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Cochon

Variantes Singulier Pluriel
Masculin cochon cochons

Définitions de « cochon »

Trésor de la Langue Française informatisé

COCHON, ONNE, subst. et adj.

I.− Subst. masc.
A.− [Désigne un animal]
1. Mammifère omnivore domestique, de l'ordre des ongulés, de la famille des suidés. Un gros cochon; garder les cochons. Synon. porc.J'entends grogner, derrière les panneaux, des cochons qui attendent leur pitance (T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 200):
1. Au milieu de toutes ces bêtes se traîne (...) une énorme truie (...) Il faut être un fier cochon pour faire la cour à une pareille créature. Hugo, France et Belgique,1885, p. 144.
SYNT. Cochon gras; groin, hure, soies du cochon; auge, étable à cochons; élever, engraisser, tuer un cochon.
a) Spécialement
Cet animal, en particulier le mâle châtré, élevé pour l'alimentation :
2. Voilà une mère! (...) Un verrat la suit, avec son énorme vessie au derrière. (...) Non loin d'eux, un autre cochon, ni truie, ni verrat. Il a dû tomber dans l'eau par mégarde, car il est propre, presque blanc, et gras comme un moine. Renard, Journal,1898, p. 478.
Cochon de lait. Petit cochon qui tète encore.
Cochon à l'engrais. Cochon en train d'être engraissé.
b) P. méton. Viande de cet animal. Synon. fam. de porc.Cochon salé. Des coquins qui ne croient pas en Notre Seigneur Jésus-Christ, qui adorent Mahomet, et ne veulent pas manger du cochon (Mérimée, La Jacquerie,1828, p. 78).
Fromage de cochon. Sorte de pâté fait avec la chair de la tête du cochon. Synon. Fromage de tête.Un peu de fromage de cochon, car le père avait besoin de viande (Zola, Germinal,1885, p. 1209).
c) Loc. fig.
Marchand de cochons (péj.). Nouveau riche. Tous ces marchands de cochons, ces cordonniers spéculateurs, ces anciens concierges archimillionnaires et ces bougnats richissimes (Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 204).
Ne pas savoir, se demander si c'est du lard ou du cochon. Ne pas savoir à quoi s'en tenir sur la signification de tels propos, de telle plaisanterie. Il n'est pas très convaincu. Il se demande si c'est du lard ou du cochon (Giono, Les Grands chemins,1951, p. 29).
[Avec sans doute allusion à la parabole de l'Enfant prodigue (Luc, XV, 11-32) montrant un jeune fils de famille s'abaissant à garder les cochons d'un étranger, et bien reçu à son retour au scandale de son frère aîné] Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble. Formule orgueilleuse destinée à rappeler à l'ordre un inférieur ou une personne que l'on connaît peu et qui se comporte avec une familiarité excessive. Où est-ce que j'ai gardé les cochons avec vous, pour me tutoyer? (Stendhal, Lamiel,1842, p. 158).
2. P. ext.
a) Cochon (sauvage). Sanglier. Le père tuait des cochons sauvages, des pluviers (Vercel, Capitaine Conan,1934, p. 195).
b) Cochon noir ou cochon d'Amérique. Pécari.
3. P. anal. [Pour désigner divers animaux ayant certains traits de ressemblance avec le cochon] Cochon + compl. prép. de
a) Cochons des blés. Hamster.
b) Cochon d'Inde ou cochon de Barbarie. Cobaye. Les cochons de Barbarie firent en hauteur un bond absolument extraordinaire (Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 441).Il me volait des animaux de laboratoire, des cochons d'Inde et surtout des lapins (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 116).
c) Cochon de mer. Marsouin. Sa grosse couenne invulnérable de cochon de mer (Morand, Magie noire,1930, p. 58).
B.− Gén. péj. [L'animal comme élément de compar., comme symbole, pour désigner un être hum. ou certaines de ses caractéristiques] Subst. + de (à, pour) cochon; verbe ou adj. + comme + (un ou autre déterminatif) cochon.
1. [Cochon comme terme de compar.]
a) [Pour désigner une caractéristique physique] Avoir des yeux, de petits yeux de cochon. Le grand savant Jules Soury, avec ses yeux de cochon, sa graisse pâle, sa timidité de sulpicien (Blanche, Mes modèles,1928, p. 54).
Gros, gras comme un cochon. Très gros, très gras.
b) [Pour désigner un type de comportement]
[P. réf. à sa réputation de saleté, de manque de soin] Auge, toit à cochons. Maison, pièce très mal tenue. Elle souffre de la saleté quand elle reste au lit. C'est, sauf notre respect, comme un toit à cochons (Renard, Journal,1906, p. 1078).
