Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « collier »
Collier
Sommaire
- Définitions de « collier »
- Étymologie de « collier »
- Phonétique de « collier »
- Fréquence d'apparition du mot « collier » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « collier »
- Citations contenant le mot « collier »
- Images d'illustration du mot « collier »
- Traductions du mot « collier »
- Synonymes de « collier »
- Antonymes de « collier »
- Combien de points fait le mot collier au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | collier | colliers |
Définitions de « collier »
Trésor de la Langue Française informatisé
COLLIER, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun - français
collier \kɔ.lje\ masculin
-
(Bijouterie) Ornement, bijou qui fait le tour du cou.
-
(En particulier) Rangée de perles ou de pierres précieuses que les femmes portent au cou pour se parer.
- Des Soudanais vendent des porte-cigarettes en ivoire, des colliers pour les femmes, des fouets de cuir. — (Paul Nizan, Aden Arabie, chap. V, Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960, page 76)
- Enfiler un collier.
-
(En particulier) Chaîne d’or que portent les chevaliers à laquelle est suspendu le signe de leur ordre.
- Le collier de l’ordre de la Toison d’or. On dit également, par ellipse,
- Le collier de la Toison.
-
(En particulier) Rangée de perles ou de pierres précieuses que les femmes portent au cou pour se parer.
-
(Élevage) Cercle de cuir, de métal, etc., que l’on met autour du cou de quelques animaux.
- La reine mère se leva, prit la petite chienne par son collier et la retint. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Mettre à un dogue un collier garni de clous, de pointes de clous, pour lui servir de défense contre le loup.
- Collier de force, collier garni de pointes tournées en dedans, dont on se sert pour dresser les chiens d’arrêt.
-
(Par analogie) (Élevage) Marque naturelle en forme de cercle, qui se voit quelquefois autour du cou des quadrupèdes, des oiseaux, et qui est différente par sa couleur du reste de leur poil ou de leur plumage.
- Un chien noir qui a un collier blanc.
-
(Élevage) Partie du harnais des chevaux d’attelage qui est faite de bois ou de cuir et rembourrée et à laquelle les traits sont attachés.
- Sur toutes les routes qui sillonnaient le pays et se dirigeaient vers ce grand centre comme les rayons d’une roue au même sommet, on entendait tinter des colliers de chevaux, rouler des chariots lourds, claquer des fouets et retentir des voix brutales. C’était la vilaine limite où l’on commence, par la laideur de la banlieue, à entrer dans l’activité du tourbillon de Paris. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 188)
- D’après M. Gourdon les bœufs du Midi qui travaillent au joug ont les muscles du cou bien plus développés que les grands animaux du Nord qui font leur service au collier. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Le collier est le meilleur harnais, particulièrement bien adapté aux équidés. Il est constitué d’une armature pour son adaptation sur l’animal, d’un rembourrage pour le confort et la protection et d’un dispositif d’attelage pour l’outil. — (Lhoste Philippe, Havard Michel, Vall Eric, La traction animale, 224 p., page 113, 2010, Quae/Cta/Presses agronomiques de Gembloux)
- (Par ellipse) Cheval de collier ; cheval propre à tirer.
- (Architecture) Astragale taillé en perles, en olives qui entoure le fût d’une colonne.
-
(Boucherie) Partie du cou du bœuf qui reste attachée aux épaules quand on détache la tête.
- Je tendais la main ; elle [une vache] avançait le museau. Ou si, m’enhardissant, je lui grattais le long pli de chair du collier, elle allongeait démesurément la tête, clignait les yeux, laissait un file et salive couler sur mon bras. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 12)
-
(Par analogie) Barbe allant d'une tempe à l'autre en passant par le menton.
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, […]. La barbe, le collier et les moustaches ne bénéficient pas d'un préjugé favorable. — (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
-
(Par analogie) (Téléphonie) (Vieilli) Ensemble constitué des écouteurs, du microphone et des câbles portés autour du cou par les téléphonistes.
