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Barbe

Variantes Singulier Pluriel
Féminin barbe barbes

Définitions de « barbe »

Trésor de la Langue Française informatisé

BARBE1, subst. fém.

Poil qui pousse au bas du visage de l'homme, sur le menton et les joues :
1. Je regardais hier le buste d'un philantrope; c'était une tête à moitié chauve, une barbe en pointe, et l'air d'un sous-chef à son bureau. Alain, Propos,1910, p. 86.
2. À ces deux types s'en superposait un autre, arménoïde (Hittite), avec l'occiput vertical et le nez grand, proéminent et recourbé, qui donnait au visage un profil d'oiseau, et qui lui aussi se rasait la barbe; ... A.-C. Haddon, Les Races hum.,1930, p. 192.
SYNT. Barbe blanche, clairsemée, fournie, grise, soignée; barbe romantique, vénérable; collier de barbe, port de barbe; couper sa barbe, laisser croître, pousser sa barbe, porter la barbe longue; faire, couper la barbe; se raser la barbe.
Barbe de bouc, ou simplement bouc. Barbe courte et taillée en pointe sous le menton, et ressemblant à celle d'un bouc. Barbe fleurie (vx). Barbe grise ou de poils blancs (comme les fleurs des arbres au printemps). Femme à barbe :
3. − Vous êtes trop jeune pour avoir visité l'Admirable's Gallery, continua la dame. En dehors de banalités comme la femme à barbe et l'homme-squelette... Queneau, Pierrot mon ami,1942, p. 171.
4. [L'instituteur à Léone :] − Je n'ai pas de goût pour les femmes à barbe. Mauriac, Le Sagouin,1951, p. 80.
Jours de barbe (vx). Les jours où l'on se fait la barbe. Plat, bassin à barbe. Cf. plat.
A.− P. anal.
1. [En parlant d'animaux]
a) Ensemble des poils qui poussent près du nez ou sous la mâchoire inférieure de certains animaux. La barbe d'une chèvre, d'un bouc.
b) Spécialement
[En parlant du cheval] Point de réunion des deux branches du maxillaire inférieur qui n'est recouvert que par la peau.
Chacun des filaments implantés de chaque côté du tuyau des plumes des oiseaux.
Barbes de poissons. Cartilages qui servent de nageoires horizontales aux poissons plats. Barbe de coq. Appendice charnu qui pend sous le bec des coqs. Barbes de baleine. Crins qui terminent les fanons des baleines :
5. Je rentrai à la maison satisfait et je fis cadeau à Bépino d'un magnifique fouet esquimau qui lui faisait envie depuis longtemps, dont le manche trapu était fait des barbes de baleine et la longue lanière tressée de cuirs de différentes couleurs. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 230.
2. [En parlant de plantes]
a) Gén. au plur. Filaments qui garnissent certains végétaux, en particulier les épis des graminées :
6. La besogne des bœufs terminée, vinrent des serviteurs qui, armés d'écopes de bois, élevaient le blé en l'air et le laissaient retomber pour le séparer des pailles, des barbes et des cosses. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 266.
7. Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule Les bercent, le long des calices accroupis Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules − Et leur membre s'agace à des barbes d'épis. Rimbaud, Poésies,Les Assis, 1871, p. 84.
b) Élément de composition utilisé pour la formation de noms de plantes. Barbe-de-bouc. Salsifis sauvage. Barbe-de-capucin. Chicorée sauvage comestible. Barbe-de-chèvre. Espèce de spirée aux petites fleurs blanches disposées à l'extrémité des tiges. Barbe-de-moine. Plante parasite dont les tiges rougeâtres sont dépourvues de feuilles. Barbe-de-Jupiter. Petit arbrisseau aux feuilles argentées et soyeuses. Barbe-de-renard. Astragale épineux.
3. Emplois spéc. ou techn.
a) Chose qui, par son aspect, sa forme ou ses caractères, ou encore par son emplacement, rappelle la barbe.
ANAT. Barbes du calamus. ,,Stries acoustiques`` (Méd. Biol. t. 1 1970).
ASTRON. ,,Prolongement lumineux qu'on observe parfois à l'avant d'une comète`` (Mots rares 1965).
ARTILL. Tirer en barbe. ,,Tirer le canon par-dessus la hauteur du parapet sans le pointer par les embrasures`` (Littré).
HABILLEMENT
Frange qui occupe le bas d'un masque. La barbe d'un loup, d'un masque de femme (Littré).
Au plur. ,,Bandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme. `` (Ac. 1835-1932) ,,Les barbes d'un bonnet.`` (Ac. 1835-1932) :
8. − « Tout est prêt, mon fils, » dit simplement la vieille, raide et droite sous sa cambrésine, la coiffe aux barbes jaunies, qu'elle ne quittait pas même pour les grandes fêtes. A. Daudet, Le Nabab,1877, p. 208.
MARINE
Partie du bordage d'avant du navire à l'endroit où l'étrave s'assemble avec la quille (cf. barbette).