Sale comme un cochon. Très sale. Avec cela je suis sale comme un cochon; je m'en vais prendre un bain tout à l'heure (Claudel, Partage du midi, 1reversion, 1906, III, p. 1037).
Manger comme un cochon. Manger de manière très malpropre.
Écrire comme un cochon (cf. cochonner*). Je suis sûr que cela est écrit comme 36 cochons (Balzac, Correspondance,1831, p. 628)
Loc. proverbiale. Un cochon n'y retrouverait pas ses petits. C'est un endroit où règne un désordre extrême. Un micmac de paperasses à défier un cochon d'y retrouver ses petits (Courteline, Messieurs-les-Ronds-de-cuir,1893, p. 47).
[P. réf. à la grossièreté de ses mœurs ou de ses goûts, à son apparente inintelligence]
Saoul comme un cochon. Je rentrais saoul comme un cochon (Sartre, Huis clos,1944, p. 142).
Bête comme cochon. Bête comme cochon, voilà ce qu'on est (Camus, L'État de siège,1948, p. 191).
[Avec allus. à l'Évangile, Matth. VII, 6 Ne jetez pas vos perles devant les cochons, de peur qu'ils les piétinent, puis se retournent contre vous pour vous déchirer] C'est de la confiture, des perles pour les cochons. C'est un présent, matériel ou moral, dont le bénéficiaire n'est pas capable d'apprécier la valeur. Quel genre de perles jetées aux cochons mes hommes épluchaient-ils au fond de leur âme avilie (Cendrars, L'Homme foudroyé,1945, p. 29).
[P. réf. au caractère difficile qu'on lui attribue] Très mauvais.
Caractère de cochon. Il l'a bien prouvé à l'Académie son caractère de cochon pendant les vingt années qu'il y passa (Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 353).
Tête de cochon. Caractère dur et obstiné. Avec une tête de cochon comme la mienne, on pouvait craindre une résistance acharnée (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 198).
[En parlant du temps] Temps de cochon. Très mauvais temps. Il faisait un temps de cochon noir (Audiberti, Quoat-Quoat,1946, 2etabl., p. 67).
c) P. antiphrase, fam. Amis, camarades, copains comme cochons. Camarades très liés (dans les parties de plaisir, les sorties, le travail, etc.). Le rossignol n'avait qu'un œil. L'anvot itou n'avait qu'un œil. Et ils étaient copains comme cochons (Genevoix, Raboliot,1925, p. 130).
2. [Désignation métaph. ou fig.] Pop. ou fam.
a) Personne sale physiquement (cf. supra 1. b) :
3. Vous avez changé les draps du 28, Renée? Ils étaient sales... Le 28, c'est un grand cochon... Dabit, L'Hôtel du Nord,1929, p. 64.
b) Personne à la sensualité grossière. Ce bon vivant, ce goinfre, ce cochon d'Anthelme (Bernanos, Monsieur Ouine,1943, p. 1358):
4. Avouez-le! ... Que c'est du nouveau qu'il vous faut! ... De la partouze! ... Pourquoi pas de la pucelle? Bande de dépravés! Bande de cochon! ... Céline, Voyage au bout de la nuit,1932, p. 609.
Le cochon qui sommeille. [P. allus. au vers attribué à l'écrivain Ch. Monselet (1825-1888). Tout homme a dans son cœur un cochon qui sommeille] Vice latent en tout homme :
5. Ce cycle est tel. Là-dedans, il faut faire tenir mon petit univers, mes embardées secrètes, mon Protée, mon Napoléon, mon âme et mon cochon personnels. Valéry, Lettres à quelques-uns,1945, p. 73.
c) Personne au comportement très désagréable, qui use de procédés bas et malhonnêtes. Je ne serai pas un saint. Je ne serai même pas un brave homme. Un cochon, rien de plus qu'un cochon (G. Duhamel, Journal de Salavin,t. 3, 1927, p. 78).
Tour de cochon. Méchant tour :
6. C'est trop salaud tout d'même de la part du bon Dieu de nous lâcher, comme il le fait, ses robinets et ses réservoirs sur la gueule tout exprès pour nous embêter! C'est un tour de cochon, mon vieux, voilà tout ce que j'ai à te dire! Courteline, Le Train de 8 h 47,1888, III, p. 128.
Cochon qui s'en dédit! Formule plaisante pour appuyer le caractère irrévocable d'un serment. Trente pistoles, bonté! Cochon qui s'en dédit! (Colette, La Maison de Claudine,1922, p. 34).
d) [Par atténuation de sens, terme d'injure ou de mépris] Sale cochon; sacré cochon. Pour ce qu'ils payaient, ces cochons d'ouvriers (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 38).
Spéc., vocab. du théâtre.[P. oppos. aux bénéficiaires de billets gratuits] Cochon de payant. Le public qui paie sa place. Les gens des loges, les abonnés, les « cochons de payants » les salonnards protestaient (L. Daudet, Quand vivait mon père,1940, p. 111).
e) P. antiphrase, fam. Terme d'affection. Vous êtes de braves cochons (Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 201).
