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Serf

Variantes Singulier Pluriel
Masculin serf serfs

Définitions de « serf »

Trésor de la Langue Française informatisé

SERF, SERVE, subst. et adj.

I. − Substantif
A. − HIST. DU MOY. ÂGE. Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge. (...) pour le client et pour le serf la subordination est la même; l'un est lié à son patron comme l'autre l'est à son seigneur; le client ne peut pas plus quitter la gens que le serf la glèbe (Fustel de Coul., Cité antique, 1864, p. 333):
Quand l'esclavage fut amendé en servage, il y eut complication de la propriété. Les rapports du maître à l'esclave étaient d'une simplicité brutale. Puis au Moyen-Âge, lorsque le serf a une famille, un patrimoine, le maître n'en dispose plus aussi aisément. La propriété individuelle du maître sur le serf est moins aisée à définir, moins simple que la propriété individuelle du maître sur l'esclave. Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 155.
Empl. adj. [Charlotte] avait souffert cruellement de la conduite du tsarévitch, qui vivait alors publiquement avec une fille serve, d'origine finnoise (Mérimée, Hist. règne Pierre le Gdds Journal des Savants, 1864, p. 545).
P. métaph. L'ouvrier est un serf de la féodalité industrielle! (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 490).
B. − P. ext.
1. Personne qui dépend économiquement de quelqu'un ou de quelque chose pour vivre. Le paysan, devenant le serf de l'usurier, ne serait pas misérable seulement, il baisserait de cœur (Michelet, Peuple, 1846, p. 64).Ces patrons (...) doivent amener avec eux cinquante personnes, au moins; ceux qui composent leur suite ne sont pas libres: ce sont des serfs, des vassaux de la compagnie; ils se groupent autour de leur chef (Morand, New-York, 1930, p. 11).
2. Personne soumise, qui a abandonné toute velléité d'indépendance. Le pauvre fou Jacques Féray, objet de sa pitié, subit son ascendant, se voue à elle et devient son serf et sa chose (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 5, 1863, p. 27).C'était toute une armée, ce troupeau de femmes, affaiblies par une éducation déprimante, terrorisées par la peur de l'enfer, devenues des serves sous la haine et la dureté du prêtre (Zola, Vérité, 1902, p. 288).
C. − P. anal. ou au fig. [Avec un compl. prép. exprimé ou s.-ent.] Ce, celui, celle qui est asservi(e) à quelque chose ou à quelqu'un. La prière, ou, pour mieux dire, la spéculation rationnelle, est le but du monde; le travail matériel est le serf du travail spirituel. Tout doit aider celui qui prie, c'est-à-dire qui pense (Renan, Drames philos., Eau Jouvence, 1881, iv, 1, p. 489).Philologues historiens, serfs de l'écrit, et professeurs de langues vivantes (Arts et litt., 1935, p. 50-4).
II. − Adjectif
A. − [Corresp. à supra I A] Qui appartient au(x) serf(s), qui est relatif au servage. Condition, terre serve. P. ext. Qui n'est pas libre, n'a pas d'indépendance. Dans l'instruction qu'il laissa en mourant à son fils Charles VIII, il [Louis XI] lui dit: « Quand les rois ou les princes n'ont regard à la loi, en ce faisant, ils font leur peuple serf, et perdent le nom de roi (...) » (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 22).
B. − P. ext. Qui n'est pas libre, n'a pas d'indépendance. Qu'elle [La France] dût être, désormais, serve, honteuse, bafouée, tout ce qui comptait sur la terre tenait le fait pour acquis (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 74).
C. − Au fig. Qui est soumis, assujetti. Les manières serves de Racadot lui agréaient (Barrès, Déracinés, 1897, p. 404).Serf des conditions naturelles, l'homme était-il en mesure de les modifier? (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 30).
Prononc. et Orth.: [sε ʀf], [sε:ʀ], fém. [sε ʀv]. Homon. cerf et formes de servir. Gén. [sε ʀf] pour éviter la confusion avec cerf [sε:ʀ]; mais Rob. 1985 et Martinet-Walter 1973 [sε ʀf], [sε:ʀ]; hésitation au plur.; selon Littré: ,,La plupart font entendre l'f; cependant quelques-uns le prononcent sêr comme cerfs``. Restauration des cons. finales, v. G. Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 19 n o1 1981, pp. 237-244. Étymol. et Hist. 1. 2emoit. xes. serw « serviteur » (Saint-Léger, éd. J. Linskill, 180) − fin xves. (Eustache Deschamps, Rondeaux et Virelays, éd. Queux de Saint-Hilaire, t. 4, p. 43: cerf); 2. ca 1100 subst. féod. (Roland, éd. J. Bédier, 3737); ca 1220 adj. (Reclus de Molliens, Charité, éd. A.-G. van Hamel, LXII, 6, p. 34); spéc. 1541 relig. adj. serf « déterminé à l'avance » (Calvin, Institution de la religion chrétienne, éd. J.-D. Benoit, livre II, chap. II, p. 32: Que dirons-nous mesmes qu'en un autre lieu il semble qu'il se vueille moquer de ce mot en disant qu'il y a bien libéral-arbitre en l'homme mais non pas à délivre et qu'il est libre de justice et serf de péché); 1849 subst. serf du capital (Proudhon, Confess. révol., p. 251); 3. ca 1485 subst. « esclave » (Myst. Vieil Test., éd. J. de Rothschild, 28769); 1559 (Amyot, Demosthène, éd. L. Clément, p. 50); rare. Du lat. servus, -i « esclave » et adj. « d'esclave », également att. en b. lat. « serviteur de Dieu » déb. iiies. ds Blaise Lat. chrét.; v. aussi Hollyman, pp. 65-72. Fréq. abs. littér.: 319.. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 617, b) 444; xxes.: a) 459, b) 314. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 418. − Vardar Soc. pol. 1973 [1970], p. 306.

