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Réponse

Variantes Singulier Pluriel
Féminin réponse réponses

Définitions de « réponse »

Trésor de la Langue Française informatisé

RÉPONSE, subst. fém.

I. − [Corresp. à question1I]
A. − Paroles, écrits, gestes symboliques ou mimiques adressés en retour à ce qui est écrit, dit ou demandé. Ajourner, attendre, donner, faire, recevoir, rédiger une réponse; réponse adroite, affirmative, ambiguë, attendue, brève, catégorique, cavalière, claire, déconcertante, dilatoire, directe, écrite, énergique, embarrassée, évasive, facile, favorable, ferme, glacée, impertinente, incertaine, injurieuse, laconique, négative, orale, positive, précise, prompte, rassurante, satisfaisante, saugrenue, sèche, télégraphique, tranchante; lettre sans réponse; télégramme réponse payée. Je n'ai pas un mot à vous dire, et, si vous voulez même me dicter ma réponse, je la ferai telle que vous le souhaiterez (Musset, Confess. enf. s., 1836, p. 295):
1. Impossible d'obtenir une réponse à ma question: « Pourquoi n'a-t-on pas récolté le manioc en temps voulu? » En général, le « pourquoi » n'est pas compris des indigènes; et même je doute si quelque mot équivalent existe dans la plupart de leurs idiomes. Gide, Voy. Congo, 1927, p. 752.
En partic. Coupon* réponse.
Expressions
Avoir réponse à tout. Il avait réponse à tout. Quand le juge lui faisait une question embarrassante, son visage restait calme et sa parole assurée, mais ses deux mains, réunies sur sa poitrine, se crispaient d'angoisse (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 151).
Faire réponse (vieilli). « (...) Il ne vous fait même pas réponse quand on lui cause », ajoutait Françoise qui disait « faire réponse », comme Mmede Sévigné (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 23).
Faire les demandes et les réponses. Prêter à son interlocuteur une réponse qu'il n'a pas faite. Il y a dix-huit mois (...) je me choisissais (...) une compagne imaginaire. L'illusion était encore assez forte pour que je pusse faire les demandes et les réponses, sans m'apercevoir que je n'étais pas seul (Delécluze, Journal, 1827, p. 475).Dorothée eut devant elle le cuisinier qui fit les demandes et les réponses, se commandant à lui-même les deux repas de la journée (Jouve, Scène capit., 1935, p. 134).
Réponse du berger à la bergère. V. berger I B 2.La réponse du berger à la bergère ne tarda pas (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 157).Faire, trouver... la réponse du berger à la bergère. Manière de rendre à quelqu'un la pareille. Synon. pop. renvoyer l'ascenseur.Un mauvais sourire point sur son visage, se développe comme une glaciale aurore de décembre, l'éclaire tout à fait... Attention! MmeRezeau vient de trouver la réponse du berger à la bergère. Que va-t-il se passer? (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 259).
Réponse de Normand*.
Pour toute réponse. Vers midi, Pencroff ayant demandé à Cyrus Smith si l'on pouvait le transporter, Cyrus Smith, pour toute réponse, et par un effort qui attestait la volonté la plus énergique, se leva (Verne, Île myst., 1874, p. 70).
En réponse. Monsieur le Président,... etc. Voici la lettre écrite à notre avocat, en réponse au mémoire du ministre (Goncourt, Journal, 1861, p. 905).
Pas de réponse. J'ai écrit depuis 15 jours, au sieur Duquesnel deux fois. Pas de réponse! Je ne sais rien de ce qui se passe à l'Odéon! Ça me chiffonne! (Flaub., Corresp., 1871, p. 298).
P. méton. Lettre écrite pour répondre à une lettre reçue. Gillonne: Une lettre de Sa Majesté la reine de Navarre. Henri: (...) Y a-t-il réponse?... S'il y a réponse, je porterai cette réponse moi-même (Dumas père, Reine Margot, 1847, ii, tabl. 4, 2, p. 53).
Spécialement
BOURSE. Réponse des primes. Dans toute opération à primes, option prise par l'acheteur à terme à la date fixée par le règlement de la Bourse et par laquelle il consolide ou abandonne le marché. Il redoutait surtout la journée du 14, où devait avoir lieu la réponse des primes (Zola, Argent, 1891, p. 340).
MUS. Reprise du sujet dans une fugue. La seconde et la quatrième entrée [du sujet, dans une fugue] prennent le nom de Réponse. Dans certains cas (ce sont les plus nombreux) la réponse diffère légèrement du sujet (...). Si l'on avait toujours ce qu'on nomme la Réponse réelle, elle reproduirait exactement le sujet (Koechlin, Écrit. fugue, 1933, p. 6).
B. − Réaction à toutes espèces de sollicitations ou d'attitudes.
1. [La réponse vient d'une pers. ou d'un animal]
a) Réaction à une attitude, à un appel. Synon. répartie, réplique, riposte.Réponse prompte. La première réponse de l'enfant à l'amour, à l'hostilité, à la culpabilité, à l'insécurité établira un type de comportement (Choisy, Psychanal., 1950, p. 56).
P. anal. Je déclarai (...) Qu'on ne fait pas au meurtre une bonne réponse En mitraillant des tas de femmes et d'enfants (Hugo, Année terr., 1872, p. 292).
JEUX (bridge). Annonce consécutive à la demande du partenaire, lors de l'ouverture ou du déroulement des enchères, et aux interventions éventuelles de l'adversaire, annonce qui doit être significative dans le code choisi. Votre partenaire a ouvert de 1 à la couleur (...) vous aurez à choisir entre trois sortes de réponses: 1. Le changement de couleur (...). 2. le soutien (...). 3. Une enchère sans atout (Jaïs, Lebel, La Majeure cinquième, 1976, p. 39).
Expressions
Pour toute réponse. Grand-mère nous donnait du chocolat purgatif. MmeRezeau serra les dents et, pour toute réponse, pinça rudement le nez de son fils, qui dut ouvrir la bouche pour respirer (H. Bazin, Vipère, 1948, p. 53).
En réponse. Les grandes inventions viennent à leur heure; elles demandent pour éclore d'être aidées par un climat favorable, par un appel. L'histoire nous montre qu'elles ne surgissent qu'en réponse à une attente (Huyghe, Dialog. avec visible, 1955, p. 13).
