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Cochon
Sommaire
- Définitions de « cochon »
- Étymologie de « cochon »
- Phonétique de « cochon »
- Fréquence d'apparition du mot « cochon » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « cochon »
- Citations contenant le mot « cochon »
- Images d'illustration du mot « cochon »
- Vidéos relatives au mot « cochon »
- Synonymes de « cochon »
- Antonymes de « cochon »
- Combien de points fait le mot cochon au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | cochon | cochons |
Définitions de « cochon »
Trésor de la Langue Française informatisé
COCHON, ONNE, subst. et adj.
Wiktionnaire
Nom commun - français
cochon \kɔ.ʃɔ̃\ masculin (pour la femelle, on peut dire : truie, cochonne)
-
Mammifère domestique, ongulé de l’ordre des suidés ; porc.
- On ouvrit la séance par un sacrifice à Cérès. Des prêtres immolèrent un jeune cochon, et de son sang purifièrent l’enceinte. — (E.-F. Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.5)
- […], allongé sur un lit d’ordures humides, un cochon tout rose, assoupi, grognait en rêvant. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Il y avait dedans le temps à Gespunsart un homme, rusé comme un renard, qu’on appelait le Mayon. Maintes fois il tuait des cochons (c’était son métier), qu’il vendait aux cloutiers du village. — (Vieux conte de Gespunsart, cité dans Charles Bruneau, Notes sur le patois de Gespunsart, dans Revue d’Ardenne & d’Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, Sedan : Société d’études ardennaises « La Bruyère », janv-fèv. 1911, page 39)
- Nourris de lait sûri, d’orties, puis de grenailles de pommes de terre, finalement poussés au seigle jusqu’à frôler le coup de sang, les cochons vagabondent tout le jour dans le pachis — le clos — autour de la maison, […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
(Élevage) Porc mâle et châtré élevé pour l’alimentation.
- Il possède un élevage de cochons.
-
(Par métonymie) (Cuisine) (Familier) Viande de cet animal, porc, cochonaille.
- Délicieuse, cette côtelette de cochon !
-
(Par extension) Tirelire très courante en forme de cochon.
- Il a mis deux pièces dans son cochon.
-
(Chasse) Sanglier.
- D’un vert bien tendre, habités par les vers de terre, les greens, ultimes étapes des golfeurs, sont le casse-croûte quotidien des cochons. — (Les sangliers ont encore labouré le golf du Bois d’Ô, à Saint-Maixme-Hauterive, lechorepublicain.fr, 28 septembre 2019.)
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(Figuré) Personne de sexe masculin malpropre, sale.
- Quel cochon ! Il a tout sali !
-
Auprès de cette engeance abjecte
Les porcs ne sont plus des cochons ! — (Émile Bergerat, À Châteaudun ; Alphonse Lemerre éditeur, Paris, 1871, page 11)
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(Figuré) (Familier) Personne de sexe masculin aux actes obscènes.
- Le soir, le cochon est grisé. Il a fêté une belle affaire avec des amis, buvant plus qu’à l’accoutumée. Dans la couche, les supplications d’Ayanna ne pèsent pas lourd face au désir de luxure. Il a déchiré sa belle robe de nuit comme il brutalise à présent son orifice procréateur. Avec férocité. Le cochon lubrique est encore un animal sauvage.— (Nicolas Gramay, Les contes de l’ombre, Tampere, Atramenta, 2014, p. 108).
- Vivier. Vieux sénateur. Vieux cochon. Bon républicain. S’est fait pincer vingt fois dans un édicule municipal en posture d’exhibitionniste. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 184)
-
(Figuré) (Populaire) Personne de sexe masculin vile et malhonnête.
- Cochon qui s’en dédit !
- Mon associé m’a fait un tour de cochon cette semaine.
-
(Métallurgie) Mélange impur de métal et de scories qui bouche quelquefois les fourneaux où l’on fait fondre les métaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
(Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le porc. À rapprocher de cochon, porc, sanglier, truie et verrat.
- D’or au cochon contourné de sable, qui est de Fos-sur-Mer → voir illustration « armoiries avec un cochon »
Nom commun - français
cochonne \kɔ.ʃɔn\ féminin (pour le mâle, on dit : cochon)
-
(Zoologie) (Rare) Femelle du cochon.
- Je soutenais avec lui qu’il n’y avait pas de mère de famille plus touchante dans sa maternité que la cochonne blanche et rose allaitant ses douze enfants. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, 1880)
-
(Figuré) Femme particulièrement sale.