II.− Emploi adj. (gén. fam.)
A.− [Appliqué à une pers. (cf. supra I B 2 b)] Qui est porté au vice, à la débauche, qui manque à la décence dans ses actes, ses écrits, ses propos. Des peintres cochons (Baudelaire, Pauvre Belgique,1867, p. 719):
7. Tu es, en effet, la pucelle cochonne et saturée de parfums, dont nos prêtres sont édifiés, qui communie régulièrement à sa paroisse, qu'aucun homme n'a contaminée et qui s'agenouille, avec élégance, pour recevoir le corps de son Dieu dans les latrines de son cœur! ... Bloy, Journal,1894, p. 120.
B.− [Appliqué à un inanimé en relation avec une pers.]
1. Pénible. Superl. de sale. Un cochon de métier (Colette, La Vagabonde,1910, p. 47).
P. ext. Mauvais. Par litote, fam. C'est pas cochon du tout. C'est très beau ou très bon. Du vin rosé qui est loin d'être cochon (Giono, Les Grands chemins,1951, p. 63).
2. Qui exprime, révèle le vice ou y incite. Gestes, yeux cochons; histoires cochonnes; c'est cochon! Les Journaux à femme, les chics petits journaux cochons (Barbusse, Le Feu,1916, p. 132).
P. ext. Frivole. De petits relèvements cochons de jupes (E. et J. de Goncourt, Journal,1889, p. 970).
Emploi substantivé (avec valeur de neutre abstr.). Il y a là des profils d'un cochon charmant (Flaubert, Correspondance,1850, p. 205).
Prononc. et Orth. : [kɔ ʃ ɔ ̃], fém. [-ʃ ɔn]. Ds Ac. 1694-1932, uniquement en tant que subst. masc. Noter que dans ce mot qui peut être empl. comme une injure on observe souvent un déplacement d'accent de la 2esyll. sur la 1resyll., accent émotionnel (à ce sujet cf. Nyrop Phonét. 1951, g 141). Étymol. et Hist. A. Subst. [1091 n. propre (Cart. de Redon, 276 d'apr. Delboulle ds Quem.)]; 1. 1268-71 « jeune porc » (E. Boileau, Métiers, éd. de Lespinasse et Bonnardot, LXIX, VIII, p. 146); 2. 1611 « porc adulte » (Cotgr.); 3. fin xviies. « personnage grossier (physiquement ou moralement) » (Mme de Sévigné ds Lar. 19e). B. Adj. xviies. au propre une truye cochonne (Gaultier Garguille, Œuvres, éd. Fournier, 82 ds IGLF), attest. isolée; 1850 « indécent, osé » ici dans un emploi subst. qui suppose un usage habituel de l'adj. Orig. obsc.; peut-être issu, avec suff. -on1*, de l'onomatopée koš-koš exprimant le grognement du porc, d'où le cri d'appel de cet animal (Stangier, Die Bezeichnung des Schweines im Galloromanischen, Bonn, 1929; FEW t. 2, p. 1254 sqq.; G. Rohlfs ds Mélanges Wartburg, Tübingen, 1968, t. 2, pp. 205-206; cf. goret de formation analogue). L'étymon b. lat. cutio « cloporte » (Mén. 1694; EWFS2) fait difficulté des points de vue phonét. et sém., la dénomination du cloporte étant plus aisément issue de celle du porc (cf. cochon de St Antoine) que l'inverse. V. aussi coche3« truie ». Fréq. abs. littér. : 1 602. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 534, b) 1 770; xxes. : a) 4 594, b) 1 791.
DÉR. 1.
Cochonnée, subst. fém.,vieilli. Portée d'une truie. Elle a fait tant de petits cochons en une cochonnée (Ac.1798-1878). [kɔ ʃ ɔne]. Ds Ac. 1694-1932. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. cochonée. 1reattest. 1642 (Oudin, Recherches italiennes et françoises, ou Dict. ital. et fr., 2epart.); de cochon, suff. -ée*.
2.
Cochonnément, adv.,rare. D'une manière cochonne, malpropre. Il ne fallait pas maintenant se cocarder cochonnément, si l'on voulait respecter les dames (Zola, L'Assommoir,1877, p. 457). [kɔ ʃ ɔnemɑ ̃]. 1reattest. 1877 (id.); de cochon, cochonne, adj., prob. d'apr. l'infl. d'autres adv. à terminaison -ément (v. -ment2*). Fréq. abs. littér. : 1.
3.
Cochonnier, subst. masc.,rare. Celui qui fait des cochonneries, qui fait son travail grossièrement ou se livre à des actions grossières. Ta dégaine de tocard, ta gueule pas bien franche, tes airs de cochonnier sournois (Aymé, Clérambard,1950, IV, 1, p. 190). [kɔ ʃ ɔnje]. 1reattest. 1890 (J. Richepin, Le Cadet, p. 239); de cochon d'apr. cochonner* et cochonnerie*, suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Baist (G.). Vermischtes. Z. rom. Philol. 1923, t. 43, pp. 86-89. − Behrens (D.). Etymologisches. Z. rom. Philol. 1889, t. 13, pp. 413-414. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 60. − Rog. 1965, p. 119, 177. − Rohlfs (G.). Traditionalismus und Irrationalismus in der Etymologie. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, pp. 205-206. − Stangier (M.M.). Die Bezeichnung des Schweines im Galloromanischen. Bonn, 1929.