Barbes de carène. Herbes qui poussent sur la carène. Ancres mouillées en barbe. ,,On dit que des ancres mouillées sont en barbe quand le navire mouille deux ancres à un faible écartement l'une de l'autre, sans que les chaînes soient reliées l'une à l'autre`` (Le Clère 1960). Appeler, venir en barbe (en parlant des câbles). Travailler ensemble. Être en barbe. Être mouillé à l'avant et à peu de distance d'un autre navire. Nous étions en barbe du vaisseau anglais (Lar. 19e).Barbes de chat. ,,Nuages qui apparaissent pendant le mauvais temps et dont la disparition peut faire prévoir une accalmie`` (Gruss 1952) :
9. Nos ailes nous portent, et le ciel, avec ses raies de maquereau, ses queues de jument et ses barbes de chat, et la mer qui ne cesse de s'ouvrir et de se fermer comme une fleur, le ciel et la mer s'ajustent ensemble pour former une espèce de guitare ou de gondole limpide qui se déplace avec nous. Audiberti, Quoat-Quoat,1946, 1ertabl., p. 23.
b) Gén. au plur. Petites irrégularités (filaments, bavures, etc.) que l'on fait généralement disparaître par un travail de finition.
GRAV. ,,Aspérités laissées par le burin après son passage sur le cuivre`` (A. Maire, Manuel pratique du bibliothécaire, 1896, p. 289) :
10. Personne avant lui [Rembrandt] n'avait songé à éteindre en quelques endroits la transparence du papier (...) Rembrandt obtint cet effet, (...) en ménageant les copeaux imperceptibles que la pointe du graveur a soulevés (...) Ces copeaux, appelés barbes, retiennent le noir d'imprimeur... Ch. Blanc, Gramm. des arts du dessin,1876, p. 635.
PAPET. ,,Parties terminales d'une feuille de papier tirée à la forme`` (A. Maire, Manuel pratique du bibliothécaire, 1896, p. 289).
c) Pièce en saillie d'un assemblage ou d'un mécanisme.
SERRUR. ,,Petite saillie ménagée sur le côté d'un pène et contre laquelle s'engage le panneton de la clef, pour faire avancer ou reculer le pène`` (Chabat 1881).
d) CONFISERIE Barbe à papa. Confiserie formée de filaments de sucre :
11. ... on laisse tomber du verre fondu sur un disque chaud. Le verre adhère au disque mais, en même temps, la force centrifuge communiquée au disque le chasse et le divise vers la périphérie (procédé donnant en confiserie la « barbe à papa »). C. Duval, Le Verre,1966, p. 97.
B.− P. métaph. ou au fig.
1. Expr. et loc. fam. ou arg.
a) Familier
Avoir de la barbe. ,,Jargon des gens de lettres, pour désigner une vieille histoire qui a couru toute la presse.`` (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, 1878, p. 25). ,,Histoire qui a une barbe de sapeur.`` (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien,1878, p. 25).
Avoir de la barbe au menton. ,,Avoir atteint l'âge viril, ou bien appartenir au sexe masculin`` (Nouv. Lar. ill., Lar. Lang. fr.).
Jeune barbe. Jeune homme :
12. Il était blond et frisé, il reste presque tel avec quelque barbe en plus − une jeune barbe, comme on dit dans son pays qui est le mien. Verlaine, Œuvres posthumes,t. 1, Souvenirs, 1896, p. 268.
Rem. Ac. 1798 donne la déf. suiv. ,,On appelle ainsi, par mépris, un jeune homme quand il veut faire des choses qui demandent plus de maturité, plus de poids que n'en ont ordinairement les gens de son âge.``
Prendre de la barbe. Prendre de l'âge.
Vieille barbe ou barbe grise (vx). Homme d'âge avancé, vieillard; au fig. homme plus ou moins âgé qui a des idées dépassées. Est-ce ainsi qu'une barbe grise se conduit? (E. Sue dsLar. 19e) :
13. On est aujourd'hui, chez moi, tout à la joie et à la surprise de l'acquittement de Descaves; car le jury était presque uniquement composé de vieilles barbes grises, de gens qui avaient été militaires du temps qu'on se rachetait; ... E. et J. de Goncourt, Journal,1890, p. 1145.
14. [Orlando à son fils] : − ... il n'y a jamais trop de livres. Il en faut (...) C'est par le livre (...) que l'humanité vaincra le mensonge et l'injustice (...) Oui, tu souris, je sais que tu appelles ça mes idées de 48, de vieille barbe, comme vous dites en France... Zola, Rome,1896, p. 103.
Barbe bleue (p. allus. au principal personnage du conte de Perrault Barbe Bleue). ,,Un mari cruel, et parfois même un assassin`` (Quillet 1965) :
15. Ce qui m'étonne, après cela, c'est qu'un honnête souabe, bien et duement endoctriné, ose encore traverser la frontière et s'aventurer parmi nous, nation de barbes-bleues et d'ogres épicuriens, qui sentons la chair fraîche d'une lieue, le tout par esprit de frivolité. Quinet, Allemagne et Italie,1836, p. 100.
Expr. diverses. Faire barbe à qqn. Lui tenir tête. Faire barbe de paille (vx). Tromper. Faire la barbe à qqn (vx). L'emporter, avoir l'avantage sur lui. Rire dans sa barbe. ,,Éprouver une satisfaction maligne qu'on cherche à dissimuler`` (Ac. 1835-1932).
