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Parc

Variantes Singulier Pluriel
Masculin parc parcs

Définitions de « parc »

Trésor de la Langue Française informatisé

PARC, subst. masc.

A. −
1. Parc (à moutons). Clôture légère et transportable servant à enfermer les ovins la nuit en été dans les prés; p.méton., espace ainsi délimité. Synon. parcage.Claies d'un parc; mettre les moutons au parc. Il aperçut auprès d'un parc à moutons la hutte ambulante d'un berger (Maupass.,Contes et nouv., t.2, Saut, 1882, p.11).Le parc est un long quadrilatère démontable de barreaux, qu'un berger attentif déplace chaque soir pour y enclore ses moutons (La Varende,Normandie en fl., 1950, p.55):
1. Dans les grands chaumes, le parc voyageait, ne restait guère plus de deux ou trois jours à la même place, juste le temps laissé aux moutons de tondre les herbes folles; et ce système avait en outre l'avantage de fumer les terres, morceau à morceau. Zola,Terre, 1887, p.292.
2. Prairie d'élevage notamment bovin, limitée par une clôture fixe. Synon. pacage.Parc d'élevage, d'engraissement; lâcher des troupeaux dans un parc. Les parcs sont d'abord pâturés, durant 1 à 4 jours chacun suivant la végétation, par les vaches laitières en pleine production (Qq. aspects équip. agric., 1951, p.18):
2. À la différence des troupeaux andalous, qui ne connaissent l'enclos que lorsqu'ils vont mourir, d'elle-même la bouvine se massait pour rentrer dans son parc, ceinturé de branchages que roussissait le couchant. Montherl.,Bestiaires, 1926, p.569.
Parc (domestique). Lieu où sont logés les bestiaux et/ou enclos attenant. Gilbert en arrivant dans le bas de la cour, ne vit qu'un seul homme autour du parc à fumier où les boeufs de Picardie dormaient (R. Bazin,Blé, 1907, p.340):
3. Le «parc», c'est-à-dire l'étable et ses entours, était bien garni au Glaoudi. On comptait là toujours dix-huit ou vingt têtes. (...) tous deux entrèrent dans le parc. Toute une rangée de croupes blanches ou grises (...), les animaux bien à leur place, bien couplés. Boeufs, vaches, bouvillons, génisses. Pesquidoux,Chez nous, 1923, p.163.
P. métaph. Que dira-t-il quand il verra cette chambre? Un vrai parc à cochons! (Mauriac,Th. Desqueyroux, 1927, p.265).
Parc volant. Enclos transportable pour bétail. Les cochons, dans un parc volant, au cul de la voiture qui les avait apportés, se mordaient et criaient (Zola,Terre, 1887, p.172).
P. anal. J'ai été au kraal (village) de Taroo, et je l'ai engagé, dans notre intérêt commun, à bien diriger ses prisonniers, à les bien soigner, à les entretenir le mieux possible; et, vrai, j'ai été dernièrement les voir dans leurs parcs... Ils sont magnifiques, gras à lard, les compères! (Sue,Atar-Gull, 1831, p.5).
3. Spécialement
a) CHASSE, vx. Enceinte de toile servant à enfermer le gros gibier tel que cerfs, chevreuils, sangliers. (Dict. xixeet xxes.).
b) PÊCHE MAR.
Pêcherie fixe, formée d'enceintes de pierres, de pieux ou de filets qui retiennent le poisson. Je me rappelle avoir vu (...), sur les (...) plages, dans les parcs de filets que nos pêcheurs y dressent, des espèces de papillons à quatre ailes (Bern. de St-P.,Harm. nat., 1814, p.194):
4. Les parcs. Ainsi que cela se pratique sur nos côtes de France, on construit ici, sur le bord de la mer, des enceintes en pierres sèches (...) qui s'avancent plus ou moins au large. La haute marée couvre entièrement ces enceintes... Freycinet,Voy. terres austr., 1815, p.344.
Hauts-parcs. Filets mobiles. Bas-parcs. Filets fixes sur barrages artificiels. Cette méthode (...) aboutit à détruire d'importantes quantités de poissons immatures, ce qui explique qu'en France les filets fixes appelés bas-parcs soient interdits depuis le décret du 1erseptembre 1936. Quant aux hauts-parcs, ils (...) servent surtout à la capture des espèces de passage, harengs, maquereaux, sardines, etc. (Boyer,Pêches mar., 1967, p.48).
Bassin ou enclos aménagé pour l'élevage de certains mollusques. Parcs de l'État; parc à huîtres, aux huîtres (vx) (synon. huîtrière); parc à moules (synon. moulière). Le jour où ton grand-père s'est tourné le poignet, c'était en ravageant les parcs d'huîtres, à Roqueboise (Zola,Joie de vivre, 1884, p.1007).L'observateur remonte la rivière, et voit autant de cormorans qu'il y a de piquets dans l'ancien parc à moules (Alain,Propos, 1934, p.1221):
5. Ces messieurs parlèrent d'abord des huîtres, précisément; et des pertes énormes que devaient subir les parcs d'élevage depuis un an et demi. Romains,Hommes bonne vol., 1938, p.154.
4. Parc (à bébé). Petit enclos léger, de forme diverse, facilement transportable, permettant à un enfant en bas âge de jouer en sécurité et d'apprendre à marcher. Mettre, faire jouer un bébé dans son parc. Bébé y joue assis, puis à quatre pattes, il apprend ensuite à se tenir aux barreaux; avec leur aide il se relève et marche en se tenant au rebord du parc (...). Dispersez dans le parc les divers jouets favoris. (...) il existe actuellement des parcs mobiles isolant l'enfant du sol et montés sur roulettes (P. Bouffard,L'Enfant jusqu'à trois ans, Paris, éd. du Seuil, 1965, p.173).
