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Gouffre

Variantes Singulier Pluriel
Masculin gouffre gouffres

Définitions de « gouffre »

Trésor de la Langue Française informatisé

GOUFFRE, subst. masc.

A. − [Accept. concr. physiques]
1. Trou profond et large qui s'ouvre à la surface du sol. Bord, fond du gouffre; gouffre béant, entr'ouvert, profond; jeter précipiter, tomber dans un gouffre; le gouffre s'ouvre; se pencher sur le gouffre; au-dessus du gouffre :
1. À quelques pas de là, la vallée de gauche, qui va toujours en se creusant, forme alors un gouffre circulaire, auquel son étendue, sa profondeur et son ensemble gigantesque ont fait donner le nom de Bol-de-Punch-du Diable... Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 249.
2. GÉOL. Cavité souterraine creusée par les eaux dans les régions calcaires. Le gouffre de Padirac :
2. Redressés et très plissés dans les Alpes et les Pyrénées, ils [les terrains secondaires] forment, sur la bordure sud du Massif Central, cette curieuse région des Causses, plateaux élevés, froids, véritables déserts de pierres, pays des gorges profondes, des gouffres et des cavernes, résultant de la dissolution des calcaires... Boule, Conf. géol.,1907, p. 139.
3. Vaste tourbillon qui se produit dans la mer ou l'océan, provoqué par la rencontre de deux courants contraires. Le gouffre de Maelstrom :
3. Comme un vaisseau qui sombre aux gouffres de la mer. Ils fendaient engloutis ces ténèbres palpables; L'écume des brouillards ruisselait sur les câbles... Lamart., Chute,1838, p. 971.
B. − [Accept. abstr. et au fig.]
1. [Gouffre exprime la notion de perte]
a) [matérielle]
[En parlant d'une chose] Chose, opération où s'engloutissent les biens, les richesses, la vie, etc. Prends garde! dit Pécuchet, tu vas te lancer dans les réceptions. C'est un gouffre! (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 47).Même en allant à l'économie, cette maison est un gouffre (Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 231) :
4. Enfin, à la corbeille, Delarocque et Jacoby surtout passaient pour avoir gagné personnellement de grosses sommes, déjà englouties du reste dans les deux gouffres toujours béants, impossibles à combler, que creusaient chez le premier l'appétit de la femme et chez l'autre la passion du jeu. Zola, Argent,1891, p. 377.
[En parlant d'une pers.] Personne absorbant d'impressionnantes quantités de nourriture. Quelle différence avec ce goinfre de Pigeonneau, un abîme à victuailles, un goufre [sic] insondable, sans fond (Fabre, Roi Ramire,1884, p. 125).
b) [intellectuelle] Le gouffre de l'oubli. Voici le temps où Julien, Fabrice, Dominique, Lucien, quand je m'efforce de les arracher au gouffre, ne me racontent plus que des histoires à dormir debout (Mauriac, Mém. intér.,1959, p. 69).
c) [morale] Au moment de se jeter dans le gouffre de la prostitution parisienne, à l'âge de seize ans, belle et pure comme une Madone, celle-ci rencontra Castanier (Balzac, Melmoth,1835, p. 331).
2. [Gouffre exprime la notion de mystère et de ténèbres]
a) Tentation et vertige. Au bord du gouffre. L'abîme, que des forces fatales avaient creusé entre eux, ne les séparait que matériellement; ils restaient sur les bords du gouffre, à s'adorer de loin. (Zola, M. Férat,1868, p. 249) :
5. Au moral comme au physique, j'ai toujours eu la sensation du gouffre, non seulement du gouffre du sommeil, mais du gouffre de l'action, du rêve, du souvenir, du désir, du regret, du remords, du beau, du nombre, etc. Baudel., Cœur nu,1867, p. 668.
b) L'insondable. Au fond du gouffre. Plus souvent encore, il apparaît errant dans l'immensité, cherchant à sortir du « noir » pour aboutir à la clarté, se heurtant le front à des plafonds de nuages sombres, rencontrant des êtres monstrueux ou éclatants, ou bien s'abîmant dans des gouffres sans fond (Béguin, Âme romant.,1939, p. 369).
c) Les puissances du mal. Du fond de mon exil, si j'y retourne, Dieu m'appellera au royaume du ciel; et toi, de ton royaume en ce monde, tu seras précipitée dans les gouffres de l'enfer (Thierry, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 174).
3. [Gouffre exprime le très haut ou le plus haut degré où se trouve une chose] Par instants je trébuche dans des gouffres d'horreur (Gide, Retour Tchad,1928, p. 891).
Prononc. et Orth. : [gufʀ ̥]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « abîme, cavité béante où l'on risque d'être englouti » (B. de Ste-Maure, Troie, 28881, ds T.-L. : Al gofre e al sorbissement); en partic. 1538 « tourbillon » (Est.); cf. 1774-79 le gouffre... de la mer de Norvège (Buff., Théorie de la terre, Preuves, art. XV ds Littré); 2. a) ca 1330 fig. « ce qui, comparé à un gouffre, engloutit comme lui; ici gorge, gosier » (G. de Digulleville, Pelerinage vie hum., 10479 ds T.-L.); b) fin xives. « personne qui engloutit de grandes quantités de nourriture » (E. Deschamps, Œuvres, II, 53, 6, ibid.); c) av. 1525 « chute, situation déplorable, état de perdition dans lequel on tombe » (J. Lemaire ds Palsgr., p. 63); d) 1611 un gouffre d'argent (Cotgr.). Du gr. κ ο ́ λ π ο ς « pli, creux » d'où « golfe, repli de la côte » quelquefois « vallée », empr. tardivement (ives.) par le lat. sous la forme colpus, colfus (forme vulg.); on peut donc penser que le fr. ne tient pas le mot du lat. mais des Grecs de la côte méditerranéenne : le f s'expliquerait comme un traitement hypercorrect du π devenu φ (en réaction contre le phénomène illustré par enter*). Fréq. abs. littér. : 1 561. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 003, b) 3 651; xxes. : a) 2 777, b) 1 301. Bbg. Antoine (G.). Pour une nouvelle exploration du gouffre baudelairien. Fr. mod. 1962, t. 30, pp. 81-98. - Arveiller (R.). Golfe, gouffre. Fr. mod. 1955, t. 23, pp. 191-196. - Fondane (B.). Baudelaire et l'exp. du gouffre. Paris, 1947, 383 p. - Guiraud (P.). Ch. styl. du gouffre de Baudelaire. Orbis litterarum. 1958, t. 13, pp. 75-84. - Hope 1971, pp. 40-41. - Vidos 1939, pp. 429-430. - Vidos (B.E.). Fr. gouffre, golfe. R. port. Filol. 1956, t. 7, pp. 1-15; Gouffre golfe ou golfe-gouffre? Fr. mod. 1956, t. 24, pp. 139-141.

