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Oisiveté

Variantes Singulier Pluriel
Féminin oisiveté oisivetés

Définitions de « oisiveté »

Trésor de la Langue Française informatisé

OISIVETÉ, subst. fém.

A. − État d'une personne qui ne fait rien, momentanément ou de façon durable, qui n'a pas d'occupation précise ou n'exerce pas de profession. Synon. loisir.Béate, douce oisiveté; journées, temps d'oisiveté. J'ai reconnu que mes six semaines d'oisiveté n'étaient pas perdues, que le flot de rêves étranges qui avait inondé mon âme l'avait soulevée et portée plus haut (M. de Guérin, Journal,1834, p.216).Nous jouissions de cette oisiveté vague dont on éprouve la bonté quand on est vraiment las. Il faisait beau; l'on était au commencement du repos, et on rêvait (Barbusse,Feu,1916, p.142):
1. Il se sentait le droit de jouir de lui-même. Il découvrait que ses jours les plus vides avaient été ses plus beaux jours, (...) ceux de farniente, où un curieux assemblage de circonstances heureuses et malheureuses lui avait permis de «se dévouer à l'oisiveté». Le temps le plus riche avait été le temps perdu. Guéhenno,Jean-Jacques,1952, p.325.
P. méton., rare. Occuper son oisiveté. J'entrai chez mon libraire; après quoi, je rentrai pour me remettre à mon oisiveté, c'est-à-dire au livre que, depuis deux ans, je fais, défais et refais (Balzac,OEuvres div.,t.2, 1830, p.30).
B. − Péj. Indolence, paresse. Déplorable, incurable, invincible, honteuse oisiveté; se complaire, se corrompre, se ronger dans l'oisiveté; passer sa vie, tomber dans l'oisiveté. Ce paysan devenu riche, tombé à l'oisiveté, se traînant, sale et mal tenu (Zola,Terre,1887, p.364).Si nous prohibons la mendicité, Athènes punissait l'oisiveté (Durkheim,Divis. trav.,1893, p.138):
2. Il en avait assez de la société parisienne; il ne pouvait plus souffrir ce vide, cette oisiveté, cette impuissance morale, cette neurasthénie, cette hypercritique, sans raison et sans but, qui se dévore elle-même. Rolland,J.-Chr.,Foire, 1908, p.751.
Loc. et proverbes. L'oisiveté est l'ennemie de l'âme/mauvaise conseillère/mère de tous les vices. Ainsi que le dit très bien notre père saint Benoît, l'oisiveté est l'ennemie de l'âme (Huysmans,Oblat,t.1, 1903, p.315).Les garçons étaient soumis à une surveillance étroite, particulièrement Antoine que ses habitudes de paresse faisaient soupçonner d'être vicieux. «L'oisiveté est mère de tous les vices», disait le vétérinaire (Aymé,Jument,1933, p.114).L'oisiveté est mauvaise conseillère, tout de même que les mauvaises compagnies (Faral,Vie temps st Louis,1942, p.129).
Prononc. et Orth.: [wazivte]. Martinet-Walter 1973 [-zivte], [-zifte] (10/7). Étymol. et Hist. Av. 1252 [ms. de 1295] oeusiveté (Miroir de l'âme, ms. Mazarine 870, fo31 rods Gdf. Compl.); xiiies. [ms.] oisiveté (Bible, ms. Mazarine 35, fo41 vo, ibid.). Dér. de oisif*, -ive; suff. -té*. Cf. uiserie «oisiveté» (ca 1200, Poème moral, 61 ds T.-L.), dér. de oiseux*, oidivesce «id.» (ca 1211, Guillaume Le Clerc, Bestiaire, 3648, ibid.), dér. de oisdif (oisif*). Fréq. abs. littér.: 464. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 911, b) 762; xxes.: a) 508, b) 480. Bbg. Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p.275.