- Il faut que je reprenne le collier. — (Arnold Zweig, Le Cas du sergent Grischa, 1927, traduit de l’allemand par Maurice Rémon, 1930, page 258)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Ornement qui fait le tour du cou. Il désigne ordinairement une Rangée de perles ou de pierres précieuses que les femmes portent au cou pour se parer. Collier de perles, de diamants. Enfiler un collier. Il se dit aussi de la Chaîne d'or que portent les chevaliers de certains ordres, les jours de cérémonie, et à laquelle est suspendu le signe de l'ordre. Le collier de l'ordre de la Toison d'or. On dit également, par ellipse, Le collier de la Toison. Il se dit encore d'un Cercle de fer, d'argent ou de quelque autre matière que l'on met autour du cou de quelques animaux. Collier de chien. Mettre à un dogue un collier garni de clous, de pointes de clous, pour lui servir de défense contre le loup. Un collier de cuir. Collier de force, Collier garni de pointes tournées en dedans, dont on se sert pour dresser les chiens d'arrêt. Il se dit par analogie d'une Marque naturelle en forme de cercle, qui se voit quelquefois autour du cou des quadrupèdes, des oiseaux, et qui est différente par sa couleur du reste de leur poil ou de leur plumage. Un chien noir qui a un collier blanc. Il signifie aussi la Partie du harnais des chevaux d'attelage qui est faite de bois ou de cuir et rembourrée et à laquelle les traits sont attachés. Cheval de collier, et quelquefois, par ellipse, Collier, Cheval propre à tirer. Cheval franc du collier, Cheval qui tire de lui-même, sans qu'il soit besoin de lui donner des coups de fouet. Fig., Être franc du collier, Être franc, hardi, indépendant. Fig. et fam., Donner un coup de collier, Faire un nouvel effort pour réussir dans quelque entreprise. Fig. et fam., Donner à plein collier, Se lancer vivement dans une entreprise, dans une opinion. Il donna à plein collier dans la révolution. Fig. et fam., Collier de misère, se dit d'un Travail pénible qu'on ne peut interrompre que pour le reprendre bientôt. Voilà les vacances finies, il faut reprendre le collier de misère. En termes d'Architecture, il se dit d'un Astragale taillé en perles, en olives qui entoure le fût d'une colonne.
Littré (1872-1877)
-
1Ornement de cou en forme de chaîne ou de chapelet. Collier de perles, de pierreries.
Chaîne d'or que portent les chevaliers de certains ordres. Le collier de l'ordre du Saint-Esprit.
Vous serez obligés de venir prendre le collier
, Sévigné, 493. -
2Sorte de collier à l'usage des esclaves, des animaux. Il mit un collier au cou de son esclave. Le collier d'un chien.
Des chiens dont le pavé se couvre, Distinguez-nous à nos colliers
, Béranger, Requête.… Le collier dont je suis attaché, De ce que vous voyez [le cou pelé] est peut-être la cause
, La Fontaine, Fabl. I, 5.Chien au grand collier, chien d'attache qui conduit les autres.
Fig. C'est un des grands colliers, des gros colliers de la compagnie, c'est-à-dire il a beaucoup d'autorité, de crédit dans sa compagnie.
De ces auteurs au grand collier Qui pensent aller à la gloire Et ne vont que chez l'épicier
, Scarron, dans RICHELET.Collier de force, collier garni de pointes en dedans, et dont on use pour dresser certains chiens d'arrêt.
Courroie embrassant le cou des animaux et servant à les attacher à l'écurie.
-
3Pièce principale du harnais des animaux de trait, et qui est composée des coussins et des attelles.
Collier de cheval, partie du harnais qu'on passe au cou du cheval, et à laquelle les traits sont attachés.
Cheval de collier, cheval de trait, et par abréviation, un collier. Il y a tant de colliers pour le service de cette ferme.
Le Normand fermier général fournit de bons chevaux à Crecy, son ami, et ne donna que des colliers et des charrettes à l'autre
, Saint-Simon, 47, 41.Cheval franc de collier, se dit des chevaux de la bonté desquels on juge par la franchise ou par la lâcheté dont ils tirent au collier.
Fig. et familièrement.
Être franc du collier, se dit d'un homme sur qui l'on peut compter pour tout ce qui est action… tu n'es pas comme moi Franc du collier
, La Fontaine, Lun.Il faut voir sur-le-champ si les vice-baillifs Sont si francs du collier que vous l'avez promis
, Regnard, le Joueur, III, 9.Le duc d'Orléans se passait difficilement de pincer ceux qu'il ne trouvait pas ce qu'il appelait francs du collier
, Saint-Simon, 390, 4.Donner un coup de collier, faire un effort, une tentative, dans un moment de nécessité ; aider à quelqu'un.
Donner à plein collier, tirer vigoureusement ; et, figurément, même sens.
Un fanatique qui a donné à plein collier dans les billets de confession
, Voltaire, Lett. d'Argental, 7 juill. 1769.Collier de misère, travail rude et assujettissant ; existence pénible.
