains mots qu’une nation, une ville, une maison illustre portait écrits sur ses drapeaux, sur les cottes d’armes, et que les gens de guerre, marchant sous ses bannières, avaient coutume de crier en allant au combat.
    • Le cri des Français était « Montjoie Saint-Denis ! »
    • Le cri de la maison de Bourbon : « Dame ! »
  5. (Figuré) Les plaintes et les gémissements des personnes qui sont dans l’oppression, dans l’affliction, etc.
    • Dieu entend les cris des veuves et des orphelins.
    • Les cris de l’opprimé.
    • Fermer l’oreille au cri de la misère.
    • Le cri de la douleur publique.
  6. (Figuré) Proclamation.
    • Et de par le roi, le cri fut fait à son de trompe, par tous les carrefours, que les aventuriers, gens de peu, faux mendiants et traîneurs de rues, vidassent les lieux, sur peine de la hart. — (Marcel Schwob, Les Boute-feux, dans Cœur double, Éditions Ollendorff, 1891, page 196)
  7. (Figuré) Revendication, demande pressante, toute opinion manifestée hautement ; et alors il s’emploie surtout en parlant de plusieurs personnes qui s’accordent à blâmer, à désapprouver quelqu’un ou quelque chose.
    • La véritable affaire n’était pas encore commencée. On n’entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
    • L’État devrait prendre en compte le cri des professeurs.
    • Il n’y a qu’un cri sur telle personne, sur telle chose.
    • Un cri général s’éleva contre lui.
    • Les cris d’une cabale impuissante.
    • Le cri public : L’opinion publique, favorable ou contraire.
    • Braver le cri public.
  8. (Figuré) Se dit des mouvements intérieurs qui nous portent à faire une chose ou qui nous en détournent.
    • Le cri du cœur.
    • Étouffer le cri de la conscience.
    • Le cri de l’amour maternel.
    • Le cri de la nature.
    • Le cri du sang.
  9. (Jeux vidéo) (Dans Aaaah) Action de crier permettant au joueur de repousser et de faire tomber les autres.
    • Pour crier, c’est simple, Hurlez dans votre micro !
      Non, je blague, plus sérieusement, pour crier, il vous suffit d’appuyer sur Flèche de bas lorsque votre barre de cri est à fond !
      — (Sujet Les Tutos de Sentry, Famakna Food)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CRI. n. m.
Son aigu et perçant émis par la voix. Un cri de douleur. Cri de joie, d'allégresse. Cri d'horreur. Cri perçant. Jeter un cri. Pousser un grand cri. Les cris, les lamentations des femmes. Il fit un cri que nous entendîmes de très loin. Il se dit quelquefois au singulier des Cris poussés par plusieurs personnes à la fois. Un cri s'éleva dans l'assemblée. Un cri général se fit entendre. Fig. et fam., Jeter, pousser les hauts cris, Se récrier, se plaindre hautement. Cette innovation fit jeter les hauts cris. Ne faire qu'un cri, se dit familièrement d'un Malade qui crie sans discontinuer. Il se dit aussi de la Voix ordinaire des animaux, et particulièrement des quadrupèdes et des oiseaux. Son cri ordinaire est un rugissement prolongé. Le cri du pivert annonce de la pluie. La chouette a un vilain cri, un triste cri. Imiter le cri d'un oiseau. Fig. et fam., Pousser des cris de paon, Protester avec aigreur, avec indignation. En termes de Chasse, Chasser à cor et à cri. Voyez COR. Il se dit par analogie en parlant des Marchands et ouvriers ambulants qui annoncent à haute voix leur genre de commerce ou d'industrie, le prix de ce qu'ils vendent, etc. Les cris de Paris. Le cri d'un remouleur. Il se dit également de Certaines phrases brèves que l'on prononce à très haute voix, pour donner quelque avertissement, pour exprimer quelque émotion vive, etc. Un cri d'alarme se fit entendre. Dans ce danger pressant, il poussa un cri de détresse. Le cri de " Sauve qui peut! ". J'entendais les cris " Au meurtre! à l'assassin! ". Des cris séditieux. Cri de guerre, cri d'armes, ou simplement Cri, se disait de Certains mots qu'une nation, une ville, une maison illustre portait écrits sur ses drapeaux, sur les cottes d'armes, et que les gens de guerre, marchant sous ses bannières, avaient coutume de crier en allant au combat. Le cri des Français était " Montjoie Saint-Denis " ; le cri de la maison de Bourbon : " Notre-Dame ". Il se prend figurément pour les Plaintes et les gémissements des personnes qui sont dans l'oppression, dans l'affliction, etc. Dieu entend les cris des veuves et des orphelins. Les cris de l'opprimé. Fermer l'oreille au cri de la misère. Le cri de la douleur publique. Il se dit aussi figurément de Toute opinion manifestée hautement ; et alors il s'emploie surtout en parlant de Plusieurs personnes qui s'accordent à blâmer, à désapprouver quelqu'un ou quelque chose. Il n'y a qu'un cri sur telle personne, sur telle chose. Un cri général s'éleva contre lui. Les cris d'une cabale impuissante. Le cri public, L'opinion publique, favorable ou contraire. Braver le cri public. Il se dit encore figurément des Mouvements intérieurs qui nous portent à faire une chose ou qui nous en détournent. Le cri du cœur. Étouffer le cri de la conscience. Le cri de l'amour maternel. Le cri de la nature. Le cri du sang.