Wiktionnaire

Nom commun - français

oisiveté \wa.ziv.te\ féminin

  1. État, habitude d’une personne qui est oisive, qui ne fait rien.
    • Peut-être voulez-vous seulement occuper votre oisiveté de province par le spectacle des sottises que peut faire un poète ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Rien ne choque tant les pauvres gens que l’oisiveté des riches ou de ceux qu’ils croient riches. — (Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, Charles Guérin, I, 5, G. H. Cherrier, éditeur, Montréal, 1853, p. 71)
    • […] il ne voulait pas cependant négliger ses autres occupations et nourrir dans la paresse une vingtaine de bandits qui d’un moment à l’autre, poussés par l’oisiveté, pouvaient lui jouer un mauvais tour. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Autre motif d’orgueil, que d’être citoyen ! Cela consiste pour les pauvres à soutenir et à conserver les riches dans leur puissance et leur oisiveté. Ils y doivent travailler devant la majestueuse égalité des lois, qui interdit au riche comme au pauvre de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain. — (Anatole France, « Le Lys rouge (2e partie) », La Revue de Paris, 1re année, numéro 6, Paris, 15 avril 1894)
    • […] le gros Léon, qui avait épousé une femme riche, ne faisait rien, ses trois mille francs de rente lui permettant l’oisiveté. — (Louis Pergaud, « Un renseignement précis », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Seuls, l’allumeur de l’unique réverbère du pôle Nord, et son confrère de l’unique réverbère du pôle Sud, menaient des vies d’oisiveté et de nonchalance : ils travaillaient deux fois par an. — (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Reynal and Hitchcock, New York, 1943)
    • […] il avait cette grâce aristocratique d’une race qui vit noblement puisque son labeur est un jeu, un luxe de son oisiveté. — (Pierre-Henri Simon, Celle qui est née un dimanche, 1952)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

OISIVETÉ. n. f.
État, habitude d'une personne qui est oisive. Demeurer, croupir, languir dans l'oisiveté. Vivre dans une molle oisiveté. Prov., L'oisiveté est la mère de tous les vices.

Littré (1872-1877)

OISIVETÉ (oi-zi-ve-té) s. f.
  • État d'une personne oisive, qui n'a rien à faire, qui ne fait rien. J'ai reçu une lettre de M. de Pompone du milieu de son oisiveté, dont je me trouve plus honorée que quand il était à Saint-Germain [ministre de Louis XIV], Sévigné, 12 juin 1680. Notre petit marquis [le fils de Mme de Grignan] est avec Saint-Ruth ; s'il avait été avec M. Catinat, il aurait vu une belle action [la bataille de Staffarde] ; ce beau régiment de Grignan est destiné à des marches bien longues et à des oisivetés fâcheuses, Sévigné, 30 août 1690. Les langueurs de la paresse et les pernicieuses rêveries de l'oisiveté, Bossuet, Anne de Gonz. [Qui] Soutient, dans les langueurs de son oisiveté … Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire, Boileau, Épît. X. Les chanoines vermeils et brillants de santé S'engraissent d'une sainte et longue oisiveté, Boileau, Lutrin, I. Bajazet dédaigna de tout temps La molle oisiveté des enfants des sultans, Racine, Bajaz. I, 1. Je commence à rougir de mon oisiveté, Racine, Phèdre, I, 1. Il ne manque à l'oisiveté du sage qu'un meilleur nom ; et que méditer, parler, lire et être tranquille s'appelât travailler, La Bruyère, II. Vous savez sa fortune [de Thiriot], elle ne peut pas lui donner de quoi exercer heureusement le talent de l'oisiveté, Voltaire, Lett. Mme de Bernière, 1724. L'oisiveté des cercles est tuante, parce qu'elle est de nécessité ; celle de la solitude est charmante, parce qu'elle est libre et de volonté, Rousseau, Conf. XI. L'oisiveté que j'aime n'est pas celle d'un fainéant qui reste là les bras croisés dans une inaction totale, et ne pense pas plus qu'il n'agit ; c'est à la fois celle d'un enfant qui est sans cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d'un radoteur qui bat la campagne, tandis que ses bras sont en repos, Rousseau, ib.

    PROVERBE

    L'oisiveté est la mère de tous les vices. L'oisiveté, qui est, dit-on, la mère de tous les vices, l'est aujourd'hui d'une bonne action, puisqu'elle m'engage à vous écrire, Bussy-Rabutin, Lett. t. IV, p. 292, dans POUGENS.

HISTORIQUE

XIVe s. Mais il n'out oncques file ne cosine ne niece, Qu'il ne feïst aprendre à quelque mestier faire, Pour ce qu'oisiveté ne leur feüst contraire, Girard de Ross. v. 2378. Il cremoit [craignait] que les courages du peuple par paiz et par oisiveté se habandonnassent à superfluitez ou à luxures, Bercheure, f. 13. Au jour du jugement toute personne oyseuse aura à rendre compte du temps qu'elle aura perdu par son oysiveté, Ménagier, I, 3.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

OISIVETÉ, s. f. (Droit natur. Morale & Polit.) desœuvrement, fainéantise, ou manque d’occupation utile & honnête ; car le mot oisiveté renferme ces deux idées.

Il y a, dit la Bruyere, des créatures de Dieu, qu’on appelle des hommes, dont toute la vie est occupée, & toute l’attention est réunie à scier du marbre : c’est très-peu de chose. Il y en a beaucoup d’autres qui s’en étonnent ; mais qui sont entierement inutiles, & qui passent les jours à ne rien faire, c’est bien moins que de scier du marbre.