-
4 Terme de boucherie. La partie du cou dans le bœuf la plus rapprochée de la tête.
Maniement pair ou double, commun aux deux sexes, répondant aux trois quarts supérieurs environ de la longueur du bord antérieur de l'épaule.
-
5Marque naturelle autour du cou d'un animal. Un chien noir qui a un collier blanc.
Petit chapelet de plumes, d'écailles, de plis ou de callosités qui entoure quelquefois le cou des oiseaux.
Partie du corps des mollusques (hélices) qui déborde le pied, sous laquelle celui-ci se retire et qui remplit l'ouverture de la coquille.
En pathologie, éruption dartreuse qui fait le tour du cou comme un collier.
- 6 Terme d'architecture. Astragale taillé en perles, en olives ou en patenôtres.
- 7 Terme de pêche. Corde qui, tenant au bout du verveux, l'attache à quelque objet solide.
- 8 Terme de marine. Cercle de fer servant à contenir les mâts de hune, de perroquet, les bouts dehors, etc.
- 9 Terme de ponts et chaussées. Cercle de fer ou de cuivre, qui maintient par le haut les poteaux tourillons des portes des écluses.
- 10Arc de l'éperon qui embrasse le talon.
HISTORIQUE
XIIIe s. Li liemiers s'en vient devant, Son lien el col bel et grant, Dont li colers ert de fin or
, Partonopex, V. 1819. Bien sevent mes regles garder, Et sunt si très bon escolier Qu'il traient tuit à mon colier
, la Rose, 19194. Tout plainement droit escolier Ont plus de paine que colier [porte-faix], Quant ils sont en estrangeté
, Rutebeuf, 229. Et se feri [le roy] entre les Turs si avant, que il li empristrent la coliere de son cheval de feu grejois
, Joinville, 230. Nus bourelier ne puet faire colier de mouton ou de bazane
, Liv. des mét. 221.
XIVe s. Un collier d'or, à dix neuf turterelles blanches, esmaillées, et sur la plus grant a un rubis, pesant sept onces six esterlins
, De Laborde, Émaux, p. 220. Un autre collier d'argent, à sonnettes, pour un petit chien
, De Laborde, ib. Le collier [du cerf] c'est une chair qui est entre la hampe et les espaules, et vient tout a tour par dessus l'os, du long de la hampe, sur le jargel
, Modus, f° XXII, verso.
XVe s. Le frain aux dents, franc au collier
, Villon, Petit testam.
XVIe s. Une chasse qui se conduict plus par subtilité que par force comme celle des colliers [collets], de nos lignes et de l'hamesson
, Montaigne, II, 170. Il ne doute les loups, tant soient-ils redoutables, Ny les mastins armez de colliers effroyables
, Ronsard, Bergeries, Églogue 1.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
COLLIER. Ajoutez :Encyclopédie, 1re édition (1751)
COLLIER, s. m. ornement que les femmes portent au cou, qui consiste en un ou plusieurs rangs de perles ou pierres précieuses percées & enfilées. Ce sont les Lapidaires & les Joailliers qui vendent les colliers de perles, & autres perles fines ; & les Patenôtriers qui font & vendent ceux de pierres fausses.
Outre les colliers de pierres fines, les dames en portent aussi de perles fausses, qui pour leur éclat & leur eau, imitent parfaitement les perles fines. Voyez Perles fausses. Voyez la fig. 7. Planc. II. de l’Emailleur en perles fausses.
L’usage des colliers chez les Grecs & chez les Romains, est de la premiere antiquité : on en mettoit au cou des déesses ; les femmes en portoient en ornement ; on en offroit aux dieux ; c’étoit une récompense militaire ; il y en avoit d’or, d’argent, de pierreries ; les peuples de la Grande-Bretagne en portoient d’ivoire ; on en mettoit aux esclaves avec une inscription, pour qu’on les arrêtât s’ils s’enfuyoient.
Nos marchandes de mode donnent le nom de collier, à un autre ornement de cou, composé quelquefois d’un seul ruban, ou d’un tissu de crin garni de ruban, de blonde, de souci d’hanneton, &c. Tout collier, comme les autres pieces d’une parure, doit lui être assorti par la façon & par la matiere. Les colliers ont des noms dépendans de leurs formes, & le moindre changement dans la forme suffit pour changer le nom. Ainsi il y a le
Collier à la dauphine ; c’est un tour de cou, noüé par derriere avec un ruban, garni par-devant d’un nœud de ruban à quatre, d’un demi-cercle attaché sous le menton, & de deux pendans, dont deux bouts s’attachent autour, à côté de ceux du demi-cercle, & les deux autres tombent dans la gorge en se croisant au-dessous de ce demi-cercle. Ces colliers sont de blonde, de ruban, de guirlande, &c.
