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Sottise

Variantes Singulier Pluriel
Féminin sottise sottises

Définitions de « sottise »

Trésor de la Langue Française informatisé

SOTTISE, subst. fém.

A. − Défaut d'intelligence, de jugement, de bon sens. Synon. bêtise, idiotie, imbécillité, niaiserie, stupidité; anton. clairvoyance, finesse, sagacité, sagesse.
1. [À propos d'une pers., d'un groupe de pers.] La sottise humaine; la sottise et l'ignorance, et la méchanceté, et la lâcheté, et la vanité; la sottise des bourgeois, d'un milieu social; le degré extrême de la sottise. Un petit homme au regard pétillant de sottise (...) Il n'en est pas moins convaincu qu'il est spirituel et fort intelligent (Green, Journal, 1956, p. 163):
Son esprit est un rendez-vous de banalités, de pensées communes et publiques, de superstitions bourgeoises, d'idées qu'on pourrait dire surmoulées, de préjugés épidémiques, cette terrible sottise enfin, la plus impatientante de toutes, la sottise éduquée et façonnée, l'ignorance acquise. Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p. 298.
Loc. verbale. Avoir la sottise de + prop. inf. Shurer se fait vieux; espérons qu'on n'aura pas la sottise de lui donner sa retraite: la faculté ne sait pas ce qu'elle perdrait (Sartre, Mots, 1964, p. 74).
2. [À propos du comportement, d'une manifestation de l'esprit humain] La sottise d'une démarche, d'un discours, d'un jugement, d'un précepte, d'un propos, d'une remarque. Les notions sociales d'Albertine étaient d'une sottise extrême (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 368).L'Émile de Rousseau est arrêté par la police. (...) La sottise du système éclatait (Guéhenno, Jean-Jacques, 1952, p. 99).
B. − P. méton., gén. au plur.
1. Manifestation(s) de ce manque d'intelligence, de jugement; actes, écrits, paroles qui le traduisent. Synon. ânerie, bévue, bourde, ineptie.Accomplir, débiter, écrire, faire, proférer des sottises; accumuler les sottises, réparer ses sottises; énorme, grande, grosse, lourde sottise; les pires sottises. Ne commets pas la sottise immense d'entrer dans la vie active par les grandes portes pourvues sur leurs frontons d'inscriptions comme celles-ci: École militaire; Ponts et chaussées; Affaires étrangères; Magistrature (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 79).Depuis quelques mois je commets des imprudences, je me laisse mettre en avant, je tente sottise sur sottise (Bernanos, Imposture, 1927, p. 342).
En partic.
[À propos d'un enfant] Action, conduite peu sage, peu raisonnable. Jusque-là, j'avais été fort mauvais écolier; des sottises d'enfance avaient décidé mes parents à me tenir auprès d'eux (Delécluze, Journal, 1825, p. 198).Quant à Rodolphe, il était d'une malice de singe; il profitait toujours de ce que Christophe avait Ernst sur les bras, pour faire derrière son dos toutes les sottises possibles; il cassait les jouets, renversait l'eau, salissait sa robe, et faisait tomber les plats, en fouillant dans le placard (Rolland, J.-Chr., Aube, 1904, p. 32).
Fam. Propos insultant(s), injurieux. Un jour je trouvai dans sa chambre un beau camélia rose dans un verre d'eau. Je voulus le prendre, il ne voulut pas (...) J'insistai, je lui dis des sottises (Mérimée, A. Guillot, 1847, p. 136).J'étais entrée très poliment la prévenir que je prendrais du boudin demain soir, et alors elle m'a agonie de sottises (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 677).
2. Chose(s) sans importance, sans intérêt. Synon. babiole, futilité.Dépenser son argent pour des sottises. Ce ministre-là devrait aussi se cuirasser d'avance contre les épigrammes des badauds et même des gens de lettres, qui n'imagineraient pas comment on peut employer à de pareilles sottises l'argent des contribuables (Renan, Avenir sc., 1890, p. 218).À mon âge, je devrais tout lâcher ... mes doigts ne serrent plus, je me tracasse pour des sottises (Bernanos, Joie, 1929, p. 661).
REM.
Sottiser, verbe trans.,rare. Dire des sottises (à quelqu'un); tenir des propos stupides ou futiles. Synon. bêtifier, bêtiser.Sous la brutalité d'une caresse (...) il fallait voir le redressement (...) de l'être vénal qui, sottisant et coquettant et mettant le feu aux poudres avec la dispute de sa bouche et la tentation ondulante de son corps provocateur, arrivait à exiger du désir qui la voulait des excuses amoureuses (E. de Goncourt, Élisa, 1877, p. 56).
Prononc. et Orth.: [sɔti:z]. Ac. 1694: sotise, -tt-, dep. 1718: -tt-. Étymol. et Hist. 1. xiiies. sotise « manque d'intelligence, de jugement » (De l'ermite que le diable conchïa du coc et de la geline, 169 ds Trois contes fr. du XIIIes., éd. G. Bornäs, p. 110); 1578 sottise (Ronsard, Sixiesme l. des poemes ds Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 15, p. 147, 106 var.); 2. a) 2emoit. xives. sotise « parole ou action dénotant le manque d'intelligence, de jugement » (Livre chevalier la Tour Landry, éd. A. de Montaiglon, p. 180: par sa mauvaise langue et par ses foles sotises); b) 1672 spéc. « maladresse, acte de désobéissance d'un enfant » (Mmede Sévigné, Corresp., 2 juin, éd. R. Duchêne, t. 1, p. 526: elle fait cent petites sottises qui réjouissent); 3. 1661 plur. « paroles injurieuses ou impertinentes » (Molière, Ecole des maris, 248); 4. 1671 « action ou objet de peu d'importance, futilité » (Pomey: il ne s'occupe qu'à des sotises). Dér. de sot*; suff. -ise*. Fréq. abs. littér.: 2 050. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 119, b) 3 151; xxes.: a) 3 307, b) 2 378.