B. −
1. Parc(-)aux(-)Cerfs
a) HIST. Maison d'un quartier de Versailles bâtie sur l'emplacement d'une réserve de gibier dépendant du château, où des rencontres galantes auraient été ménagées à Louis XV. L'établissement du Parc-aux-Cerfs donna l'idée des petites maisons, asiles mystérieux et consacrés au plaisir, d'où les femmes de la cour finirent par chasser les courtisanes (Jouy,Hermite, t.3, 1813, p.19).
b) P. anal. Lieu réservé à des rendez-vous galants. «Eh! Pourquoi se serait-elle cachée», me suis-je dit? De toutes les biches du Parc-aux-Cerfs, celle-là était sans contredit la plus pieuse (Vigny,Mém. inéd., 1863, p.165).Dieu me pardonne! Ce maudit baron me fait parler une langue de Parc aux Cerfs (Boylesve,Leçon d'amour, 1902, p.56):
6. ... il avait toujours trois maîtresses, celle qu'il était en train de quitter, la régnante et celle à laquelle il faisait la cour pour l'avenir. Il devait tenir en réserve quelque grisette dans son vivier! dans son Parc-aux-cerfs! Il est très Louis XV, le gaillard! Balzac,Cous. Bette, 1846, p.112.
2. Étendue plus ou moins vaste de terrain boisé entièrement clos, dépendant généralement d'une propriété (château, manoir, maison de maître, etc.) et comprenant des pelouses, des massifs de verdure, des arbres. Synon. jardin (d'agrément*).L'échappée sur le parc du couvent voisin, avec la solitude de ses grandes allées et ses arbres centenaires (Rolland,J.-Chr., Maison, 1909, p.1028).Le paysage de mon enfance comprenait un immense parc avec allées, bosquets, pavillons, petits ponts bossus sans eau en dessous, et aussi une pièce d'eau (Triolet,Prem. accroc, 1945, p.294):
7. À travers les vitres trempées de pluie, je voyais le parc, si noble, si calme, les courbes majestueuses des pelouses, les vieux arbres solennels... Bernanos,Journal curé camp., 1936, p.1153.
SYNT. Parc d'un château, d'une maison (de maître), d'un manoir; allées, arbres, coin(s), clôture, entrée, extrémité, fond, grilles, lisière, massifs, mur(s), ombrages, pelouses, porte(s), verdures d'un parc; chambre, fenêtre, pièce qui donne sur, qui (s')ouvre sur un parc; beau, grand, immense, petit, vaste, vieux parc; parc immense, magnifique, solitaire, abandonné, anglais, à l'anglaise; descendre, (r)entrer, s'enfoncer, errer, jouer, se promener dans un parc; faire le tour d'un parc, faire un tour de parc; promenade dans un parc.
Parc d'agrément*; parc paysagé*.
3. Lieu public dans une ville, une commune, constitué par des espaces verts. Synon. jardin* (public).Parc public, municipal; parc Monceau, Montsouris (à Paris); parc de Versailles; gardien, grilles d'un parc; parc bien entretenu; aller, descendre, se promener au parc; promenade(s) au parc. Errant à travers Paris (...), gagnant le parc du Luxembourg, il y restait à parcourir des journaux, à regarder les passants (Arland,Ordre, 1929, p.119).Dans les parcs provinciaux les bancs demeurent presque tout le temps vacants pendant les matinées de semaine (Céline,Voyage, 1932, p.473):
8. Tous les jours on me conduit dans le grand parc que je vois de mes fenêtres et qui s'appelle «la Pépinière». Quelquefois, il y a de la musique et du monde (...). L'énormité des arbres −des tilleuls pour la plupart −étonne mes yeux... Gyp,Souv. pte fille, 1927, p.20.
Parc (zoologique). Synon. jardin* zoologique, zoo (fam.).Le parc zoologique de Stellingen, près Hambourg (...), s'est fait une spécialité de l'élevage, du dressage et de la vente des animaux destinés aux exhibitions de cirque (Arts et litt., 1935, p.7616).Le parc zoologique du bois de Vincennes, installé à l'occasion de l'exposition coloniale internationale de 1931 (Encyclop. éduc., 1960, p.247).
4.
a) Parc national. Vaste territoire de réserve naturelle, bénéficiant d'un statut de protection assez strict en vue de la sauvegarde rigoureuse des richesses naturelles (faune, flore, sol, sous-sol, atmosphère, eaux, environnement), et ouvert au public à des fins récréatives, éducatives et culturelles (d'apr. Biol. t.2 1970, Barr. 1974, Jur. 1981). Parc national Albert (au Congo); parc (national) des Écrins (dans les Alpes). Les États-Unis (...) ont les premiers donné l'exemple de ces sortes de musées naturels, qui portent le nom de «Parcs nationaux», et qui sont de vrais «conservatoires» de la vie végétale et animale, ainsi que de toutes les richesses naturelles (Brunhes,Géogr. hum., 1942, p.197).Des Cerfs de toutes ramures; des Tigres, des Loups, des Renards, des Blaireaux (...). En somme un paysage assez voisin de ce que nous cherchons à préserver par lambeaux, dans nos parcs nationaux, au Zambèse, au Congo ou en Arizona (Teilhard de Ch.,Phénom. hum., 1955, p.166).
