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Tente
Sommaire
- Définitions de « tente »
- Étymologie de « tente »
- Phonétique de « tente »
- Fréquence d'apparition du mot « tente » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « tente »
- Citations contenant le mot « tente »
- Traductions du mot « tente »
- Synonymes de « tente »
- Antonymes de « tente »
- Combien de points fait le mot tente au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | tente | tentes |
Définitions de « tente »
Trésor de la Langue Française informatisé
TENTE1, subst. fém.
TENTE2, subst. fém.
TENTE3, subst. fém.
CHIR., vieilli. Petit tampon cylindrique de charpie, imbibé de produits antiseptiques que l'on introduisait dans les plaies et les ulcères profonds pour combattre l'infection et aider à la cicatrisation. L'ouverture de la plaie se resserre; une petite tente, enfoncée de quelques lignes, est mollement placée dans son orifice, afin d'obtenir que la cicatrisation s'opère de dedans en dehors (Bretonneau, Inflamm. tissu muqueux, 1826, p. 322).Wiktionnaire
Nom commun 2 - français
tente \tɑ̃t\ féminin
-
(Anatomie) Nom d’extension d’un élément anatomique dans un autre
- Tente de l'hypophyse
- Tente pituitaire
Nom commun 1 - français
tente \tɑ̃t\ féminin
-
Sorte de pavillon fait ordinairement de toile, d’étoffe tendue, dont on se sert à la guerre, à la campagne, pour se mettre à couvert.
- À partir du mois de juin, la plage, aujourd'hui disparue, se couvrait de tentes pour la saison des bains de mer. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 19)
- Sous la tente maure, une petite loge de tissus isole parfois la couche conjugale, tandis que sous la tente bédouine , une cloison de roseau circonscrit le horma (pluriel : harem), l'espace intime réservé à une épouse et à ses jeunes enfants. — (Olivier D'Hont, Techniques et savoirs des communautés rurales : approche ethnographique du développement, Karthala, 2005, chapitre 14, page 172)
-
(En particulier) Abri du campeur souvent en toile imperméable et avec une armature légère.
- On peut se procurer à Reykjavik la tente en usage chez les Islandais : elle est faite de l'étoffe du pays appelée vadmal, et se fixe sur deux montants d'un mètre de haut. Cette tente peut abriter trois personnes. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 14)
- Les tentes de randonnée. On en distingue deux types : la tente abri extra-légère, la tente portative légère. — (Jean Loiseau, Conseils aux campeurs débutants; comment s'équiper, comment pratiquer le camping, notions élémentaires indispensables, Vigot frères, 1938, page 40)
- Le fabricant des tentes Messager par exemple montra au Salon du Camping à Paris en 1967 son tout nouveau modèle de tente très compacte avec une chambre et un living équipés de meubles pliants adaptés, avec une décoration très élaborée : […]. — (France Poulain & Élisabeth Poulain, L'esprit du camping, Éditions Cheminements, 2005, page 136)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Sorte de pavillon fait ordinairement de toile, d'étoffe tendue, dont on se sert à la guerre, à la campagne, pour se mettre à couvert. Les mâts, les cordages, les piquets, les murailles d'une tente. Camper sous la tente. La caravane ne faisait que de dresser ses tentes quand les Arabes arrivèrent. Les marchands avaient tendu leurs tentes à la foire. Fig. et fam., Se retirer sous sa tente, Se tenir à l'écart par dépit, par mauvaise humeur.
Littré (1872-1877)
-
1Pavillon de peau, de toile et autres substances dont on se sert pour se mettre à couvert.
Il [Louis XIV] est venu camper dans un guéret, sous des tentes même assez petites, les grandes étant demeurées à Grave l'année dernière
, Pellisson, Lett. hist. t. I, p. 276.Nous allons faire planter au bout de la grande allée, du côté du mail, une petite espèce de tente
, Sévigné, 435.Elles font des tentes, dont les unes sont de peaux cirées, les autres d'écorces d'arbres
, Fénelon, Tél. VIII.Chaque famille, errante dans ce beau pays, transporte ses tentes d'un lieu en un autre
, Fénelon, ib.Toute l'armée des alliés dressait déjà ses tentes
, Fénelon, ib. XI.Ces tentes [des soldats], pour l'ordinaire, étaient de peaux ; d'où vient cette expression fort usitée dans les auteurs : sub pellibus habitare [loger sous les peaux]
, Rollin, Hist. anc. t. XI, 2e part. p. 421, dans POUGENS.On lui présenta [à Charles XII], de la part du Grand Seigneur, une large tente d'écarlate brodée d'or
, Voltaire, Charles XII, 7.Fig.
