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Panne

Variantes Singulier Pluriel
Féminin panne pannes

Définitions de « panne »

Trésor de la Langue Française informatisé

PANNE1, subst. fém.

Étoffe (de laine, soie, coton) travaillée comme le velours, dont le poil plus long et moins serré est couché, et qui sert dans la confection de vêtements ou dans l'ameublement. Panne grise, marron, noire; panne à poil uni. J'ai trouvé derrière un rideau de panne rose une façon d'alcôve étroite, un divan drapé de cette même panne rose, où des feuilles de platane ont laissé, en nuance de cendre-verdâtre, leur ombre cinq fois pointue (Colette,Cl. ménage, 1902, p.238).On avait poussé les tables contre les banquettes, de panne grise, et quelques couples bostonnaient sur le tapis pourpre, dans une lumière de jour finissant, qu'adoucissaient encore les rideaux de guipure (Martin du G.,Thib., Belle sais., 1923, p.835).
En partic. Tissu à poils ras couchés, brillants, utilisé pour la confection de vêtements. Culotte, robe de panne. Plus d'un curieux qui était entré dans le groupe un beau manteau doublé de panne sur l'épaule, et la pochette bien garnie, sortit de la presse en simple pourpoint, et ayant dépensé son argent sans le savoir (Gautier,Fracasse, 1863, p.298).
HÉRALD. Synon. de fourrure.Les Pannes sont des combinaisons de fourrures −employées sur les cottes d'Armes −et de couleurs. Les plus belles, fixées, devinrent l'Hermine et le Vair (P.-B. Gheusi, Le Blason et l'art héraldique, 1932, p.57).
Prononc. et Orth.: [pan]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 penne «fourrure souvent employée comme doublure» (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 742); ca 1165 pane (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 13361); ca 1200 panne (Chevalier cygne, éd. C. Hippeau, p.110), subsiste comme terme de hérald. 1644 panne (Marc Vulson, Science heroïque, chap.6, p.42); 1690 panne ou penne (Fur.); d'où 2. ca 1228 pene «doublure (en tissu)» (Jean Renart, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy, 2200: La pene ert d'un cendal vermeil); ca 1250 penne «étoffe imitant le velours» (Roi Flore et belle Jehane, éd. Fr. Michel, p.23 d'apr. R. Levy ds Philol. Quart. t.14, p.260); xives. [date ms.] pane (Walter de Bibbesworth, Traité, éd. A. Owen, var. ms. B, 38 après le vers 184); 1504 panne (ds Mém. de la Sté de Paris et de l'Île-de-France, 1902, p.304). Du lat. pĭnna «plume; aile», prob. var. de pĕnna «id.», v. penne, cf. F. Sommer, Handbuch der Lateinischen Laut - und Formenlehre, §53, p.58, att. en gallo-rom. au sens de «fourrure» (cf. FEW t.8, p.533b) qui aurait pu être influencé par le germ. (cf. m. h. all. vëder, «plume» et «fourrure», v. aussi Diez3p.654), plus exactement par le frq., puisque ce sens vit en a. prov.: pena «sorte de fourrure» dep. le début du xiiies. (Le moine de Montaudon, Chanson no9, éd. O. Klein, 51, p.56), cf. FEW t.8, p.534a.

PANNE2, subst. fém.

A. − Graisse épaisse qui se trouve sous la peau du porc et dont on fait le saindoux. Panne parée. J'en ai examiné plusieurs dont la peau rogneuse, encroûtée, était totalement dépourvue de soies; à l'ouverture de ces animaux, j'ai trouvé la panne parsemée de tubercules (Voy. La Pérouse, t.4, 1797, p.16).
B. − Graisse qui enrobe le filet et les rognons du porc. Le son affreux de la peau qu'on arrache à la chair fraîche, la rondeur des rognons, fruits bruns dans leur capitonnage immaculé de «panne» rosée, m'émeuvent d'une répugnance compliquée (Colette,Mais. Cl., 1922, p.26).
C. − Fam. Graisse apparente chez un être humain. Ce grand, gros, gras et lourd corps de quinquagénaire, tout en panne et en lymphe, n'était pas de ceux qu'on agrippe aisément aux pinces des voluptés prenantes (Richepin,Flamboche, 1895, p.3).Ils avaient comme une épaisse panne à partir des yeux. Entièrement les joues blindées... (...). Ils étaient fadés en substances, ils étaient plutôt pansus! (Céline,Mort à crédit, 1936, p.648).J'prend du buffet... Faut que je me remette à l'entraînement jusqu'à c'que j'aye resué la panne... Tenez, sergent, tâtez-moi l'bide (Genevoix,Seuil guitounes, 1958, p.243).
Prononc. et Orth.: [pan]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1260 penne d'oint, penne (Etienne Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p.292 et 318); 1611 panne (Cotgr.). Empl. fig. de panne1*, la couche de graisse plus ou moins épaisse adhérant à la couenne, pouvant être comparée à la doublure d'un vêtement.