Loc. À la barbe de (qqn ou qqc.). En narguant (qqn qui est plus âgé, en sa présence et malgré lui ou qqc.) :
16. Il n'est pas jusqu'à ce grand écrivain à tendances naturalistes, L. Reymont, qui, dans son chef-d'œuvre Les paysans (1904-1919), n'exalte, à la barbe de la censure, les forces de résistance du village polonais dans la sourde lutte contre le maître russe ou allemand. Arts et litt. dans la société contemp.,1936, p. 5008.
17. ... de même, la circulation des grains, que les conditions de la meunerie et du transport obligeaient à promener sur les routes et les rivières à la barbe des affamés. G. Lefebvre, La Révolution fr.,1963, p. 137.
Proverbe. Barbe bien étuvée est à demi rasée. ,,Une affaire bien préparée est à moitié faite`` (Besch. 1845).
Interj. La barbe! Exclamation de lassitude, d'agacement :
18. Quand je t'ai dit : « Veux-tu que je te les lise? » tu m'as répondu : « Tout à l'heure. » C'était quand même mieux que de me répondre : « la barbe. » comme je croyais que tu le ferais. Montherlant, Fils de personne,1943, III, 1, p. 314.
b) Argot
Faire la barbe. ,,Gagner au jeu et pas obligatoirement en trichant`` (Le Breton 1960). Faire la barbe. ,,Couper la tête, guillotiner`` (Esn. 1966). Faire la barbe. ,,Ennuyer. Eh oui! Faire la barbe, raser quelqu'un, ça se dit`` (Esn. 1966).
IMPR. Prendre la barbe. S'enivrer. Synon. prendre une cuite.
Empl. au masc., « souteneur » (cf. barbeau2II) :
19. Le grand Napoléon était un barbe fameux dans toute la Maube. (Métinier 1885). L. Larchey, Dict. hist. d'arg.,Nouv. Suppl., 1889, p. 17.
20. Mon homme est un rude barbe. (Argot des filles et des souteneurs). Ch. Virmaître, Dict. d'arg. fin-de-s.,1894, p. 25.
Rem. Les dict. du xixeet xxes. signalent un dér. barbille, subst. fém. « petite barbe »; p. anal., numism. ,,filament aux flancs des monnaies`` (Chesn. 1857).
PRONONC. : [baʀb]. Enq. : /baʀb/. Barbille : [baʀbij]. Durée longue sur la 2esyll. dans Barbeau-Rodhe 1930. Littré transcrit le mot avec [λ] mouillé : bar-bi-ll'.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− A. Ca 1040 « poils du menton et des joues » (Alexis, éd. G. Paris et L. Pannier, 82a dans T.-L. : la barbe chenude); B. p. ext. fin xves. en barbe « face à face » (J. Molinet, Chron., ch. CCVI dans Gdf. Compl. : Et galopperent tant qu'ils se trouverent en barbe contre les Franchois) d'où 1690 artill. tirer le canon en barbe (Fur.); xvies. à la barbe de quelqu'un (Calvin, Serm. s. le Deutér., p. 304bdans Gdf. Compl.); 1676 grav. numism. (A. Félibien, Des Principes de l'archit., ..., p. 488 : Barbes qui demeurent aux Flancs des Monnoyes); 1680 (Rich. : Barbe. Ce mot se dit abusivement en parlant d'épis de blé, et de certains animaux comme des chats. La barbe d'un épi. Barbe de chat). II.− A. 1702 arg. de l'impr. (Duprine, Misère des apprentis imprimeurs, Paris dans L. Radiguer, Maîtres Imprimeurs et ouvriers typographes [1470-1903], Paris, 1903, p. 404 : avoir la barbe ou prendre la casaque se dit d'un sac-à-vin qu'un autre ivrogne attaque, Et qui perd dans le vin le sens de la raison); à rapprocher de l'expr. citée dans Le Roux, Dict. comique, 1718, p. 44 : Faire danser Sainte barbe, signifie qu'il faut traiter, soûler les gens, des suffrages desquels on a besoin. B. 1866 faire la barbe « ennuyer » (d'apr. Esn.); 1881 barbe « chose ennuyeuse, ennui » (Ibid.). I empr. au lat. barba « barbe [en parlant d'un homme] » (Plaute, Bacch., 1101 dans TLL s.v., 1725, 12), en parlant d'animaux (Virgile, Georg., 3, 366, ibid., 1727, 26); en bot. (Pline, Nat., 15, 89, ibid., 1727, 51). II A prob. dér. de I bien que le rapport sém. soit obscur (v. Esn.); II B idée exprimée par le geste de la main sur le visage, v. barber et barbifier.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 3 248. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 855, b) 6 231; xxes. : a) 6 375, b) 4 203.
BBG. − Boulan 1934, p. 21. − Darm. Vie 1932, p. 52. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 150. − Duch. 1967, § 14, 19, 42. − Gottsch. Redens. 1930, p. 69; pp. 137-138; p. 273. − Morawski (J.). Faire à Dieu barbe de paille. Archivum romanicum. 1939, t. 23, pp. 79-83 [Cr. Wartburg (W. von)]. Z. rom. Philol. 1942, t. 62, pp. 151-152]. − Piron (M.). Barbe de paille ou barbe d'or. Vie Lang. 1953, pp. 567-568. − Pope 1961 [1952], § 202, 676. − Rauville (C. de). La Réunion et son lang. Vie Lang. 1970, p. 333. − Rog. 1965, p. 24. − Sain. Lang. par. 1920, p. 369. − Wexler (P. J.). Pour l'ét. du vocab. des vaudevilles. In : [Mél. Cohen (M.)]. The Hague-Paris, 1970, pp. 211-212.

