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Retomber

Définitions de « retomber »

Trésor de la Langue Française informatisé

RETOMBER, verbe intrans.

I. − Tomber de nouveau.
A. − Faire une nouvelle chute. La nacelle touche (...). Et puis s'envole de nouveau. Elle retombe encore, rebondit et, enfin, se pose à terre (Maupass.,Contes et nouv.,t. 2, Voy. Horla, 1887, p. 1329).Les femmes, une à une, se mirent à tomber. Le chef noir s'agenouillait près de chacune (...). Elles se relevaient alors, chancelantes, rentraient dans la danse (...) pour retomber encore (Camus,Exil et Roy.,1957, p. 1674).
P. anal. [Le suj. désigne un phénomène perceptible par les sens] S'installer de nouveau. Silence qui retombe. Déjà, la nuit était retombée plus opaque (Zola,Débâcle,1892, p. 21).Les voisins se rappelèrent avoir perçu, vers le milieu de la nuit, dans le silence de la rue, un bruit sec (...). Ils n'y prirent pas garde. La paix de la nuit retomba aussitôt sur la ville (Rolland,J.-Chr.,Antoinette, 1908, p. 855).
B. − [Le suj. désigne une pers.]
1. [Avec un compl. prép. désignant un lieu, une chose concr.] Se trouver de nouveau (en un lieu, en face de quelque chose). Bachelard était là (...), l'œil encore allumé d'une ivresse de la veille, mais (...) retrouvant son flair et sa chance, dès qu'il retombait devant ses livres (Zola,Pot-Bouille,1882, p. 121).Enfin, on retombe dans le boyau qu'on a quitté par erreur. On recommence à marcher (Barbusse,Feu,1916, p. 340).
Au fig. [Avec un compl. prép. désignant une chose abstr.] Retomber sur qqc.Être de nouveau confronté (à quelque chose), revenir (sur quelque chose). Retomber sur les mêmes écueils, sur le même problème. [Le curé] racontait des anecdotes (...). Puis, dès que la circonstance le permettait, il retombait sur les matières de religion, en prenant une figure convenable (Flaub., MmeBovary,t. 2, 1857, p. 18).Quand les deux corps seront au repos, on devra retomber sur la loi ordinaire de l'attraction (H. Poincaré, Mécan. nouv.,Mém., 1905, p. 66).
[Le suj. désigne une chose abstr.] Je me rapprochais peu à peu de Marguerite. J'eus bientôt fait retomber la conversation sur elle (Dumas fils, Dame Cam.,1848, p. 78).Les forces idéales sur quoi notre imagination retombe chaque fois qu'elle cherche à matérialiser sous forme terrestre ses raisons de croire et d'espérer (Teilhard de Ch.,Phénom. hum.,1955, p. 276).
2. Retomber sur qqn.Rencontrer de nouveau. Je commence par aller où est ma vraie famille: au Louvre. C'est fermé. Nous retombons sur mon oncle Jules, le seul parent qui nous reste (Goncourt,Journal,1864, p. 5).Ce matin je vais (...) au Salon d'Automne. Quatre fois je retombe sur Sert, infiniment soucieux de savoir ce que l'on pense de sa peinture (Gide, Journal,1907, p. 253).
C. − Au fig. Être de nouveau dans tel ou tel état, telle ou telle situation.
1. [Le suj. désigne une pers.; avec un compl. prép. désignant un état, une situation gén. pénible ou blâmable] Il y eut (...) des rechutes de noires tristesses, des heures où le malade retombait à ses épouvantes (Zola, DrPascal,1893, p. 144).Il savait qu'elle ne pouvait rien faire, qu'elle était déjà retombée en servage, sous l'emprise de la même terreur qu'autrefois (Van der Meersch,Empreinte dieu,1936, p. 185).V. facile D 2 a ex. de Pourrat, ornière B ex. de France.
Retomber en enfance. Elle lit la Bibliothèque rose. − Je retombe en enfance, dit-elle, mais c'est bien écrit (Renard, Journal, 1907, p. 1121).
SYNT. Retomber à la charge, aux mains, au pouvoir de qqn; retomber à la médiocrité; retomber dans son accablement, dans la barbarie, dans le crime, dans le désespoir, dans l'ennui, dans l'erreur, dans le même état, dans le malheur, dans la misère, dans son mutisme, dans ses réflexions, dans sa rêverie, dans son silence, dans sa solitude, dans sa tristesse; retomber sous la coupe, sous la domination, sous le joug de qqn.