PANNE3, subst. fém.

I.
A. − MAR. Mettre, rester, se tenir en panne; prendre la panne. Équilibrer l'effet du vent dans la voilure en disposant celle-ci de façon à immobiliser le bateau ou à ne le soumettre qu'à l'effet de dérive, sans que les voiles soient amenées ou fasèyent. Si le temps ne lui permet point de prendre la panne, il tiendra la cape et courra des bordées de deux heures, de manière à se maintenir sur le même point le plus qu'il pourra (Dumont d'Urville,Voy. Pôle Sud, t.1, 1841, p.50).Quand le bateau que l'on croise porte pavillon tricolore, on se salue de quatre coups de fusil, on se crie les nouvelles politiques, et quelquefois on se met en panne pour se faire une visite (Flaub.,Corresp., 1850, p.165).La panne peut très bien être prise par un dériveur (foc à contre et grand-voile bordée plat, barre sous le vent). C'est un moyen d'attendre en bonne place le départ d'une régate (Barber.1969):
1. ... le capitaine me consulte: les côtes d'Égypte sont basses; on peut y être jeté sans les avoir aperçues; les côtes de Syrie sont sans rade et sans port; il faut se résoudre à mettre en panne au milieu de cette mer, ou suivre le vent qui nous pousse vers Chypre. Lamart.,Voy. Orient, t.2, 1835, p.318.
Panne courante. Allure d'un bateau (mis en panne) et qui dérive légèrement. Nous stoppons sans pouvoir jeter l'ancre, car il y a trop de fond et la dérive incessante des blocs de glace rendrait, d'ailleurs, cette manoeuvre dangereuse. Le navire tient donc la panne courante (H.-Ph. d'Orléans, À travers banquise, 1907, p.255).
Panne molle, ardente. Le bateau dérive (...) soit tout à fait dans le lit du vent c'est la panne molle, soit légèrement vers l'avant, c'est la panne ardente (Barber.1969).
Panne sèche. Si (...) on met en Panne, sans aucune voile et en se tenant en travers au vent par le seul effet de la barre de gouvernail mise dessous, la Panne s'appelle, alors, Panne sèche (Bonn.-Paris1859).
Rouler panne sur panne. Subir un très fort roulis. Le vent, assez faible, est nord-nord-est et la mer très grosse, avec de grandes levées de houle, nous fait rouler panne sur panne, comme toujours lorsqu'il est impossible d'appuyer le navire (H.-Ph. d'Orléans, À travers banquise, 1907, p.19).
P. métaph. Être, mettre, rester, se tenir (comme) en panne. S'arrêter dans l'exécution d'un projet en attendant le moment favorable. Je reste donc stationnaire et comme en panne dans cette vie qui est toute désintéressée et pleine de petites choses, d'une foule de petits sentiments, de petites idées, entre lesquelles le temps s'éparpille sans résultat, sans progrès, sans fruit d'aucune espèce (Maine de Biran,Journal, 1815, p.38).
B. −
1.
a) Arrêt momentané accidentel et subit du fonctionnement d'un mécanisme, d'un moteur, d'un appareil; impossibilité de fonctionner. L'auto qui m'emmena vers Auteuil n'avait plus d'essence et fit panne à deux kilomètres de la villa, que je dus faire en pleine nuit et par pluie battante (Gide,Journal, 1915, p.518).À ce moment entra M. de Grouchy, dont le train, à cause d'un déraillement, avait eu une panne d'une heure (Proust,Guermantes 2, 1920, p.483):
2. Tout à coup une absurde image me vient. Celle des horloges en panne. De toutes les horloges en panne. Horloges des églises de village. Horloges des gares. Pendules de cheminée des maisons vides. Et, dans cette devanture d'horloger enfui, cet ossuaire de pendules mortes. La guerre... on ne remonte plus les pendules. Saint-Exup.,Pilote guerre, 1942, p.268.
SYNT. Appareil, automobile, avion, camion, machine, moteur, téléphone, train, véhicule en panne; chercher, réparer, trouver une panne; être, rester, tomber en panne; panne d'auto, d'avion, de train.
Panne de + subst. désignant la cause, la localisation de la pannePanne d'alimentation, de carburation, d'huile, de refroidissement, de transmission. Recherche et localisation rapide des pannes d'allumage. Bien avoir en tête l'organisation du courant d'allumage (Chapelain,Techn. automob., 1956, p.350).