Wiktionnaire

Adjectif - français

serf \sɛʁf\ ou \sɛʁ\

  1. Relatif au servage.
    • Dans ce monde de pasteurs, la femme n’a nullement la vie serve qu’elle mène dans celui de chasse et de guerre. — (Jules Michelet, Bible de l’Humanité, Calmann-lévy, 1876, p. 29)

Nom commun - français

serf \sɛʁf\ ou \sɛʁ\ masculin (pour une femme, on dit : serve)

  1. (Histoire) Homme, femme attachés au domaine qu’ils cultivent moyennant redevance au seigneur qui en est le propriétaire.
    • Je suis riche, Hedwige, immensément riche, mais à la façon des seigneurs moldaves : riche de terres, de troupeaux, de serfs. Eh bien ! j’ai vendu au monastère de Hango pour un million de terres, de troupeaux, de villages. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • […], et la plupart d’entre eux, au XIIe siècle surtout, sont encore des serfs : dans la commune de Senlis, fondée par le roi en 1173, l’évêque a encore des mainmortables ; […]. — (Henri Sée, Les classes rurales et le régime domanial en France au Moyen Âge, p. 283, V. Giard et E. Brière, 1901)
    • Selon la coutume qui avait encore force de loi en Franche-Comté (et cela, disait Voltaire, est contradictoire avec le nom de cette province), il y avait des serfs, c'est-à-dire des gens de mainmorte, dont la condition était de ne pouvoir disposer de leurs biens et de leur personne. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p.6)
    • Il était difficile aux juifs d’échapper à leur sort, car, étant serfs de leurs seigneurs, ils n’avaient pas le droit de se déplacer comme ils l’auraient voulu. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Les serfs travaillaient sans rémunération sur des terres appartenant à de grands propriétaires terriens. — (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, nº 66, p. 5, été 2008)
    • Mais elles vont bientôt se courber et s’asseoir,
      Serves du champ pénible et des vives aiguilles ;
      Les vierges ne sont pas, dans les pauvres familles,
      Des colombes qu’un grain nourrit de l’aube au soir.
      — (Sully Prudhomme, Sonnet, Alphonse Lemerre, éditeur, s.d., page 120)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

SERF, ERVE. (On prononce l'F.) n.
Homme, femme attachés au domaine qu'ils cultivaient moyennant redevance au seigneur qui en était le propriétaire. Il s'emploie aussi adjectivement. Condition serve. Terre serve.