[Avec un attribut du suj. indiquant ce que l'on est de nouveau] Retomber désespéré; retomber malade. Voyez comme on oublie Les hymnes de la liberté. Un peuple brave Retombe esclave (Béranger,Chans.,t. 2, 1829, p. 238).Guérin souffrait physiquement (...) il a été contraint et silencieux. Ne l'ai retrouvé que sous l'impression de cette double magie, musique italienne et langue italienne, puis il est retombé sombre (Barb. d'Aurev.,Mémor. 1,1837, p. 111).
Rem. Empl. vieilli sauf retomber malade.
[Sans compl. prép. ou sans attribut du suj.]
Être de nouveau malade. Il est retombé (...). C'était fatal (...). Cette défaillance, au milieu de l'opération (...), c'est la suppression brusque de la morphine qui l'a causée (Bourget,Sens mort, 1915, p. 106).
Être de nouveau dans une situation pénible ou blâmable. Il retombe toujours (Ac.).Il y a des moments où, en dépit de tout, je reprends espoir. Puis je retombe! (Flaub., Corresp.,1875, p. 248).
2. Plus rare. [Le suj. désigne une chose]
a) [Avec un compl. prép. désignant un lieu, un phénomène perceptible par les sens] La cuisine, éclairée un moment, était retombée dans le noir (Zola,Joie de vivre,1884, p. 978).Bestiole dont le chant s'étranglait (...) en piaillement lugubre qui faisait aussitôt retomber la forêt dans le lourd silence de la nuit (Pergaud,De Goupil,1910, p. 107).V. avant-dîner ex. 3.
b) [Avec un compl. prép. désignant un état, une situation pénible ou blâmable] À la mort de Louis XIV, nos finances, rétablies par Colbert, étaient retombées dans un état critique (Bainville,Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 272).
II.
A. − Tomber après s'être élevé en l'air. Retomber d'un arbre; retomber sur le sol, à terre; poisson qui retombe à l'eau; retomber en pluie. Je passe par-dessus la tête de Filoche en faisant le saut périlleux, je retombe dix pas plus loin (Meilhac, Halévy,Cigale,1877, i, 10, p. 23).Les jaillissements de la terre arrachée qui retombait sous les obus avec une courbe molle et désolée (Malraux,Espoir,1937, p. 730).V. battoir ex. 3.
Cracher en l'air pour que cela vous retombe sur le nez. V. air1.
Retomber sur ses pattes (v. patte1), sur ses pieds (v. pied).
En partic.
[Le suj. désigne une pers. qui s'est soulevée] Se laisser aller, se laisser choir. Retomber dans les bras de qqn, dans son fauteuil; retomber sur sa chaise, sur son lit, sur l'oreiller. Birotteau se souleva sur la pointe des pieds en retombant sur ses talons à plusieurs reprises (Balzac,C. Birotteau,1837, p. 160).Il ébaucha même le geste de se dresser sur un coude; mais il ne put lutter contre son sommeil, et retomba sur les coussins (Martin du G.,Thib.,Pénitenc., 1922, p. 811).
[Avec un attribut du suj.] Retomber assis, mort; retomber sans connaissance. Elle se souleva vers Démétrios... Mais avant qu'il eût pu répondre, elle retomba sans vie, les deux yeux éteints pour toujours (Louÿs,Aphrodite,1896, p. 225).
[Le suj. désigne une chose qui a été soulevée] S'abaisser, revenir à sa position initiale. Laisser retomber ses bras, ses épaules, ses mains, ses paupières; front, tête qui retombe sur l'oreiller, sur la poitrine; rideau, voile qui retombe. La portière, que le docteur avait laissé retomber derrière lui, se souleva de nouveau (Ponson du Terr.,Rocambole,t. 2, 1859, p. 145).Les chevaux piaffaient sans pouvoir avancer, et parfois leurs sabots retombaient sur des bottes (Gautier,Fracasse,1863, p. 472).
B. − [Le suj. désigne une chose]
1. Pendre librement, mollement. Arbre qui laisse retomber ses branches; cheveux qui retombent sur les épaules, sur le front, sur les yeux; fleurs qui retombent en grappes. Les seigles très grands laissaient retomber leurs épis barbus qui tremblaient dans le vent (Moselly,Terres lorr.,1907, p. 213).Une ceinture de ruban rose, très large, nouée derrière, retombait sur la jupe en larges coques étalées (Gyp,Souv. pte fille,1927, p. 211).V. également A 1 ex. de Claudel.