Panne d'essence ou panne sèche. Arrêt du fonctionnement d'un véhicule (mû par un moteur à explosion) dû à l'épuisement du carburant. Virant perpendiculairement à la direction de la côte, je décidai de tenir ce cap jusqu'à la panne d'essence. Je me réservais ainsi quelques chances de ne pas sombrer en mer (Saint-Exup.,Terre hommes, 1939, p.153).Indicateur de niveau ou jauge déréglée. Des surprises désagréables en rase campagne peuvent en résulter. On pense joindre une ville assez proche et la panne sèche arrive quelques kilomètres avant (Chapelain,Techn. automob., 1956, p.344).(L'anti-panne sèche). (...) Le motard ne connaît sa richesse en essence que lorsqu'il doit passer sur la réserve. S'il possède un peu de place entre le compte-tours et le compteur de vitesse, il peut installer un témoin de jauge d'essence (Le Point, 30 janv. 1978, p.26, col.2).
[P. méton., en parlant d'une pers.] Il collectionnait les automobiles. (...) il les achetait encore imparfaites, et avant qu'elles fussent mises au point. Il lui arriva de rester en panne, sur la route de Dieppe, avec la plus grosse voiture du monde, qu'on ne pouvait réparer qu'à New-York (Radiguet,Bal, 1923, p.43).
b) Interruption, coupure accidentelle. Panne de courant, de lumière, de son. Le grand salon était plongé dans la pénombre comme s'il y avait eu une panne de secteur, qu'on eût apporté de l'office une seule lampe (Nizan,Conspir., 1938, p.181).La salle à manger est pleine de monde. Les invités assiègent le buffet avec d'autant moins de honte que, une panne d'électricité aidant, on ne les voit pas (Green,Journal, 1946, p.15).
2. Au fig. et p. métaph.
a) [En parlant d'une activité, d'un travail] Arrêt momentané. Je suis dans un état d'épuisement physique, de douleurs et comme d'usure des organes qui a déterminé une panne de travail (Du Bos,Journal, 1923, p.316).Je me suis aperçu que la «panne» des dernières semaines était due à une insuffisance de préparation: je connais trop mal encore mon bonhomme (Martin du G.,Souv. autobiogr., 1942, p.cvii).
En panne.Après d'énormes efforts à Saint-Clair où j'avais passé dix jours, j'étais parvenu à faire de nouveau démarrer le livre, en panne depuis plus de six mois (Gide,Journal, 1928, p.878).Quant à Léonard il est en panne, je manque d'aliment (Valéry,Lettres à qq.-uns, 1945, p.70).
[En parlant d'une faculté, d'une attitude] La cousine Rose s'interrompit. Eut-elle un pressentiment? Ses jolis yeux s'éteignirent. Son sourire restait en panne (Estaunié,Choses voient, 1913, p.39):
3. ... sans rien dire des drogués et des piqués modernes, en liberté ou en clinique (...) l'âme, l'esprit, la conscience en panne, l'intelligence détraquée, cobayes vaniteux, patients complaisants qu'ils sont devenus entre les mains des psychiatres... Cendrars,Lotiss. ciel, 1949, p.93.
b) Être en panne.[Le suj. désigne une pers.] Être dans l'impossibilité, l'incapacité de continuer, d'achever une tâche; être arrêté dans une activité. Il eut bientôt employé tout ce qu'il avait en réserve d'épithètes incolores, de mots impropres et de tournures précieuses, par quoi il s'imaginait se rapprocher de Francis Jammes. Et, derechef, il fut en panne. Plus que jamais, il souffrait de son isolement, et du désoeuvrement qui en était la conséquence (Martin du G.,Devenir, 1909, p.121).Le lieutenant était en panne. Il se sentait perdu (...). Derrière nous, la longue colonne piétinait dans la boue. On entendait des chocs et du brouhaha. Cela s'ébranlait par à-coups (...). On devinait la pagaïe (Cendrars,Main coupée, 1946, p.55).Tu sais pourquoi on est en panne? dit Henri avec colère. Parce qu'on n'est pas assez nombreux. C'est ta faute à toi, à tes copains, à tous les gars qui s'amusent à des conneries au lieu de faire du vrai travail (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.150).
Être en panne de qqc., se trouver en panne de qqc.Manquer de quelque chose, être dépourvu de quelque chose. (Dict. xxes.). Au fig. Le nouvel axe Paris-Rome tombe à pic, au moment où le PS se trouve en panne d'alliance. Il désamorce les accusations de virage à droite lancées par le PC; il ouvre une nouvelle perspective d'alliance (Le Point, 31 mars 1980, p.42, col. 3).
c) Laisser qqn/qqc. en panne.Abandonner quelqu'un, quelque chose dans une situation délicate. Synon. fam. laisser en plan*.Em. me parle du jeune facteur auquel je m'intéressais (...). Sa soeur (...) l'a brusquement plaqué le mois dernier, laissant en panne à Goderville la voiture des postes qu'elle conduisait ce jour-là pour sauter dans le train de Rouen (Gide,Journal, 1921, p.701).La baignoire est bouchée et la baignoire c'est son rayon (...). De temps en temps Léo nous laisse en panne. Mais elle aime trop ses aises. Elle ne tient pas le coup (Cocteau,Parents, 1938, ii, 1, p.228).