Le desœuvrement dans lequel on languit, est une source de désordre. L’esprit humain étant d’une nature agissante, ne peut pas demeurer dans l’inaction ; & s’il n’est occupé de quelque chose de bon, il s’applique inévitablement au mal ; car quoiqu’il y ait des choses indifférentes, elles deviennent mauvaises lorsqu’elles occupent seules l’esprit, s’il est vrai néanmoins qu’il y ait des personnes oisives qui s’occupent davantage de choses indifférentes que de vicieuses.

On ne sauroit que blamer ceux qui emploient tout leur tems à des choses inutiles, s’il est encore vrai que les hommes soient créés pour faire du bien ; mais on voit par expérience que ceux qui ne s’appliquent à aucune occupation honnête, tombent dans le déréglement.

Les hommes qui ne prennent d’autre soin que de manger, sans aucun travail, les biens que la fortune leur a procurés, satisfaits d’eux-mêmes, quand ils ont l’art de regler leur dépense suivant leurs revenus ; de tels hommes, dis-je, sont inutiles à la société, en ne faisant rien pour elle. La nonchalance dans laquelle ils vivent, étrécit leur esprit, les rend méprisables aux autres, & souvent leur devient funeste au premier revers.

La pratique de l’oisiveté est une chose contraire aux devoirs de l’homme & du citoyen, dont l’obligation générale est d’être bon à quelque chose, & en particulier, de se rendre utile à la société dont il est membre. Rien ne peut dispenser personne de ce devoir, parce qu’il est imposé par la nature ; le silence de nos loix civiles à cet égard, n’est pas plus capable de disculper ceux qui n’embrassent aucune profession, que de justifier ceux qui recherchent, ou qui exercent impunément des emplois dont ils ne sont, ni ne veulent se rendre capables.

Il est honteux de se reposer avant que d’avoir travaillé. Le repos est une récompense qu’il faut avoir mérité. On lit sur une cornaline représentant Hercule, cette sentence grecque, la source de la gloire & du bonheur est dans le travail, vérité de tous les tems & de tous les âges. Il faut même se persuader que le travail est une des sources du plaisir, & peut-être la plus certaine. Une vie oisive doit être nécessairement une vie triste. Je demande aux gens riches & désœuvrés si leur état est heureux. L’ennui qui les consume, me prouve bien le contraire.

L’oisiveté est sur-tout fatale au beau sexe. Juvenal le fait sentir exprès dans des vers qui sont fort beaux.

Præstabat castas humilis fortuna latinas
Quondam, nec vitiis contingi parva solebant
Tecta : labor, somnique breves, & vellere thusco,
Vexatæ duræque manus.

Un empereur chinois de la famille de Tang, tenoit pour maxime, que s’il y avoit dans ses états une femme qui ne s’occupât point, un homme qui ne labourât point, quelqu’un souffroit le froid, ou la faim dans l’empire. Sur ce principe, dit le P. du Halde, il fit détruire une infinité de monasteres de bonzes.

Les Egyptiens, les Lacédémoniens, les Lucaniens avoient des lois contre l’oisiveté. Là chacun étoit tenu de déclarer au magistrat de quoi il vivoit, & à quoi il s’occupoit, & ceux qui se trouvoient mentir, ou n’avoir aucune profession, étoient chatiés.

Les Athéniens entrerent encore dans de plus grands détails pour prévenir l’oisiveté. Ne devant pas obliger tous les citoyens à s’occuper de choses semblables, à cause de l’inégalité de leurs biens, ils leur firent embrasser des professions conformes à l’état & aux facultés de chacun. Pour cet effet, ils ordonnerent aux plus pauvres de la république de se tourner du côté de l’agriculture & du négoce ; car n’ignorant pas que l’oisiveté est la mere de la pauvreté, & que la pauvreté est la mere des crimes, ils crurent prévenir ces désordres en ôtant la source du mal. Pour les riches, ils leur prescrivirent de s’attacher à l’art de monter à cheval, aux exercices, à la chasse & à la philosophie, étant persuadés que par-là ils porteroient les uns à tâcher d’exceller dans quelqu’une de ces choses, & qu’ils détourneroient les autres d’un grand nombre de déréglemens.

Il seroit à souhaiter qu’il y eût également parmi nous des loix contre l’oisiveté, & qu’il ne fût permis à personne, de quelque rang qu’il fût, de vivre sans avoir quelqu’occupation honnête d’esprit ou de corps.

