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Lénifier

[lenifie]
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Définitions de « lénifier »

Lénifier - Verbe

  • (Médecine) Apaiser une affection par l'emploi d'un agent calmant.

    Comme un balsamique médicament venu lénifier les douleurs de l'âme, les mots du médecin réconfortèrent le patient éprouvé.
    (Citation fictive)
  • (Phonétique) Modification d'un phonème rendu plus doux à la prononciation.

    Dans le processus de lénification, la rugosité de certains phonèmes s'efface pour laisser place à une douceur plus audible.
    (Citation fictive)

Étymologie de « lénifier »

Du latin lenis (doux) et facere (faire). Provençal, espagnol et italien lenificar, lenificare respectivement, avec le suffixe latin ficare, dérivé de facere. Au XVIe siècle, on utilisait lenir, du latin lenire.

Usage du mot « lénifier »

Évolution historique de l’usage du mot « lénifier » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « lénifier » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « lénifier »

Antonymes de « lénifier »

Citations contenant le mot « lénifier »

  • Cette journée de loisir a permis à Hamed Bakayoko de lénifier, un tant soit peu, ses doleurs quant au décès accidentel de l'un de ses fils adoptif, Yôrôbô, le Beerus Sama, le Zeus d'Afrique
    Après les obsèques d'Arafat, Hamed Bakayoko réconforté par des enfants
  • Au figuré, «lénifier» signifie «apporter l’apaisement à quelqu’un», «rasséréner», «soulager». On parle de «paroles lénitives».
    Le Figaro.fr — Dix verbes anciens à ressusciter absolument
  • Cette action de solidarité, précisent L’Homme Saga et la Star Tonnerre, a pour but de lénifier les souffrances des populations défavorisées.
    Bamba Ami Sarah et son époux sortent le grand jeu contre le Covid-19
  • Confirmé…les paroles de rage légitime de l’épouse du chauffeur de bus ont été filtrées et contenues au politiquement correct, censurées en fait ; dans le sillage de la marche blanche le malheureux en état de mort cérébrale aura été tué une deuxième fois : alors qu’on ne sait rien encore des deux hommes incarcérés pour cette tentative de meurtre un double reportage tente de lénifier, modérer et l’émotion et la gravité des faits ; un drame dit un travailleur social…un « drame » …c’est calme ici dit un retraité de la « résidence » où logeaient les agresseurs…sauf la nuit , il y a des gens qui viennent... Bref un drame ponctuel, de génération spontanée, la faute à pas de chance. La marée montante d’agressions mortelles ou mutilantes que connaît ce pays, n’est que l’accumulation aléatoire de faits ponctuels auxquels on se gardera bien de trouver un dénominateur commun…Une vague sans doute…
    Liberté d'expression — Derrière la République des grandes gueules - Liberté d'expression
  • Un scandale qui serait révélateur de l’état d’esprit qui règne dans cet établissement hospitalier, depuis quelques mois. Mais, en dépit de son caractère tragique, la mort de cet homme qui s’est consacré au service du HGY pendant plusieurs années, n’est pas venue lénifier l’ampleur de l’obscure affaire de tentative de viol qui fait la crème de l’actualité dans ce même hôpital depuis la nuit du 31 mars au 1er avril 2020 et dont sont au fait certains services de renseignements.
    Actu Cameroun — Hôpital général de Yaoundé : un violeur en série s’en prend au personnel
