Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « nation »
Nation
Sommaire
- Définitions de « nation »
- Étymologie de « nation »
- Phonétique de « nation »
- Fréquence d'apparition du mot « nation » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « nation »
- Citations contenant le mot « nation »
- Traductions du mot « nation »
- Synonymes de « nation »
- Antonymes de « nation »
- Combien de points fait le mot nation au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Féminin | nation | nations |
Définitions de « nation »
Trésor de la Langue Française informatisé
NATION, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - français
nation \na.sjɔ̃\ féminin
-
Ethnie, peuple, communauté humaine qui possède une unité historique, linguistique, culturelle, économique plus ou moins forte.
- Merci, répondit le Cœur-Loyal avec effusion, merci, mes frères, la nation comanche est une grande et noble nation, que j’aime, je suis heureux d’avoir été adopté par elle. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- (Chez les Amérindiens) Une nation rassemblait des tribus qui parlaient le même dialecte et suivaient les mêmes coutumes. [...] Ce n'est qu'aux heures de crise, cependant, que les tribus éprouvaient le sentiment d'appartenir à une même nation. — (Jean Hamelin (dir.), Histoire du Québec, Edisem, 1977, p. 30)
- De nos jours, on commet une erreur plus grave : on confond la race avec la nation, et l’on attribue à des groupes ethnographiques ou plutôt linguistiques une souveraineté analogue à celle des peuples réellement existants. — (Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ?, conférence faite en Sorbonne, le 11 mars 1882)
- En rentrant dans le giron de la nation française, Bordeaux, naguère capitale continentale du royaume d’Angleterre, subissait un dommage considérable. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il serait bon encore d’invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Par exemple, les séparatistes corses se considèrent sûrement comme une nation séparée et distincte, ou au moins différente, de la France métropolitaine. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p. 175)
-
(En particulier) Ensemble des personnes d’un même peuple qui se trouvent dans un pays étranger.
- En cette occasion, l’ambassadeur assembla la nation.
-
(Éducation, Histoire) Dans l’ancienne Université de Paris, collège d’étudiants rassemblés selon leur origine géographique ou leur patois.
- On distinguait quatre nations : celle de France, celle de Picardie, celle de Normandie et celle d’Allemagne.
- L’actuel palais de l’Institut était le Collège des Quatre Nations.
-
(Histoire) Regroupement à valeur juridique d’individus de même origine dans une ville étrangère.
- Gadagne était un membre important de la nation italienne de Lyon.
-
État dont se dote un peuple ou un ensemble de peuples.
- Il savait qu’il était en Amérique, une grande et puissante nation, dont les citoyens avaient des manières sèches et humoristiques, se servaient à tout propos de revolvers et de couteaux à virole […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 380 de l’édition de 1921)
- Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- L’internationalisme sentimental d’avant 1914 n’a pas résisté au choc des nations. Dans tous les pays en guerre, socialistes et syndicalistes, dans leur grande majorité, ont participé à la défense nationale. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, p. 17)
-
Ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit.
- Il apprit que cent seize millions de dollars-or avaient quitté la Trésorerie en un jour, happés par une nation en panique. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Communauté humaine qui se reconnaît des traits communs, culturels ou ethniques, au nom desquels elle veut constituer une entité politique souveraine.
- De même que les duchés de France, jadis indépendants, durent se fusionner en une nation, de même à présent les nations auraient dû s’adapter à une fusion plus vaste […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 120 de l’édition de 1921)
- La France est sans doute la seule nation à laquelle il était loisible d’adhérer par autre chose que son identité, la seule nation à laquelle on puisse se rallier par sa culture et par sa langue. — (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
-
(Religion) (Au pluriel) Peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux Juifs.
- Saint Paul a été appelé l’apôtre des nations.
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
L'ensemble des personnes nées ou naturalisées dans un pays et vivant sous un même gouvernement. Nation puissante, belliqueuse, civilisée, policée, barbare, riche, pauvre, commerçante. Deux nations rivales, amies, ennemies, alliées. Chaque nation a ses coutumes, ses murs. La nation française espagnole, anglaise. Les diverses nations de l'Asie, de l'Amérique. Le génie d'une nation. Les nations septentrionales, méridionales. Les droits, les libertés, les lois, la constitution, le gouvernement d'une nation. La nation armée, Régime militaire d'après lequel la nation tout entière concourt à la défense nationale. Société des Nations. Voyez SOCIÉTÉ.