Encyclopédie, 1re édition (1751)

CRI, CLAMEUR, (Synon. Gramm.) le dernier de ces mots ajoûte à l’autre une idée de ridicule par son objet ou par son excès. Le sage respecte le cri public, & méprise les clameurs des sots. (O)

Cri d’armes ou cri de guerre, (Hist. mod. & Art milit.) On appelloit ainsi certaines paroles en usage chez nos premiers François & chez les autres peuples de l’Europe pour animer les soldats au combat, ou pour se faire connoitre dans les batailles & dans les tournois.

On trouve dans l’antiquité des traces de cette coûtume, & sur-tout bien expressement dans l’Ecriture au livre des Juges, chap. vij. où Gédeon donna pour mot ou pour cri de guerre, aux soldats qu’il menoit contre les Madianites ces paroles, Domino & Gedeoni, au Seigneur & à Gédeon.

Parmi les modernes, le cri de guerre étoit une suite de la banniere, c’est-à-dire que nul n’étoit reconnu pour gentilhomme de nom, d’armes, & de cri, s’il n’avoit droit de lever banniere, l’un & l’autre servant à mener des troupes à la guerre & à les rallier. Dans les batailles, les bannerets faisoient le cri, desorte que dans une armée il y avoit autant de cris qu’il y avoit de bannieres ou enseignes. Mais outre ces cris particuliers, il y en avoit un général pour toute l’armée, & c’étoit celui du général ou du roi quand il s’y trouvoit en personne. Quelquefois il y avoit deux cris généraux dans une même armée, lorsqu’elle étoit composée de deux différentes nations. Ainsi dans la bataille donnée entre Henri de Transtamare & Pierre le Cruel, en 1369, les Espagnols du parti de Henri crierent Castille au roi Henri, & les François auxiliaires, commandés par Bertrand du Guesclin, prirent pour cri, Notre-Dame, Guesclin. Le cri général se faisoit unanimement par tous les soldats en même tems à l’instant de la mêlée, tant pour implorer l’assistance du ciel, que pour s’animer au combat les uns les autres ; & les cris particuliers servoient aux soldats à s’entre-connoître, & aux chefs à démêler leurs soldats, à les tenir serrés autour de leur banniere, ou à les rallier en cas de besoin. Dans les tournois, c’étoient les hérauts d’armes qui faisoient le cri lorsque les chevaliers étoient prêts d’entrer en lice. Le cri de la famille appartenoit toûjours à l’aîné ; & les puînés ne prenoient le cri de leur maison, qu’en y ajoûtant le nom de leur seigneurie.