Wiktionnaire

Nom commun - français

sottise \sɔ.tiz\ féminin

  1. Défaut d’esprit et de jugement.
    • L'homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L’amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l’humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s’est baptisé psychanalyste — le paladin du refoulement et l’écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
    • Un des aspects courants de la sottise humaine est cette croyance, que l'on découvre chez tant d'honnêtes imprévoyants, que tout durera, à peu de chose près, comme nous voyons les institutions et les choses aujourd'hui. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 123)
    • D’ailleurs, la sottise ajoute un charme de plus à une jolie femme. Je connaissais, en effet, de nombreux maris qui étaient extrêmement satisfaits de la sottise de leur épouse : ils y voyaient l’indice d’une sorte d’innocence enfantine. — (Nicolas Gogol, La Perspective Nevsky, 1835 ; traduit du russe par Boris de Schlœzer, 1968 ; page 114)
  2. Action, propos ou pensée qui manifeste un manque d’esprit ou de jugement.(Souvent au pluriel)
    • Sganarelle -- Seigneur Commandeur... je ris de ma sottise, mais c’est mon maître qui me la fait faire. — (Molière,Dom Juan ou le festin de pierre,1663)
    • Tout à coup, en se souvenant d’avoir vu ce jeune homme au bal de madame de Beauséant, il devina ce qu’était Maxime pour madame de Restaud ; et avec cette audace juvénile qui fait commettre de grandes sottises ou obtenir de grands succès, il se dit : Voilà mon rival, je veux triompher de lui. — (Balzac, Le Père Goriot, 1835)
    • Goliadkine prit le chapeau et voulut dire en passant quelques mots pour justifier cet oubli, afin que Petrouchka ne pût imaginer quelque sottise sur les motifs de son trouble. — (Dostoïevski, Le Double, 1846, trad. Arout)
    • Le marquis, en voyant le zèle de Pierre, s’était finement abrité derrière lui. À quoi bon se mettre en vue, quand un homme à fortes épaules veut bien endosser toutes les sottises d’un parti. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 92)
    • Il craignait que je ne busse un coup de trop, que je me misse à divaguer, que je disse alors des sottises, et que nous le menaçassions de ne plus parler qu'à l’imparfait du subjonctif. — (Georges Van Houdt, Franc-math: essai pédagogique sur les structures grammaticales du français moderne, vol. 3 : La proposition, Éditions Didier, 1973, p. 96)
  3. Gauloiserie, parole indécente.
    • Vous me feriez dire une sottise.
  4. Injure.
    • En entendant ces farouches sottises de l’Envie, qui s’élance, baveuse et hargneuse, jusque sur le passé, bien des jeunes filles eussent senti leur sang les rougir jusqu’au front ; […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SOTTISE. n. f.
Défaut d'esprit et de jugement. Il est d'une grande sottise. La sottise des hommes est si grande que... Il se dit aussi des Actions, des paroles qui annoncent un manque d'esprit et de jugement. Il n'a fait que des sottises. Il faut toujours qu'on répare ses sottises. Ne le poussez pas trop, il lâchera quelque sottise. Il n'ouvre la bouche que pour dire des sottises. Il se dit encore des Gauloiseries. Vous me feriez dire une sottise. Il signifie aussi Injure. Il m'a dit cent sottises.