  • ARGAN, assis, une table devant lui, comptant des jetons les parties de son apothicaire.Trois et deux font cinq, et cinq font dix, et dix font vingt ; trois et deux font cinq. « Plus, du vingt-quatrième, un petit clystère insinuatif, préparatif et rémollient, pour amollir, humecter et rafraîchir les entrailles de monsieur. » Ce qui me plaît de monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles. « Les entrailles de monsieur, trente sols. » Oui ; mais, monsieur Fleurant, ce n’est pas tout que d’être civil ; il faut être aussi raisonnable, et ne pas écorcher les malades. Trente sols un lavement ! Je suis votre serviteur, je vous l’ai déjà dit ; vous ne me les avez mis dans les autres parties qu’à vingt sols ; et vingt sols en langage d’apothicaire, c’est-à-dire dix sols ; les voilà, dix sols. « Plus, dudit jour, un bon clystère détersif, composé avec catholicon double, rhubarbe, miel rosat, et autres, suivant l’ordonnance, pour balayer, laver et nettoyer le bas-ventre de monsieur, trente sols. » Avec votre permission, dix sols. « Plus, dudit jour, le soir, un julep hépatique, soporatif et somnifère, composé pour faire dormir monsieur, trente-cinq sols. » Je ne me plains pas de celui-là ; car il me fit bien dormir. Dix, quinze, seize, et dix-sept sols six deniers. « Plus, du vingt-cinquième, une bonne médecine purgative et corroborative, composée de casse récente avec séné levantin, et autres, suivant l’ordonnance de monsieur Purgon, pour expulser et évacuer la bile de monsieur, quatre livres. » Ah ! monsieur Fleurant, c’est se moquer : il faut vivre avec les malades. Monsieur Purgon ne vous a pas ordonné de mettre quatre francs. Mettez, mettez trois livres, s’il vous plaît. Vingt et trente sols. « Plus, dudit jour, une potion anodine et astringente, pour faire reposer monsieur, trente sols. » Bon, dix et quinze sols. « Plus, du vingt-sixième, un clystère carminatif, pour chasser les vents de monsieur, trente sols. » Dix sols, monsieur Fleurant. « Plus, le clystère de monsieur, réitéré le soir, comme dessus, trente sols. » Monsieur Fleurant, dix sols. « Plus, du vingt-septième, une bonne médecine, composée pour hâter d’aller et chasser dehors les mauvaises humeurs de monsieur, trois livres. » Bon, vingt et trente sols ; je suis bien aise que vous soyez raisonnable. « Plus, du vingt-huitième, une prise de petit lait clarifié et dulcoré pour adoucir, lénifier, tempérer et rafraîchir le sang de monsieur, vingt sols. » Bon, dix sols. « Plus, une potion cordiale et préservative, composée avec douze grains de bézoar, sirop de limon et grenades, et autres, suivant l’ordonnance, cinq livres. » Ah ! monsieur Fleurant, tout doux, s’il vous plaît ; si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade : contentez-vous de quatre francs, vingt et quarante sols. Trois et deux font cinq et cinq font dix, et dix font vingt. Soixante et trois livres quatre sols six deniers. Si bien donc que, de ce mois, j’ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines ; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements ; et, l’autre mois, il y avoit douze médecines et vingt lavements. Je ne m’étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l’autre. Je le dirai à monsieur Purgon, afin qu’il mette ordre à cela. Allons, qu’on m’ôte tout ceci. (Voyant que personne ne vient, et qu’il n’y a aucun de ses gens dans sa chambre.) Il n’y a personne. J’ai beau dire : on me laisse toujours seul ; il n’y a pas moyen de les arrêter ici. (Après avoir sonné une sonnette qui est sur la table.) Ils n’entendent point, et ma sonnette ne fait pas assez de bruit. Drelin, drelin, drelin. Point d’affaire. Drelin, drelin, drelin. Ils sont sourds… Toinette. Drelin, drelin, drelin. Tout comme si je ne sonnois point. Chienne ! coquine ! Drelin, drelin, drelin. J’enrage. (Il ne sonne plus, mais il crie.) Drelin, drelin, drelin. Carogne, à tous les diables ! Est-il possible qu’on laisse comme cela un pauvre malade tout seul ? Drelin drelin, drelin. Voilà qui est pitoyable ! Drelin, drelin, drelin ! Ah ! mon Dieu ! Ils me laisseront ici mourir. Drelin, drelin, drelin.
    Molière — Le Malade imaginaire

Traductions du mot « lénifier »

Langue Traduction
Anglais soothe
Espagnol calmar
Italien lenire
Allemand beruhigen
Chinois 安抚
Arabe تهدئة
Portugais acalmar
Russe успокаивают
Japonais 落ち着かせる
Basque soothe
Corse calma
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.