- Mais quand même, Lolo, c’est une petite cochonne ! Parce que Lolo, elle a beau avoir cinq ans, elle n’est pas propre ! — (Blanche plume, Emy et la caverne magique)
- Mme V est une grosse cochonne et je ne dis pas ça gratuitement ou méchamment. Mais une personne qui laisse échapper une louche complète de sauce aux tomates dans la cuisine et qui ne se penche même pas pour ramasser son dégât […] — (Robert Gray, Mémoires d’un homme de ménage en territoire ennemi, 1999)
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(Figuré)(Péjoratif) (Sexiste) Femme portée sur le sexe.
- La petite cochonne sortit ma bite qu’elle avala aussitôt. Une sensation de chaleur me pénétra, j’oubliai la forêt, les fœtus et même les sangliers. — (Sébastien Monod, Rue des Deux Anges, 2006)
-
Nora regardait Capucine se trémousser sur les genoux du majordome avec une moue dégoûtée.
— Tu fais une belle cochonne, ma Capu, […] — (Philippe Bertrand, 18 meurtres porno dans un supermarché, suivi de La Baronne n’aime pas que ça refroidisse, 2012)
-
(Figuré)(Péjoratif) (Sexiste) Femme faisant preuve d’indécence.
- Habille-toi un peu, grosse cochonne, tu es indécente ! — (Jean-Pierre Ballagny, La vie à l’envers, 2003)
- Si encore tu portais un slip… grosse cochonne ! — (Georges Delval, Amères Congo-leances, 1997)
-
(Figuré) (Péjoratif) (Sexiste) Femme ayant de mauvaises manières.
- Grosse cochonne, Vous pétez devant Jésus, Vous aurez le cul cousu. — (Chroniques de folklore d’Arnold Van Gennep)
Adjectif - français
cochon \kɔ.ʃɔ̃\
-
Obscène.
- Des blagues cochonnes.
- Pas tant parce qu’il a des principes, mais plutôt parce que leurs discussions cochonnes du soir autour d’une bonne bière commenceront à lui manquer. — (Maud Mayeras, Hématome, « Retourner la Terre », 1, Calmann-Lévy, 2006)
Littré (1872-1877)
-
1Mammifère de la famille des pachydermes, qu'on engraisse pour l'alimentation.
Brûler un cochon, faire passer à un feu léger un cochon tué, pour débarrasser la peau des poils.
Rien n'échappa de leur colère, Ni moinillon ni béat père ; Robes, manteaux et capuchons, Tout fut brûlé comme cochons
, La Fontaine, Cord.Cochon de lait, cochon qui tette encore, ou qu'on nourrit de lait.
Cochon marron, le cochon redevenu sauvage.
Avoir des yeux de cochon, avoir de très petits yeux.
Camarades, amis comme cochons, gens qui sont entre eux dans un sans-gêne excessif.
Nous n'avons pas gardé les cochons ensemble, ou il semble que nous ayons gardé les cochons ensemble, se dit, dans un langage très vulgaire, pour repousser une familiarité déplacée.
Sale comme un cochon. Gras comme un cochon.
- 2Chair de cochon. Manger, faire cuire du cochon. Fromage de cochon se dit dans beaucoup d'endroits pour fromage d'Italie.
-
3 Fig. et populairement, un cochon, un vilain cochon, un homme très malpropre, ou qui fait des choses sales.
Un homme qui ne fait que manger et dormir. Mener une vie de cochon.
Quel est ce gros cochon qui me disait tant de mal de la pièce ?
Voltaire, Cand. 22.Toutes les gazettes disent que ce gros cochon [Moustapha] va se mettre à la tête de 300 mille hommes
, Voltaire, Lett. à Cath. 37.Adj. Dans le langage très trivial, sale, dégoûtant. Vous n'avez jamais rien vu de si cochon.
-
4Cochon de mer, nom vulgaire du marsouin, et, en particulier, de l'otarie cochon de mer.
Cochon d'Inde, nom du cabiai, mammifère de l'ordre des rongeurs.
Cochon de terre, nom sous lequel Buffon a décrit l'oryctérope du Cap.
Cochon d'Amérique, cochon des bois, cochon noir, le pécari.
Cochon bas, cochon de Siam.
Cochon des blés, le hamster.
Cochon cerf ou de Chine, le barbiroussa.
Cochon cuirassé, le tatou.
- 5Petit insecte qu'on trouve souvent dans les lentilles.
- 6 Terme de pêche. Poisson nommé aussi grondin, rouget.