b) Parc (naturel) régional. ,,Zone peuplée et exploitée, où un plan régional d'aménagement du territoire et de développement touristique vise à établir une harmonie entre des activités de loisirs et des activités traditionnelles, rurales et artisanales, tout en assurant la conservation de l'environnement`` (Envir. 1976). Parc (naturel) régional de Lorraine, du Vercors. Des parcs régionaux au sein desquels serait recherché un équilibre entre la production de la nature et les fréquentations de détente et où constructions et activités devraient pouvoir être soumises à des disciplines particulières (Belorgey,Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.386).
c) Parc forestier domanial. ,,Zone boisée constituée par le gouvernement d'un pays (ou d'un État) en vue de la récréation du public ou de la conservation des ressources naturelles ou historiques`` (Métro 1975).
5. GÉOGR., GÉOPHYS. Paysage de parc. ,,Formation végétale basse, généralement herbacée, parsemée d'arbres isolés ou en bouquets`` (George 1970). Les paysages de parc subarctique (Géogr. gén., 1966, p.519 [Encyclop. de la Pléiade]).
C. − P. anal. (supra A)
1.
a) Parc (de stationnement). Terrain ou bâtiment public aménagé pour le stationnement temporaire des véhicules. Synon. parking, aire de stationnement*, zone de stationnement*.Parc souterrain, (non) gardé, payant, à bicyclettes, à motos; parc(-)autos (fam.); garer, mettre sa voiture dans un parc. Est-ce que je peux vous poser quelque part? demanda Murray en se dirigeant vers le parc à autos (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.442).Prévoir la rénovation urbaine, les parcs de stationnement, les espaces verts, les centres commerciaux (Fonteneau,Conseil munic., 1965, p.117):
9. Les parcs de stationnement général s'établissent au voisinage des centres commerciaux et administratifs, le plus souvent au coeur des grands ensembles et des quartiers. Gds ensembles habit., 1963, p.19.
b) Parc des sports. Vaste terrain de sports aménagé dans une commune par la municipalité pour des compétitions sportives. Parc des Princes (à Paris). Les municipalités qui trouvent de l'argent pour installer une salle des fêtes ou un parc des sports (Civilis. écr., 1939, p.48-13).
c) Parc d'attractions. Vaste lieu public d'attractions foraines. V. attraction ex. 15.
d) Parc résidentiel (de loisirs). Terrain destiné au stationnement des habitats mobiles (maisons tractables ou caravanes résidentielles) et comportant l'équipement nécessaire à des séjours prolongés. Le parc résidentiel de loisirs est en fait un caravaning plus spécialement conçu pour les week-ends et les courts séjours (Le Monde dimanche, 2 août 1981, ds R. Trad. 1983, no22, p.42).
2. Spécialement
a) DÉFENSE
α) Lieu d'entrepôt militaire pour les vivres, les munitions, le matériel. Parc des munitions, des vivres, à fourrage, à munitions. Tout l'après-midi nous visitons les magasins, les parcs, les richesses de l'arrière [du front italien] (Barrès,Cahiers, t.11, 1916, p.173).Le Commandant (...) nous envoie survoler, à sept cents mètres d'altitude, les parcs à tanks de la région d'Arras (Saint-Exup.,Pilote guerre, 1942, p.271):
10. ... à Grenoble, le 14 novembre, la Résistance fait sauter le parc d'artillerie, où munitions, essence, véhicules, sont entreposés par les Allemands. De Gaulle,Mém. guerre, 1956, p.279.
β) P. méton. Corps d'armée affecté au service de la maintenance d'un type de matériel technique. Parc régional du génie; commandant du parc. L'armée serbe devait être ravitaillée en munitions par le grand parc d'artillerie de l'armée d'Orient (Joffre,Mém., t.2, 1931, p.47).Je passe au parc d'artillerie qui, sous les ordres du commandant Boutet, met en état le matériel français (De Gaulle,Mém. guerre, 1954, p.241).
γ) Réunion de véhicules, de matériel de guerre. Napoléon: (...) Monsieur le maréchal de Trévise, vous établirez votre camp à Mennecy (...). Les bagages et le grand parc seront dirigés sur Orléans (Dumas père, Napoléon, 1831, iv, tabl. 14, 1, p.95).
b)
α) INDUSTR. Entrepôt d'usine, aire de stockage à ciel ouvert. Parc à ferrailles. Les terre-pleins aménagés sur les môles, (...) au fond des darses et des bassins, comportent des aires de stockage à ciel ouvert ou «parcs» et des surfaces couvertes (M. Benoist, Pettier,Transp. mar., 1961, p.188).
β) PÉTROCHIM. Aire de stockage de réservoirs ou d'appareils pétroliers. Parc à brut. Partout s'installent (...) des stations maritimes de ravitaillement en mazout. À Singapour, les Anglais avaient construit un gigantesque parc à mazout. −Les mers s'étaient couvertes d'une vraie «flotte pétrolière» (Brunhes,Géogr. hum., 1942, p.205).
c) P. méton., ÉCON. Nombre total des véhicules, appareils ou installations dont dispose une collectivité (entreprise, armée, pays) à un moment donné, dans une région déterminée. Parc de machines-outils, des deux-roues, des ordinateurs; parc automobile, ferroviaire, fluvial, routier français. Notre parc de locomotives et de voitures à voyageurs a triplé depuis la Libération, celui des wagons doublé (Pineau,S.N.C.F. et transp., 1950, p.124).Le parc mécanographique des chèques postaux compte 9000 machines comptables modernes à deux ou six compteurs et 4000 machines diverses (Admin. P. et T., 1964, p.36).