Un seul jour, ô mon Dieu, passé dans votre maison sainte, s'écriaient-ils… console plus le cœur que les années entières passées dans les plaisirs et dans les tentes des pécheurs
, Massillon, Carême, Resp. dans les temples.Il habitera sous des tentes de sûreté et de confiance
, Massillon, Profess. relig. Serm. 2.Et qu'est-ce que la terre ? une prison flottante, Une demeure étroite, un navire, une tente
, Lamartine, Harm. III, 9.Fig. Se retirer sous sa tente, cesser, par contrariété, de prendre part à quelque chose, par allusion à Achille, qui, irrité contre les Grecs, cessa de prendre part aux combats.
Chez les Juifs, fête des Tentes, voyez SCÉNOPÉGIE.
-
2 Au plur. Les tentes, le camp, les troupes.
Qu'ils viennent vous chercher sous les tentes d'Achille
, Racine, Iphig. v, 2.Le ciel qui m'a conduit dans les tentes du Maure
, Voltaire, Tancr. III, 2. -
3 Fig. La guerre, à cause que c'est surtout en campagne que l'on se sert des tentes.
Il étudiait la géométrie jusques dans sa tente
, Fontenelle, l'Hôpital.Il [Bonaparte] fit du glaive un sceptre et du trône une tente, Tout son règne fut un combat
, Hugo, Odes, I, 11. -
4Tente-abri, petite tente légère que les soldats peuvent dresser instantanément en réunissant ensemble plusieurs des morceaux de toile dont chacun d'eux est muni.
Au plur. Des tentes-abris.
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5 Terme de marine. Toile tendue sur une partie d'un navire, ou sur ce navire dans toute son étendue, pour mettre le pont à l'abri du soleil.
Tente de nage, toile que l'on tend au-dessus des bancs dans quelques embarcations.
- 6 Terme de chasse. Sorte de filet que l'on tend pour prendre des bécasses et autres oiseaux de passage.
- 7Dans quelques provinces, barrage en menues branches soutenues par des pieux que l'on fait dans une rivière, et auquel on adapte, devant un petit passage laissé exprès, la gueule d'une nasse pour prendre du poisson.
- 8 Terme d'anatomie. Tente du cervelet, repli de la dure-mère tendu entre le cerveau et le cervelet.
HISTORIQUE
XIIIe s. Al jardin orent fait dresser la maistre tente
, Berte, X. Il chevauchent tant qe il furent venu en plain là ù les enimis estoient à tendes
, Marc Pol, p. 743.
XIVe s. Comme fait l'yraigne qui prend les mouches en ses rets et en ses tentes
, Le Chev. de la Tour, Instr. à ses filles, f° 26, dans LACURNE.
XVIe s. Les Arabes que l'on surnomme Scenites (comme qui diroit Tenteniers), pour ce que c'est un peuple vagabond, qui n'a point d'autres maisons que des tentes qu'il porte tousjours quant et soy
, Amyot, Lucull. 38. Sçavoir au vray les devis qu'il [Brutus] tenoit en sa tente à quelqu'un de ses privez amis, la veille d'une bataille
, Montaigne, II, 107.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
TENTE, s. f. (Fortification.) tabernacle, pavillon ou logement portatif que l’on dresse en pleine campagne pour se mettre à l’abri des injures du tems. Voyez Tabernacle.
Ce mot est formé du latin tentorium, de tendo, je tends, parce que les tentes se font ordinairement de canevas ou de coutils, que l’on étend & que l’on soutient avec des perches, des cordes, & des chevilles ou piquets.
Les armées campent sous des tentes. La plûpart des Tartares & des Arabes, qui sont des peuples errans & vagabonds, logent toujours sous des tentes. Voyez Hordes, Nomades, &c.
Les Hébreux, dans le désert, logerent pendant quarante ans sous des tentes, ce qui leur donna occasion d’instituer la scenapegie ou fête des tabernacles. Voyez Scenapegie. Chambers.
Les tentes dont se servent les soldats sont appellées cannonieres.
