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Dévouer

[devwe]
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Définitions de « dévouer »

Dévouer - Verbe

  • Consacrer entièrement à quelqu'un ou quelque chose sans réserve.

    Dans la tourmente de l'actualité, Chloé avait dévoué sa vie à la recherche de la vérité, se sacrifiant pour le journalisme avec un dévouement absolu.
    (Citation fictive)
  • Se sacrifier pour autrui, une cause ou un idéal, parfois jusqu'à s'exposer à de grands dangers.

    Il se dévoua généreusement pour le sauver.
    — S’il faut une victime, je me dévoue.

Étymologie de « dévouer »

Dérivé de vouer, avec le préfixe dé-, du latin devorere.

Usage du mot « dévouer »

Évolution historique de l’usage du mot « dévouer » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « dévouer » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « dévouer »

Antonymes de « dévouer »

Citations contenant le mot « dévouer »

  • Diriger, c'est se dévouer à une idée, à un rêve, à une vision de ce qui peut advenir.
    Benazir Bhutto — Les Architectes de la Paix, 2000
  • Vive l’armée ! s’écria Rodolphe d’une voix vibrante qui fit battre les cœurs des jeunes filles. J’ai trouvé hier soir mon chemin de Damas. J’abandonne ma fortune pour me dévouer à ma famille et à mon pays.
    Marcel Aymé — Le Nain
  • Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.
    Honoré de Balzac — Eugènie Grandet
  • On doit se dévouer à l'intérêt public.
    Cicéron
  • Une secrétaire est une employée à qui il arrive de se dévouer tellement pour son patron qu’elle est souvent sur les genoux.
    Noctuel
  • MIROUETTE. Ah devenir un homme public Se dévouer au bien public Se donner « corps et âme » au bien public Vous avez des gens qui ne voient là-dedans que des phrases creuses.
    Jules Romain — Le Mariage de Le Trouhadec
  • Un mal qui répand la terreur,Mal que le ciel en sa fureurInventa pour punir les crimes de la terre,La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,Faisait aux animaux la guerre.Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :On n’en voyait point d’occupésÀ chercher le soutien d’une mourante vie ;Nul mets n’excitait leur envie ;Ni loups ni renards n’épiaientLa douce et l’innocente proie ;Les tourterelles se fuyaient :Plus d’amour, partant plus de joie.Le lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,Je crois que le ciel a permisPour nos péchés cette infortune.Que le plus coupable de nousSe sacrifie aux traits du céleste courroux ;Peut-être il obtiendra la guérison commune.L’histoire nous apprend qu’en de tels accidentsOn fait de pareils dévouements.Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgenceL’état de notre conscience.Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons,J’ai dévoré force moutons.Que m’avaient-ils fait ? nulle offense ;Même il m’est arrivé quelquefois de mangerLe berger.Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je penseQu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ;Car on doit souhaiter, selon toute justice,Que le plus coupable périsse.Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ;Vos scrupules font voir trop de délicatesse.Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce,Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur,En les croquant, beaucoup d’honneur ;Et quant au berger, l’on peut direQu’il était digne de tous maux,Étant de ces gens-là qui sur les animauxSe font un chimérique empire.Ainsi dit le renard ; et flatteurs d’applaudir.On n’osa trop approfondirDu tigre, ni de l’ours, ni des autres puissances,Les moins pardonnables offenses :Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,Au dire de chacun, étaient de petits saints.L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenanceQu’en un pré de moines passant,La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense,Quelque diable aussi me poussant,Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ;Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.À ces mots, on cria haro sur le baudet.Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangueQu’il fallait dévouer ce maudit animal,Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.Sa peccadille fut jugée un cas pendable.Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !Rien que la mort n’était capableD’expier son forfait. On le lui fit bien voir.Selon que vous serez puissant ou misérable,Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
    Jean de La Fontaine — Les animaux malades de la peste

Traductions du mot « dévouer »

Langue Traduction
Anglais devote
Espagnol dedicar
Italien dedicare
Allemand widmen
Chinois 奉献
Arabe تكريس
Portugais dedicar
Russe посвятить
Japonais 捧げる
Basque eskaintzeko
Corse cunsacre
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.