P. anal. Parc immobilier Depuis 1919 (...) l'âge moyen du parc immobilier atteignait soixante-treize ans. (L'Express, 5-11 avril 1965, p.38, col.3 ds Quem. DDL t.25).
Prononc. et Orth.: [paʀk]. Homon. parque. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist.1. 1160-74 «grande étendue de terres et de bois clôturée, où l'on garde et élève en liberté des animaux pour la chasse» (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 5841); a) 1881 «dans les Montagnes Rocheuses, vallée située à haute altitude, entièrement ceinturée par les montagnes ou les rochers très élevés qui l'entourent» (E. de Laveleye, Excursion aux nouvelles découvertes minières du Colorado [1878], p.421 ds Rey-Gagnon Anglic.); b) 1935 parc zoologique (Arts et litt., loc. cit.); 2. a) ca 1220 «espace clôturé, planté d'arbres fruitiers, verger» (d'apr. FEW t.7, p.665b); cf. 1341 (Guillaume de Machaut, Remède de fortune, 786 ds OEuvres, éd. E. Hoepffner, II, 229); b) 1664 «grande étendue de terre et de bois clôturée et aménagée pour la décoration d'un château, ou l'agrément, ou la promenade» petit parc de Versaille (Comptes, I, 7 ds Rommel, p.83); 1945 parcs municipaux (Gracq, Beau tén., p.79); c) 1878 nom propre Parc national [de Yellowstone] «en Amérique du Nord, site naturel qui appartient à l'État et auquel l'accès du public est réglementé» (Langford, in le Parc national des États-Unis [1870-1872], trad. de l'angl. par E. Delerot, Le Tour du monde, t.XXVIII, p.326, Hachette [2esem. 1874] ds Rey-Gagnon Anglic.); 1954 le parc «id.» (S. de Beauvoir, L'Amérique au jour le jour, 2 mars 1947, p.131, ibid.); d'où d) 1902 «en France, vaste territoire où la nature est protégée et éventuellement aménagée pour l'agrément et l'éducation du public» (R. mens. Touring Club de France, mai, 197a ds Quem. DDL t.17); 3. a) 1269-78 «clôture mobile où on enferme le bétail quand il couche dans les champs; espace ainsi clôturé» (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 20215); b) 1690 «pâtis entouré de fossés où l'on met les boeufs à l'engraissement» (Fur.); 4. 1320-40 «parquet d'une cour de justice» (Jean de Condé, Messe des oiseaux, éd. J. Ribard, 654); en partic. 1769 le parquet, au Châtelet (Voltaire, OEuvres compl., XIV, 328 : Savoir les motifs de l'arrêt rendu par le parc civil); 5. a) fin xives. «camp fortifié» (Froissart, Chron., éd. S. Luce, III, 169: un grant parch près d'un bois, derrière son host, et là mettre et retraire tous chars et charrettes); 1616 parc des poudres «endroit où est entreposé le matériel de l'artillerie d'une armée en campagne» (D'Aub., Hist.I, 292 ds Littré); 1678 parc d'artillerie (Guillet, 2epart.); b) 1823 «ensemble des véhicules dont dispose une armée» (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, p.680); c) 1894 «ensemble des machines dont dispose une entreprise, un pays» ici «wagons et locomotives dont dispose un réseau de chemin de fer» (Bricka, Cours ch. de fer, t.2, p.272); d) 1945 parcs à autos «place réservée dans une ville au stationnement des voitures» (Sartre, Villes d'Amérique [Art. du Figaro] ds Situations III, p.105); 6. 1611 «clôture faite de filets, de claies, etc., au bord de la mer pour prendre ou conserver le poisson» (Cotgr.); en partic. 1723 «lieu aménagé au bord de la mer pour y cultiver les huîtres» (Savary); 1765 parc aux huîtres (Encyclop. t.11); 1848 parc à huîtres (FLaub., Champs et grèves, p.410); 7. 1922 «petite clôture basse et pliante formant une enceinte dans laquelle les enfants en bas âge apprennent à marcher» (Duham., Plaisirs et jeux, p.33 ds Rob.). D'un b. lat. parrĭcus att. au viiies. (Lex Ripuaria, 82 ds FEW t.7, p.667b) et signifiant «enclos» lui-même dér. d'un pré-lat. *parra «perche» conservé dans l'esp. parra «espalier», et, avec une consonne initiale sonore, dans le fr. barre*; les représentants de parricus sont att. dans tout le territoire gallo-rom., et, en outre, dans les pat. lombards et en a. catal. (FEW t.7, p.667b); parricus est passé très tôt dans les lang. germ. (a. h. all. pfarrich, m. h. all. pferrich, all. Pferch, angl. parrock); le cheminement inverse est impossible à cause du p- initial et du suff. d'origine lat.; le sens 1 a est empr. à l'anglo-amér. park (lui-même empr. à l'angl. park, du fr. parc «enclos où sont enfermés les animaux pour la chasse») att. dès ca 1797 au sens de «endroit clos où l'on conduisait les buffalos, les orignaux etc... pour les abattre» (Americanisms); le sens 2 c est empr. à l'anglo-amér. [Yellowstone] National Park, nom donné à l'immense territoire constitué en réserve par le Congrès américain le 1er mars 1872, l'expr. national park apparaissant dès 1841 (Americanisms, s.v. National Park); le sens 5 a a été repris par camp fin xves. (v. ce mot). Fréq. abs. littér.: 2499. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2182, b) 4628; xxes.: a) 4933, b) 3318. Bbg. Baist (G.). Parra und parc. R. Hispanique. 1895, t.2, pp.205-207. _ Dossiers de mots : tourisme. Néol. Marche, 1979, no12, p.171 (s.v. parc résidentiel). _Tilander (G.). Notes lexicogr. et étymol. Romania. 1937, t.63, pp.293-295.