NATION se dit aussi de l'Ensemble des citoyens considérés comme constituant un corps social distinct du gouvernement qui les régit. Ce ministère a pour lui, contre lui la nation. Il se dit quelquefois des Habitants d'un même pays, bien qu'ils ne vivent pas sous le même gouvernement. Ainsi, en parlant de l'Italie et de l'Allemagne à l'époque où elles étaient partagées en divers États et en divers gouvernements, on ne laisse pas de dire La nation italienne, la nation allemande. Il s'est dit des Personnes d'une même nation qui se trouvent dans un pays étranger. Dans cette occasion, l'ambassadeur assembla la nation. Il se disait, dans l'ancienne Université de Paris, pour classer, suivant leur origine, ceux qui la composaient. On distinguait quatre nations : celle de France, celle de Picardie, celle de Normandie et celle d'Allemagne. L'actuel palais de l'Institut était le Collège des Quatre Nations.
NATIONS, au pluriel, désigne, en termes de l'Écriture sainte, les Peuples infidèles et idolâtres, par opposition aux chrétiens. Saint Paul a été appelé l'apôtre des nations.
Littré (1872-1877)
-
1Réunion d'hommes habitant un même territoire, soumis ou non à un même gouvernement, ayant depuis longtemps des intérêts assez communs pour qu'on les regarde comme appartenant à la même race.
Auguste journée où deux fières nations [l'espagnole et la française], longtemps ennemies et alors réconciliées par Marie-Thérèse, s'avancent sur leurs confins, leurs rois à leur tête, non plus pour se combattre, mais pour s'embrasser
, Bossuet, Mar.-Thér.Dieu a préparé dans son conseil éternel les premières familles qui sont la source des nations, et, dans toutes les nations, les qualités dominantes qui devaient en faire la fortune ; il a aussi ordonné dans les nations les familles particulières dont elles sont composées, mais principalement celles qui devaient gouverner ces nations, et, en particulier, dans ces familles, tous les hommes par lesquels elles devaient ou s'élever, ou se soutenir, ou s'abattre
, Bossuet, ib.Alger, tu disais dans ton cœur avare : les nations sont ma proie
, Bossuet, ib.Quand on regarde la facilité incroyable avec laquelle la religion a été renversée ou rétablie par Henri, par Marie et par Élisabeth, on ne trouve ni la nation si rebelle, ni ses parlements si fiers et si factieux
, Bossuet, Reine d'Anglet.La France, seule nation de l'univers qui depuis douze siècles presque accomplis n'a jamais vu sur le trône que des princes enfants de l'Église
, Bossuet, ib.Les rois d'Angleterre qui ont régné depuis tant de siècles sur une des plus belliqueuses nations de l'univers, plus encore par leur courage que par l'autorité de leur sceptre
, Bossuet, Duch. d'Orl.Si elle eut de la joie de régner sur une grande nation
, Bossuet, Reine d'Angl.Ceux qui sont instruits des affaires, étant obligés d'avouer que le roi [Charles 1er d'Angleterre] n'avait point donné d'ouverture ni de prétexte aux excès sacriléges dont nous abhorrons la mémoire, en accusent la fierté indomptable de la nation
, Bossuet, ib.Vous serez de sa vue [de Mardochée] affranchi dans dix jours ; La nation entière est promise aux vautours
, Racine, Esth. II, 1.Le czar acheta le cabinet [d'anatomie de Ruysch], et l'envoya à Pétersbourg, présent des plus utiles qu'il pût faire à la Moscovie, qui se trouvait tout d'un coup et sans peine en possession de ce qui avait coûté tant de travaux à un des plus habiles hommes des nations savantes
, Fontenelle, Ruysch.Sous les deux premières races, on assembla souvent la nation, c'est-à-dire les seigneurs et les évêques ; il n'était point encore question des communes
, Montesquieu, Esp. XXVIII, 9.Comme les nations destructives font des maux qui durent plus qu'elles, il y a des nations industrieuses qui font des biens qui ne finissent pas même avec elles
, Montesquieu, ib. XVIII, 7.Je suis sévère pour les nations, répondit Oswald : je crois toujours qu'elles méritent leur sort, quel qu'il soit
, Staël, Corinne, IV, 2.Les nations, reines par nos conquêtes, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats
, Béranger, Vieux sergent.La grande nation, nom donné d'abord à la France républicaine, et dont l'empereur Napoléon 1er se servit pour désigner après ses victoires la nation française.