-
7Mélange de métal et de scories qui obstrue quelquefois les fourneaux.
Terme d'affineur. Gonflement des cendres dans la coupelle.
PROVERBE
Il faut mourir, petit cochon, il n'y a plus d'orge, se dit pour signifier que toutes les ressources sont épuisées.
HISTORIQUE
XIIIe s. Il a tos les cochons mandés, Qui en la vile sont et mainent
, l'Escoufle.
XIVe s. Un maigre cochon pour la gelée
, Ménagier, II, 4. Rost : cinq cochons…
, ib.
XVIe s. Le petit-laict engendre flux de ventre aux couchons, dont ils se rendent langoureux : pour laquelle cause, s'abstient-on de leur en bailler, ains est reservé pour les grands pourceaux, jeunes chiens, etc.
De Serres, 288. Plus de cochons [jeunes porcs] porte et nourrit une truye, plustost envieillit
, De Serres, 333. Quand on vous offre le coychon, il fait bon ouvrir le sac
, Palsgrave, p. 594. Grand rumeur, petite toison, Dit celui qui tond les cochons
, Leroux de Lincy, Prov. t. I, p. 172. Il ne perd point son aumosne Qui à son cochon la donne
, Leroux de Lincy, ib. Manger le cochon ensemble [faire quelque machination]
, Cotgrave †
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
COCHON. Ajoutez : - REM. Tout le monde connaît la locution : camarades, amis comme cochons. Est-ce bien le cochon dont il s'agit ici ? M. Ch. Nisard, Parisianismes, p. 55, ne le pense pas. Il y avait dans l'ancien français un mot soçon, sochon, qui signifiait compagnon, associé, et qui vient du latin socius. De là il a été naturel de dire : amis, camarades comme soçons ou sochons. Puis, comme soçon ou sochon ne se comprenait plus, le langage populaire le transforma en un mot connu, cochon. Remarquez que chouchonner, faire ensemble, existe dans le patois normand ; chochonner, posséder, utiliser un cheval en commun, dans le patois du pays de Bray ; chochonner, réunir leurs chevaux pour cultiver leurs terres, en parlant de petits cultivateurs, dans le patois picard. Cette discussion de M. Ch. Nisard rend très vraisemblable que cochon a été pris pour sochon.
Étymologie de « cochon »
Coche 3 ; bourguig. et Berry, couchon.
- Masculin de coche. D’abord en ancien français, « jeune porc », puis « porc » (d’abord d’emploi grossier). Origine incertaine, peut-être d’une onomatopée \koʃ-koʃ\ pour les appeler.
Phonétique du mot « cochon »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
cochon | kɔʃɔ̃ |
Fréquence d'apparition du mot « cochon » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « cochon »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « cochon »
-
Mieux vaut un vilain cochon que pas de cochon du tout.
Proverbe américain -
Souvent le cochon le plus laid a la meilleure part.
Proverbe italien -
À la Saint-Martin - Tue ton cochon et invite tes voisins
-
Fais du bien à un cochon, et il viendra chier sur ton perron.
Proverbe québécois -
Procédure. Machine dans laquelle vous entrez tel un cochon et dont vous ressortez comme une saucisse.
Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable -
La patrie d'un cochon se trouve partout où il y a du gland.
François de Salignac de La Mothe-Fénelon — Dialogue des morts -
Il a ajouté une corde à son arc, il élève en plus des cochons. Dans un premier temps pour sa consommation personnelle et ses amis, ensuite, le bouche-à-oreille aidant et vantant ses produits, il a décidé de commercialiser sa charcuterie artisanale.
midilibre.fr — Un éleveur de brebis et de cochons au cœur du Parc des Cévennes - midilibre.fr -
L'avare et le cochon ne sont bons qu'après leur mort.
Proverbe français -
Chat, chien, hamster, cochon d’Inde voire reptile : autant d’animaux de compagnie qu’on a l’habitude de voir. La famille Sandot-Lelou, elle, a fait un choix plus original : un cochon nain du nom de Pumba ! Et ils l’assurent, l'animal est très intelligent.
Valdoie. Ils ont choisi Pumba, un cochon nain, pour animal de compagnie -
L'espoir est un cochon qui mange le pain de l'âme.
Denis Vanier
Synonymes de « cochon »
Source : synonymes de cochon sur lebonsynonyme.frAntonymes de « cochon »
Combien de points fait le mot cochon au Scrabble ?
Nombre de points du mot cochon au scrabble : 13 points