BARBE2, adj.

Cheval barbe. Cheval de selle, de race orientale (Barbarie).
Emploi subst. Un barbe. ,,Son barbe cordouan, rétif, faisait des voltes/Et hennissait...`` (Hérédia, Les Trophées, 1893, p. 198) :
Mergy observa, non sans quelque étonnement l'adresse de Mmede Turgis à manier son cheval, et (...) dut à la bonté du barbe qu'il montait de ne pas se séparer d'elle. Mérimée, Chronique du règne de Charles IX,1829, p. 99.
PRONONC. : [baʀb].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1534 adj. (Rabelais, Gargantua, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 89 : Changeant doncques de vestemens montoit sus vn coursier, sus vn roussin, sus vn genet, sus vn cheval barbe, cheval legier); 1619 subst. (Aub[igné, Aventures de] Foen [este] IV, i dans Gdf. Compl.). Empr. à l'ital. barbero, barbaro « id. » (Sar., p. 31; Wind, p. 164) attesté dep. 1505-30 (Bembo, I-13 dans Batt.) dér. de Barberia, v. barbaresque (Batt.; Migl.-Duro; Devoto); Barberia est dér. de barbaro v. barbare.
BBG. − Duch. 1967, § 19. − Goug. Mots t. 1 1962, p. 72. − Sar. 1920, p. 31.