b) Réaction d'un système organique excitable, provoquée par un agent étranger à ce système. Réponse allergique, glandulaire, immunitaire, musculaire, nerveuse, réflexe; réponse explicite, implicite. Se heurtant de toutes parts aux hommes et aux choses, l'enfant s'exerce à supporter les excitations sans y apporter une réponse motrice ou émotionnelle immédiate, il apprend à retarder la satisfaction de ses désirs: inhibition et contrôle de soi (Mounier, Traité caract., 1946, p. 147).
2. Au fig. Il est possible que je m'égare un peu, à propos de Degas, vers la Danse, et vers le Dessin. Il ne s'agit point de biographie dans les règles (...). Après tout, la vie de quelqu'un n'est qu'une suite de hasards, et de réponses plus ou moins exactes à ces événements quelconques (Valéry, Degas, 1936, p. 10).
3. [La réponse est donnée par une chose] Réaction à une sollicitation, conséquence d'un phénomène naturel, à une commande, notamment par un mécanisme. Réponse mécanique. Le vent ne se levait pas encore, mais un remous se révélait parmi les verdures les plus légères, comme le plumage des mimosas, et le signal faible lancé par une seule branche de pin recevait la réponse d'une autre branche de pin, qui hochait seule (Colette, Naiss. jour, 1928, p. 30).
Temps de réponse. ,,Temps mis par un dispositif pour « répondre » à une demande ou une incitation (...) [et qui] inclut le temps de transmission des messages aller et retour, le temps écoulé dans une file d'attente de messages, le temps de déroulement de la séquence du programme qui élabore la réponse`` (Ging.-Lauret 1982, s.v. temps).
Unité de réponse vocale. ,,Appareil de sortie des informations, qui communique par haut-parleur ou microphone des données, par sélection d'enregistrements sonores sur un support magnétique ou reconstitution harmonique de la voix`` (Ging.-Lauret 1982, s.v. vocal).
II. − [Corresp. à mettre en question (v. question1II B)] Justification, réfutation qu'on oppose aux attaques, aux critiques de quelqu'un, aux défis venant de quelqu'un ou de quelque chose. Trouver réponse à; être à court de réponse. « Ma mère hait madame de Chasteller, » se dit-il. Ce mot était une réponse à tout (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 406).Réponse à l'objection tirée de l'absence de mémoire (P. Leroux, Humanité, 1840, p. 272).Je ne recherchais pas le succès, mais seulement de réaliser les conditions d'une expérience, qui devait apporter des réponses aux questions posées par notre concert à l'École normale de musique (Schaeffer, Rech. mus. concr., 1952, p. 108).
Droit de réponse. Droit pour quelqu'un ayant été mis en cause dans un journal, d'exiger la publication de sa réponse à titre gracieux dans le même journal et au même emplacement. Nous avons reçu, en vertu du droit de réponse, le texte suivant de MeBruno Ryterband, membre du Comité des amis de Pierre-André Albertini (Le Figaro Magazine, 30 mai 1987, p. 110):
2. ... « Monsieur, me dit M. de Sacy, votre réponse paraîtra, si vous l'exigez: vous en avez le droit. Mais je vous préviens franchement que jamais le Journal des Débats ne parlera plus de vous. » Ça serait un trop mauvais marché et je reprends ma lettre. Voilà le droit de réponse dans le journal le plus honorable du temps... Goncourt, Journal, 1860, p. 699.
DR. ,,Déclaration faite au greffe par le juge ou par l'expert récusé, dans laquelle il s'explique sur les faits allégués par le demandeur en récusation`` (Cap. 1936).
Expressions
En réponse (à). Le gouvernement de Vichy organise, dans les territoires d'Afrique (...) un réseau de postes émetteurs puissants destinés particulièrement à brouiller les émissions d'Afrique française libre. En réponse, nous avons l'intention d'augmenter la puissance de Radio-Brazzaville (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 323).
Avoir réponse à. Il s'emballe avec conviction, jure que l'affaire est magnifique, l'achèvement prochain. Il raisonnait fort bien, ma parole, il avait réponse à toutes les objections (Vogüé, Morts, 1899, p. 288).
P. métaph. Les crimes s'envoyant des fléaux pour réponses (Hugo, Dieu, 1885, p. 94).
III. − [Corresp. à question1II A] Solution apportée à une question par la déduction, le raisonnement, la réflexion, le dogme ou la science. Apporter, contenir, demander une réponse; donner la bonne réponse; réponse exacte, fausse, possible; seule réponse. Les objections ont disparu devant la véritable science; mais ceux-là furent grandement sages qui les méprisèrent avant tout examen, ou qui ne les examinèrent que pour trouver la réponse, mais sans douter jamais qu'il y en eût une (J. de Maistre, Soirées St-Pétersb., t. 1, 1821, p. 282).Alors, par le froid et la misère d'une nuit d'hiver, il n'y aura plus qu'à boucler ses guêtres pour chercher dans la mort la réponse définitive, le joint désespérément refusé par la vie, et à disparaître dans un dernier pourquoi (Durry, Nerval, 1956, p. 185).
Prononc. et Orth.: [ʀepɔ ̃:s]. Ac. 1694, 1718: response; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 faire response (Benoît de Ste-Maure, Troie, 26339 ds T.-L.); ca 1265 aporter les letres de sa response (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, III, 76, 30, p. 396); 1316 rendre response (Geffroi de Paris, Chron. métr., 6256 ds T.-L.); 2. 1563 « réfutation » (Ronsard, Responce aux injures et calomnies de je ne sçay quels prédicans et ministres de Genève d'apr. Cioranescu 16e19.385); 3. 1753 mus. (Rousseau, Dict. mus. ds Œuvres, éd. Mussay-Pathay, Paris, 1826, t. 15, p. 133); 4. 1867 terme de bourse (D'eichthal, Enq. sur la banque, p. 170 ds Littré, s.v. prime6). Forme fém. tirée de répons*. Fréq. abs. littér.: 7 759. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 11 177, b) 9 859; xxes.: a) 10 594, b) 11 805.