2. Descendre, s'incliner. Cette colonne qui tournoyait sur elle-même et finissait par s'évaser en une gerbe dont les tiges brisées retombaient du haut des cintres (Huysmans,En route,t. 1, 1895, p. 48).Deux cases (...) reliées par un péristyle couvert de douze à quinze mètres, au toit retombant largement au delà du petit mur bas (Gide,Retour Tchad,1928, p. 968).
C. − Au fig.
1. [Le suj. désigne une pers. ou une chose abstr.; avec un compl. prép. indiquant une situation, un état inférieur] Descendre, s'abaisser à (quelque chose). Les passions ne sont point durables, mais retombent aux simples émotions, si quelque jugement de belle apparence ne conduit pas à les cultiver (Alain, Beaux-arts,1920, p. 101).Ce ménage d'Isaac laisse l'impression d'une maison qui retombe lentement de la bourgeoisie au petit peuple (Guéhenno,Jean-Jacques,1948, p. 25).
2. [Le suj. désigne une chose]
a) [Une chose abstr. ou perceptible par les sens] Perdre son intensité, disparaître. Élan, exaltation, fièvre, zèle qui retombe; clameur qui s'élève et retombe; ranimer une conversation qui retombe; laisser retomber sa colère, son effort, sa voix. Des jets de lumière, aussitôt retombés, giclaient par les interstices des rideaux (Abellio,Pacifiques,1946, p. 398).Il faut assassiner vite et dehors. Il faut assassiner vite et être lapidé par la foule. Sinon le drame retombe et tout ce qui retombe est affreux (Cocteau,Aigle, 1946, ii, 9, p. 371).
P. anal. [Le suj. désigne une chose quantifiée, chiffrée] Descendre à un niveau plus bas. Action qui retombe à n francs. Des actions qui ont été cotées trois mille francs! Les voilà presque retombées au prix du papier, oui, du papier à la livre (Zola,Argent,1891, p. 420).Le rythme d'accroissement de la production [d'engrais azotés] se maintient jusqu'en 1951-1952, alors que la production du superphosphate retombe, dès 1948-1949 (Industr. fr. engrais chim.,1954, p. 47).
b) [Le suj. désigne une chose ayant ou pouvant avoir des effets, des conséquences pénibles, désagréables] Retomber sur qqn/sur la tête de qqn. Peser, être reporté sur quelqu'un. Synon. rejaillir sur qqn.Blâme, colère, malédiction qui retombe sur qqn; faire retomber le châtiment, la faute, la responsabilité de qqc. sur qqn, sur la tête de qqn; faire retomber le sang de qqn sur la tête de qqn. Il n'est pas prudent de tuer les grands citoyens, leur sang retombe toujours sur les nations meurtrières (Du Camp,Hollande,1859, p. 62):
Tous ces soucis retombaient sur la mère, la responsable. Manger, chauffage, éclairage, vêtements, petits desserts des jours de fête, tout ce qui fait l'existence, la vie familiale, lui incombait, à elle, la vraie victime. Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p. 323.
Rem. Dans cet empl., les réf. bibliques sont nombreuses: Que son sang retombe sur ta tête (II Sam. I., 16; Actes XVIII, 6). Que la faute retombe sur moi (II Sam. XIV, 9). Le meurtre de nos frères retombera sur nos têtes (Judith VIII, 22). V. aussi faute II A 1 b α.
Vx. Retomber à qqn.Pascal, dans les derniers temps, était en désaccord avec ses amis sur de certains points essentiels; il meurt, et c'est à ceux-ci que retombe le soin de célébrer en quelque sorte ses funérailles, et d'exposer les reliques de son génie (Sainte-Beuve,Port-Royal,t. 3, 1848, p. 315).
Rare. [Le suj. désigne une chose heureuse, agréable] Au milieu de l'année 1852, un des membres de l'école, M. Beulé, fit (...) un bon livre: L'Acropole d'Athènes. Son nom acquit en peu de mois une grande célébrité, dont il retomba quelque chose sur l'école (About,Grèce, 1854, p. 89).
REM.
Retombé, part. passé en empl. subst. masc.,chorégr., rare. Retombée du corps après un saut. La position d'un danseur au retombé d'un saut (Cl. Simon, La Route des Flandres,1960, p. 73 ds Rob. Suppl. 1970).