II. − Vieilli, pop. Misère. Être dans la panne. Il est tombé dans une telle panne, qu'on allait lui vendre ses meubles demain (Sand,Corresp., 1866, p.110).Il me parle d'affreuses pannes, de deux jours qu'il a passés sans manger, n'ayant que l'argent du modèle, d'après lequel il a travaillé ces deux jours fiévreusement pour oublier sa faim (Goncourt,Journal, 1894, p.516):
4. Les moindres bisbilles, maintenant, finissaient par des attrapages, où l'on se jetait la débine de la maison à la tête (...). Quand il n'y a plus de son, les ânes se battent, n'est-ce pas? Lantier flairait la panne; ça l'exaspérait de sentir la maison déjà mangée, si bien nettoyée, qu'il voyait le jour où il lui faudrait prendre son chapeau et chercher ailleurs la niche et la pâtée. Zola,Assommoir, 1877, p.649.
III. − Arg. de théâtre. Rôle insignifiant, sans importance. Cette saleté de Bordenave lui donnait encore une panne, un rôle de cinquante lignes, comme si elle n'aurait pas pu jouer Géraldine! Elle rêvait de ce rôle (Zola,Nana, 1880, p.1328).Dans la Nuit du 23 octobre, qu'on répète en ce moment, je fais Florentin: six répliques, une panne (A. France,Hist. comique, 1903, p.41).
OEuvre insignifiante, de médiocre qualité. Quelle idée a eue le patron de monter ce plat de nouilles? (...) −Voyez-vous, Suzon? reprit Hellouin d'une voix imperceptible, quand le patron monte une panne, ce qui ne lui arrive pas souvent, c'est qu'il a toujours une idée de derrière la tête (Duhamel,Suzanne, 1941, p.68):
5. Je viens de voir la Dame aux Camélias. Le film est médiocre ainsi que les grandes pannes où brillait Sarah Bernhardt (...). Peu importe. Greta Garbo domine l'aventure et nous mène si haut que l'aventure ne compte plus. Notre oeil brouillé de larmes ne regarde plus que cet épouvantail qui chasse la laideur, le médiocre. Cocteau,Foyer artistes, 1947, p.65.
P. anal. Tableau de piètre qualité. L'élément moderne du musée était donc inavouable et pourtant, dans cet amas de phénomènes biscornus et de pannes baroques, un tableau superbe surgissait sur un mur. «l'Ex Voto» d'Alphonse Legros (Huysmans,Oblat, t.1, 1903, p.293).
Prononc. et orth.: [pan]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1515-16 pene «la plus longue pièce d'une vergue latine, qui s'amincit vers l'extrémité» (Antoine de Conflans ds Ann. mar. et coloniales, 1842, 2esérie, t.2, p.56: Et s'il se treuue soubs le vent, mectra la pene et tirera deux coups d'artillerie tenant ladicte pene ou corcye); 1552 pane (Rabelais, Quart livre, éd. R. Marichal, chap.20, p.112, 67); 1573 (Dupuys, s.v. bouter: Bouter vent en penne, c'est quand le nauire allant à la boline, il prent trop aual le vent, de sorte que le vent porte et boute la voile contre le mast, et la serre si fort contre iceluy que la voulant amener on ne peult), d'où 1611 mettre en panne «orienter les vergues (d'un navire) de manière à arrêter sa marche» (Cotgr.); 1859 mar. Panne sèche (Bonn.-Paris); 2. 1755 fig. en panne «en attente» (St-Simon, Mém., éd. A. de Boislisle, t.8, p.219); 1759 en pane «dans l'impossibilité d'agir (d'un régiment)» (Rich.); 1879 en panne «arrêt de fonctionnement dans un mécanisme» (Huysmans, Soeurs Vatard, p.237); 1896 rester en panne (d'une voiture) (La France automobile, 39 ds Fr. mod. t.42, p.358); 1903 (Nouv. Lar. ill.: Panne. Arrêt accidentel d'une voiture automobile, d'une bicyclette); p. ext. 3. 1810 pop. pane «misère» (Savoie ds Esn.); 1842 panne (E. de La Bédollière, Les Industriels, métiers et professions en France, p.78 ds Fr. mod. t.14, p.224); spéc. 4. a) 1843 arg. «rôle ingrat et médiocre au théâtre» (ds Esn.); 1866 (Delvau); b) 1878 «mauvais tableau» (ds Esn.); 1879 (A. Daudet, Rois en exil, p.43). Même mot que penne*, v. aussi panne1, l'extrémité de la vergue à antenne, rappelant la pointe d'une plume. L'hyp. de Esn., d'une apocope de panade désignant péjorativement des pers. dès 1821 ds Esn., d'où «acteur sans talent» 1843 ibid., puis «petit rôle sans intérêt» 1883 ibid. pour le sens 4 a est moins vraisemblable d'un point de vue chronol. et sém., et le rattachement de 4 b à panne2«graisse de porc» comme on pourrait l'imaginer d'apr. l'all. Schwarte au même sens ne semble pas nécessaire (FEW t.8, p.535b, note 29). Bbg. Ball (R. V.). Nouv. dat. pour le vocab. de l'automob. Fr. mod. 1974, t.42, p.358.