Wiktionnaire

Nom commun - français

réponse \ʁe.pɔ̃s\ féminin

  1. Parole dite, ou acte effectué, en réaction à une question posée, une demande, ou à une déclaration, ou encore à un évènement.
    • Pour unique réponse, Geisha s'étira paresseusement et demanda une cigarette. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 45)
    • Les réponses étaient variées, parfois malaimables et parfois sympathiques, mais, en résumé, elle n'avait jamais obtenu le moindre renseignement exploitable. — (Antoine Volodine, Terminus radieux, Seuil, 2014)
    • Rendre réponse de quelque chose, sur quelque chose.
    • Il a réponse à tout.
  2. Écrit, d’une lettre en retour à un autre écrit.
    • Il m’a écrit en réponse à ma lettre de tel jour.
    • Il m’a fait réponse très promptement.
    • J’ai reçu sa réponse.
    • Je n’ai pas encore reçu de réponse de lui.
    • Attendre réponse.
    • (Postes et télégraphes) Réponse payée : télégramme dont la taxe est acquittée d’avance par celui qui demande une réponse à son propre télégramme.
  3. Réfutation.
    • C'est dans le même esprit mélioriste que Condorcet prône un enseignement élémentaire, moral et civique qui constitue la meilleure réponse au fanatisme religieux. — (Charles Coutel, Les philosophes des Lumières, nos contemporains, dans Marianne, n°878 du 8 janvier 2016, p. 58)
    • Nous verrons bientôt sa réponse au livre qui a paru contre sa théorie.
    • Il vient de m’attaquer, ma réponse ne se fera point attendre.
    • Sa réponse est victorieuse.
    • Le droit de réponse.
  4. (Droit) Il se dit particulièrement, en termes de procédures des écritures qu’une partie fait signifier pour répondre aux moyens que l’autre a présentés.
    • Fournir sa réponse, ses réponses.
    • La réponse aux défenses, aux griefs d’appel a été signifiée tel jour.
  5. (Musique) Motif d’une fugue qui répond, qui correspond au sujet.
  6. (Électronique, Télécommunications) Manière dont un circuit réagit à une variation d’une propriété d’un signal.
    • Réponse en amplitude, en fréquence, en phase, en impulsion.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