Prononc. et Orth.: [ʀ ətɔ ̃be], (il) retombe [-tɔ ̃:b]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1538 « tomber une deuxième fois » (Est.); 2. 1559 « tomber de nouveau dans une situation fâcheuse » elles retumboient en leurs premieres maladies (Amyot, Lucull., 14 ds Littré); 1782 retomber malade (Mmede Genlis, Veill. du chât., t. I, p. 120 ds Pougens ds Littré); 3. 1591 « tomber de nouveau dans une situation moralement blâmable, commettre de nouveau une faute » [elle] retombe en ceste erreur (Desportes, Œuvres chrest., XVIII, Ode, ibid.); 1672 il retombe ... à être distrait (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 440); 1672 absol. (Corneille, Pulcherie, II, 1, vers 417); 4. a) 1640 « rejaillir sur quelqu'un » tout l'honneur en retombe sur nous (Id., Horace, V, III, vers 1642); b) 1657 « peser en retour sur quelqu'un, en parlant des effets de quelque chose de préjudiciable » (Pascal, Provinciale, XVIII, éd. L. Lafuma, p. 461); c) 1672 faire retomber la perfidie du coupable sur sa tête (Sacy, Bible, Paralip., II, VI, 23 ds Littré); 5. 1674 retomber sur « (en parlant de choses) être rejeté sur quelqu'un, quelque chose en tombant » (Racine, Iphigénie, III, 5); 6. 1690 « se trouver involontairement une nouvelle fois en un lieu, en face à face avec quelqu'un » (Fur.). B. 1. a) 1538 « revenir à la position initiale après s'être soulevé » (Est.); 1803 ses mains ... retombaient sur le lit (Krüdener, Valérie, p. 234); b) 1870 chorégr. un retombé part. passé subst. (Littré); 2. 1651 « revenir à la situation d'où l'on était sorti pour atteindre une position, un état meilleur » (Corneille, Pertharite, V, 4, vers 1763); en partic. 1789 retomber dans l'enfance (Staël, Lettres jeun., p. 328); 1803 retomber en enfance (Chateaubr., Génie, t. 1, p. 241); 3. 1687 « pendre librement et sans raideur » (Sévigné, op. cit., p. 283); 4. 1690 « revenir au niveau d'où l'on est parti après s'être élevé » (Fur.); 5. 1779 « revenir à son état habituel après un mouvement passionnel » j'ai retombé dans mon humeur ordinaire (Staël, op. cit., p. 7); 1838 « (du mouvement lui-même) cesser de produire son effet, de se soutenir » un espoir qui sans cesse retombe (Lamart., Chute, p. 1037). Comp. du préf. re-* et de tomber*. Fréq. abs. littér.: 4 055. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 4 833, b) 6 366; xxes.: a) 7 081, b) 5 449.
DÉR.
Retombement, subst. masc.Synon. de retombée.a) α) Action de s'abaisser, de revenir à sa position initiale. Un bourdonnement indistinct qui n'est pas celui (...) du retombement des métiers des tisserands (Jammes,Rom. du lièvre, Choses, 1903, p. 223). β) Fait de pendre librement, mollement. Il y avait quelque chose de las dans le retombement des branches, qui ont longtemps porté le lourd fardeau du jour, et à présent elles (...) ne cherchent plus à se redresser, mais se laissent aller vers la terre (Ramuz,A. Pache,1911, p. 277).b) Au fig. α) Action de descendre, de s'abaisser (de nouveau) à une situation, à un état inférieur, pénible. Pourquoi des larmes montent-elles ce matin? Pourquoi ce retombement dans la douleur et l'angoisse? Demandez au malade pourquoi son mal lui revient! (E. de Guérin, Journal,1840, p. 333).Le roman d'Anton Reiser (...) s'achève sur l'un des retombements les plus désespérés du héros, qui, réfugié dans une maisonnette solitaire, passe à dormir les semaines de Noël (Béguin, Âme romant.,1939, p. 37). β) Fait de perdre de son intensité, de disparaître. Ces lignes je les écris d'une plume mal assurée. Sans doute ai-je déjà connu de longues périodes de retombement de ferveur; et je sais en être sorti (Gide,Journal,1932, p. 1122).Dans le retombement de la fièvre qui avait dévoré ces journées, il me sembla (...) que la folie de mon équipée se dressait devant moi (Gracq,Syrtes,1951, p. 244). [ʀ ətɔ ̃bmɑ ̃]. 1resattest. 1840 « action de retomber, de se laisser aller de nouveau à » (E. de Guérin, loc. cit.), 1932 fig. (Gide, loc. cit.); de retomber, suff. -ment1*. Fréq. abs. littér.: 28.
BBG. Darm. 1877, p. 97 (s.v. retombement). − Quem. DDL t. 19.