Wiktionnaire

Nom commun - français

parc \paʁk\ masculin

  1. Grande étendue de terrain, entièrement clos, comprenant des bois, des prairies et parfois des pièces d’eau, et entretenu pour l’agrément.
    • La Coulée du Cerf est un parc animalier situé à Saint-Laurent-des-Autels à quelques kilomètres d’Ancenis en sud Loire. Aménagé le long d'un ruisseau dans un cadre exceptionnel de 10 hectares, le parc présente plus de 500 animaux domestiques et sauvages : […]. — (Guide des parcs animaliers 2011-2012, Petit Futé, 2011, p.162)
    • Un parc dessiné par Le Nôtre.
    • Un parc à la française.
    • Le parc de Versailles.
  2. Enclos de vaste dimension.
    1. Pâtis où l’on met les bœufs pour les engraisser.
      • Mettre les bœufs au parc.
    2. Clôture faite de claies, où l’on enferme les moutons en été, quand ils couchent dans les champs.
    3. (Chasse) Enceinte de toiles dans laquelle on enferme les bêtes noires.
  3. (Par analogie) (Pêche) Clôture que l’on fait pour prendre ou pour conserver du poisson ; et, plus particulièrement, d’un Lieu préparé pour y mettre des huîtres, des moules qu’on y laisse se développer.
    • Parc à huîtres ou clayère.
    • Parc à moules.
  4. Enclos pour garder un enfant en bas-âge.
    • Parc bébé ou parc à bébé.
    • D’une part on voyait des nouveau-nés dans des choux, d’autre part un bébé à bourrelets, en train de s’essuyer les yeux avec les poings et de brailler, soutenu sous les bras par une armature circulaire à roulettes jouant le rôle des actuels « parcs » et dite à cette époque « chariot ». — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 30.)
  5. (Militaire) Endroit où l’on entrepose du matériel d’artillerie, d’aérostation ou d’aviation.
    • Parc d’artillerie.
    • parc aérostatique.
  6. (Par extension) Réunion des voitures qui transportent à la suite d’une armée le matériel de l’artillerie, du génie, de l’administration. Aujourd’hui utilisé dans le vocabulaire des organisations (militaires ou non).
    • Parc automobile.
    • Nous devons moderniser notre parc de camions pour nous conformer aux nouvelles réglementations concernant les émissions de GES.
  7. Ensemble d'équipements de même nature d'une organisation[2].
    • Ainsi, il n’existait pas dans ce pays de réseau de concessionnaires automobiles, ni même de garages à proprement parler… car le parc automobile circulant était si faible que le métier de réparateur automobile ne s’était pas encore structuré. — (Jean-Paul Tréguer, La révolution du Low cost. Les ressorts d’un succès, Dunod, 2014, chapitre 5)
    • En matière de logements, la vision la plus souvent avancée est celle d’une construction neuve ayant toujours un temps d’avance, progressant au gré des réglementations successives de plus en plus exigeantes ; et en face, un parc existant vieillissant, ne répondant plus aux exigences de performances et de confort. — (« Réhabilitation lourde : quand l’existant vise plus haut que le neuf », www.batiactu.com, article publié le 20 février 2020 ; consulté le 22 mars 2020)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