Littré (1872-1877)

SOTTISE (so-ti-z') s. f.
  • 1Défaut de jugement. C'est une chose assez plaisante qu'aucune personne d'esprit ne voudrait d'un bonheur fondé sur la sottise ; il est clair pourtant qu'on ferait un très bon marché, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 3 oct. 1764. C'est une grande sottise de ne trouver rien d'estimable dans un ennemi estimé de tous, Voltaire, Comm. Corn. Rem. Observ. de Scudéry. La sottise et la vanité sont compagnes inséparables, Beaumarchais, Mère coupable, II, 7. Ses amis [de Daniel de Foë] le blâmaient ; mais il leur répondit : Il ne dépend pas de moi de parler ou de me taire, et, lorsque l'esprit souffle, il faut lui obéir… quant à moi, ce n'est pas l'esprit, c'est la sottise qui me fait aller en prison : j'ai cru bonnement à la charte…, Courier, Rép. aux anonymes.

    Sottise des deux parts, se dit en parlant de deux personnes qui, dans un débat, ont tort chacune de leur côté. Sottise des deux parts est, comme on sait, la devise de toutes les querelles, Voltaire, Dict. phil. Sottise.

  • 2Parole sotte. Je vous puis assurer que je ne lui avais dit ni l'une ni l'autre de ces sottises, Retz, Mém. t. III, liv. IV, p. 333, dans POUGENS. Il rapporte une sottise triviale qu'a dite Agnès, comme la chose la plus belle du monde, Molière, Critique, 7. De dire des sottises par hasard et par faiblesse, c'est un mal ordinaire ; mais d'en dire par dessein, c'est ce qui n'est pas supportable, Pascal, Pens. VI, 33, édit. HAVET. Faire dire aux échos des sottises champêtres, Boileau, Sat. IX. Il y a je ne sais combien de sottises, que nous dirions si elles n'avaient pas été dites, et si on ne nous les avait pas, pour ainsi dire, enlevées, Fontenelle, Dial. anc. mod. Œuv. t. IV, p. 180, dans POUGENS. C'est assez qu'il faille absolument que je parle, pour que je dise une sottise infailliblement, Rousseau, 2e dial. À quoi bon, disait un de ces hommes qui croient penser mieux que les autres parce qu'ils pensent autrement, à quoi bon s'embarrasser de toutes les sottises qu'on a dites et faites avant nous ? D'Alembert, Mélanges, t. V, Réflexions sur l'histoire.
  • 3Action sotte, chose sotte. Que cela me fait de bien, me disait autrefois un excellent homme, de voir que les héros ont fui, que les sages ont fait des sottises ! Guez de Balzac, De la cour, 6e disc. Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles, Et fait cent sottises pareilles, La Fontaine, Fabl. VII, 9. Hélas ! on voit que, de tout temps, Les petits ont pâti des sottises des grands, La Fontaine, ib. II, 4. George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde, Molière, G. Dand. I, 1. Le roi lui dit en riant : " Vardes, voilà une sottise, vous savez bien qu'on ne salue personne devant moi. " M. de Vardes, du même ton : " Sire, je ne sais plus rien, j'ai tout oublié, il faut que Votre Majesté me pardonne jusqu'à trente sottises. " - " Eh bien ! je le veux, dit le roi, reste à vingt-neuf ", Sévigné, à Moulceau, 26 mai 1683. Elle est aimable sans être belle, elle fait cent petites sottises qui plaisent, Sévigné, 144. Pour moi, pauvre petite femme, si j'avais fait une sottise, je n'y saurais pas d'autre invention que de la boire, Sévigné, 23 janv. 1682. Des sottises d'autrui nous vivons au palais ; Messieurs, l'huître était bonne ; adieu, vivez en paix, Boileau, Ép. II. Il n'y a rien qui rafraîchisse le sang comme d'avoir su éviter de faire une sottise, La Bruyère, XI. Bien souvent on fait par hasard les plus heureuses sottises du monde, Fontenelle, Dial. 6, morts anc. Il n'y a personne qui n'entre tout neuf dans la vie, et les sottises des pères sont perdues pour les enfants, Fontenelle, Dial. 3, morts. anc. mod. Après tout, cette affaire [la forme du capuchon des cordeliers] n'ayant pas ébranlé de trônes et ruiné des provinces, on peut la mettre au rang des sottises paisibles, Voltaire, Dict. phil. Sottise. D'Alembert conforme sa conduite à ce principe ; il dit beaucoup de sottises, n'en écrit guères, et n'en fait point, D'Alembert, Portr. de l'aut.
  • 4Composition littéraire sans mérite. Hé quoi ! vil complaisant, vous louez des sottises ! Molière, Mis. I, 2. Pourrez-vous toujours voir votre cabinet plein Et de pédants et de poëtes, Qui vous fatigueront avec un front serein Des sottises qu'ils auront faites ? Deshoulières, Poés. t. I, p. 38. Comme par une vague une vague est poussée, La sottise du jour est bientôt remplacée, Delille, Imag. V.
  • 5Parole obscène. Il est indigne d'un honnête homme de dire des sottises devant une femme.