Article lié : Être copains comme cochons : définition et origine de l’expression

Wiktionnaire

Adjectif - français

cochon \kɔ.ʃɔ̃\

  1. Obscène.
    • Des blagues cochonnes.
    • Pas tant parce qu’il a des principes, mais plutôt parce que leurs discussions cochonnes du soir autour d’une bonne bière commenceront à lui manquer. — (Maud Mayeras, Hématome, « Retourner la Terre », 1, Calmann-Lévy, 2006)

Nom commun - français

cochon \kɔ.ʃɔ̃\ masculin (pour la femelle, on peut dire : truie, cochonne)

  1. Mammifère domestique, ongulé de l’ordre des suidés ; porc.
    • On ouvrit la séance par un sacrifice à Cérès. Des prêtres immolèrent un jeune cochon, et de son sang purifièrent l’enceinte. — (E.-F. Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.5)
    • […], allongé sur un lit d’ordures humides, un cochon tout rose, assoupi, grognait en rêvant. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • Il y avait dedans le temps à Gespunsart un homme, rusé comme un renard, qu’on appelait le Mayon. Maintes fois il tuait des cochons (c’était son métier), qu’il vendait aux cloutiers du village. — (Vieux conte de Gespunsart, cité dans Charles Bruneau, Notes sur le patois de Gespunsart, dans Revue d’Ardenne & d’Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, Sedan : Société d’études ardennaises « La Bruyère », janv-fèv. 1911, page 39)
    • Nourris de lait sûri, d’orties, puis de grenailles de pommes de terre, finalement poussés au seigle jusqu’à frôler le coup de sang, les cochons vagabondent tout le jour dans le pachis — le clos — autour de la maison, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Élevage) Porc mâle et châtré élevé pour l’alimentation.
    • Il possède un élevage de cochons.
  3. (Par métonymie) (Cuisine) (Familier) Viande de cet animal, porc, cochonaille.
    • Délicieuse, cette côtelette de cochon !
  4. (Par extension) Tirelire très courante en forme de cochon.
    • Il a mis deux pièces dans son cochon.
  5. (Chasse) Sanglier.
    • D’un vert bien tendre, habités par les vers de terre, les greens, ultimes étapes des golfeurs, sont le casse-croûte quotidien des cochons. — (Les sangliers ont encore labouré le golf du Bois d’Ô, à Saint-Maixme-Hauterive, lechorepublicain.fr, 28 septembre 2019.)
  6. (Figuré) Personne de sexe masculin malpropre, sale.
    • Quel cochon ! Il a tout sali !
    • Auprès de cette engeance abjecte
      Les porcs ne sont plus des cochons !
      — (Émile Bergerat, À Châteaudun ; Alphonse Lemerre éditeur, Paris, 1871, page 11)
  7. (Figuré) (Familier) Personne de sexe masculin aux actes obscènes.
    • Le soir, le cochon est grisé. Il a fêté une belle affaire avec des amis, buvant plus qu’à l’accoutumée. Dans la couche, les supplications d’Ayanna ne pèsent pas lourd face au désir de luxure. Il a déchiré sa belle robe de nuit comme il brutalise à présent son orifice procréateur. Avec férocité. Le cochon lubrique est encore un animal sauvage.— (Nicolas Gramay, Les contes de l’ombre, Tampere, Atramenta, 2014, p. 108).
    • Vivier. Vieux sénateur. Vieux cochon. Bon républicain. S’est fait pincer vingt fois dans un édicule municipal en posture d’exhibitionniste. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
  8. (Figuré) (Populaire) Personne de sexe masculin vile et malhonnête.
    • Cochon qui s’en dédit !
    • Mon associé m’a fait un tour de cochon cette semaine.
  9. (Métallurgie) Mélange impur de métal et de scories qui bouche quelquefois les fourneaux où l’on fait fondre les métaux.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  10. (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le porc. À rapprocher de cochon, porc, sanglier, truie et verrat.
    • D’or au cochon contourné de sable, qui est de Fos-sur-Mer → voir illustration « armoiries avec un cochon »

Nom commun - français

cochonne \kɔ.ʃɔn\ féminin (pour le mâle, on dit : cochon)

  1. (Zoologie) (Rare) Femelle du cochon.
    • Je soutenais avec lui qu’il n’y avait pas de mère de famille plus touchante dans sa maternité que la cochonne blanche et rose allaitant ses douze enfants. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, 1880)
  2. (Figuré) Femme particulièrement sale.
    • Mais quand même, Lolo, c’est une petite cochonne ! Parce que Lolo, elle a beau avoir cinq ans, elle n’est pas propre ! — (Blanche plume, Emy et la caverne magique)
    • Mme V est une grosse cochonne et je ne dis pas ça gratuitement ou méchamment. Mais une personne qui laisse échapper une louche complète de sauce aux tomates dans la cuisine et qui ne se penche même pas pour ramasser son dégât […] — (Robert Gray, Mémoires d’un homme de ménage en territoire ennemi, 1999)
  3. (Figuré)(Péjoratif) (Sexiste) Femme portée sur le sexe.
    • La petite cochonne sortit ma bite qu’elle avala aussitôt. Une sensation de chaleur me pénétra, j’oubliai la forêt, les fœtus et même les sangliers. — (Sébastien Monod, Rue des Deux Anges, 2006)
    • Nora regardait Capucine se trémousser sur les genoux du majordome avec une moue dégoûtée.
      — Tu fais une belle cochonne, ma Capu, […]
      — (Philippe Bertrand, 18 meurtres porno dans un supermarché, suivi de La Baronne n’aime pas que ça refroidisse, 2012)
  4. (Figuré)(Péjoratif) (Sexiste) Femme faisant preuve d’indécence.
    • Habille-toi un peu, grosse cochonne, tu es indécente ! — (Jean-Pierre Ballagny, La vie à l’envers, 2003)
    • Si encore tu portais un slip… grosse cochonne ! — (Georges Delval, Amères Congo-leances, 1997)
  5. (Figuré) (Péjoratif) (Sexiste) Femme ayant de mauvaises manières.
    • Grosse cochonne, Vous pétez devant Jésus, Vous aurez le cul cousu. — (Chroniques de folklore d’Arnold Van Gennep)
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Littré (1872-1877)

COCHON (ko-chon) s. m.
  • 1Mammifère de la famille des pachydermes, qu'on engraisse pour l'alimentation.