Mais le roi Charles VII. ayant établi des compagnies d’ordonnance vers l’an 1450, & dispensé les bannerets d’aller à la guerre accompagnés de leurs vassaux, l’usage du cri d’armes a été aboli ; il ne s’est conserve que dans les armoiries, auxquelles on joint souvent le cri de la maison. Le cri le plus ordinaire des princes, des chevaliers, & des bannerets, étoit leur nom ; quelques uns ont pris le nom des maisons dont ils étoient sortis ; d’autres celui de certaines villes, parce qu’ils en portoient la banniere ; ainsi le comte de Vendome crioit Chartres : des princes & seigneurs très-considérables ont crié leurs noms ou ceux de leurs villes principales avec une espece d’éloge, ainsi le comte de Hainaut avoit pour cri, Hainaut au noble comte ; & le duc de Brabant, Louvain au riche duc. La seconde maniere de cri, étoit celui d’invocation ; les seigneurs de Montmorenci crioient Dieu aide, & ensuite Dieu aide au premier chrétien ; parce qu’un seigneur de cette maison reçut, dit-on, le premier le bâteme après le roi Clovis. La maison de Bauffremont, en Lorraine & en Bourgogne, avoit pour cri ces mots, Bauffremont, au premier chrétien, probablement pour une pareille raison. Les dues de Normandie crioient, Diez aye, Dam Diez aye, c’est-à-dire, Dieu nous aide, le Seigneur Dieu nous aide ; car dans la seconde de ces formules, dam est pris pour dom, dominus, & non pour Notre Dame, ainsi que l’a pensé la Colombiere. Le duc de Bourbon crioit Notre-Dame, Bourbon ; & le duc d’Anjou, S. Maurice. La troisieme espece étoit un cri de résolution, comme celui que prirent les croisés pour la conquête de la Terre-sainte sous Godefroi de Bouillon, Diez le volt, c’est-à-dire Dieu le veut. La quatrieme sorte de cri est celui d’exhortation, tel que celui du seigneur de Montoison de la maison de Clermont en Dauphiné, à qui le roi Charles VIII. cria à la recousse Montoison, ou celui des seigneurs de Tournon, au plus druz, c’est-à-dire au plus épais & au plus fort de la mélée. La cinquieme espece est celui de défi, comme le cri des seigneurs de Chauvigni, chevaliers pleuvent, c’est-à-dire viennent en foule. La sixieme sorte de cri celui de terreur ou de courage, ainsi les seigneurs de Bar crioient au feu, au feu ; & ceux de Guise, place à la banniere. La septieme espece est des cris d’évenement, comme celui des seigneurs de Prie, cant l’oiseaux, parce qu’un seigneur de cette maison avoit chargé l’ennemi dans un bois où chantoient des oiseaux. La derniere espece étoit le cri de ralliement, comme celui de Mont-joye S. Denis, c’est-à-dire ralliez-vous sous la banniere de saint Denis. Ducange, Dissert. xj. sur l’hist. de S. Louis. Le P. Menestrier, origine des armoiries.

Tous ces différens cris de guerre étoient bons dans les batailles avant l’invention de la poudre à canon & l’introduction des armes à feu. Malgré le cliquetis des armes & le bruit des combattans, on pouvoit encore quelquefois entendre ces différens signaux.

On avoit même autrefois recours aux cris, parce que le visage des chefs se trouvant caché par le heaume qui le couvroit entierement, il falloit un cri ou signal pour reconnoître son chef, & se rallier à sa troupe.