Littré (1872-1877)

SERF (sèrf, sèr-v' ; au pluriel, la plupart font entendre l'f ; cependant quelques-uns le prononcent sêr, comme cerfs ; c'est ainsi qu'au XVIe siècle Palsgrave, p. 25, indique la prononciation ; Masson, Helvét. I, l'a fait rimer avec fers : Et fussions-nous vaincus, nous ne serons point serfs ; Ainsi que le vautour sur son rocher sauvage, Tu pourras dominer entouré de carnage ; Mais nos ossements seuls resteront dans tes fers. Au pluriel, l's ne se lie pas : des serf affranchis ; cependant quelques-uns la lient : des serf-z affranchis) s. m.
  • 1Celui qui ne jouit pas de la liberté personnelle, esclave. Qu'était Rome, en effet ? qui furent vos ancêtres ? Un vil amas de serfs, échappés à leurs maîtres, Saurin, Spartacus, III, 4. Athènes eut vingt serfs pour un citoyen ; la disproportion fut encore plus grande à Rome devenue la maîtresse du monde, Raynal, Hist. phil. XI, 24.

    Fig. Étant serf du désir d'apprendre et de savoir, Régnier, Sat. III. La superstition guide leurs pas errants ; Elle est reine du peuple et serve des tyrans, Masson, Helvétiens, V.

    Serfs de la sainte Mère de Dieu ou Blancs-Manteaux, ordre religieux fondé à Marseille (au XIIIe siècle).

  • 2En particulier au moyen âge, sous la féodalité et dans les pays qui sont encore régis par des institutions féodales, personne attachée à la glèbe et ne pouvant disposer ni de sa personne ni de son bien. Les serfs du domaine du roi furent affranchis par un édit de Louis XVI, Dict. de l'Acad. Un serf n'a point de famille, ni par conséquent de nation, Montesquieu, Esp. XXX, 25. Les seigneurs, en affranchissant leurs serfs, se privèrent de leurs biens ; il fallut donc régler les droits que les seigneurs se réservaient pour l'équivalent de leurs biens, Montesquieu, ib. XXVIII, 45. Louis VI déclara par une charte que les serfs ou hommes de corps de l'église de Paris pourraient témoigner contre qui ce fût, Saint-Foix, Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 214, dans POUGENS. C'est en vertu de cette loi [du pape Alexandre III, que tous les chrétiens devaient être exempts de la servitude] que, longtemps après, le roi Louis Hutin dans ses chartes déclara que tous les serfs qui restaient encore en France devaient être affranchis, parce que c'est, dit-il, le royaume des Francs, Voltaire, Mœurs, 83. J'ai eu la visite d'un serf et d'une serve des chanoines de Saint-Claude, Voltaire, Lett. duc de Choiseul, 7 sept. 1770. Les moines possèdent la moitié des terres de la Franche-Comté, et toutes ces terres ne sont peuplées que de serfs, Voltaire, Pol. et lég. Extrait d'un mémoire. La Pologne serait beaucoup plus riche, plus peuplée, plus heureuse, si les serfs étaient affranchis, s'ils avaient la liberté du corps et de l'âme, Voltaire, Lett. du roi de Pologne, 6 déc. 1767. Les possessions ordinaires des serfs, le fond de leur existence, consistaient moins en propriétés qu'en amodiations de terres concédées à charge de service et de cens, Naudet, Instit. Mém. inscr. et bell. lett. t. VIII, p. 585.
  • 3 Terme d'alchimie. Le serf rouge, la magnésie.
  • 4 Adj. Qui appartient au servage. Les hommes serfs. Condition serve. Ces moines [de Saint-Claude] prétendent justifier cet abominable usage [le servage conservé chez eux] ; ils répandent partout que ces serfs sont les plus heureux de tous les hommes, et que les terres serves sont les plus peuplées, Voltaire, Pol. et lég. Extrait d'un mémoire.