    Brûler un cochon, faire passer à un feu léger un cochon tué, pour débarrasser la peau des poils. Rien n'échappa de leur colère, Ni moinillon ni béat père ; Robes, manteaux et capuchons, Tout fut brûlé comme cochons, La Fontaine, Cord.

    Cochon de lait, cochon qui tette encore, ou qu'on nourrit de lait.

    Cochon marron, le cochon redevenu sauvage.

    Avoir des yeux de cochon, avoir de très petits yeux.

    Camarades, amis comme cochons, gens qui sont entre eux dans un sans-gêne excessif.

    Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble, ou il semble que nous ayons gardé les cochons ensemble, se dit, dans un langage très vulgaire, pour repousser une familiarité déplacée.

    Sale comme un cochon. Gras comme un cochon.

  • 2Chair de cochon. Manger, faire cuire du cochon. Fromage de cochon se dit dans beaucoup d'endroits pour fromage d'Italie.
  • 3 Fig. et populairement, un cochon, un vilain cochon, un homme très malpropre, ou qui fait des choses sales.

    Un homme qui ne fait que manger et dormir. Mener une vie de cochon. Quel est ce gros cochon qui me disait tant de mal de la pièce ? Voltaire, Cand. 22. Toutes les gazettes disent que ce gros cochon [Moustapha] va se mettre à la tête de 300 mille hommes, Voltaire, Lett. à Cath. 37.

    Adj. Dans le langage très trivial, sale, dégoûtant. Vous n'avez jamais rien vu de si cochon.

  • 4Cochon de mer, nom vulgaire du marsouin, et, en particulier, de l'otarie cochon de mer.

    Cochon d'Inde, nom du cabiai, mammifère de l'ordre des rongeurs.

    Cochon de terre, nom sous lequel Buffon a décrit l'oryctérope du Cap.

    Cochon d'Amérique, cochon des bois, cochon noir, le pécari.

    Cochon bas, cochon de Siam.

    Cochon des blés, le hamster.

    Cochon cerf ou de Chine, le barbiroussa.

    Cochon cuirassé, le tatou.

  • 5Petit insecte qu'on trouve souvent dans les lentilles.
  • 6 Terme de pêche. Poisson nommé aussi grondin, rouget.
  • 7Mélange de métal et de scories qui obstrue quelquefois les fourneaux.

    Terme d'affineur. Gonflement des cendres dans la coupelle.

    PROVERBE

    Il faut mourir, petit cochon, il n'y a plus d'orge, se dit pour signifier que toutes les ressources sont épuisées.

HISTORIQUE

XIIIe s. Il a tos les cochons mandés, Qui en la vile sont et mainent, l'Escoufle.

XIVe s. Un maigre cochon pour la gelée, Ménagier, II, 4. Rost : cinq cochons…, ib.

XVIe s. Le petit-laict engendre flux de ventre aux couchons, dont ils se rendent langoureux : pour laquelle cause, s'abstient-on de leur en bailler, ains est reservé pour les grands pourceaux, jeunes chiens, etc. De Serres, 288. Plus de cochons [jeunes porcs] porte et nourrit une truye, plustost envieillit, De Serres, 333. Quand on vous offre le coychon, il fait bon ouvrir le sac, Palsgrave, p. 594. Grand rumeur, petite toison, Dit celui qui tond les cochons, Leroux de Lincy, Prov. t. I, p. 172. Il ne perd point son aumosne Qui à son cochon la donne, Leroux de Lincy, ib. Manger le cochon ensemble [faire quelque machination], Cotgrave

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COCHON. Ajoutez : - REM. Tout le monde connaît la locution : camarades, amis comme cochons. Est-ce bien le cochon dont il s'agit ici ? M. Ch. Nisard, Parisianismes, p. 55, ne le pense pas. Il y avait dans l'ancien français un mot soçon, sochon, qui signifiait compagnon, associé, et qui vient du latin socius. De là il a été naturel de dire : amis, camarades comme soçons ou sochons. Puis, comme soçon ou sochon ne se comprenait plus, le langage populaire le transforma en un mot connu, cochon. Remarquez que chouchonner, faire ensemble, existe dans le patois normand ; chochonner, posséder, utiliser un cheval en commun, dans le patois du pays de Bray ; chochonner, réunir leurs chevaux pour cultiver leurs terres, en parlant de petits cultivateurs, dans le patois picard. Cette discussion de M. Ch. Nisard rend très vraisemblable que cochon a été pris pour sochon.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

COCHON, s. m. (Hist. nat. Œconom. rustiq. Mat. med. Diete, & Myth.) sus ; animal quadrupede qu’on a mis au rang des animaux à piés fourchus qui ne ruminent pas. Il est assez distingué par ses poils roides qu’on appelle soie, par son museau allongé & terminé par un cartilage plat & rond où sont les narines : il a quatre dents incisives dans la mâchoire supérieure, & huit dans l’inférieure, deux petites dents incisives en-dessus, & deux grandes en-dessous ; celles-ci sont pointues & creuses ; elles servent de défense à l’animal. Il se forme dans le cochon, entre la peau & le pannicule charnu, une sorte de graisse que l’on appelle lard : elle est fort différente de celle des animaux ruminans, & même de celle du reste du corps de cet animal ; on appelle celle-ci axonge. Les femelles ou truies ont jusqu’à six mammelles & plus ; elles portent jusqu’à vingt petits à la fois. Le cochon peut vivre quinze à vingt ans.