RÉPONSE. n. f.
Parole dite à celui qui fait une demande, une question. Bonne réponse. Réponse laconique, sèche, sotte, impertinente, ridicule. Réponse favorable. Cette réponse ne me satisfait pas. Sa réponse fut affirmative, négative. Rendre réponse de quelque chose, sur quelque chose. Les réponses des oracles étaient ordinairement ambiguës. Donnez-moi une réponse. Donnez-moi réponse. Faire une réponse. Faire réponse. Il a réponse à tout. Les réponses d'un homme qu'on interroge. Un ouvrage par demandes et par réponses. Fig. et fam., Une réponse de Normand, Une réponse équivoque. Il m'a fait une réponse de Normand. Prov., Telle demande, telle réponse, Celui qui fait une demande sotte, ridicule, impertinente, s'attire ordinairement une raillerie, une réponse peu agréable. On dit dans le même sens : À sotte demande, sotte réponse. On dit encore : À sotte demande, à folle demande, point de réponse.

RÉPONSE se dit aussi d'un Écrit, d'une lettre répondant à un autre écrit. Il m'a écrit en réponse à ma lettre de tel jour. Il m'a fait réponse très promptement. J'ai reçu sa réponse. Je n'ai pas encore reçu de réponse de lui. Attendre réponse. Il n'y a pas de réponse. En termes de Postes et Télégraphes, Réponse payée, Télégramme dont la taxe est acquittée d'avance par celui qui demande une réponse à son propre télégramme.

RÉPONSE signifie aussi Réfutation. Nous verrons bientôt sa réponse au livre qui a paru contre sa théorie. Il vient de m'attaquer, ma réponse ne se fera point attendre. Sa réponse est victorieuse. Le droit de réponse. Il se dit particulièrement, en termes de Procédures, des Écritures qu'une partie fait signifier pour répondre aux moyens que l'autre a présentés. Fournir sa réponse, ses réponses. La réponse aux défenses, aux griefs d'appel a été signifiée tel jour. Il se dit encore, en termes de Musique, du Motif d'une fugue qui répond, qui correspond au sujet.

Littré (1872-1877)

RÉPONSE (ré-pon-s') s. f.
  • 1Ce qu'on dit à celui qui fait une demande ou une question. Les capucins n'ont pas pu seulement tirer parole d'elle [une vieille courtisane] qu'elle se repentirait au grand jubilé ; pour toute réponse, elle a dit qu'elle n'avait pas achevé encore, Guez de Balzac, liv. III, lett. 16. C'est là que… Je puis honorer Rome en son ambassadeur, Faire réponse en reine…, Corneille, Nicom. III, I. Mais, dites-moi, madame, a-t-il eu sa réponse ? Corneille, ib. III, 3. Consulté de toutes parts, M. le Tellier donne des réponses courtes, mais décisives, aussi pleines de sagesse que de dignité, Bossuet, le Tellier. Les réponses que les oracles du parti [calviniste] lui avaient rendues, Fléchier, Duc de Mont. Un fils osa rendre ce triste et charitable office à son père ; et la fidélité de l'un fit voir la résignation de l'autre ; il reçut sans trembler la réponse de mort, comme parle l'apôtre, Fléchier, le Tellier. Absent, je le consulte ; et ses réponses sages Pour venir jusqu'à moi trouvent mille passages, Racine, Esth. I, 1. On ne mérite les réponses de la vérité que lorsque c'est le désir de la connaître qui l'interroge, Massillon, Pet. carême, Obstacles. On demanda à une femme du peuple qui était cet homme qui traînait la foule après lui : Ne savez-vous pas, dit-elle, que c'est le sauveur des Calas ? Il sut cette réponse, Condorcet, Vie de Voltaire.

    Avoir réponse à tout, ne rester court à rien, et, par extension, trouver toute sorte d'expédients. Cette petite personne-là a réponse à tout, Legrand, Galant coureur, sc. 21.