PANNE4, subst. fém.

A. − Partie amincie du marteau, opposée à la tête. Marteau à panne droite, sphérique; marteau à panne fendue; frapper de panne. Le placage (...) s'exécute avec le marteau à plaquer. Ce marteau ne diffère des marteaux de menuisiers que par sa panne ou partie amincie. Cette panne est extrêmement large et les arêtes en sont arrondies (Nosban, Manuel menusier, t.2, 1857, p.115).[Le tailleur de pierres] frappe ensuite avec la panne d'un petit marteau des coups secs (Villon, Dessin. et impr. lithogr., 1932, p.10).
B. − Partie plate et tranchante d'un piolet. Parfois je plantais mon piolet jusqu'à la panne et je m'asseyais sur lui (R. alpine, vol. 31, no3, 1930, p.81 ds Quem. DDL t.27).
Prononc. et Orth.: [pan]. Att.ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1676 panne (Félibien, s.v. marteaux). Même mot que penne*, v. aussi panne1, p.anal. de forme; cf. l'a. prov. penna de même sens ca 1350, Rodez ds Berliner Beitr. zur rom. Philol., t.4, 2, 1934, p.64, no63).

PANNE5, subst. fém.

Bande de nuages au-dessus de l'horizon. L'espace s'était dégagé de ses nuées; il n'y traînait plus que de grandes pannes blanches et molles, entre lesquelles s'approfondissaient des trous sombres, piquetés d'étoiles (Genevoix, Raboliot, 1925, p.55):
. La grande panne de nuages, qui s'était condensée à l'horizon de l'ouest avec un aspect d'île, se défaisait maintenant par le haut, et les lambeaux couraient dans le ciel. Elle semblait inépuisable, cette panne: le vent l'étendait, l'allongeait, l'étirait, en faisant sortir indéfiniment des rideaux obscurs, qu'il déployait dans le clair ciel jaune, devenu d'une lividité froide et profonde. Loti, Pêch. Isl., 1886, p.76.
P. anal. Panne de brume. De grandes pannes de brouillard, immobiles, vagues, sans contours, pesaient sur l'horizon qui était noir (Loti, Fleurs ennui, 1882, p.51).
Prononc.: [pan]. Étymol. et Hist. 1866 (Hugo, Travaill. mer, p.344). Prob. même mot que penne*, v. panne1p. anal. avec la forme d'une plume, ou à rapprocher du prov. mod. pano «nuage léger qui flotte dans les airs» (Mistral), se rattachant au lat. pannus «morceau d'étoffe».

PANNE6, subst. fém.