Wiktionnaire

Verbe - français

retomber \ʁə.tɔ̃.be\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Tomber encore.
    • Lourdement, balayant de ses larges plis le plateau, la masse du velum rouge dégringola du cintre avant de remonter, pour retomber et se relever de nouveau. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • (Figuré) Retomber dans une faute qu’on avait déjà commise.
    • Il retombe toujours dans son péché ou, absolument,
    • Il retombe toujours.
  2. Revenir vers un état antérieur.
    • Ils nous dévisagèrent tous du même coup d’œil et sans paraître reconnaître Bob qui, sobrement, distribuait de silencieuses poignées de main, retombèrent dans leurs réflexions. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
    • Il la pénétrait bestialement, dans une hébétude sensuelle qui n'atteignait à la lucidité qu'à la minute où l'on voit, par une nuit d'été, la fusée d'un feu d'artifice fondre en un riche bouquet d'étoiles pâmées qui retombent au néant. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
    • Protiste en m’entendant divaguer de la sorte, il s’est fait la réflexion que je venais sûrement de retomber malade. — (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
  3. (En particulier) (Médecine) (Absolument) Être atteint de nouveau d’une maladie dont on croyait être guéri.
    • Tout allait bien tant que les fumées du vin échauffaient le cerveau du malade ; mais dès qu’il avait complètement recouvré, ou plutôt reperdu sa raison, il retombait dans sa manie. — (Honoré de Balzac, Gambara', 1839)
    • — Quand je me suis marié avec elle, il y a deux ans, je lui avais déjà promis de ne plus jamais toucher à la drogue. Je n’étais pas tout à fait pris, à ce moment-là ; j’ai tenu bon quelques mois, je buvais. Et puis, elle m’a vu retomber. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
  4. Tomber après s’être élevé.
    • À peine s’est-elle montrée, que brandissant le crucifix à deux mains, de toute la hauteur de mes bras, je le laisse retomber lourdement sur la tête de Carmen. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
    • Mais l’autre couchée sur son lit, gémissante et douloureuse, ne se souleva qu’avec peine pour retomber bientôt lourdement sur sa couche. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • […], on descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre, […], laissaient suinter l'eau qui retombait en gouttes. — (Maurice Maindron, Blancador l'avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
    • A Cortina, deux ans auparavant, toujours victime d'une faute de carre, il était retombé si lourdement sur l'épaule que pendant un an il n'avait pratiquement pu se servir de son bras. — (Philippe Gaussot, « Le miraculé de la Verte », chap. 5 d’Histoires de... ski, Éditions Calmann-Lévy, 1966)
  5. Pendre.
    • Vingt-six à vingt-sept ans, de taille moyenne, mince, nerveux, les yeux énergiques, les cheveux roux, il a moustache rousse retombant à la gauloise. — (Jules Mary, La Pocharde, 1898, chap. 1, Paris : chez H. Geoffroy, 1904-1905, page 7)
    • Son ventre retombait en plis grassouillets sur une taillole de flanelle grège retenant le pantalon. — (Jean Siccardi, La Chênaie de Seignerolle, Presses de la Cité, 2010, chapitre 17)
  6. (Figuré) Atteindre en parlant de pertes, de dommages, de blâmes, etc., qui sont rejetés sur quelqu’un.
    • La perte retombe sur moi.
    • La honte en retombera sur lui.
    • Les frais du procès retombèrent sur un tel.
    • Le sang qu’il a versé retombera sur lui, sur sa tête, Il portera la peine du meurtre qu’il a commis.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

RETOMBER. v. intr.
Tomber encore. Il s'était relevé, il est retombé. Il s'emploie aussi au figuré. Retomber dans une faute qu'on avait déjà commise. Il retombe toujours dans son péché ou, absolument, Il retombe toujours. Cet État est retombé dans la barbarie. Cet homme est retombé dans la misère, Retomber malade. Absolument, il signifie Être atteint de nouveau d'une maladie dont on croyait être guéri. S'il retombe, il en mourra. On le croyait guéri, il est retombé.

RETOMBER signifie encore Tomber après s'être élevé. La balle est retombée en cet endroit. Les nuages retombent en pluie. Ce jet d'eau retombe droit dans son bassin. Fig. et fam., Retomber sur ses pieds. Voyez PIED.

RETOMBER se dit aussi de Draperies, de Cheveux qui pendent. Les franges du rideau retombaient jusqu'à terre. Ses longs cheveux retombaient sur ses épaules.

RETOMBER se dit figurément de Pertes, dommages, blâmes, etc., qui sont rejetés sur quelqu'un. La perte retombe sur moi. La honte en retombera sur lui. Les frais du procès retombèrent sur un tel. Le sang qu'il a versé retombera sur lui, sur sa tête, Il portera la peine du meurtre qu'il a commis.