    Familièrement. Une réponse de Normand, une réponse équivoque.

    Dans la conversation familière, réponse du berger à la bergère, se dit quand on annonce qu'on va répondre quelque chose.

    Réponses de droit, décisions des anciens jurisconsultes sur les questions qui leur étaient proposées.

  • 2Réfutation. J'ai vu un écrit que vous avez publié, où vous m'accusez d'imposture… j'espère que vous y verrez [dans une lettre prochaine] une réponse exacte, et dans peu de temps, mes pères, ensuite de laquelle je crois que vous n'aurez pas envie de continuer cette sorte d'accusation, Pascal, Prov. X.

    Cela est sans réponse, il n'y a pas moyen de réfuter cela.

    Terme de pratique. Il se dit des écritures qu'une partie fait signifier pour répondre aux moyens que l'autre a présentés. Fournir sa réponse, ses réponses.

  • 3Lettre par laquelle on répond à une autre lettre. J'avais dessein de te faire réponse sur la première lettre que tu m'écrivis, Pascal, Lett. à Jacqueline, 26 janv. 1648. J'ai fait une réponse à M. de Carcassonne, que M. le chevalier a fort approuvée, Sévigné, 510. Il [le chevalier de Grignan] ne s'est pas vanté qu'il ne m'avait pas seulement fait de réponse à un billet que je lui avais écrit, Sévigné, 8 juill. 1672. Le maréchal d'Humières fit mieux avec M. de Grignan ; celui-ci l'ayant appelé monsieur, le maréchal lui fit réponse [à M. de Grignan] en badinant, qu'il avait tort de ne le point appeler monseigneur, Sévigné, à Bussy, 26 mai 1681.

    Dans faire réponse, réponse, étant sans article, ne peut pas régulièrement être représenté ensuite par un pronom. Cependant, quand le sens est clair, cela peut se dire : Je vous fais une réparation, je croyais que vous n'eussiez point fait réponse au cardinal ; vous l'avez faite très bonne, Sévigné, 128.

  • 4Résolution, décision écrite au bas d'une pétition. J'attends, avec un peu d'espérance respectueuse, la réponse de mon placet, Molière, Tart. 3e pl. au roi.
  • 5Nom d'un jeu en dialogue. Jouer à la réponse, ou mieux aux demandes et aux réponses.
  • 6 Terme de musique. La rentrée du sujet dans une fugue, par une autre partie.
  • 7 Terme de bourse. Réponse des primes, voy. PRIME 6, n° 4.
  • 8 Terme de forestier. Réponse d'une vente, certaine étendue de terrain autour de cette vente, dans laquelle l'adjudicataire est responsable des délits.
  • 9 Terme de féodalité. Réponse en cour, droit de siéger en une cour judiciaire. C'est le contraire dans les crimes : le noble perd l'honneur et réponse en cour, Montesquieu, Esp. VI, 10.

    PROVERBE

    Telle demande, telle réponse, à sotte demande, sotte réponse, à sotte demande, à folle demande point de réponse, c'est-à-dire celui qui fait une demande sotte, ridicule, s'attire une réponse peu agréable, ou n'en reçoit pas du tout.

SYNONYME

RÉPONSE, RÉPLIQUE, REPARTIE. La réponse se fait à une demande ou à une question. La réplique se fait à une réponse ou à une remontrance. La repartie se fait à une raillerie ou à un discours offensant. Le mot de réponse a dans la signification plus d'étendue que les deux autres. Le mot réplique a un sens plus restreint. Le mot de repartie a une énergie propre et particulière pour faire naître l'idée d'une apostrophe personnelle, contre laquelle on se défend, soit sur le même ton, soit sur un ton plus honnête, Encycl. XIV, 137.

HISTORIQUE

XIe s. [Il] Loat [remercia] son Deu, ne fist autre respunt, Ch. de Rol. XXX.

XIIe s. Et je la [ma dame] proi [prie] sanz biau respons avoir, Couci, IX. Sire, fait quens Roberz, suffrez pur Saint Denis, Que vostre respuns ait oï li reis Heinris, Th. le mart. 45.

XIIIe s. Qui à son seignour faut à son besoin, ne doit avoir respons en court, H. de Valenciennes, XV. Car par raison et par droiture Doit fame estre de biau respons, Lai du conseil. Le roy ot conseil que il feroit response au soudanc de Damas par ses messages propres, Joinville, 258. Vraiment, fist-il, c'est bien repondu ; que [car] ceste reponse que vous avez faite, est escripte en cest livre que je tieng en ma main, Joinville, 194.