En effet, tout ce que la morale peut dire contre l’oisiveté sera toujours foible, tant qu’on n’en fera pas une affaire capitale. L’imagination humaine, on ne sauroit trop le répéter, a besoin d’être nourrie ; lorsqu’on ne lui présente pas des objets véritables, elle s’en forme d’une fantaisie dirigée par le plaisir, ou l’utilité momentanée. Examinez les scélérats que la justice est obligée de condamner à la mort, ce ne sont pas ordinairement des artisans ou des laboureurs : les travailleurs pensent au travail qui les nourrit ; ce sont des gens oisifs que la débauche ou le jeu, enfans de l’oisiveté, ont porté à tous crimes. C’est à cette premiere oisiveté que l’on doit attribuer la plûpart des troubles, & en partie la chute de la république de Rome. Publius Nasica fit construire, sans qu’il en fût besoin, les choses nécessaires à une armée navale pour exercer les Romains : on craignoit déja l’oisiveté plus que les ennemis.

Concluons que cette maladie est également funeste aux hommes & aux empires ; & que multiplier dans un état les genres d’occupations, c’est s’assurer du bonheur, des richesses & de la tranquillité des sujets. (D. J.)

Oisiveté, (Médec.) c’est la source de bien de maladies, car outre qu’elle épaissit les humeurs, & relâche les solides, elle énerve le corps & accélere la vieillesse. C’est elle qui produit dans les voluptueux & les gens mous & efféminés toutes les maladies qui dépendent de l’acrimonie ; comme la goutte, la pierre, le scorbut, la mélancholie, la manie, & enfin le désespoir du tems perdu. L’éducation molle & oisive de la jeunesse, dans notre siecle, nous dispose dès l’âge le plus tendre à toutes les maladies qui proviennent de l’oisiveté ; telles que la mollesse, la laxité, la foiblesse dans les fibres, l’acrimonie, l’alkalescence des humeurs, les maladies chroniques si communes & si variées de nos jours, & si peu connues des anciens, ne sont dûes qu’à cette même éducation, qui de mâle & vigoureuse qu’elle étoit parmi les Romains & les Grecs, est devenue languissante & efféminée parmi nous : aussi voyons-nous peu de gens qui jouissent d’une santé robuste. Le travail est le remede à tous les maux qu’entraîne avec elle l’oisiveté. De-là vient que le célebre Loke ordonne d’exercer beaucoup la jeunesse, & de l’accoutumer dès l’âge le plus tendre au travail ; cette méthode seroit plus utile, & il arriveroit que les gens de lettres s’adonneroient aux différens exercices du corps, ce qui les rendroit plus sains & plus robustes. L’amour du travail des mains & sa continuité donne aux gens de la campagne cette vigueur qui ne se trouve point dans les villes, & qui résiste à toutes les maladies dont nous avons parlé. Les médecins devroient donc insister sur la nécessité de changer l’éducation journaliere ; ils contribueroient en cela à la conservation de la santé.

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Étymologie de « oisiveté »

 Dérivé de oisif, avec le suffixe -ité.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Oisif.

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Phonétique du mot « oisiveté »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
oisiveté wasivœte

Fréquence d'apparition du mot « oisiveté » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « oisiveté »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « oisiveté »

  • Le divin ne-rien-faire où l'on fait tant de choses !
    Romain Rolland — Colas Breugnon, Albin Michel
  • Riche ou pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon.
    Jean-Jacques Rousseau
  • Plus on fait de choses, plus on a de temps pour en faire. Moins on en fait, moins on en a : les oisifs n'ont jamais une minute à eux.
    Maurice Sachs — Derrière cinq barreaux, Gallimard
  • La médisance est fille de l'amour-propre et de l'oisiveté.
    Voltaire — Epîtres
  • L'oisiveté est la lie de l'existence.
    Daniel Defoe — Robinson Crusoe
  • L'oisiveté me suffit, et, pourvu que je ne fasse rien, j'aime encore mieux rêver éveillé qu'en songe.
    Jean-Jacques Rousseau — Les Confessions
  • L'oisiveté est comme la rouille ; elle use plus que le travail.
    Benjamin Franklin
  • L'oisiveté est la rouille de l'âme.
    Duc de Lévis — Maximes, Préceptes et réflexions
  • L'oisiveté est une épreuve.
    Claire de Lamirande — L'Opération fabuleuse
  • L'oisiveté exige tout autant de vertus que le travail.
    Paul Morand — Le Réveille-matin, Grasset
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Images d'illustration du mot « oisiveté »

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Traductions du mot « oisiveté »

Langue Traduction
Anglais idleness
Espagnol ociosidad
Italien ozio
Allemand faulheit
Chinois 懒惰
Arabe الكسل
Portugais ociosidade
Russe праздность
Japonais 怠惰
Basque idleness
Corse ociosità
Source : Google Translate API

Antonymes de « oisiveté »

Combien de points fait le mot oisiveté au Scrabble ?

Nombre de points du mot oisiveté au scrabble : 10 points

Oisiveté

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