Aujourd’hui les troupes ne se reconnoissent dans une action que par leurs enseignes, leur uniforme, & d’autres marques visibles ; ce qui n’empêche pas qu’il n’arrive quelquefois des méprises & du desordre. Au reste ces cris de guerre n’ont pas été tellement propres aux Européens, qu’on n’en ait trouvé de semblables parmi les peuples d’Amérique, si l’on en croit d’Acosta. Les Orientaux, tels que les Persans, les Tartares, & les Turcs, ont coûtume d’attaquer leurs ennemis en poussant des cris & des hurlemens ; ces derniers sur-tout crient allah, allah Mahomet. Si dans une bataille contre les chrétiens ils voyent que ceux-ci, après les avoir enfoncés, négligent de les poursuivre, ils crient giaur camar, c’est-à-dire l’infidele a peur, & c’est un signal de ralliement pour revenir à la charge. Si au contraire ils se voyent enfoncés & pressés l’épée dans les reins, alors ils crient giaur gildy, c’est-à-dire les infideles sont à nos talons, ce qui est une marque de leur fuite & de leur déroute entiere. (G)

Cri ou Cry de la Fête, (Jurisp. & Hist.) est un droit qui se paye en certains endroits au seigneur, pour l’annonce de la fête du lieu. Dans l’origine c’étoit la rétribution que l’on payoit à celui qui alloit de porte en porte pour annoncer la fête ; ensuite on se contenta de l’annoncer seulement dans la place publique, & par succession de tems les seigneurs ont appliqué à leur profit la rétribution qui se payoit à leur préposé, & l’ont convertie en un droit seigneurial : il en est parlé dans l’histoire de Verdun. (A)

Cri public, (Jurisp.) se prend quelquefois pour clameur publique. Un homme pris en flagrant délit, peut être arrêté à la clameur publique, sans decret ni ordonnance de justice préalable.

Cri public signifie aussi la proclamation, ban, publication qui se fait, après avoir amassé le peuple à son de trompe ou de tambour, dans les places publiques & carrefours d’une ville, bourg & autres lieux, à l’effet de rendre une chose publique.

Cet usage est fort ancien dans la plûpart des villes. Il est dit dans des lettres du roi Jean, du 7 Août 1351, que les consuls de Fleurence en la sénéchaussée de Toulouse, ont droit d’y faire des cris publics dans les affaires qui regardent leur jurisdiction.

Les réglemens de police se publient encore par cri public ; il n’y avoit point d’autre maniere de les rendre vraiment publics jusqu’en 1461, que commença l’usage des affiches au coin des rues ; & encore présentement on ne laisse pas de publier à son de trompe certains réglemens qui concernent jusqu’au menu peuple, afin que ceux qui ne savent pas lire, ne puissent prétendre cause d’ignorance des affiches. Ces sortes de publications ne peuvent être faites que par le juré-crieur de la justice, accompagné des jurés-trompettes ou tambours commis à cet effet.

En matiere criminelle, en cas d’absence de l’accusé, après qu’il a été assigné à la quinzaine par affiche à la porte de l’auditoire, il est assigné à la huitaine par un seul cri public. Cette assignation & ce cri public se font dans la place publique, & dans la place qui est au-devant de la jurisdiction où le procès s’instruit, & encore au-devant du domicile ou résidence de l’accusé. L’huissier qui donne cette assignation à cri public, se fait accompagner de plusieurs jurés-trompettes ; & après que ceux-ci ont assemblé le peuple par leurs chamades, l’huissier fait à haute voix la lecture de l’assignation. Voyez ci-dev. Contumace, & ci-après Crieur public. (A)

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Étymologie de « cri »

(Nom 1) (Xe siècle) Déverbal de crier.
(Nom 2) (Date à préciser) Voir Cri.
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Citations contenant le mot « cri »