Littré (1872-1877)

RETOMBER (re-ton-bé) v. n.
  • 1Tomber de nouveau. Un enfant qui, commençant à marcher, tombe et retombe. Et soudain Tous les pieds des chevaux qu'un même ordre rassemble Vont tombant, remontant et retombant ensemble, Et, d'un essor égal battant le champ poudreux, D'un tourbillon de sable obscurcissent les cieux, Delille, Én. VIII.
  • 2Tomber après s'être élevé. La balle est retombée en cet endroit. Une des choses qui m'effrayaient le plus était que, lorsque j'étais bien haut [étant berné] et que je regardais en bas, la couverture me paraissait si petite, qu'il me semblait impossible que je retombasse dedans, Voiture, Lett. 9. Ce sont de gros nuages qui flottent en l'air, où ils sont des corps étrangers, jusqu'à ce qu'ils retombent en pluies, Fontenelle, Mond. 3e soir. La paix te suit, les flots séditieux, Quand tu parais, retombent et s'apaisent, L'aquilon fuit, les tonnerres se taisent, Malfilâtre, Narc. I. Ricard et ses quinze cents soldats étaient en tête ; Ney les lance contre l'ennemi ; cette division plonge avec la route dans le ravin, en ressort avec elle, et y retombe écrasée par la première ligne russe, Ségur, Hist. de Nap. X, 8. Ainsi parfois, quand l'âme est triste, nos pensées S'envolent un moment sur leurs ailes blessées, Puis retombent soudain, Hugo, Rayons et ombres, 34.

    Fig. Retomber dans l'oubli, être oublié de nouveau. Et tous ces demi-dieux que l'Europe en délire A depuis cent hivers l'indulgence de lire Vont dans un juste oubli retomber désormais, Gilbert, Le XVIIIe s.

  • 3Tomber après avoir fait un mouvement pour se dresser. Elle fit un mouvement pour se lever, et retomba dans son fauteuil, Genlis, Ad. et Th. t. III, p. 249, dans POUGENS.
  • 4Il se dit de draperies, de cheveux qui pendent. Le mausolée, jusque près de la voûte, est couvert d'un dais en manière de pavillon encore plus haut, dont les quatre coins retombent en guise de tentes, Sévigné, 10 mars 1687. Ses longs cheveux, retombant sur son visage, en cachaient une partie, Genlis, Veillées du château t. II, p. 270, dans POUGENS.
  • 5Être attaqué de nouveau d'une maladie dont on se croyait guéri. Une véritable crainte de retomber dans mon rhumatisme, Sévigné, 307. Elle [Mme de Grignan] est retombée dans ces incommodités qui me paraissent très considérables, parce qu'elles sont intérieures, Sévigné, à Guitaut, 5 avr. 1680. Après de grandes maladies causées par de grands travaux, on voyait revivre cet ardent désir de reprendre ses exercices ordinaires, au risque de retomber dans les mêmes maux, Bossuet, le Tellier.

    On dit dans le même sens : retomber malade. Elle frémissait en songeant que la nécessité le contraindrait à travailler, au risque de retomber malade, Genlis, Veillées du château t. I, p. 120, dans POUGENS.

    On a dit aussi : retomber à. Vous retomberez dans un moment à la douleur dont vous sortez, qui est tout ce que nous avons au monde à éviter, Sévigné, 2 févr. 1680.

    Absolument. On dit que le président Hénault est fort malade ; il semble qu'il retombe bien souvent ; cela fait peine, Voltaire, Lett. d'Argental, 30 juill. 1763.

  • 6Tomber de nouveau en de mauvaises situations. Il est retombé dans la misère. Cet État est retombé dans la barbarie. Après la mort de Colbert, les affaires retombèrent dans le chaos, d'où son application et ses talents les avaient fait sortir, Raynal, Hist. phil. IV, 17.
  • 7Éprouver une seconde chute, en des choses morales. Ceux qui retombent toujours dans les mêmes crimes, Pascal, Prov. XVI. Mentor vit bien que Télémaque allait retomber dans toutes ses faiblesses, Fénelon, Tél. VII. Elles n'auraient évité une idolâtrie que pour retomber dans une autre plus condamnable, Massillon, Avent, Divin. de J. C. Quand ils furent une fois retombés dans leurs murmures, Massillon, Carême, Rechute. Si l'on sortit de l'ignorance, ce fut pour y retomber, Montesquieu, Esp. XXI, 8.

    On dit : retomber de. De là vient qu'autrefois ceux qui avaient été régénérés par le baptême, et qui avaient quitté les vices du monde pour entrer dans la piété de l'Église, retombaient si rarement de l'Église dans le monde, Pascal, Comparaison des chrétiens.

    Retomber à, avec un infinitif, commettre de nouveau la faute de. Quand il [le jeune Grignan] retombe quelquefois ou à être distrait, ou à faire des questions mal placées, Sévigné, 22 déc. 1688. Vous retombez toujours à confondre le prix infini du Verbe avec le prix borné que l'ouvrage de Dieu a en lui-même, Fénelon, t. III, p. 169.