Quoique l’usage des tentes soit fort ancien, & que les Romains s’en soient toujours servis, il étoit cependant presqu’entierement aboli en Europe, & ce n’est guere que depuis Louis XIV. que les cavaliers & les soldats françois ont des tentes. Avant le regne de ce glorieux monarque, les armées étant bien moins nombreuses qu’elles ne le sont devenues depuis, elles se servoient des villages pour y trouver quelque abri, & elles se trouvoient par-là séparées en plusieurs parties ou quartiers éloignés les uns des autres, ce qui étoit sujet à bien des inconvéniens. Dans les sieges ou dans les camps à demeure, les cavaliers & les soldats se faisoient des baraques de paille qu’on rangeoit avec ordre. Les princes d’Orange, qui ont beaucoup contribué au rétablissement de la discipline militaire en Europe, n’en usoient pas autrement. Leurs soldats & leurs cavaliers se baraquoient ; mais les officiers & ces princes mêmes se servoient de tentes. (Q)
Tente du Levant, (Usages des Orientaux.) les tentes du Levant sont moins embarrassantes que celles de ce pays-ci. Elles n’ont qu’un arbre au milieu qui se démonte en deux, quand on veut plier bagage, mais qui soutient, lorsque la tente est placée, un pavillon de grosse toile bien serrée, sur laquelle l’eau coule aisément ; le pavillon est arrêté dans sa circonférence avec des cordons que l’on accroche à des cheviles de fer fichées en terre ; aux deux tiers de la hauteur de ce pavillon sont attachées des cordes que l’on bande fortement par le moyen d’autres chevilles plus écartées de l’arbre que les premieres ; ces cordes rirent le haut du pavillon en dehors, & lui font faire un angle saillant en maniere de mansarde. (D. J.)
Tente d’herbage, terme de galere ; c’est une tente de gros draps de couleur de burre. Voyez Tendelet.
Tente, en Chirurgie, est un rouleau de charpie, d’une figure cylindrique, que l’on met dans les plaies & dans les ulceres.
Les tentes s’emploient pour empêcher qu’une plaie ne se ferme trop tôt. Mais plusieurs auteurs de chirurgie, & en particulier l’auteur du livre intitulé le Chirurgien de l’hôpital, donnent quantité d’exemples où l’usage des tentes, & sur-tout des tentes dures, s’est trouvé nuisible, ayant prolongé le traitement, attiré des inflammations, produit des sinus, la mortification, &c. dans les plaies & les ulceres. Voyez Bourdonnet. Pour remédier à ces inconvéniens, il propose que les linimens, &c. soient d’une consistence liquide, ou par eux-mêmes, ou en les échauffant ; & que lorsque les tentes paroissent indispensablement nécessaires, comme dans les grandes cavités, on peut aggrandir l’ouverture, & mettre au lien de tentes des bourdonnets mollets, qui n’auront pas les inconvéniens des tentes. Voyez Ulcere.
On se sert d’une tente dure, longue & grosse comme le petit doigt dans les pansemens de l’opération de la fistule à l’anus. Pour faire cette tente, on prend plusieurs brins de charpie longs de six pouces ; on les range à côté les uns des autres ; on les plie par le milieu, & on en fait un rouleau lié exactement par des circonvolutions de charpie dans l’étendue de deux pouces & demi ou environ. On étend le reste de la charpie pour en faire une tête circulaire & horisontale au corps de la tente. Nous avons parlé de la méthode de la placer sans douleur au mot Fistule a l’anus.
La Chirurgie moderne a proscrit les tentes du traitement des plaies à la suite de l’opération de la taille. Cette reforme a commencé du tems de Fabricius Hildanus. Cet habile praticien discute les raisons de ceux qui désapprouvoient les tentes, & il conclut pour leur usage. Ce point de pratique est digne de l’attention des maîtres de l’art ; & je pense qu’il y a bien des faits favorables à leur méthodique application. Les observations contraires pourroient n’en montrer que l’abus.