Le collier en esclavage ; il est composé d’un tour de cou & de deux ronds par-devant, l’un au-dessus de l’autre, qui tombent & couvrent la gorge en partie : au milieu de ces ronds sur le tour de cou, est un nœud à quatre.
Le collier d’homme, est un ruban noir & sans façon ni pli, noüé quelquefois d’un nœud à quatre sous le menton, quelquefois d’un nœud simple, les pendans retombant & se cachant dans la chemise : ce qu’on nomme alors collier à béquille.
Le collier d’homme aux amours, est un ruban noir noüé par-derriere aux deux coins de la bourse, orné d’une rose simple, dont les deux bouts découpés sont froncés à un doigt de leur extrémité, & forment une feuille de la rose simple.
Le collier d’un seul rang, est un tour de cou à l’usage des dames, composé de ruban bouillonné, & en chou, & orné sur le devant d’un nœud à quatre. Voilà un échantillon de la folie de nos modes.
Collier, (Hist. mod.) cet ornement, dans le sens que nous lui donnons ici, ne sert que pour les ordres militaires, auxquels on l’accorde comme une marque de distinction & de l’honneur qu’ils ont d’être admis dans leur ordre. C’est souvent une chaîne d’or émaillée avec plusieurs chiffres, au bout de laquelle pend une croix ou une autre marque de leur ordre.
Le collier de l’ordre de la jarretiere consiste en plusieurs SS entremêlées de roses émaillées de rouge, sur une jarretiere bleue, au bout de laquelle pend un S. Georges. Voyez Jarretiere.
Le collier du saint-Esprit est composé de trophées d’armes espacées de fleurs-de-lys d’or cantonnées de flammes & de la lettre H couronnée, parce que c’est la lettre initiale du nom de Henri III. instituteur de cet ordre ; & au bas une croix à huit pointes, sur laquelle est une colombe ou saint-Esprit. Voyez Odre du saint-Esprit.
Le collier de l’ordre de S. Michel est formé par des coquilles d’or, liées d’aiguillettes de soie à bouts ferrés d’or. Le roi François I. changea ces aiguillettes en cordelieres ou chaînettes d’or : au bas de ce collier est représenté l’archange S. Michel.
Maximilien a été le premier empereur qui ait mis un collier d’ordre autour de ses armes, étant devenu chef de celui de la toison : usage que pratiquent maintenant ceux qui sont décorés de quelque ordre de chevalerie, à l’exception des prélats commandeurs dans l’ordre du S. Esprit, qui ne mettent autour de leurs armes qu’un cordon ou ruban bleu d’où pend la croix de l’ordre, & n’arborent pas la marque de l’ordre de S. Michel ; aussi ne prennent-ils pas le titre de commandeurs des ordres du Roi, au lieu que les chevaliers se qualifient du titre de chevaliers des ordres du Roi.
Ordre du collier. Chevaliers du collier ou de S. Marc, ou de la médaille ; ordre de chevalerie dans la république de Venise. Mais ces chevaliers n’ont point d’habit particulier ; & comme c’est le doge & le sénat qui le conferent, ils portent seulement par distinction la chaîne que le doge leur a donnée : elle leur pend au cou, & se trouve terminée par une médaille où est représenté le lion volant de la république, qu’ils ont tiré du symbole de l’évangéliste S. Marc, qu’ils ont pris pour patron. (G) (a)
Collier d’étai, (Mar.) c’est un bout de grosse corde semblable à l’étai. L’usage du collier d’étai est d’embrasser le haut de l’étrave, & d’aller se joindre au grand étai, où il est tenu par une ride. (Z)
Colliers de défense, (Marine.) ce sont plusieurs cordes tortillées en rond comme un collier, qu’on a à l’avant & sur le côté des chaloupes, ou autres petits bâtimens, pour leur servir de défense & les garantir du choc contre les autres bâtimens. Voyez Planche XVI. Marine, fig. 3. lett. r, & fig. 4. lett. n, o, r. (Z)
Collier du ton, (Marine.) collier de chouquet, c’est un lien de fer fait en demi-cercle, qui conjointement avec le ton & le chouquet, sert à tenir les mâts de perroquet & de hune : quelquefois ce lien est fait d’une piece de bois ; alors on lui donne d’épaisseur de haut en-bas, les trois cinquiemes de l’épaisseur du chouquet. (Z)
Collier de bœuf, (Bouc.) morceau qui contient le premier & le second travers avec la joüe.