PARC. n. m.
Grande étendue de terrain, entièrement clos, comprenant des bois, des prairies et parfois des pièces d'eau, et entretenu pour l'agrément. Clore un parc. Un parc de cinq cents hectares. Un parc dessiné par Le Nôtre. Parc à la française. Parc anglais. Le parc de Versailles. Parc municipal.

PARC se dit également d'un Pâtis entouré de fossés ou de haies, où l'on met les bœufs pour les engraisser. Mettre les bœufs au parc. C'est un parc assez grand pour engraisser deux cents bœufs. Il désigne aussi une Clôture faite de claies, où l'on enferme les moutons en été, quand ils couchent dans les champs.

PARC, en termes de Chasse, désigne une Enceinte de toiles dans laquelle on enferme les bêtes noires. Il se dit, par analogie, en termes de Pêche, de Diverses clôtures que l'on fait pour prendre ou pour conserver du poisson; et, plus particulièrement, d'un Lieu préparé pour y mettre des huîtres, des moules qu'on y laisse se développer. Parc aux huîtres. Parc à moules.

PARC, en termes militaires, désigne un Endroit où l'on entrepose du matériel d'artillerie, d'aérostation ou d'aviation. Parc d'artillerie. Parc aérostatique. Il se dit, par extension, de la Réunion des voitures qui transportent à la suite d'une armée le matériel de l'artillerie, du génie, de l'administration. Parc national, Grande étendue de terrain réservée, dans un pays, pour la sauvegarde des curiosités naturelles.

Littré (1872-1877)

PARC (park) s. m.
  • 1Espace considérable, environné de murs ou de palissades, pour y conserver des bêtes fauves, ou pour le seul agrément d'une maison de campagne. Un parc anglais. Un parc français. Tous parcs étaient vergers du temps de nos ancêtres ; Tous vergers sont faits parcs ; le savoir de ces maîtres Change en jardins royaux ceux des simples bourgeois, La Fontaine, Psyché, I, p. 104. Tel est, par exemple, le parc célèbre de Milord Cobham à Slaw ; c'est un composé de lieux très beaux et très pittoresques dont les aspects ont été choisis en différents pays, et dont tout paraît naturel, excepté l'assemblage, comme dans les jardins de la Chine dont je viens de vous parler, Rousseau, Hél. IV, 11. La terre n'y est pas surchargée de ces parcs, de ces forêts immenses qui fournissent moins de bois aux besoins de l'homme, qu'ils ne détruisent de guérets et de moissons en faveur des bêtes qu'on y enferme pour le plaisir des grands et le désespoir du laboureur, Raynal, Hist. phil. I, 20. Moi-même, comparant le parc anglais au nôtre, J'hésitai, je l'avoue, entre Kent et Le Nôtre, Delille, Hom. des ch. II. Les parcs de Versailles, où il y a tant d'art qu'il n'y a plus de nature, Villemain, Litt. fr. 18e siècle, 2e part. 2e leçon.

    Terme d'ancienne coutume. Devoir le parc, être soumis à l'obligation de garder des bêtes enfermées dans un parc.

  • 2Pâtis entouré de fossés où l'on met les bœufs pour les engraisser.

    Clôture faite de claies, où l'on enferme les moutons quand ils couchent dans les champs. On distingue le parc fixe ou domestique et le parc mobile ou des champs. Le parc des champs est établi sur une terre que l'on veut fumer, jachère, prairie, céréale levée, etc. Pour conserver l'herbe, on ne livre chaque jour au troupeau que ce qu'il peut consommer ; on le retient dans un parc, où il trouve assez d'herbe pour le nombre des moutons, Genlis, Maison rust. t. I, p. 245, dans POUGENS. On donne ordinairement dix pieds carrés pour chaque mouton ; afin que tout profite, on n'établit le parc qu'après un ou deux labours, pour que l'urine et même la transpiration du corps de l'animal couché sur la terre et la vapeur de son suint la pénètrent plus facilement, Daubenton, Instit. Mém. scienc. t. I, p. 398.