    Héritage serf, héritage pour lequel il était dû une somme au seigneur.

    Fig. Qui est sans indépendance. Des esprits serfs, Voltaire, Dial. XXIV, 9.

    Serf arbitre, se dit, par opposition à libre arbitre, de la volonté déterminée par l'ordre de Dieu ou par l'ordre des choses. Luther a écrit un livre sur le serf arbitre.

HISTORIQUE

XIe s. Pur le franc home dix solz, et pur le serf vingt solz, Lois de Guill. 8. À une estache l'unt ataché cil serf, Ch. de Rol CCLXXII.

XIIe s. Vendre [elle] me puet [peut] ou doner ; Ses sers sui sans racheter, Couci, p. 123. Encor ne vous a pas Charles à sers conquis, Sax. XXVI. Ydunc s'en sunt parti li serf d'iniquité, Th. le mart. 151.

XIIIe s. Alixandres evesques, siers des siers de Dieu, à nos chiers fieux Lambert et les freres malades de Douai, Tailliar, Recueil, p. 500. Margiste vostre serve avec vous laisserai, Berte, VII. Il sont appelé serf, porceque li empereur comanderent que li chaitif fussent vendu et ne fussent pas ocis ; et einsi estoient il gardé, Digeste, f° 7. Briefment tant est chetis et nices, Qu'il est sers à trestous les vices, la Rose, 19436. Vous volés que j'oneure et serve Ceste gent qui est fausse et serve, ib. 7838. Tant sunt d'avarice lié… Qu'il sunt tuit serf à lor deniers, ib. 5177. Se li sires qui le poursuit par ourine [origine] provoit que le [la] mere de se [sa] mere fust se [sa] serve, Beaumanoir, XLV, 13. Lequel Humbert, en eschange de ce, baille audit chapitre tous les hommes et les femmes que lui et sa femme havoient à Egligny, sers et serves de chefs et de corps, avec la progeniée et la sigance de tous les hommes et de toutes les femmes, Du Cange, servus.

XIVe s. Qui de son serf fait son seigneur, ses ennemis monteplie, Machaut, p. 136. On dit communement que qui essauce son serf, il en fait son ennemy, Ménagier, I, 5.

XVe s. Au commencement du monde n'avoient esté nuls serfs, Froissart, II, II, 106. Nous sommes appelés serfs et battus, se nous ne faisons presentement leur service [des nobles], Froissart, II, II, 106. Si vous me voulez faire ce que vous promettez par vostre courtoisie, je demeurerai vostre serve à tous jours [la reine Isabelle remerciant Jean de Hainaut], Froissart, I, I, 14. Je voy seigneurie descendre Es sers par science affranchis ; Je voy les povres enrichis, Et les riches nobles tout perdre, Pour ce qu'ilz ne veulent aerdre Leurs cuers à apprendre science, Deschamps, Miroir de mariage, p. 114. …Chevance et aveir ne sont que assessoires et serves à vertu et comme chamberieres, Chartier, Quadrilogue invectif.

XVIe s. [Une dame] …pour le nom d'amant que merite ma paine, Du seul tiltre de serf ne me daigne honorer, Desportes, Imitation de la complainte de Bradamande. [Dieu,] La flamme, l'air, la terre et l'onde Sont serfs de ton commandement, Desportes, Œuv. chrest. XVIII, ode. Et faudra que nostre nation, qui s'est tant faite renommer par vray vaillance, se voye serve de celles qui lui ont autrefois obéi, Lanoue, 203.