L’académie royale de Chirurgie à proposé, pour le prix de l’année 1734, de déterminer quels sont, selon les différens cas, les avantages & les inconvéniens de l’usage des tentes & autres dilatans. Le mémoire qui a été couronné & celui qui a concouru pour le prix, sont imprimés dans le premier tome de l’ouvrage intitulé, recueil des pieces qui ont concouru pour le prix de l’académie royale de Chirurgie. Les inconvéniens des dilatans ne sont point dissimulés ; on dit tout ce qu’il est possible d’imaginer pour les bannir de la pratique. On reconnoît cependant qu’il y a des cas qui exigent qu’on s’en serve, & ces cas sont rangés sous trois classes. La premiere renferme les cas où les dilatans sont utiles avec peu ou point d’inconvéniens. La seconde, qui semble rentrer dans la premiere, comprend les cas où l’utilité qui résulte des dilatans surpasse les inconvéniens annexés à leur usage. La troisieme classe est de ceux où les inconvéniens mêmes des dilatans deviennent nécessaires. Le détail de tous ces points de discussion meneroit trop loin ; nous avons rempli notre tâche, en indiquant les sources où l’on peut prendre les renseignemens les plus étendus sur ces objets. (Y)
Tente, en terme de Boyaudier, ce sont sept montans percés à jour dans toute leur longueur, dont trois sont plantés à un bout & trois à l’autre, chacun à la distance de deux piés & demi l’un de l’autre, & le septieme au milieu, éloigné de chaque bout d’environ neuf piés. C’est sur cette charpente que l’on étend les boyaux pour les sécher. Les sept montans sont autant de longueurs différentes. Celle qui prend au premier montant à droite, & finit à celui du milieu, s’appelle longueur simple ; a-t-elle passé sur ce dernier, pour aller gagner le premier des trois de l’autre bout, c’est une longueur double ; commence-t-elle au second à droite, & finit-elle à celui du milieu, c’est un travers simple ; de-là passe-t-elle au second de l’autre bout, c’est un trait double. Cette tente est la même chez tous les Boyaudiers, & sert de regle pour les marchands de provinces qui demandent tant de longueurs simples ou doubles, tant de travers, &c. fixent en même tems la grosseur & le prix de la marchandise qu’on leur envoie.
Tentes ou Bas-parcs à trois rangs contigus, sortes de pêcheries. Les Pêcheurs-tendeurs de basse eau de Quineville, dans le ressort de l’amirauté de la Hougue, ont des bas-parcs à trois rangs, tellement contigus & joints les uns aux autres, qu’il est absolument impossible aux poissons de monter à la côte lorsqu’ils sont dans les pêcheries ; ou si la marée est dans le tems des vives eaux, & que les poissons ayent franchi le remier rang des parcs, ils en trouvent un second, & même un troisieme, ensorte que les petits poissons ne peuvent retourner à la mer.
Ces pêcheries sont les véritables bas-parcs ou venets de l’ordonnance ; il ne faut pas appeller bas-parcs seulement ceux qui sont à la basse-eau, & haut-parcs ceux qui sont à la côte, la dénomination de bas-parcs leur convient à tous, car les haut-parcs different des bas-parcs en ce que les filets dont ils sont garnis, ont beaucoup plus de hauteur.
Étymologie de « tente »
Tendre 2 ; provenç. tenda ; espagn. tienda ; ital. tenda
- De tendre.
Phonétique du mot « tente »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
tente | tɑ̃t |
Fréquence d'apparition du mot « tente » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « tente »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « tente »
-
On commence par dire : cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu'on ne le tente pas.
Charles Fourier -
Le temps scinde tout ce que l'homme tente de souder.
Jean-Claude Clari — Catherine de I à V -
Au bout de la corde, la tente ; au bout de l'homme, la trace.
Proverbe touareg -
Le désir de la renommée tente même les esprits les plus nobles.
Saint Augustin -
Un style est ce qui décourage le plagiat et tente le pastiche.
Robert Sabatier — Le Livre de la déraison souriante -
Ecartelé entre l'idéal et la réalité l'homme tente de trouver une solution à cette apparente contradiction.
Anonyme -
Journaliste. Ecrivain qui tente de trouver sa voie dans la vérité, et qui la disperse dans une tempête de mots.
Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable -
Famille : Les harengs. Les grands marrants. La fleur. Le fer ou engin. L’oncle. La tente. Les coussins.
Pef — Dictionnaire des mots tordus -
Il arrive souvent de ne rien obtenir parce que l'on ne tente rien.
Jacques Deval — Afin de vivre bel et bien -
Quand on est arrivé, on est important ; quand on tente d’arriver, on est importun.
Jacques Sternberg — Dictionnaire des idées revues
Traductions du mot « tente »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | tent |
Espagnol | intentó |
Italien | tentato |
Allemand | versucht |
Chinois | 企图 |
Arabe | حاول |
Portugais | tentada |
Russe | попытался |
Japonais | 試みた |
Basque | saiatu |
Corse | pruvatu |
Synonymes de « tente »
Source : synonymes de tente sur lebonsynonyme.frAntonymes de « tente »
Combien de points fait le mot tente au Scrabble ?
Nombre de points du mot tente au scrabble : 5 points