XIVe s. Et dit li cardinaulx : je vous dirai briefment La responce du pape et son commandement, Guesclin. 7585.

XVIe s. Et que pour le present il ne demandoit qu'une response [caution] de deux marchans d'Anvers qu'il nommeroit, Paré, t. III, p. 719. Où le vilain perdroit la vie, ou un membre de son corps, le noble perdra l'honneur et response en cour, Loysel, 852.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

RÉPONSE, REPARTIE, (Synon.) la réponse en général s’applique à une interrogation faite. La repartie se dit indifféremment de toute replique. Quoiqu’une repartie vive & prompte fasse honneur à l’esprit, il est encore plus convenable de se retrancher à une repartie judicieuse ; & dans les questions qu’on a droit de nous faire, il faut s’attacher à y répondre nettement.

Il y a des occasions où il vaut mieux garder le silence que de faire une repartie offensante, & l’on n’est pas obligé de répondre à toutes sortes de questions.

Une repartie se fait toujours de vive voix, une réponse se fait quelquefois par écrit.

Les réponses & les reparties doivent être justes, promptes, judicieuses, convenables aux personnes, aux tems, aux lieux & aux conjectures. Il y a des réponses & des reparties de toutes especes qui laissent plus ou moins à penser à l’esprit. Il y en a de sentencieuses, de jolies, de satyriques, de galantes, de flatteuses, de nobles, de belles, de bonnes, d’heureuses, d’héroïques, &c. Donnons quelques exemples des unes des autres.

On demandoit à Aristarque pourquoi il n’écrivoit point. « Je ne puis pas écrire ce que je voudrois, répondit-il, & je ne veux pas écrire ce que je pourrois ». Tacite a encore mieux dit : Rara temporum felicitas, ubi sentire quæ velis, & quæ sentias scribere licet.

La repartie de la reine Christine à ceux qui se plaignoient de ce qu’elle avoit nommé Salvius sénateur de Suede, quoiqu’il ne fût pas d’une maison assez noble, devroit être connue de tous les rois. « Quand il est question d’avis & de sages conseils, répondit-elle, on ne demande point seize quartiers, mais ce qu’il faut faire. Les nobles avec de la capacité ne seront jamais exclus du sénat, & n’excluront jamais les autres ». Mélang. de litt. par M. Dalembert, t. ij.

On peut mettre dans l’ordre des jolies reparties toutes les saillies quand elles ont du sel. Telle est, par exemple, la réponse d’un mauvais peintre devenu médecin, qui dit vivement à ceux qui lui demandoient la raison de son changement d’état, « qu’il avoit voulu choisir un art dont la terre couvrît les fautes qu’il y feroit ».

Telle est encore la réponse plaisante d’Henri IV. à Catherine de Médicis, lors de la conférence de Ste Bris près de Coignac en 1586. Cette princesse qui employoit ses filles d’honneur à amuser les grands & à découvrir leurs secrets, se tournant vers Henri IV. lui demanda qu’est-ce qu’il vouloit : « Madame, lui répondit-il en regardant les filles qu’elle avoit amenées, il n’y a rien-là que je veuille ». Il ne lui avoit pas toujours fait une aussi bonne réponse.

Un satyrique spirituel interrogé de ce qu’il pensoit d’un tableau du cardinal de Richelieu, dans lequel ce ministre s’étoit fait peindre tenant un globe à la main, avec ces mots latins, hic stante cuncta moventur, en subsistant il donne le mouvement au monde, répondit vivement, ergo cadente, omnia quiescent, lorsqu’il ne subsistera plus, le monde sera donc en repos.

Entre les reparties où regne l’esprit d’une noble galant rie, on peut citer celle de M. de Bussy : « Vous me regardez aussi », lui dit une belle femme : « Madame, lui repartit-il, on sait si bien qu’il faut vous regarder, que qui ne le fait pas dans une compagnie, y entend sûrement finesse ».

J’ai parlé des reparties flatteuses. Une femme vint le matin se plaindre à Soliman II. que la nuit pendant qu’elle dormoit, ses janissaires avoient tout emporté de chez elle. Soliman sourit & répondit qu’elle avoit donc dormi d’un sommeil bien profond, si elle n’avoit rien entendu du bruit qu’on avoit dû faire en pillant sa maison. « Il est vrai, seigneur, repliqua cette femme, que je dormois profondément, parce que je croyois que ta hautesse veilloit pour moi ». sultan admira la repartie & la récompensa.