Collier de cheval, (Bourrel. & Sell.) harnois de bois couvert de cuir & rembourré, qu’on met au cou des chevaux de tirage, afin que les cordes des traits qui s’y attachent, ne les blessent point. Voy. la fig. 1. du Bourrelier.
Collier à la reine, terme de Bourserie ; c’est un collier de fer couvert de velours, qui embrasse le cou des enfans. Il est garni d’une branche de fer & couverte, qui descend sous le menton, & vient se fixer sur le bord de leur corps : ce collier leur tient la tête droite.
Collier, (Pêche.) c’est ainsi qu’on appelle sur les rivieres, la corde qui part du bout du filet appellé verveux, & qu’on attache à l’extrémité d’un pieu qui, enfoncé dans la vase, tient cette partie du verveux au fond de la riviere. Ainsi pour placer un verveux, on a deux pieux, l’un pour la tête, l’autre pour la queue. Voyez Verveux. On supplée quelquefois au pieu de la queue & au collier par le poids d’une pierre.
Collier de limier ou Botte, (Venerie.) c’est l’attache de cuir qu’on lui passe au cou, quand on le mene au bois.
Étymologie de « collier »
Provenç. colar ; espagn. collar ; ital. collare ; du latin collare, de collum (voy. COU).
- Du latin collāre.
Phonétique du mot « collier »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
collier | kɔlje |
Fréquence d'apparition du mot « collier » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « collier »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « collier »
-
La bonne réputation est un collier de perles.
Proverbe arménien -
Je crois à l'effort persistant et continu plus qu'aux coups de collier sans lendemain.
Jacques Barrot -
Les champions de la finance sont comme les perles d’un collier - quand l’une d’elles tombe, les autres suivent.
Henrik Ibsen -
Et d'envoyer ailleurs valser les bagues et les coeurs en collier car quand on s'aime très fort c'est comme un trésor et ça et ça vaut de l'or.
Zazie — J’envoie valser -
Le zéro, collier du néant.
Jean Cocteau -
Ce ne sont pas les perles qui font le collier. C'est le fil.
Anonyme -
Pendant le siège, toutes les femmes ont mangé du chien. On pensait que cette nourriture leur inculquerait des principes de fidélité. Pas du tout. Elles ont exigé des colliers.
Aurélien Scholl -
Pour apaiser les poussées dentaires, pour faciliter le sommeil de Bébé, pour renforcer son système immunitaire... les vertus des colliers d’ambre seraient nombreuses, selon Internet et dans les livres de nos grands-parents… Mais qu’en est-il réellement ? Ces pouvoirs sont-ils réels ? Ou relèvent-ils de la supercherie ? Quelles précautions faut-il prendre ? On fait le point.
PARENTS.fr — Le collier d’ambre pour Bébé : on vous dit tout | PARENTS.fr -
Un programme de sciences participatives met en évidence que les perruches à collier cohabitent harmonieusement avec les oiseaux des villes.
Sciences et Avenir — La perruche à collier ne gène pas les autres oiseaux - Sciences et Avenir -
Avec ses perles colorées qui flirtent parfois avec la couleur de l'océan, le collier de surfeur ras-du-cou remporte chaque été tous les suffrages. Passé maître dans l'art de proposer une déclinaison de coloris, All the Must dévoile cette saison une collaboration avec BBuble, les petits bijoux à messages. Le résultat ? Un collier de surfeur qui s'orne de petites perles lettres, pour créer des bijoux à messages frappés des mots sun, amor, rock, surf, cool…
Vogue Paris — Blue crush : ce collier de surfeur sera partout cet été | Vogue Paris
Images d'illustration du mot « collier »
⚠️ Ces images proviennent de Unsplash et n'illustrent pas toujours parfaitement le mot en question.-
Photo de Alex Perez via Unsplash
-
Photo de Osman Rana via Unsplash
-
Photo de Osman Rana via Unsplash
-
Photo de Alex Perez via Unsplash
-
Photo de Tugce Gungormezler via Unsplash
-
Photo de Tugce Gungormezler via Unsplash
Traductions du mot « collier »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | collar |
Espagnol | collar |
Italien | collana |
Allemand | halskette |
Chinois | 项链 |
Arabe | قلادة |
Portugais | colar |
Russe | ожерелье |
Japonais | ネックレス |
Basque | lepokoa |
Corse | collarè |
Synonymes de « collier »
Source : synonymes de collier sur lebonsynonyme.frAntonymes de « collier »
Combien de points fait le mot collier au Scrabble ?
Nombre de points du mot collier au scrabble : 9 points