BÂT. Poutre horizontale reliant les fermes d'un comble. Ces pièces [les arbalétriers], largement espacées, portent des pannes, c'est-à-dire d'autres pièces horizontales qui les relient (...). Sur les pannes sont posés les chevrons (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p.190).La charpente du comble se compose très simplement de pannes métalliques qui s'appuient sur les pignons formés par le mur de face et celui du lointain (Moynet, Machinerie théâtr., 1893, p.33).Il est bien connu des utilisateurs du bois que, dans certains cas, celui-ci se déforme d'une manière continue lorsqu'il supporte pendant de longues durées des charges appliquées. C'est ainsi que les poutres ou les pannes de charpente fortement chargées arrivent à prendre avec le temps des flèches de plus en plus marquées (Campredon, Bois, 1948, p.52).
Panne faîtière. ,,Poutre qui unit les sommets de toutes les fermes d'un comble`` (Vogüé-Neufville 1971). Synon. faîtage.
Prononc. et Orth.: [pan]. Att. ds Ac. 1694-1762 et dep. 1835. Étymol. et Hist. Ca 1160 pasne «pièce de bois qui porte les chevrons du toit» (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, 5731); ca 1170 pannes (Rois, éd. E. R. Curtius, III, VII, 5, p.132). Terme très att. dans le nord et l'est de la France (cf. FEW t.8, p.6), prob. à rattacher comme l'a. prov. padenal, le gasc. padeau (ibid., p.6b), le galicien padea, l'all. pfette (J. Jud ds Z. rom. Philol. t.38, p.53) au b. lat. patĕna «crèche, mangeoire» (iv-ves.), empr. au gr. π α ́ θ ν η v. Chantraine, s.v. φ α ́ τ ν η, également att. au plur. au sens de «lambris d'un plafond disposé par compartiments» et «râtelier», la transposition de sens s'étant faite à partir de la notion de position horizontale et de longueur des poutres d'une mangeoire, alors que celle de cavité n'aurait joué aucun rôle (p. anal. avec l'assemblage de larges barres de bois que forme le râtelier posé sur l'auge) (v. FEW t.8, p.6b).
STAT.Panne1 à 6. Fréq. abs. littér.: 253. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 174, b) 174; xxes.: a) 254, b) 680.

Wiktionnaire

Nom commun 2 - français

panne \pan\ féminin

  1. (Textile) Sorte d'étoffe de soie, de fil, de laine, de coton, de poil de chèvre, etc., fabriquée à peu près comme le velours, mais dont les poils sont plus longs et moins serrés.
    • Panne de soie.
    • Il était vêtu d’une veste de panne verdie par de longs usages, chinée d’ors comme ses futaies. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap. 1, 1910)
    • Sa chambre n’était pas dépourvue d’originalité. Elle recélait un lit très large et très bas, couvert de panne bleu paon et flanqué de deux torchères électriques dressées comme des thyrses lumineux, veillant sur son sommeil. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 32)
    • Il portait un pantalon à pattes d’éléphant et une saharienne en panne de velours argent. — (Jean-Patrick Manchette, Ô dingos, ô chateaux !, 1972, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 239)
  2. (Héraldique) Voir fourrure.

Nom commun 1 - français

panne \pan\ féminin

  1. Impossibilité accidentelle et momentanée d’agir ou de fonctionner.
    • [Titre] La panne du leadership américain dans la crise du coronavirus — (Gilles Paris, La panne du leadership américain dans la crise du coronavirus, Le Monde. Mis en ligne le 30 mars 2020)
    • Avoir une panne.
    1. Important dysfonctionnement physiologique momentané, qui n’est ni une maladie, ni une pathologie.
      • Panne sexuelle.
  2. (Mécanique) Absence de fonctionnement d’une machine de fabrication humaine, qu’elle soit mécanique, électrique ou électronique.
    • Rarement une machine sortait de leurs mains en état de rouler sans accrocs. Les plus fantaisistes possibilités de pannes se nichaient dans tous les organes : dans le pas de vis usé de l’écrou qui maintenait la selle, dans les pédales branlantes, dans la chaîne détendue, dans le guidon vacillant, et surtout dans les freins et les pneus. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 45 de l’édition de 1921)
    1. (En particulier) (Informatique) État anormal d’une unité fonctionnelle la mettant dans l’impossibilité d'accomplir une fonction requise.
      • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    2. Cessation de l’alimentation, de la fourniture.
      • Panne d'électricité.
      • Panne d'essence.

Nom commun 4 - français

panne \pan\ féminin

  1. (Charpenterie). Pièce de bois de section importante, placée horizontalement sur les arbalétriers, les pignons ou les murs de refend, pour porter les chevrons.
    • Ces moments fléchissants de l’arbalétrier se rapportent aux points d’appui. Si des pannes sont placées entre les points d’appui, il faudra les considérer comme des forces fléchissantes et en tenir compte en calculant l’arbalétrier à la flexion et à la compression comme dans l’exemple du n° 1252. — (Joseph Claudel, Formules, tables et renseignements usuels : aide-mémoire des ingénieurs, des architectes, etc. : Partie pratique, tome second, Vve Ch. Dunod, Éditeur, Paris, 1892, dixième édition entièrement refondue par Louis-Auguste Barré)
    • La charpente du comble se compose très simplement de pannes métalliques qui s'appuient sur les pignons formés par le mur de face et celui du lointain. — (Georges Moynet, La Machinerie théâtrale : Trucs et décors, La Librairie illustrée, 1893)
    • Ce jour-là, donc, je me rendis à la scierie pour faire tailler des chevrons de 8, des pannes de 12/25, et des poutres de 20/20. — (Jean-Paul Dubois, Vous plaisantez, Monsieur Tanner », Éditions de l’Olivier, 2006, page 38)