On a fait souvent de nobles réponses, celle-ci mérite d’être citée. Dans le procès de François de Montmorency, comte de Luze & de Boutteville, M. du Châtelet fit pour sa défense un mémoire également éloquent & hardi. Le cardinal de Richelieu lui reprocha fortement d’avoir mis au jour ce mémoire pour condamner la justice du prince. « Pardonnez-moi, lui répondit-il, c’est pour justifier sa clémence, s’il a la bonté d’en user envers un des plus honnêtes & des plus vaillans hommes de son royaume ».

Je place au rang des belles réponses de l’antiquité celle de Marius à l’officier de Sextilius qui, après lui avoir défendu de la part de son maître de mettre le pié en Afrique, lui demanda sa réponse : « Mon ami, repliqua-t-il, dis à ton maître que tu a vu Marius fugitif, assis sur les ruines de Carthage ». Quelle noblesse, quelle grandeur, & quelle force de sens dans ce peu de paroles ! Il n’y avoit point d’image plus capable de faire impression sur l’esprit de Sextilius que celle-ci, qui lui remettoit devant les yeux la vicissitude des choses humaines, en lui présentant Marius six fois consul, Marius qui avoit été appellé le troisieme fondateur de Rome, Marius à qui les Romains dans leurs maisons avoient fait des libations comme à un dieu sauveur, en le lui présentant, dis-je, fugitif, sans pouvoir trouver d’asyle, & assis sur les ruines de Carthage, de cette ville si puissante, si célebre, & qui avoit été si long-tems la rivale de Rome. Plutarque.

Je mets au rang des belles réponses modernes celle de Louis XII. au sujet de ceux qui en avoient mal agi à son égard avant qu’il montât sur le trône, & celle de madame de Barneveld à Maurice de Nassau sur les démarches qu’elle faisoit auprès de lui pour sauver la vie à son fils aîné, qui avoit eu connoissance de la conspiration de son frere sans la découvrir.

Louis XII. replique à ses courtisans qui cherchoient à le flatter du côté de la vengeance, « qu’il ne convenoit pas au roi de France de venger les injures faites au duc d’Orléans ». Cette réponse de Louis XII. est d’autant plus héroïque qu’on l’avoit indignement outragé, qu’il étoit alors tout-puissant, & qu’il n’y avoit personne dans son royaume qui l’égalât en courage.

Madame de Barneveld interrogée avec une espece de reproche par le prince d’Orange pourquoi elle demandoit la grace de son fils, & n’avoit pas demandé celle de son mari, lui répond « que c’est parce que son fils étoit coupable, & que son mari étoit innocent ».

Une autre belle réponse est celle de la maréchale d’Ancre qui fut brûlée en place de Greve comme sorciere, événement dont on se souviendra avec étonnement jusqu’à la derniere postérité. Le conseiller Courtin interrogeant cette femme infortunée, lui demanda de quel sortilege elle s’étoit servi pour gouverner l’esprit de Marie de Médicis : « Je me suis servie, répondit la maréchale, du pouvoir qu’ont les ames fortes sur les esprits foibles ». Voltaire.

On peut mettre encore au nombre des belles reparties celle de mylord Bedford à Jacques II. roi d’Angleterre. Ce roi pressé par le prince d’Orange assembla son conseil, & s’adressant au comte de Bedford en particulier : « Mylord, dit-il, vous êtes un très bon homme & qui avez un grand crédit, vous pouvez présentement m’être très-utile. Sire, repartit le comte, je suis vieux & peu en état de servir votre majesté, mais j’avois autrefois un fils qui pourroit en effet vous rendre de grands services s’il étoit encore en vie ». Il parloit du lord Russel son fils qui avoit été décapité sous le dernier regne, & sacrifié à la vengeance du même roi qui lui demandoit ce bon office. Cette admirable repartie frappa Jacques II. comme d’un coup de foudre, il resta muet sans repliquer un seul mot. Burnet.

Je ne veux pas omettre la bonne repartie que fit en 1274 S. Thomas d’Aquin à Innocent IV. Il entroit dans la chambre du pape pendant que l’on comptoit de l’argent ; le pape lui dit : « Vous voyez que l’Église n’est plus dans le siecle où elle disoit, je n’ai ni or ni argent » ; à quoi le docteur évangélique répondit : « Il est vrai, saint pere, mais elle ne peut plus dire au boiteux, leve-toi & marche ».

On sait aussi la repartie heureuse de P. Danès, évêque de Lavaur : comme il déclamoit fortement au concile de Trente contre les mœurs des ecclésiastiques, il fut interrompu par l’évêque d’Orviette, qui dit avec mépris, gallus cantat, à quoi Danès repartit, utinam ad galli cantum Petrus resipisceret.