    Coup de parc, durée du séjour des moutons dans un parc mobile. Chaque coup de parc dure quatre à cinq heures, après quoi les troupeaux sont changés de place.

  • 3Il s'est dit aussi des abeilles. Des colonnes de fumée bleue et légère montaient dans l'ombre, le long des flancs de l'Hymette, et annonçaient les parcs ou les chalets des abeilles, Chateaubriand, Itin. 1re part.
  • 4 Terme de chasse. Enceinte de toiles, où l'on enferme et court les bêtes noires.
  • 5Parcs de mer, ou, simplement, parcs, pêcheries environnées de filets, dont les mailles sont réglées par l'ordonnance de la marine. …Des filets appelés hauts et bas parcs, ravoirs, courtines et venets… les mailles des bas parcs… auront 2 pouces en carré ; et ils seront attachés à des pieux plantés à cet effet dans les sables, sur lesquels le rets sera tendu, sans qu'il y puisse être enfoui ; les mailles des hauts parcs auront un pouce ou 9 lignes au moins en carré, et ils seront tendus en telle sorte, que le bas du filet ne touche point aux sables, Ordonn. août 1681.

    En Normandie, synonyme d'étalier 2.

  • 6Parc aux huîtres, lieu préparé pour y mettre des huîtres ; elles s'y engraissent et deviennent meilleures.
  • 7 Terme de guerre. Le parc des vivres, le lieu où sont les munitions de bouche.

    Parc d'artillerie, la partie d'un camp où l'on met le canon et les poudres, et qui est gardée ordinairement par des troupes, pour prévenir les accidents du feu.

    Réunion de voitures qui font le transport du matériel d'une armée (artillerie, génie, administration). Son parc [du visir Kara Mustapha], c'est-à-dire l'enclos de ses tentes, était aussi grand que la ville assiégée [Vienne] ; il y avait des bains, des jardins, des fontaines ; on y voyait partout l'excès du luxe, avant-coureur de la ruine, Voltaire, Ann. Emp. Léopold, 1683.

  • 8 Terme de marine. Le lieu où sont renfermés les magasins, et où l'on construit les vaisseaux de l'État.

    Enceinte de planches, entre deux ponts, pour enfermer les bestiaux que les officiers font embarquer pour leur consommation.

    Partie d'un vaisseau où sont placés les boulets.

    Parc en gobelet, espèce de parc à boulets formé d'un retranchement en planches.

  • 9Se dit des endroits des marais salants où l'on fait séjourner l'eau de la mer pour en extraire le sel.
  • 10Lieu où se livraient les combats judiciaires, dans le moyen âge. Les gens de justice gardaient le parc, et, dans le cas où une des parties aurait parlé de paix, ils avaient grande attention à l'état actuel où elles se trouvaient toutes les deux en ce moment, pour qu'elles fussent remises dans la même situation, si la paix ne se faisait pas.

    Par extension. Du temps de Plutarque, les parcs où l'on combattait à nu rendaient les jeunes gens lâches, les portaient à un amour infâme…, Montesquieu, Espr. VIII, 11.

  • 11Parc aux cerfs, nom d'un ancien quartier de Versailles, bâti sur l'emplacement d'un ancien parc aux cerfs qui tenait aux bois de Satory, et faisant partie du quartier Saint-Louis ; Louis XV y a possédé une petite maison (rue Saint-Médéric), et y a entretenu quelques jeunes filles.
  • 12Terrain à jouer aux quilles.

HISTORIQUE

XIIe s. Son seignor [il] vit en presse mal mener ; Cele part vint corant toz eslessiez [élancé] ; En son poing tint le brant forbi d'acier ; Là fist tel parc comme as chiens li sangliers, Li charrois de Nymes, V. 355.

XIIIe s. Quiconques veut estre bateres d'or et d'argent en feuille à parc, estre le puet franchement pour tant que il face bone euvre et loial, Liv. des mét. 77. Ne li pastors qui n'est pas nices, Qui le bestail garde et les lices En ce biau parc, c'est chose voire, Ne lerroit entrer beste noire, la Rose, 20445. Donques en un mois de fevrier Si vit on deux solaus raier [rayonner], Et si avoit entour un parc Qui de coulor resanbloit l'arc Qui s'apert en signe de plueve [pluie], Ph. Mouskes, ms. p. 418, dans LACURNE.

XIVe s. Ung parc fist entour lui et un si grant esploit [en parlant d'un chevalier qui fait autour de lui comme une enceinte en combattant], Guesclin. 1008. [Avril]… qui florist de toutes parts Les prés, les bois et les chams et les pars, Machaut, p. 130. Quant li roys de France vendra [viendra] en parlement, que le parc [l'enceinte] soit tout vide, Ord. des rois, t. II, p. 228. Se mes bestes ont esté en vos prez et vous ont fait aucun dommaige, prenez icelles bestes et les mettez en parc ou en tect, ainsi comme accoustumé est en tel cas, Du Cange, parcus. Mout tost en fu [de la foule] li pars emplis, Jean de Condé, t. III, p. 21.