Nom commun 3 - français

panne \pan\ féminin

  1. Graisse qui se trouve autour des rognons chez le porc.
    • Pommade pour rafraîchir le teint, & ôter les rougeurs. Faîtes blanchir dans l'eau une livre de panne de porc mâle. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
    • ANDOUILLE, s. f. c’est, chez les Chaircuitiers, un hachi de fraises de veau, de panne, de chair de porc, entonné dans un boyau avec des épices, de fines herbes. — (L’Encyclopédie)
    • Le son affreux de la peau qu’on arrache à la chair fraîche, la rondeur des rognons, fruits bruns dans leur capitonnage immaculé de « panne » rosée, m’émeuvent d’une répugnance compliquée, que je recherche et que je dissimule. — (Colette, La maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, p. 15.)
    • […] un pot de grès semblable à celui qu’utilise ma mère quand elle fond de la panne pour avoir un beau saindoux bien blanc. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 137)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

PANNE. n. f.
Graisse qui se trouve sous la peau du porc et de quelques autres animaux, principalement au ventre.

Littré (1872-1877)

PANNE (pa-n') s. f.
  • 1Étoffe fabriquée à la façon du velours et de même largeur, mais dont le poil est plus long et moins serré. Un de ses frères [du président Jeannin] se piquait tellement de belles mains, qu'il ne les montrait que sur de la panne noire pour les faire paraître encore plus blanches, Tallemant, Histor. t. VI, p. 158, éd. 1835. Le velouté des pannes, soit en poil, soit en laine, sera toujours d'une même matière, et sans aucun mélange, Lett. pat. du 22 juill. 1780, Amiens. Panne, poil uni, long et court poil ; panne à côtes ; panne ciselée, ib.

    Employé seul, panne s'entend toujours de la panne de soie. Manteau doublé de panne. Oh ! c'est bien lui, sa perruque, sa canne, Son chapeau sous le bras, le bel habit de panne, Picard, Amis de collége, I, 14.

    Terme de blason. Fourrure de vair ou d'hermine.

    Panne isabelle, variété d'anémone à peluches.

  • 2 Populairement. Être dans la panne, être dans la misère (probablement panne signifie ici haillon).

HISTORIQUE

XIIIe s. Dou mantiel fu la pene chiere, Du Cange, pannus. Delez la penne de l'escu Parmi l'espaule l'a feru, Du Cange, ib. Et le jayant [géant] parmi la pane De l'escu le fiert de sa mache, Du Cange, ib. Les robes et les pennes grises, la Rose, 8911. Quar il la trova el chastel Afublée d'un viez mantel, Dont la pane le drap passoit, Rutebeuf, II, 210.

XIVe s. On ne peut tixtre en une couverture de laine plus de deux aulnes de piennes, puisqu'il y a lisieres, Du Cange, pannus. Ce iert [ce sera] bien dras selonc la penne, Jean de Condé, t. III, p. 26.

XVe s. Plus donnons à notre dite belle seur deux de nos pannes, l'une de martre, et l'autre d'armines, des meilleures de nos longues robes, Du Cange, pannus.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. PANNE.
2Ajoutez : Les élégants de 1803… introduisirent dans les salons la panne, étoffe proverbialement connue, jusqu'alors réservée aux chaudronniers et aux porteurs d'eau ; mais ils avaient soin de la doubler de taffetas blanc, E. de la Bédollière, Hist. de la mode, ch. X.
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France Terme

État anormal d'une unité fonctionnelle la mettant dans l'impossibilité d'accomplir une fonction requise.

Notes : Le terme anglais fault désigne aussi une anomalie, condition anormale diminuant ou supprimant l'aptitude d'une entité fonctionnelle à accomplir une fonction requise.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Étymologie de « panne »