La grande nation à vaincre accoutumée
, Chénier M. J. la Mort du général Hoche, 1798.Depuis dix ans, leurs routes [des départements de l'Est] étaient couvertes de voyageurs de tous les pays, qui venaient admirer la grande nation, sa capitale chaque jour embellie, les chefs-d'œuvre de tous les arts et de tous les siècles que la victoire y avait rassemblés
, Ségur, Hist. de Nap. III, 1.Une nation de soldats, une nation dont tous les hommes sont ou soldats, ou propres à la guerre.
Une nation de soldats va combattre contre des peuples qui ne sont que citoyens
, Montesquieu, Rom. V. -
2Tous ceux d'une même nation qui vivent en pays étranger. Aucun ne pourra se dire consul de la nation française dans les pays étrangers sans avoir commission de nous.
…faisons défenses aux consuls d'emprunter au nom de la nation aucunes sommes de deniers des Turcs, Mores, Juifs ou autres
, Ordonn. marine, août 1681. -
3Il se dit, dans le langage des fables, des animaux comparés aux hommes.
La nation des belettes, Non plus que celle des chats, Ne veut aucun bien aux rats
, La Fontaine, Fabl. IV, 6. -
4Dans le langage de l'Écriture, les nations, les païens, les gentils.
Les rois des nations, devant toi [la nouvelle Jérusalem] prosternés, De tes pieds baisent la poussière
, Racine, Ath. III, 7.Qui a changé mon héritage en la retraite des esprits immondes, et livré Jérusalem à tous les excès des nations ?
Massillon, Carême, Enf. prod.Docteur des nations, apôtre des nations, locutions par lesquelles les prédicateurs ont souvent désigné saint Paul.
-
5 Fig. Toute espèce de gens considérés comme faisant une sorte de nation à part.
Pourquoi me déchirez vous par vos blasphèmes, nation impie ?
Bossuet, Anne de Gonz.Connais-tu la nation dévote ?
Boileau, Sat. X.Je savais que la nation des poëtes, et surtout des mauvais poëtes, est une nation farouche qui prend feu aisément, et que ces esprits avides de louanges ne digéreraient pas facilement une raillerie, quelque douce qu'elle pût être
, Boileau, Disc. sur la satire.Je te parlerai d'une certaine nation qu'on appelle les nouvellistes
, Montesquieu, Lett. pers. 130.Henri VIII, voulant réformer l'Église d'Angleterre, détruisit les moines, nation paresseuse elle-même et qui entretenait la paresse des autres
, Montesquieu, Esp. XXIII, 29. - 6Dans l'ancienne université de Paris, nom donné à certaines provinces qui la composaient. L'université était formée de quatre nations, qui avaient leurs titres particuliers : l'honorable nation de France, la fidèle nation de Picardie, la vénérable nation de Normandie, la constante nation de Germanie ; c'étaient les procureurs de ces nations, avec les doyens des trois facultés supérieures, qui formaient le tribunal du recteur.
- 7L'ordre de Malte était également divisé par nations, qu'on désignait plus communément sous le nom de langues.
- 8Collége des quatre nations, collége fondé par Mazarin, pour recevoir les élèves appartenant aux provinces espagnoles, italiennes, allemandes et flamandes nouvellement réunies à la France.
SYNONYME
NATION, PEUPLE. Dans le sens étymologique, nation marque un rapport commun de naissance, d'origine, et peuple un rapport de nombre et d'ensemble. De là résulte que l'usage considère surtout nation comme représentant le corps des habitants d'un même pays, et peuple comme représentant ce même corps dans ses rapports politiques. Mais l'usage confond souvent ces deux mots ; et, sous la constitution de 1791, on avait adopté la formule : la nation, la loi, le roi.