On donne le nom de toit ou de sou à l’endroit où l’on enferme les cochons. Il faut avoir deux toits, l’un pour les mâles, & l’autre pour les femelles & leurs petits ; sans quoi les verrats pourront blesser les truies quand elles seront pleines, & même dévorer les petits. L’aire du toit doit être bien pavée ; les murs bien solidement construits, à moëllon & mortier, & revêtues en-dedans de douves de futailles. Comme ils font beaucoup de petits, le profit de ce bétail est considérable. Le porc châtré s’appelle cochon ; celui qui ne l’est pas, verrat. Le verrat doit être choisi quarré & vigoureux : il peut suffire à dix truies ; & il n’est bon que depuis un an jusqu’à quatre ou cinq. La truie sera longue, & elle produira depuis un an jusqu’à six ou sept : elle porte quatre mois, & cochonne dans le cinquieme ; ainsi elle peut cochonner deux fois par an. Elle recherche l’approche du mâle quoique pleine.

Il faut donner aux cochons une petite litiere, & nettoyer soigneusement leurs étables. Ces animaux aiment les bois, les glands, la faine, la châtaigne, & les fruits sauvages qu’on y trouve en automne, les terres fangeuses, les vers, les racines dont elles sont remplies, &c.

On les fait paître depuis le mois de Mars jusqu’en Octobre, deux fois par jour ; le matin après la rosée jusqu’à dix heures ; le soir depuis deux heures jusqu’au soleil couchant ; en Octobre une fois, en hyver une fois, pourvû qu’il n’y ait ni neige, ni pluie, ni vent, &c.

Il ne faut pas laisser souffrir la soif aux cochons. On soue, c’est-à-dire on lâche la femelle au mâle, en Février, Mars, & Avril ; on prend pour cela le tems de maniere que les petits n’ayent pas à souffrir les rigueurs de l’hyver.

On nourrit amplement la truie quand elle a cochonné ; on lui donne un mêlange de son, d’eau tiede, & d’herbes fraîches : on ne lui laissera que sept à huit petits ; on vendra les autres à trois semaines. On gardera les mâles de préférence aux femelles ; on ne laissera qu’une femelle sur quatre à cinq mâles : on sevrera ceux-ci à deux mois ; on les laissera aller aux champs trois semaines après qu’ils seront venus ; on les nourrira d’eau blanchie avec le son soir & matin, jusqu’à ce qu’ils ayent deux mois ; on les châtrera au printems ou en automne, à six ou à quatre mois.

Quand les cochons seront forts, & qu’on se proposera de les engraisser, on leur donnera de l’orge pendant cinq ou six semaines, avec de l’eau mêlée de son ; on les menera dans les forêts à la glandée, ou on leur donnera dans la maison le gland qu’on aura ramassé. Il faudra donc ramasser le gland dans la saison ; on le conservera en le faisant sécher au four. On joindra à cette nourriture les bûvées d’eau chaude, avec les navets, les carotes, les choux, & tous les rebuts des herbes potageres.

Quand le cochon est engraissé, ce qui ne demande guere que deux mois au plus, on le tue ; on le grille à un feu de paille ; on le racle ; on enleve toutes les parties du dedans, & on sale le reste. Le saloir est une espece de cuve oblongue & basse, avec un couvercle : on lave cette cuve avec de l’eau chaude, ou l’on a mis bouillir du thym, de la lavande, du laurier, &c. puis on l’enfume avec des noix muscades ; on couvre le fond de sel : on prend un morceau de cochon, on le trempe dans l’eau, on l’essuie, on le pose sur la couche de sel ; on fait un second lit de sel & un second lit de cochon, & ainsi de suite, stratum super stratum ; on finit par un lit de sel. Il faut environ une livre de sel pour chaque vingt livres de viande ; on y ajoûte un peu de gérofle concassé ; on ferme le saloir. On laisse le cochon dans cet état environ un mois ; alors on peut l’ouvrir & manger du porc salé : pour cela on le trempe dans l’eau bouillante, on l’expose à l’air, & on l’employe comme on veut.

Il y a d’autres manieres de saler le porc, mais elles reviennent toutes à celles-ci. Le cochon est particulierement sujet à la ladrerie : on s’apperçoit de cette maladie à des ulceres qu’on lui remarque à la langue & au palais, à des grains dont sa chair est parsemée, &c. Voyez Boucher. Il n’est pas exempt pour cela des autres maladies des bestiaux.

La chair fraîche du cochon, sa chair salée ou fumée mangée en petite quantité, aident la digestion ; en grande quantité, elle se digere difficilement. Le bouillon de porc-frais peut arrêter le vomissement : le vieux lard fondu déterge & consolide les plaies : la panne est émolliente, anodyne, & résolutive : on attribue au fiel la propriété de déterger les ulceres des oreilles, & de faire croître les cheveux ; à la fiente, celle de résoudre, de guérir la galle, d’arrêter le saignement de nez, prise en poudre, & de soulager dans l’esquinancie appliquée en cataplasme : la graisse lavée & préparée entre dans quelques emplâtres, & dans un grand nombre d’onguens ; c’est la base des pommades.