    Faire une sottise, faire quelque sottise, se dit, par euphémisme, d'accointances entre homme et femme. Celles qui font quelque sottise, La Fontaine, Oies. Je m'appréhendais fort, et craignais qu'avec toi Je n'eusse fait quelque sottise, Molière, Amph. II, 3. Chez lui [Hérodote], les dames, les princesses mènent boire leurs vaches ou celles du roi leur père à la fontaine voisine, trouvent là des jeunes gens, et font quelque sottise, toujours exprimée dans l'auteur avec le mot propre, Courier, Prospect. d'une nouv. trad, d'Hérodote, Préf.

  • 6Injure. Dire des sottises à quelqu'un.

HISTORIQUE

XIIIe s. Non ferez ; ce n'est pas sotise, Nouv. rec. Fabl. t. II, p. 367.

XVIe s. Et si se laisse en beaucoup de lieux couler ès sottises de Xenarchus, Amyot, Nicias, 1. De dire moins de soy qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie, Montaigne, II, 62.

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Étymologie de « sottise »

Sot. Le terme le plus habituellement usité était sotie. Paré a dit soteries, XIX, 32.

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(XIIIe siècle) et 1578 (Ronsard) Dérivé de sot, avec le suffixe -ise. [1]
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Phonétique du mot « sottise »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
sottise sɔtiz

Fréquence d'apparition du mot « sottise » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « sottise »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « sottise »

  • Il y a une foule de sottises que l'homme ne fait pas par paresse et une foule de folies que la femme fait par désœuvrement.
    Victor Hugo — Tas de pierres, Éditions Milieu du monde
  • Si l’assimilation n’est pas folie, c’est à coup sûr sottise, car vouloir être assimilé, c’est oublier que nul ne peut changer de faune ; c’est méconnaître « altérité » qui est loi de Nature.
    Aimé Césaire — L’Etudiant noir
  • Il n’est jamais assez tard pour faire une sottise.
    Proverbe français
  • Quand on court après l'esprit, on attrape la sottise.
    Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu — Mes pensées
  • Une sottise ou une infamie, en se renforçant d'une autre, peut devenir respectable. Collez la peau d'un âne sur un pot de chambre, et vous en faites un tambour.
    Gustave Flaubert — Carnets
  • La bêtise ne comprend pas ; la sottise comprend de travers.
    Diane de Beausacq
  • Je ne sais pas ce qu'est la conscience d'un sot, mais celle d'un homme d'esprit est pleine de sottises.
    Paul Valéry — Monsieur Teste, Extraits du Log-book de Monsieur Teste , Gallimard
  • Les trois quarts des folies ne sont que des sottises.
    Chamfort
  • […] Il sied encore plus mal à un ministre de dire des sottises que d'en faire.
    Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz — Mémoires
  • Le manichéisme en histoire est une sottise.
    Michel Quint — Effroyables jardins
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Traductions du mot « sottise »

Langue Traduction
Anglais foolishness
Espagnol tontería
Italien sciocchezza
Allemand torheit
Chinois 愚蠢
Arabe من الحماقة
Portugais loucura
Russe безрассудство
Japonais 愚かさ
Basque foolishness
Corse insensatezza
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Synonymes de « sottise »

Source : synonymes de sottise sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « sottise »

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Nombre de points du mot sottise au scrabble : 7 points

Sottise

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