La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « coquetterie »

Coquetterie

[kɔkɛtri]
Ecouter

Définitions de « coquetterie »

Coquetterie - Nom commun

Coquetterie — définition française (sens 1, nom commun)
Aspiration à séduire et à captiver l'attention, principalement attribuée au comportement féminin.
Zariffa, dès sa dixième année, exerçait à l’égard de son jeune compagnon, sa coquetterie naissante.
— Out-el-Kouloub, « Zariffa »
Ensemble des attitudes et paroles calculées pour plaire, indépendamment de la sincérité du sentiment exprimé.
Au tournant de la haie, à une centaine de pas en arrière, Violette était arrêtée devant Michel et, la tête penchée, faisait des coquetteries.
— Ernest Pérochon, Nêne
(Par extension) Ensemble des moyens utilisés pour mettre en valeur ses atouts dans divers domaines.
Son ultime coquetterie avant de monter à l'échafaud ? Faire réaliser son portrait. Le selfie de l'époque.
— Arnaud Bouillin, Nabilla
Quête d'élégance vestimentaire ou comportementale.
(Sens ironique) Désigne un strabisme.
Ses fils géraient les euros, lui n'y voyait pas clair, avec son œil qui disait merde à l'autre. Cette coquetterie aurait pu jeter des doutes sur sa compétence mais, après tout, il n'y a qu'un œil qui vise l'objectif. Où est le problème si l'autre sonde la quatrième dimension ?
— Elizabeth Tchoungui, Bamako climax

Expressions liées

  • Avoir une coquetterie dans l'œil (être atteint d'un léger strabisme.)
  • Avoir une coquetterie pour quelqu'un (avoir une tendresse particulière pour quelqu'un.)
  • Faire des coquetteries à quelqu'un (lui faire des avances, tenter un rapprochement par de savants manèges.)
  • La coquetterie d'un geste, d'un regard
  • Par coquetterie (par souci d'élégance.)
    Il ne voulait ni grossir ni mincir, par coquetterie
    — Émile Zola, L'Assommoir
  • Sans coquetterie (franchement, sans manège.)
    La table était dressée sans coquetterie
    — Billy, Introïbo
  • Être plein de coquetterie pour quelqu'un (être d'une extrême prévenance.)

Étymologie de « coquetterie »

Dérivé du mot français coquet avec le suffixe -erie. Relatif à l'action de coqueter.

Usage du mot « coquetterie »

Évolution historique de l’usage du mot « coquetterie » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « coquetterie » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « coquetterie »

Antonymes de « coquetterie »

Citations contenant le mot « coquetterie »

  • La coquetterie ne va bien qu'à la femme heureuse.
    Honoré de Balzac — La Femme abandonnée
  • Le plus grand miracle de l'amour, c'est de guérir de la coquetterie.
    François, duc de La Rochefoucauld — Maximes
  • La coquette ne sait que plaire, et ne sait pas aimer, voilà pourquoi on l'aime tant.
    Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux — Lettre sur les habitants de Paris
  • Le négligé est une abjuration simulée de coquetterie ; mais en même temps le chef-d'œuvre de l'envie de plaire.
    Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux — Lettre sur les habitants de Paris
  • Une laide est plutôt coquette qu'une belle ; elle agace les hommes et l'autre les attend.
    Charles Augustin Sainte-Beuve — Mes poisons
  • La coquetterie est un défaut nécessaire.
    Madeleine Ferron — Le baron écarlate
  • La bonté, c'est la coquetterie des cheveux blancs.
    Octave Feuillet
  • Il y a des hommes que la bonté entraîne trop loin, comme certaines femmes la coquetterie.
    Alfred Capus — Les Pensées

Traductions du mot « coquetterie »

Langue Traduction
Anglais coquetry
Espagnol coquetería
Italien civetteria
Allemand koketterie
Chinois 撒娇
Arabe التدلل
Portugais coquete
Russe кокетство
Japonais 媚態
Basque coquetry
Corse coqueterie
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.