XVe s. Et fit faire le dit roi [d'Angleterre] un grand parc près d'un bois derriere son ost ; et là mettre et retraire tous chars et charrettes, Froissart, I, I, 284. Onques pour ce ne desista ; En derrain part s'est embatu ; Des quilles toutes y getta, Deschamps, Poésies mss. f° 280.

XVIe s. Ô puissant Pan, qui seul de toutes parts Vas conservant nos loges et nos parcs, Marot, I, 310. Quelquefois une maladie survenant tue miserablement tout un parc de bestail, le mieux nourri qu'il est possible, La Boétie, 148. Si alla jusques au parc des exercices, et là monta sur un tribunal hault elevé, Amyot, Anton. 103. Comme les foulles de soldats passoient pour le rafraichissement contre le parc des poudres, le feu s'y mit, D'Aubigné, Hist. I, 292. Fais rentrer dans le parc ta brebis esgarée, Desfortes, Œuv. chrest. XVIII, Plainte. Pareillement cognoissent de parc brisé et des excès faits à leur prevost en faisant ses exploits, Coust. gén. t. I, p. 1006.

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Étymologie de « parc »

Picard, perc ; provenç. parc ; espagn. parque ; ital. parco ; anc. h. allem. pfarrich, pferrich ; allem. Pferch ; anglo-sax. pearruc, pearroc ; gaél. pairc ; kimry, parc et parwg ; bas-bret. parc ; bas-lat. parcus. Mot d'origine obscure. Dans l'allemand et dans le celtique il est isolé, de sorte qu'on n'est pas sûr qu'il appartienne à ces langues. Diez rejette l'allemand bergen, cacher, attendu que le p est partout ; il conjecture une origine latine, parcere, épargner ; de sorte que parcus serait l'adjectif latin parcus, qui épargne, pris substantivement pour désigner le lieu où l'on met en réserve. Ajoutons que presque tous les mots allemands commençant par pf sont d'origine latine.

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(XIIe siècle)[1] Du moyen français parc, du bas latin parricus (« enclos »), lui-même d’un mot prélatin *parra (« perche ») ; voir l’espagnol parra (« espalier »), le français barre. Parricus est passé très tôt dans les langues germaniques (allemand Pferch, anglais parrock).
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Phonétique du mot « parc »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
parc park

Fréquence d'apparition du mot « parc » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « parc »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « parc »

  • Au coeur du Marais poitevin, le parc ornithologique prend des airs de havre de paix. Cette année, en raison de la crise liée au Covid-19, le site n'a rouvert que le 7 juin. Deux mois plus tard que la saison dernière.
    Centre Presse — Centre Presse : Une balade dans la quiétude du parc ornithologique
  • Chaque jour, des dizaines de familles viennent s’oxygéner à Hasnon, au parc du Faisan doré. Deux hectares de verdure, aménagées sur une ancienne décharge, où animaux et jeux font le bonheur des mômes depuis 2012. Les tempêtes du printemps y ont laissé leurs empreintes. Mais le parc leur a résisté, comme il a résisté à la crise du Covid
    La Voix du Nord — Hasnon: le parc du Faisan doré a pu renaître malgré les dégâts des tempêtes
  • On n'écrit pas parce qu'on a quelque chose à dire mais parce qu'on a envie de dire quelque chose.
    Emil Michel Cioran — Ecartèlement
  • On s'en va parce qu'on a besoin de distraction, et l'on revient parce qu'on a besoin de bonheur.
    Victor Hugo
  • Je suis inculte parce que je n'en pratique aucun, et insecte parce que je me méfie de toutes.
    Raymond Queneau
  • Ne pas épouser une artiste, pour trois raisons : 1/ parce qu'elle est au public ; 2/ parce que, si elle a du talent, elle s'attribuera la supériorité ; 3/ parce qu'elle gagnera la vie commune et qu'elle ne devra rien à son mari.
    Pierre Joseph Proudhon — La pornocratie ou les femmes dans les temps modernes
  • Je marche parce que l'éducation marche mal. Je marche parce que trop de pères reculent. Je marche parce que l'intégration boîte. Je marche parce qu'il faut avancer.
    Jean-Jacques Goldman — interview pour le Journal du Dimanche du 11 janvier 2015
  • Tout ce qu’il faut pour faire une comédie c’est un parc, un policier et une jolie fille.
    Charlie Chaplin
  • On n'est pas philosophe parce qu'on trouve, mais parce qu'on cherche.
    Ernest Bersot
  • Plus d'Etats ont péri parce qu'on a violé les moeurs que parce qu'on a violé les lois.
    Montesquieu
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Traductions du mot « parc »

Langue Traduction
Anglais park
Espagnol parque
Italien parco
Allemand park
Chinois 公园
Arabe منتزه
Portugais parque
Russe парк
Japonais パーク
Basque park
Corse parcu
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Synonymes de « parc »

Source : synonymes de parc sur lebonsynonyme.fr

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Parc

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