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Étymologie de « serf »

(XIe siècle) Du latin servus (« serviteur, esclave »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. serf, ser ; espagn. siervo ; du lat. servus, esclave. Les jurisconsultes latins (Dig. de statu hominum, II, 5) ont rattaché servus à servare, comme étant l'homme pris à la guerre, conservé et non tué ; des étymologistes modernes se sont aussi rangés à cet avis ; mais il est évident que servire est le dénominatif de servus (voy. donc SERVIR).

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Phonétique du mot « serf »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
serf sɛrf

Fréquence d'apparition du mot « serf » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « serf »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « serf »

  • La pauvreté paraît bizarre aux riches. Ils ont du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont faim ne sonnent pas pour qu'on leur serve le déjeuner.
    Walter Bagehot
  • Ainsi, sous l’Ancien Régime, la corvée (ou crouée) correspondait à une journée de travail gratuit que le serf, le paysan ou le tenancier devaient au seigneur en échange d’un droit d’exploitation d’une terre. Le propriétaire des lieux garantissait en retour l‘entretien des constructions, chemins, bâtisses ou matériels…
    Le Mag | Histoire : la corvée, une ancienne imposition
  • Pour le meurtre de personnes dépendantes - kholops (une sorte de serfs), l’amende était moins lourde : « Pour un responsable de village, ou un responsable de travaux des champs, 12 grivnas. Et pour un serf, 5 grivnas… Pour une femme serf, 6 grivnas… Pour un enseignant, 12 grivnas, idem pour une nourrice, qu’il s’agisse de serfs ou de femmes », déclarait la Loi russe.
    Combien «coûtait» une vie humaine dans la Russie prérévolutionnaire? - Russia Beyond FR
  • Soutenue par la Direction générale du tourisme et la Direction générale des classes moyennes du ministère de l'Économie ainsi que par la Chambre de commerce du Grand-Duché de Luxembourg, la campagne "SAFE TO SERVE" regroupe toute une série d'actions visant à préserver la sécurité sanitaire du personnel et des clients tout en respectant l'accueil et la convivialité.
    "Safe to serve": Une charte de qualité pour les restaurants, cafés et hôtels - gouvernement.lu // Le gouvernement luxembourgeois
  • L'oisif est un individu qui préfère ne rien faire qui serve à quelque chose plutôt que de risquer de faire quelque chose qui ne serve à rien.
    Noctuel
  • Les serfs russes n'ont jamais été des « outils », mais considérés comme des personnes – tout d'abord parce qu'ils étaient des chrétiens orthodoxes russes baptisés. Or, dans la société russe tsariste, moralement organisée par la religion, percevoir des personnes baptisées comme des choses était considéré comme un blasphème.
    Pourquoi le servage en Russie ne pouvait être considéré comme de l’esclavage? - Russia Beyond FR
  • La littérature mène à tout pourvu qu'on ne s'en serve pas.
    Yves Thériault — L'Île introuvable
  • Il n'y a aucun mal qui ne serve à quelque bien.
    Proverbe français
  • L’abolition du servage en Russie signe la fin de l’organisation de la société et du travail telle que l’a connue la Russie impériale. Qui étaient ces serfs, et comment comprendre aujourd’hui le moment charnière de l’abolition ?
    France Culture — Le servage et son abolition, la Russie entre deux mondes - Ép. 2/4 - Le travail contre la liberté
  • Est-ce possible que partir ne serve qu'à se rappeler quelque chose.
    Pierre Neveu — L'Hiver de Mira Christophe
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Traductions du mot « serf »

Langue Traduction
Anglais serf
Espagnol siervo
Italien servo della gleba
Allemand leibeigene
Chinois 农奴
Arabe القن
Portugais servo
Russe крепостной
Japonais 農奴
Basque serf
Corse sirviziu
Source : Google Translate API

Antonymes de « serf »

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Nombre de points du mot serf au scrabble : 7 points

Serf

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