Les Spartiates sont les peuples les plus célebres en réponses héroïques, je n’en citerai qu’une seule. Philippe étant entré à main armée dans le Péloponnese, dit aux Lacédémoniens que s’ils ne se rendoient pas à lui, ils n’auroient que des souffrances à attendre de leur résistance téméraire : « Eh, que peuvent souffrir ceux qui ne craignent pas la mort, lui repartit Damindas » ! Plutarque. (Le chevalier de Jaucourt.)

Réponse, s. f. (Jurisprud.) en terme de palais se dit de ce qui est repliqué verbalement à quelque interrogation, ou par écrit à quelque demande, dire ou autre procédure.

Réponse cathégorique, est celle qui se rapporte précisément à l’interrogation.

Réponses à causes d’appel sont les écritures que l’intimé fait en repliques à celles de l’appellant dans une instance appointée au conseil.

Réponse par crédit vel non, c’étoit une ancienne maniere de répondre de la part des témoins qui se contentoient de dire qu’ils croyoient ou ne croyoient pas telle chose ; l’article 36. de l’ordonnance de 1539 abroge ces sortes de réponses.

Réponses de droit, responsa prudentum, sont les décisions des anciens jurisconsultes, auxquels il étoit permis de répondre sur les questions qui leur étoient proposées.

Réponse à griefs, est une piece d’écriture que l’intimé fait contre les griefs fournis par l’appellant.

Réponse de vérité, est celle qui est précise & affirmative, & non faite par crédit vel non. Voyez l’ordonnance de Roussillon, article 6. (A)

Réponse, f. f. (Commerce.) engagement qu’on prend pour un autre de payer en la place une dette, ou l’acquitter d’une chose qu’il promet en cas qu’il ne l’exécute pas lui-même. On se sert plus ordinairement du mot de cautionnement. Voyez Cautionnement.

Réponse, lettre écrite d’après une autre qu’on a reçue, & qui a celle-ci pour objet : voilà ma lettre ; voilà sa réponse.

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Étymologie de « réponse »

Wallon, responss ; provenç. respos ; catal. respons ; espagn. responso ; ital. responso, risponso ; du lat. responsum, de respondere (voy. RÉPONDRE).

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Féminisation de répons.
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Phonétique du mot « réponse »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
réponse repɔ̃s

Fréquence d'apparition du mot « réponse » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « réponse »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « réponse »

  • La réponse est le malheur de la question.
    Maurice Blanchot — L'Entretien infini, Gallimard
  • Le savant n'est pas l'homme qui fournit les vraies réponses ; c'est celui qui pose les vraies questions.
    Claude Lévi-Strauss — Le Cru et le cuit, Plon
  • Les questions qui ne se donnent pas de réponse elles-mêmes en naissant n'obtiennent jamais de réponse.
    Franz Kafka — Journal
  • Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses.
    Gaston, duc de Lévis — Maximes et réflexions sur divers sujets
  • N’est-il pas temps, dans ce contexte, de repenser à une énergie discrète et propre qui apporte une réponse idéale aux deux nécessités de réindustrialiser et d’encadrer la dépense ? Cette énergie, c’est l’hydroélectricité. Source renouvelable et pilotable, elle sécurise le réseau alimenté par une part croissante de renouvelables aux productions intermittentes. Avec une empreinte environnementale des plus limitées, elle n’émet pas de gaz à effet de serre.
    Le Monde.fr — « L’hydroélectricité, énergie discrète et propre, apporte une réponse idéale aux deux nécessités de réindustrialiser et d’encadrer la dépense »
  • La frivolité est la plus jolie réponse à l'angoisse.
  • A sotte question, point de réponse.
    Jacques Chirac
  • Ouvrir un livre, c’est avoir une réponse. Intransitive, sibylline, mais une réponse.
    Martine Mairal — Loin de moi
  • Dieu est la réponse quand on ne connaît pas la réponse.
    Philippe Starck — Design et destin, 2007
  • Dans cet esprit, Netenrich lance deux nouveaux outils, Knowledge Now (KNOW), un outil mondial gratuit de renseignement sur les menaces, et Attack Surface Intelligence (ASI) se combinent pour fournir un contexte riche et exploitable pour une réponse plus rapide et plus proactive aux cyberconnexions connues et émergentes. des menaces.
    La nouvelle solution offre une détection et une réponse plus rapides aux menaces – NetCost & Security
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Traductions du mot « réponse »

Langue Traduction
Anglais reply
Espagnol respuesta
Italien rispondere
Allemand antworten
Chinois 回复
Arabe الرد
Portugais resposta
Russe ответить
Japonais 応答
Basque erantzun
Corse risponde
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Antonymes de « réponse »

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Réponse

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