La viande de cochon a été proscrite chez quelques peuples, par exemple en Arabie, où il n’y a point de bois, point de nourriture pour cet animal, & où la salure des eaux & des alimens rend le peuple très sujet aux maladies de la peau : la loi qui le défend dans ces contrées, est donc purement locale, & ne peut être bonne pour d’autres pays où le cochon est une nourriture presque universelle, & en quelque façon nécessaire.

Sanctorius a observé que la chair de cochon se transpire peu, & que la diminution de cette excrétion va à un tiers dans ceux qui s’en nourrissent ; d’ailleurs on sait que le défaut de transpiration occasionne ou aigrit les maladies de la peau : cette nourriture doit donc être défendue dans les pays où l’on est exposé à ces maladies, comme la Palestine, l’Arabie, l’Egypte, la Lybie, &c. V. l’esprit des lois.

Le cochon étoit immolé par les anciens aux Lares, à Priape, aux Sylvains, à Bacchus, à Cérès, à Hercule, &c. On sacrifioit à Lacédémone un cochon de chaque ventrée.

Cochon de Guinée, porcus Guincensis, Maregr. animal quadrupede qui est de couleur rousse, & qui ressemble à nos cochons pour la figure ; mais sa tête n’est pas si élevée : ses oreilles sont longues & pointues ; sa queue descend fort bas, & n’est point couverte de poil non plus que le dos. Il y a sur tout le reste du corps un poil court, roux, & brillant ; mais il est plus long près de l’origine de la queue & autour du cou. Rai, synop. anim quadr. Voyez Quadrupede. (I)

Cochon d’Inde, cuniculus sive porcellus Indicus, Gesn. mus seu cuniculus Americanus, & Guincensis porcelli pilis & voce. Au Bresil on donne à cet animal le nom de cavia cobaya. Maregr. C’est un quadrupede plus petit que le lapin ; son corps est plus court & plus gros : ses oreilles sont courtes, minces, transparentes, évasées, arrondies, presqu’entierement dégarnies de poil, & peu différentes de celles des rats : le museau & la barbe ressemblent à ces mêmes parties dans le lievre : la levre supérieure est fendue comme celle du lapin. Le cochon d’Inde n’a point de queue ; ses dents sont semblables à celles des rats, & son poil peut être comparé à celui du cochon. Il crie comme les petits cochons, c’est pourquoi on l’a appellé cochon de Guinée. Sa couleur varie ; on en voit de blancs, de roux, & de noirs, & la plûpart sont en partie blancs, & en partie roux & noirs. Il y a quatre doigts aux piés de devant, & trois à ceux de derriere ; le doigt du milieu est le plus long. Ces animaux frottent leur tête avec les pattes de devant, & s’asseyent sur celles de derriere comme les lapins ; mais ils ne creusent pas en terre. Les femelles portent jusqu’à huit petits à la fois. Les cochons d’Inde vivent de foin & de toutes sortes de plantes : ils sont bons à manger, mais non pas excellens. Rai, synop. anim. quadr.

Cet animal est naturalisé dans ce pays-ci, & mis au nombre de nos animaux domestiques. On l’éleve aisément ; il ne craint que le grand froid. Voyez Quadrupede. (I)

Cochon Chinois. Cet animal est parvenu en Europe ; on le connoît en France. On dit qu’il est plus petit que notre cochon, qu’il a le dos concave & pour ainsi dire ensellé, &c. On l’engraisse, & il passe pour très-bon à manger.

Cochon-maron ; c’est le nom que l’on donne dans les îles de l’Amérique aux cochons que l’on y a portés des autres parties du monde, & qui y sont devenus sauvages. On en distingue de trois especes.

Ceux de la premiere sont courts ; ils ont la tête grosse, le museau peu allongé, & les défenses fort longues : les jambes de devant sont plus courtes que celles de derriere presque d’un tiers, ce qui les fait souvent culbuter lorsqu’ils courent en descendant. Ils deviennent féroces, & très-dangereux quand ils sont blessés par les chasseurs. On prétend qu’ils ont été apportés par les Espagnols dans le tems de la découverte de l’Amérique, & qu’ils ont été tirés de Cadix, où on en voit encore qui leur ressemblent beaucoup.

Les cochons-marons de la seconde espece ne different en aucune façon de nos cochons domestiques, & il paroît qu’ils se sont échappés des parcs où on les nourrissoit après avoir été transportés aux îles.

Enfin ceux de la troisieme espece sont appellés cochons de Siam, parce qu’ils ont été apportés aux îles par des vaisseaux François qui revenoient de Siam & de la Chine. (I)

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Étymologie de « cochon »

Coche 3 ; bourguig. et Berry, couchon.