    Absolument. Cent fois en moins d'un jour je guéris et retombe, Corneille, Pulch. II, 1. Elle éprouva que Jésus-Christ n'a pas dit en vain : l'état de l'homme qui retombe devient pire que le premier, Bossuet, Anne de Gonz. Voulez-vous donc ne plus retomber, mes frères ? Massillon, Mystères, Résurrection.

    Commettre la même méprise. J'ai tort, mais tu lui ressembles si fort… Eh ! Monsieur, pardon, je retombe toujours, Marivaux, l'Épreuve, sc. 12.

  • 8Se rejeter sur pour attaquer. Bajazet, laissant derrière lui Constantinople, comme une proie sur laquelle il devait retomber, s'avance au milieu de la Hongrie, Voltaire, Mœurs, 82.
  • 9Retomber sur quelqu'un, recourir de nouveau à lui. Tout d'un coup, après avoir voulu le ménager, je retombe sur lui, et lui fais plus de mal que tous les autres ; c'est un ami inépuisable, Sévigné, 230.
  • 10S'en prendre à, attribuer à. J'ai entendu louer jusqu'aux nues les charmes qu'on trouve dans votre amitié, et retomber sur le peu de mérite qui fait qu'on n'a pu conserver un tel bonheur, Sévigné, à Mme de Grignan, 22 sept. 1680.
  • 11Retomber sur soi-même, sur sa conscience, être mis en présence de ce qu'on ressent, de ce qu'on éprouve. Quand même… il ne devrait y avoir qu'un seul pécheur de cette assemblée du côté des réprouvés …qui de nous ne retomberait d'abord sur sa conscience, pour examiner si ses crimes n'ont pas mérité ce châtiment ? Massillon, Carême, Pet. nomb. des élus. Il est tant de moments où nous nous sommes à charge à nous-mêmes ; …où nous avons besoin de diversions et d'amusements qui nous détournent de la vue intérieure et humiliante de nos propres défauts, et nous empêchent de retomber sur nous-mêmes, Massillon, Carême, Dang. des prospér. temp. Alors cette âme affaissée retombe douloureusement sur elle-même, et ne voit plus que le désert qui l'environne, et le desséchement qui la flétrit, D'Alembert, Tomb. l'Espin.

    Retomber sur le cœur, se dit de quelque chose de douloureux qui revient nous affliger. Malheureux ! lui rendant tout à coup sa douleur, L'affreuse vérité retombait sur son cœur, Delille, Imag. ch. II.

  • 12Retomber dans, se confondre avec. Par quelle fatalité le système de Malebranche paraît-il retomber dans celui de Spinoza ? Voltaire, Poëmes, Systèmes, notes. Le malheur de presque toutes les pièces dans lesquelles une amante est trahie, c'est qu'elles retombent toutes dans la situation d'Ariane, Voltaire, Zulime, lett.
  • 13Tomber de nouveau sous l'autorité d'autrui. Ainsi ce fugitif retombe dans sa chaîne, Et vous pouvez, seigneur, ordonner de sa peine, Corneille, Perth. V, 4. Le peuple, en abaissant les patriciens, ne dut point craindre de retomber dans les mains des rois, Montesquieu, Esp. XI, 13.
  • 14Il se dit de quelque mal, de quelque dommage, de quelque charge, de quelque blâme, etc. Vous ferez retomber la perfidie du coupable sur sa tête, et vous vengerez le juste, Sacy, Bible, Paralip. II, VI, 23. Il vous semble qu'il n'y a qu'à dire des injures aux personnes, sans penser sur qui elles retombent, Pascal, Prov. XI. Votre dessein était de faire retomber un jour cette condamnation indéterminée [de Jansénius] sur la doctrine de la grâce efficace, Pascal, Prov. XVIII. Dût tout cet appareil retomber sur ma tête, Il faut parler, Racine, Iph. III, 5. Vos censures insensées retombent sur vous-mêmes, Massillon, Carême, Mélange. Deux malheureux que la reine Arsinoé a subornés pour l'accuser faussement elle-même, et pour faire retomber la calomnie sur Nicomède, Voltaire, Comm. Corn. Rem. Nicom. III, 4. Et sûrement le roi trouvera fort bon que les dépens du procès [de Sirven] retombent sur lui, Voltaire, Lett. d'Argental, 29 nov. 1769. Le mal que l'homme fait, retombe sur lui, sans rien changer au système du monde, Rousseau, Ém. IV.

    Le sang qu'il a versé retombera sur sa tête, il sera puni du meurtre qu'il a commis. Et le sang de Laïus est retombé sur nous, Voltaire, Œdipe, II, 3.

    Par imprécation. Puisse leur sang retomber sur lui, sur sa tête ! Que mon sang retombe sur vous !