Wiktionnaire

Nom commun 2 - français

gouffre \ɡufʁ\ masculin

  1. (Héraldique) (Très rare) Meuble représentant un tourbillon d’eau au centre des armoiries. Il est généralement représenté d’azur. Il est essentiellement utilisé en héraldique britannique. Il présente la particularité de sortir des bords du champ. D’ordinaire il est dextrogyre.
    • D’argent au gouffre d’azur sénestrogyre, qui est de la famille Gorges, armes parlantes. → voir illustration « armoiries avec un gouffre »

Nom commun 1 - français

gouffre \ɡufʁ\ masculin

  1. Cavité souterraine naturelle, large et profonde.
    • A l'ouest du village de Mosnay, près du hameau des Jadrets, s'ouvre un gouffre explorable. Il s'agit de la perte d'un ruisseau coulant depuis le sud et qui, au nord de la D 30a, s'encaisse profondément dans un ravin […]. — (Jacqueline Lorenz, Le Dogger du Berry: contribution à la connaissance des plates-formes carbonatées européennes du Jurassique, Éditions du BRGM, 1992, page 171)
  2. (Figuré) (Soutenu) Ce qui donne une impression de vide abyssal, en parlant de certaines choses.
    • Il voit Paris, non comme un gouffre où l’on sombre et qui vous dévore, mais comme un rêve flamboyant, où l’or se gagne, s’enlève à larges pelletées, où le plaisir est sans fin. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Le gouffre de l’oubli.
    • Le gouffre du passé.
    • Le gouffre de l’éternité.
  3. (Figuré) Chose qui cause des frais, des sacrifices, des pertes immenses.
    • « Crossrail », une sorte de RER traversant Londres d’est en ouest, qui devait montrer la capacité du secteur privé à construire une grosse infrastructure dans les délais, se révèle être un gouffre financier que les pouvoirs publics sont sans cesse appelés à combler. — (Philippe Bernard, Le train de nuit Londres-Edimbourg tourne au cauchemar, Le Monde. Mis en ligne le 5 juillet 2019)
    • Les maisons de jeu sont des gouffres pour les jeunes gens.
    • Ce pays devint un gouffre où s’engloutissaient nos armées et nos trésors.
    1. Grand nombre de malheurs, de misères, de chagrins qui accablent à la fois une personne, une famille, etc.
      • Dans quel gouffre d’horreurs cet événement nous a plongés !
      • Tomber dans un gouffre de malheurs, de misères.
    2. Grand dissipateur de richesses.
      • C’est un gouffre que cet homme-là.
  4. (Figuré) Grande distance qui sépare les humains, les choses.
    • Mais cela est impossible, il y a un gouffre entre nous ; notre éducation, notre culte nous défendent également de le franchir. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Les exemples de ce gouffre entre les valeurs prônées et les résultats sont nombreux. — (Emmanuelle Latraverse, « Le problème avec la vertu », 18 octobre 2020)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