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Masculin de coche. D’abord en ancien français, « jeune porc », puis « porc » (d’abord d’emploi grossier). Origine incertaine, peut-être d’une onomatopée \koʃ-koʃ\ pour les appeler.
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Phonétique du mot « cochon »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
cochon kɔʃɔ̃

Évolution historique de l’usage du mot « cochon »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « cochon »

  • Mieux vaut un vilain cochon que pas de cochon du tout. De Proverbe américain , 
  • Chez moi, quand on tue le cochon, tout le monde rit ! Sauf le cochon. De Edgar Faure , 
  • Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. De Charles Monselet , 
  • Souvent le cochon le plus laid a la meilleure part. De Proverbe italien , 
  • Tout cochon a dans son coeur un homme qui sommeille. De Pierre-Henri Cami , 
  • Dans le cochon, tout est bon, même l’intérieur. De Alphonse Allais / A se tordre , 
  • À la Saint-Martin - Tue ton cochon et invite tes voisins
  • Fais du bien à un cochon, et il viendra chier sur ton perron. De Proverbe québécois , 
  • La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland. De Fénelon / Dialogue des morts , 
  • Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. Qui vivra verrrat. De Roland Bacri , 
  • L'espoir est un cochon qui mange le pain de l'âme. De Denis Vanier , 
  • L'avare et le cochon ne sont bons qu'après leur mort. De Proverbe français , 
  • Ne fais pas le boudin avant d’avoir tué le cochon. De Proverbe créole , 
  • Procédure. Machine dans laquelle vous entrez tel un cochon et dont vous ressortez comme une saucisse. De Ambrose Bierce / Le dictionnaire du Diable , 
  • Chat, chien, hamster, cochon d’Inde voire reptile : autant d’animaux de compagnie qu’on a l’habitude de voir. La famille Sandot-Lelou, elle, a fait un choix plus original : un cochon nain du nom de Pumba ! Et ils l’assurent, l'animal est très intelligent. , Valdoie. Ils ont choisi Pumba, un cochon nain, pour animal de compagnie
  • Il a ajouté une corde à son arc, il élève en plus des cochons. Dans un premier temps pour sa consommation personnelle et ses amis, ensuite, le bouche-à-oreille aidant et vantant ses produits, il a décidé de commercialiser sa charcuterie artisanale. midilibre.fr, Un éleveur de brebis et de cochons au cœur du Parc des Cévennes - midilibre.fr
  • Le "cochon marcheur" est la nouvelle idée du Sou des écoles de Charnay-en-Beaujolais pour rajeunir la foire au boudin. Ce dimanche 3 avril, entre neige et soleil, les marcheurs ont découvert les différents circuits balisés par les parents bénévoles. De retour de randonnée, les sportifs avaient la possibilité de repartir avec une barquette de boudin. , Charnay. Le "cochon marcheur": la foire au boudin rajeunie
  • Cinquante-quatre adhérents du club Générations mouvement de Lédergues se sont retrouvés à Durenque pour déguster les fameux "pieds de cochon" chez Fabienne et Philippe. Se délectant à l’avance de ce mets très apprécié dans la région et qui convainc toujours les réticents nouveaux venus, ils étaient heureux de se réunir autour de la table dans une joyeuse ambiance conviviale. Les "pieds de cochon" furent applaudis à leur arrivée sur la table dans un grand plat où les portions étaient abondantes. Il ne restait bientôt que les os dans les assiettes, puis le "rab"arriva. Pour terminer la journée, le groupe aurait souhaité visiter le Moulin de Roupeyrac, mais pas de chance, le site n’avait pas repris encore son activité si bien que cette visite est reportée ultérieurement. Ce fut un bon moment de partage et des "bravo"ont été décernés à Jackye toujours pleine d’idées pour animer le club. centrepresseaveyron.fr, Les délicieux pieds de cochon ont ravi les papilles des aînés - centrepresseaveyron.fr
  • « Mask Singer » : qui se cache derrière le cochon ? De nouveaux indices ! Vous avez été 3.58 millions à regarder le premier numéro de la saison 3 de « Mask Singer ». Un score en très nette baisse par rapport au lancement de la saison précédente mais de très belles performances sur les cibles commerciales (voir ICI). Fémin Actu, « Mask Singer » : qui se cache derrière le cochon ? De nouveaux indices ! - Fémin Actu
  • Les éleveurs porcins pourraient bénéficier, dans un avenir proche, d'un système d'alerte basé sur une intelligence artificielle capable de traduire les vocalises des cochons. Des chercheurs ont étudié cette piste qui s'avère prometteuse, à la fois pour limiter les situations de stress, mais aussi favoriser le bien-être des animaux. , Bien écouter le cochon pour mieux le choyer | Culture Agri
  • Avis au public non averti. Au menu des casse-croûtes du Cochon Corrézien, on sert des plats bien franchouillards : langue de bœuf, pieds de cochon, andouillette et tripes. Ah et si, « il y a aussi de la bavette… pour ceux qui n’aiment pas les abats », rassure Fabrice, 51 ans. Sans oublier l’incontournable pâté de campagne en entrée et les frites en accompagnement, servies dans de grands saladiers. Inutile de dire que les quantités sont pour le moins généreuses. « Je sers toujours deux fois ! », assure le chef, sourire en coin. www.lamontagne.fr, Des pieds de cochon au petit matin : ces restaurants qui perpétuent la tradition du casse-croûte à Clermont-Ferrand - Clermont-Ferrand (63000)
  • Mieux vaut un vilain cochon que pas de cochon du tout. De Proverbe américain , 
  • Chez moi, quand on tue le cochon, tout le monde rit ! Sauf le cochon. De Edgar Faure , 
  • Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. De Charles Monselet , 
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Synonymes de « cochon »

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Antonymes de « cochon »

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Cochon

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