(Nom 1) Variante de penne, l'extrémité de la vergue, rappelant la pointe d'une plume[1] : (1515) pene, « longue vergue latine » ; (XVIe siècle) bouter le vent en penne, « ne plus contrôler le bateau » ; (1611) mettre en panne, « orienter les vergues (d'un navire) de manière à arrêter sa marche » ; (XVIIIe siècle) en panne, « en attente, dans l'impossibilité d'agir » ; (1879) en panne, « arrêt de fonctionnement dans un mécanisme ».
(Nom 2) (XIIe siècle) penne (« fourrure employée comme doublure »), (XIIIe siècle) pene (« doublure en tissu ») en ancien français, du latin penna (« plume »), qui, par l'intermédiaire du vieux-francique a pris le sens de « fourrure[1] », l'ancien haut allemand veder (allemand Feder) a signifié « plume » et « fourrure ». La variante panne est une réfection de ce mot sur le latin pannus (« étoffe »)[2] qui donne pan, avec l'influence de panus (« fil de tisserand »).
(Nom 3) (1260) penne, emploi figuré du précédent, la couche de graisse étant considérée comme une doublure[1].
(Nom 4) De l'ancien français pasne, parne.
(Nom 5) (fin du XVIIe siècle) Variante de penne[1], par analogie de forme ; même mot que panne1.
(Nom 6) (1866) Première attestation sous la plume de Victor Hugo[1] : « Quelquefois le ciel a mauvaise mine. Il est blafard, une grande panne obscure l’obstrue. » — (Les Travailleurs de la mer, 1866) Probable usage poétique de panne2 (« étoffe ») ici au sens de « nappe » de nuage, de brume.
(Nom 7) (début du XIXe siècle) Même mot que panne1 avec évolution vers le sens de « misère, rôle de misère[1] », panade, à la même époque, a désigné des personnes sans talent.
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Prov. penna, pena, panne, et aussi paroi ; anc. esp. peña ; bas-lat. panna. Diez le tire du latin penna, plume, qui, il est vrai, n'a jamais eu le sens d'étoffe veloutée, mais par l'intermédiaire de l'allemand Feder, qui a signifié plume et velours, et qui aurait été traduit par penne dans les langues romanes. Il est peut-être plus naturel d'y voir une forme féminine du latin pannus, étoffe ; non sans influence de panus, fil de tisserand, à en juger par des textes où pienne signifie fil.

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Phonétique du mot « panne »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
panne pan

Fréquence d'apparition du mot « panne » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « panne »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « panne »

  • Garages - Etablissements devant lesquels l’automobiliste passe quand il roule et loin desquels il se trouve lorsqu’il est en panne.
    Pierre Daninos — Vacances à tous prix
  • Un jour d’été parfait c’est un jour où le soleil brille, où une légère brise souffle, où les oiseaux chantent et où la tondeuse à gazon est en panne.
    James Dent
  • Les objects inanimés peuvent être classés en trois catégories : ceux qui ne fonctionnent pas, ceux qui tombent en panne et ceux qu’on ne retrouve jamais.
    Russell Baker
  • Je suis un pacemaker en panne.
    Frédéric Beigbeder — Vacances dans le coma
  • Il y a malgré tout un avantage à tomber en panne sèche c’est que c’est moins lourd à pousser que si le réservoir était plein.
    Philippe Geluck — Le Quatrième Chat
  • Les pannes qui peuvent se produire sur l'autoroute sont imprévisibles et parfois difficiles à gérer. Tous les conducteurs sont exposés à ce risque. Le mieux est donc de se préparer à cette éventualité. Dans cet article, nous expliquons ce qu'il faut faire en cas de panne arrivant sur l'autoroute.
    Futura — Comment réagir en cas de panne sur l’autoroute ?
  • La médecine est une science des pannes, celles de l'organisme humain... Mais si le médecin est un dépanneur - rien de plus, rien de moins - il est le dépanneur d'une machine dont il ne possède pas les plans.
    Lucien Israël — La Décision médicale
  • Les pannes me permettent de connaître des coins que j’ignorerais toujours si mes voitures ne s’arrêtaient jamais.
    Pierre Daninos — Vacances à tous prix
  • Sept employés d'une des principales centrales électriques pakistanaises ont été suspendus après qu'une gigantesque panne de courant a plongé tout le pays dans le noir pendant plusieurs heures dimanche. La panne a duré jusqu'à 18 heures par endroits et affecté toutes les grandes villes dont la capitale Islamabad, le grand hub économique Karachi et la deuxième plus grande agglomération, Lahore.
    LEFIGARO — Pakistan : sept employés d'une centrale suspendus après une panne d'électricité géante
  • Alors que les Amiénois devaient renouer avec le championnat ce mardi soir, plus deux mois et demi après leur dernier match (victoire 7-0 contre Briançon le 25 octobre), ils ont été stoppés dans leur trajet vers la Côte d’azur par une panne de leur bus, au niveau de Reims.
    Courrier picard — Panne de bus et report du match pour Amiens à Nice ce mardi
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Traductions du mot « panne »

Langue Traduction
Anglais breakdown
Espagnol descompostura
Italien abbattersi
Allemand nervenzusammenbruch
Chinois 分解
Arabe انفصال
Portugais demolir
Russe сломать
Japonais 壊す
Basque matxura
Corse ripartizione
Source : Google Translate API

Synonymes de « panne »

Source : synonymes de panne sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « panne »

Combien de points fait le mot panne au Scrabble ?

Nombre de points du mot panne au scrabble : 7 points

Panne

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