HISTORIQUE
XIIIe s. En tel cas deit un homme estre creus de l'essoine de celui qui par lui l'a contremandé, de quelque nassion que il seit
, Ass. de Jér. 98.
XVe s. Là fut fait un cri et un ban de par le roi… que tantost toutes manieres de gens qui n'estoient de la nation de Londres… partissent
, Froissart, II, II, 115. Les marchands d'estrange pays, qui ont accoustumé, depuis si longtemps qu'il n'est memoire du contraire, de communiquer et marchander en la ville de Bruges, lesquels on appelloit les nations
, Mathieu de Coucy, Hist. de Charles VII, p. 628, dans LACURNE.
Étymologie de « nation »
Provenc. natio, naision ; espagn. nacion ; portug. nação ; ital. nazione ; du lat. nationem, qui vient de natus, né. Nation dans l'ancienne langue signifiait aussi, comme en latin, naissance, nature.
-
(1160) Du latin natio (« progéniture, engeance, peuple »). nacion (Vers 1270). Natio, qualifiant principalement la gens. Utilisé en ancien français pour naissance, extraction, provenance. Désignant le lieu particulier, la province d’origine dans un pays donné, sans référence à la « naturalité » (nationalité, en langage moderne) ou l’appartenance régnicole.
- Nous qui sommes Gascons, en sommes mieux pourvus (de qualités) qu’autre nation de France ne peut être de l’Europe. — (Montluc (1499–1577), Commentaires, 1. VIII)
- Gens de diverses nations assemblés en une ville pour demeurer ensemble. — (Nicot, Thrésor de la langue française, 1606)
Phonétique du mot « nation »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
nation | neiʃœn |
Fréquence d'apparition du mot « nation » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « nation »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « nation »
-
La nation est une famille, le nationalisme une abstraction.
André Frossard — Le Monde de Jean-Paul II -
La terre est ma patrie, le genre humain ma nation.
Tevfik Fikret — Kocatürk -
Le gouvernement d'un pays n'est pas la nation, encore moins la patrie.
Henri Lacordaire — Lettres, à un jeune homme -
La France est une nation qui s'ennuie.
Alphonse de Prât de Lamartine — Discours, 10 janvier 1839 -
La cruelle ironie de l’Histoire veut que, cent ans plus tard, le pays du Cèdre, indépendant depuis 1943, ressemble à une nation en perdition. Le cataclysme qui s’est abattu sur la population, confrontée à une chute libre de la monnaie et à une paupérisation galopante, n’est pas seulement économique et monétaire. Ce qui se joue dans cette faillite aux proportions dantesques, au-delà de la stabilité de la livre et de la survie de la classe moyenne, c’est l’avenir même du pays, sa raison d’être, et osons le mot, un peu de son âme.
Le Monde.fr — Le Liban, une nation en perdition -
La plus méprisable des nations est aujourd'hui la nôtre, parce qu'elle n'a nulle espèce d'honneur et qu'elle ne songe qu'à l'argent et au repos.
François Joachim de Pierre, cardinal de Bernis — Lettre au comte de Choiseul, 1758 -
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis.
Ernest Renan — Qu'est-ce qu'une nation ?, Lévy -
L'Amérique est la seule nation idéaliste du monde.
Théodore Wilson — Discours de 1919 -
Les nations étant inévitablement plus bêtes que les individus, toute pensée a le devoir de se sentir en révolte.
Émile Chartier, dit Alain — Correspondance avec Romain Rolland, Salut et Fraternité , Albin Michel -
Une nation n'a de caractère que lorsqu'elle est libre.
Anne Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein, dite Mme de Staël — De la littérature
Traductions du mot « nation »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | nation |
Espagnol | nación |
Italien | nazione |
Allemand | nation |
Chinois | 国家 |
Arabe | الأمة |
Portugais | nação |
Russe | нация |
Japonais | 国家 |
Basque | nazioaren |
Corse | nazione |
Synonymes de « nation »
Source : synonymes de nation sur lebonsynonyme.frAntonymes de « nation »
Combien de points fait le mot nation au Scrabble ?
Nombre de points du mot nation au scrabble : 6 points