  • 15Retomber, en un sens contraire, se dit de choses favorables. Ce malheur semble moindre, et moins rudes ses coups, Voyant que tout l'honneur en retombe sur nous, Corneille, Hor. V, 3. Heureux, si… Elle [votre faveur] pouvait sur moi, madame, retomber, Molière, Mis. IV, 1. On dit des merveilles de notre bon pape, et cela retombe en louanges sur le cardinal de Retz, Sévigné, 30 oct. 1676.

    PROVERBE

    Qui crache contre le ciel, il lui retombe sur le visage, il ne faut pas se prendre au ciel des malheurs qui nous arrivent.

    Il se conjugue avec être, pour marquer l'état ; et avec avoir, pour marquer l'action : En se relevant il a retombé.

HISTORIQUE

XVIe s. Ô Seigneur, à qui je m'adresse, Ne souffre, helas ! que ma jeunesse Retombe plus en ceste erreur, Desportes, Œuvres chrest. XVIII, Ode. Elles retumboient en leurs premieres maladies, Amyot, Lucull. 14. Nous aurions double coulpe, si, ayans connu les erreurs precedens, nous y retombions, Lanoue, 411. Plusieurs, voulans s'eslever trop haut, sont retombez en bas, ainsi que fit Icarus, Lanoue, 462. Nous retumbons tousjours de fiebvre en chauld mal, Montaigne, I, 283.

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Étymologie de « retomber »

De tomber, avec le préfixe re-.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Wallon, ritoumé ; bourg. retumbé ; provenç. retombar ; espagn. et portug. retumbar. On trouve, au XIIIe siècle, retombir, avec le sens de retentir : Une liue environ la terre en retombi, Ch. d'Ant. VIII, 1051. Ce retombir, s'il est correct, n'a rien de commun avec retomber.

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Phonétique du mot « retomber »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
retomber rœtɔ̃be

Fréquence d'apparition du mot « retomber » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « retomber »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « retomber »

  • Comme tu as fait il te sera fait : tes actes te retomberont sur la tête.
    Abdias — La Bible
  • Je ne retomberai jamais en enfance, j'y suis toujours resté.
    Tristan Bernard — Portraits sans retouches -1952 (R Dorgelès)
  • Lorsque l'homme civilisé a peur, le sol se dérobe littéralement sous ses pieds et le fait retomber dans les profondeurs de la préhistoire, des millénaires en arrière.
    Eugen Drewermann
  • Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber.
    Albert Guinon
  • Ne pas croire en quelque chose, c'est retomber en enfance.
    David Foenkinos — Inversion de l'idiotie
  • La foi soulève des montagnes mais les laisse joyeusement retomber sur la tête de ceux qui ne l'ont pas.
    Boris Vian
  • Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune, veut que les pays de l'Union européenne harmonisent leurs évaluations de la situation sanitaire pour ne pas retomber dans le travers des fermetures non coordonnées de frontières.
    Les Echos — Coronavirus : la France appelle, encore, l'Europe à mieux se coordonner | Les Echos
  • L’épouse du président Emmanuel Macron reconnaît par exemple faire "extrêmement attention", car "tout ce que vous dites peut retomber sur le chef de l’État".
    Politique | Brigitte Macron : "Tout ce que vous dites peut retomber sur le chef de l’Etat"
  • À 14 h 15, une fille de 15 ans a fait une chute de 15 mètres avant de retomber sur des rochers dans le secteur du passeur de Pralognan, sur la commune de Bourg-Saint-Maurice. Selon les secours, l’adolescente s’en est plutôt bien sortie. Elle a tout de même été transportée à l’hôpital d’Albertville.
    Faits-divers - Justice | Savoie : une fille de 15 ans fait une chute de 15 mètres avant de retomber sur des rochers
  • Dans la plupart des cas, ces rémunérations sont liées à des plans de stock-options, dont la valeur s'est envolée en même temps que les cours boursiers de ces firmes –et qui, sait-on jamais, ont été vendues avant que le soufflet n'ait eu le temps retomber.
    korii. — Vaccin anti-Covid: les boss des labos ont déjà empoché le jackpot | korii.
Voir toutes les citations du mot « retomber » →

Traductions du mot « retomber »

Langue Traduction
Anglais fall back
Espagnol retroceder
Italien ricaderci
Allemand zurückfallen
Chinois 倒退
Arabe تراجع
Portugais cair pra trás
Russe отступать
Japonais 後退する
Basque erori
Corse riturnà
Source : Google Translate API

Synonymes de « retomber »

Source : synonymes de retomber sur lebonsynonyme.fr

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Nombre de points du mot retomber au scrabble : 12 points

Retomber

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