GOUFFRE. n. m.
Cavité large et profonde, vide ou remplie d'eau. Il se dit quelquefois, figurément, dans le style soutenu. Le gouffre de l'oubli. Le gouffre du passé. Le gouffre de l'éternité. Il se dit encore, au figuré, de Toutes les choses qui causent des frais, des sacrifices, des pertes immenses. Ce procès est un gouffre. Paris est un gouffre. Les maisons de jeu sont des gouffres pour les jeunes gens. Ce pays devint un gouffre où s'engloutissaient nos armées et nos trésors. On dit dans ce sens C'est un gouffre que cet homme-là, en parlant d'un Grand dissipateur. Il se dit aussi d'un Grand nombre de malheurs, de misères, de chagrins qui accablent à la fois une personne, une famille, etc. Dans quel gouffre d'horreurs cet événement nous a plongés! Tomber dans un gouffre de malheurs, dans un gouffre de misères.

Littré (1872-1877)

GOUFFRE (gou-fr') s. m.
  • 1Cavité profonde, vide ou remplie d'eau, de feu, de flammes, etc. Dans un gouffre allumé, Suzon, oui, je m'y jetterais plutôt que de lui nuire, Beaumarchais, Mar. de Fig. II, 14. Tu péris, et si jeune ! ah ! nos sables peut-être, Ou les gouffres des mers t'auront vu disparaître, Ducis, Abufar, I, 6. Un gouffre de feu fait [dans une décoration] avec du satin jaune et du papier doré ; ce qui lui donnait beaucoup plus l'apparence d'un surtout de table que d'un abîme, Staël, Corinne, VII, 2. L'enfer mugit d'un effroyable rire, Quand, dégoûté de l'orgueil des méchants, L'ange, qui pleure en accordant sa lyre, Fait éclater ses remords et ses chants ; Dieu d'un regard l'arrache au gouffre immonde, Béranger, Ange exilé.

    Fig. Ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini, Pascal, dans COUSIN.

  • 2En particulier, tournoiement d'eau. Le plus grand gouffre que l'on connaisse est celui de la mer de Norvége, on assure qu'il a plus de vingt lieues de circuit ; il absorbe pendant six heures tout ce qui est dans son voisinage, l'eau, les baleines, les vaisseaux, et rend ensuite pendant autant de temps tout ce qu'il a absorbé, Buffon, Théorie de la terre, Preuves, art. X. L'Euripe, si fameux par la mort d'Aristote, absorbe et rejette alternativement les eaux sept fois en vingt-quatre heures, Buffon, ib. Les gouffres de la mer sont produits par le mouvement de deux ou de plusieurs courants contraires, Buffon, ib.
  • 3 Fig. Ce qui, comparé à un gouffre, engloutit comme lui. Ils [les hommes] vont tous se confondre dans ce gouffre infini du néant, où l'on ne trouve plus ni rois, ni princes, ni capitaines, ni tous ces autres augustes noms qui nous séparent les uns des autres, mais la corruption et les vers, la cendre et la pourriture qui nous égalent, Bossuet, Gornay. Telle est votre convoitise ; c'est un gouffre toujours ouvert, qui ne dit jamais : c'est assez, Bossuet, 1er serm. pour le 4e dim. de car. 2. [Agamemnon] Qui, perçant du tombeau les gouffres éternels, Revenait en ces lieux commander aux mortels, Voltaire, Oreste, V, 7. Dût ce sacré tombeau profané par mes pas, Ouvrir, pour me punir, les gouffres du trépas, Voltaire, Sémiram. V, 5.
  • 4 Fig. Il se dit de malheurs, de misères, de dangers dans lesquels on tombe comme dans un gouffre. C'est un gouffre où la pudeur ne peut éviter un triste naufrage, Patru, Plaidoyer 11, dans RICHELET. En quel gouffre d'horreur m'as-tu précipité ? Corneille, Rodog. V, 4. Dans ce gouffre de maux c'est lui qui m'a plongée, Corneille, Théod. V, 6. Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté, Molière, Mis. V, 8. Dans un gouffre profond Sion est descendue, Racine, Athal. III, 8. Quels sont les crimes affreux qui ont creusé à cet infortuné ce gouffre de tourments où il est enseveli ? Massillon, Carême, Mauv. riche. Le genre humain s'est trouvé souvent dans la religion comme dans le gouvernement entre la tyrannie et l'anarchie, prêt à tomber dans l'un de ces deux gouffres, Voltaire, Mœurs, 130.
  • 5 Fig. Il se dit de toutes les choses où l'on fait des frais, des sacrifices, des pertes immenses. Ce procès est un gouffre. Les maisons de jeu sont des gouffres pour les jeunes gens. Les villes sont le gouffre de l'espèce humaine, Rousseau, Ém. I.