  • Du porc, on ne perd que le cri. De Proverbe limousin , 
  • La peur est un cri, la terreur est un murmure. De Anonyme , 
  • Chaque tourment possède son cri, la santé seule se tait. De Erik Gustaf Geijer / Le paysan , 
  • Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri. De René Char / Fureur et mystère , 
  • Il y a deux cris dans l'homme, le cri de l'ange et le cri de la bête. Le cri de l'ange, c'est la prière ; le cri de la bête, c'est le péché. De Jean-Marie Vianney / Sermons , 
  • Le cri de détresse d'un seul gouverné ne vient pas à bout du tambour. De Proverbe africain , 
  • Chacun de nous est un désert : une oeuvre est toujours un cri dans le désert. De François Mauriac / Dieu et Mammon , 
  • Le cri d'un peuple libre est celui de la gloire. De Fabre d'Eglantine / Le triomphe de Gréty , 
  • Celui qui chante retrouve la vie, retrouve le cri de l'enfant Dieu. De Michel Berger / Celui qui chante , 
  • Le théâtre rassemble des gens venus écouter un cri qui va les bouleverser. De Wajdi Mouawad / Evene.fr - Juin 2009 , 
  • La religion fait partie de la culture, non comme dogme, ni même comme croyance, comme cri. De Maurice Merleau-Ponty / Sens et non sens , 
  • L'horreur d'un accident qu'on découvre sur sa route provient de ce qu'il est de la vitesse immobile, un cri changé en silence (et non pas du silence après un cri). De Jean Cocteau / La Machine infernale , 
  • Quand je crie : Seigneur ! Il existe l'espace de mon cri. Cela suffit : que puis-je souhaiter de plus ? De Emil Michel Cioran / Cahiers 1957-1972 , 
  • Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. De Charles Baudelaire , 
  • Dans une souffrance aiguë, un cri de prière peut jaillir de n'importe quelles lèvres humaines. De Albert Marie Besnard , 
  • Merci pour votre inscription LExpress.fr, "Nous l'avons fait!": le cri du coeur de Ketanji Brown Jackson, première femme noire à la Cour suprême - L'Express
  • Le président du syndicat, Denis Casalta, son administrateur et ancien président, Pierre Torre, ainsi que son vice-président et président de l'URGDSAC, Matteu Tristani, ont tour à tour pris la parole pour lancer un véritable cri d'alerte quant à la "situation catastrophique dans laquelle se trouve l'apiculture corse". Corse Matin, "Les ruches sont vides" : le cri d'alerte des apiculteurs corses | Corse Matin
  • C’est dans ce contexte que Noël Jamet fera le show. Il organisera plusieurs concours de cri de cochon pour petits et grands le samedi 9 à 16 heures et le dimanche 10, à 11 heures et à 15 heures. Un temps fort chargé de bonne humeur et de franche rigolade qu’il ne faudra pas manquer. SudOuest.fr, Vidéo. Cri du cochon : le champion du monde à Saint-Christoly-Médoc
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  • Les Sirènes de Sauvian, Sérignan et Valras ont réussi à récolter 4 200 € grâce à la vente de badges lors du rassemblement "Le cri des sirènes" organisé sur la plage le 8 mars, journée mondiale des droits des femmes. Cette somme a été remise à Philippe Andrès, directeur de l’Amicale du Nid de l’Hérault, accompagné de son équipe du centre d’hébergement de Béziers pour femmes et enfants victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Il a remercié les organisatrices au nom de l’association mais également au nom des familles actuellement hébergées à Béziers : "Le centre existe depuis 2019. C’est la première fois que nous recevons un soutien aussi fort, aussi important. Ces 4 200 € seront employés à fournir des kits d’urgence aux nouvelles arrivantes au centre, des produits d’hygiène, des denrées alimentaires, des vêtements pour les enfants." Mais au vu du montant, cela permettra également d’offrir des sorties, des moments exceptionnels pour "revoir des sourires sur le visage de ces femmes et de leurs enfants". L’équipe du Nid s’est engagée à envoyer aux organisatrices des photos de ces sorties, pour les remercier de cette action, de leur soutien. midilibre.fr, Le "Cri des sirènes" a été entendu, 4 200 € ont été récoltés pour le Nid - midilibre.fr
  • Le cri d’alarme d’un artisan boulanger étouffé par l’augmentation du prix de l'énergie et des matières premières. Actualités et émissions (direct live, vidéo, podcast), Le cri d’alarme d’un boulanger : "Il va y avoir des drames"
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Synonymes de « cri »

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