    C'est un gouffre d'argent, se dit d'une affaire où il faut toujours employer une grande quantité d'argent.

    C'est un gouffre que cet homme-là, c'est un grand dissipateur.

HISTORIQUE

XIIIe s. Et chevauchierent à une cité que l'en apele Nicomie, et siet seur un goufre [golfe] de mer, Villehardouin, CXXVIII. Il est cheüs aval au gouffre Où il toutes les dolors souffre, Unicorne et serpent.

XVe s. Ô faulse convoitise, gouffre d'enfer insatiable, comment as tu puissance de tellement aveugler le cœur de l'homme ? Boucic. III, 19. Fuy le gouffre de villaine lubricité, J. Lemaire, dans PALSGRAVE, p. 63.

XVIe s. Je traversay le gouffre [golfe] de la mer Adriatique depuis Brindes jusques à Corfou en un seul jour, Amyot, P. Aem. 58. Il s'esmerveilla fort quand il veit en la province d'Ecbatane le gouffre dont il sort continuellement de gros bouillons de feu comme d'une fonteine, Amyot, Alex. 65. Voilà les trois goulphes et precipices d'où peu de gens se sauvent, Charron, Sagesse, I, 20.

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Étymologie de « gouffre »

Le même que golfe, comme le montre l'historique. Le Berry dit gorge, s. m. qui vient du latin gurges, gouffre.

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(XIIe siècle) On le dit forme collatérale[1] de golfe, le flamand, du primitif golpe a fait golpen, gulpen → voir gulp (« engouffrer ») en anglais. Plus avant, du grec ancien κόλπος, kólpos (« pli, creux » d'où « golfe, repli de la côte »)[2], on peut penser que le français ne tient pas le mot du latin *colpus, colfus mais des Grecs de la côte méditerranéenne. Néanmoins l’arabe حفرة, houfra «gouffre, précipice» que propose Pihan[3] semble mieux cadrer avec le mot.
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Phonétique du mot « gouffre »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
gouffre gufr

Fréquence d'apparition du mot « gouffre » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « gouffre »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « gouffre »

  • Nous sommes au bord du gouffre, avançons donc avec résolution.
    Sully Prudhomme
  • Les hommes ne sont point faits pour être entassés en fourmilières mais épars sur la terre qu'ils doivent cultiver. Plus ils se rassemblent, plus ils se corrompent. Les villes sont le gouffre de l'espèce humaine.
    Jean-Jacques Rousseau — Emile ou de l’éducation
  • C'est seulement par la connaissance des gouffres que l'on peut atteindre la vérité et par l'exploration des marges et de la nuit que l'on peut atteindre au mythe.
    Linda Lê — Entretien avec Catherine Argand - Avril 1999
  • La prodigalité, c’est un gouffre sans fond.
    Cicéron
  • Ce n'est pas le gouffre qui sépare, mais la différence de niveau.
    Stanislaw Jerzy Lec — Nouvelles pensées échevelées
  • Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
    Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal
  • Chacun de nous est un gouffre ; on a la tête qui tourne quand on regarde au fond.
    Georg Büchner — La Mort de Danton Léonce et Léna
  • Date limite de réservation : 23 août 2020. Lieu/site internet pour la réservation/l'inscription : www.gouffredepoudrey.com.
    Decouverte du gouffre de Poudrey : Visite guidee a Etalans
  • Déconfiné, le gouffre d’Esparros est accessible aux visiteurs, sur réservation. Mais ils ne sont pas les seuls à apprécier les lieux. C’est aussi un lieu de recherches scientifiques qui contribue activement à la connaissance de ce milieu si spécifique. C’est aussi depuis son ouverture un lieu de recherches scientifiques et il contribue activement à la connaissance de ce milieu si spécifique. Des informations sont données aux visiteurs qui peuvent aussi découvrir les appareils de mesure en place.
    ladepeche.fr — Hautes-Pyrénées : Esparros, gouffre le plus étudié au monde - ladepeche.fr
  • Je prétends regarder face à face le gouffre.
    Victor Hugo — L'Art d'être grand-père
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Traductions du mot « gouffre »

Langue Traduction
Anglais chasm
Espagnol abismo
Italien abisso
Allemand kluft
Chinois 裂口
Arabe هوة
Portugais abismo
Russe бездна
Japonais 裂け目
Basque leize
Corse chass
Source : Google Translate API

Synonymes de « gouffre »

Source : synonymes de gouffre sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « gouffre »

Combien de points fait le mot gouffre au Scrabble ?

Nombre de points du mot gouffre au scrabble : 14 points

Gouffre

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