Wiktionnaire

Adjectif - français

barbe \baʁb\ masculin et féminin identiques

  1. De Barbarie.
    • Le chevalier avait à peine terminé son court repas, que son domestique lui annonça que cinq hommes, conduisant chacun un coursier barbe, désiraient lui parler. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Le grand vizir vient de m’envoyer un joli cheval tout harnaché à l’arabe. C’est un étalon barbe, pas grand, mais bien formé et bien musclé, un alezan étoile de blanc au front, dont la robe dorée, la queue et la crinière blondes, longues et fournies, reluisent au soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 112)

Nom commun 1 - français

barbe \baʁb\ féminin

  1. Ensemble des poils recouvrant le menton, les joues et la mâchoire.
    • Et voilà que tout à coup, parmi tant de barbes rondes, ovales, carrées, qui floconnaient, qui frisaient, qui exhalaient ambre et benjoin, fut remarquée une barbe taillée en pointe. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • Les étranges figures dont tout Mangarévien bigarrait sa peau, jointes à sa longue barbe et sa chevelure flottante, lui donnaient un air martial et terrible. — (Caret, Archipel de Mangaréva (Iles Gambier), dans Revue de l’Orient, 1844)
    • Cet homme, sans chaperon et sans veste, au regard abruti, à la barbe et aux sourcils tachetés de plâtre, c’était son père! — (Saintine, Une maîtresse de Louis XIII, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1858, page 78)
    • Zèphe lançait la nouvelle que la barbe du saint Joseph en pierre, dressé devant l’église, avait poussé de cinq centimètres dans la nuit, et il y voyait le signe que la mairie allait passer au parti de l’ordre et de la décence. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 182.)
    • Mais le maître des Hautes Héez dédaigne toute convenance. Qu’il garde sa barbe toute entière, mais qu’il la cultive. Elle lui donne l'air d’un Robinson, d’un homme des cavernes, voire d’un hors-la-loi: — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Avec des moustagaches et une barbe de plusieurs jours, on donnait l'impression d'arriver d'un maquis sud-américain. — (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Parigramme, 2007, page 161)
    • Il y a un siècle à peine, en France, seuls étaient glabres les hommes d’Église et les domestiques. Barbes fluviales des socialistes et des anarchistes, favoris des libéraux et des maitres d’hôtel, impériale des bonapartistes, rouflaquettes des apaches, les visages affichaient les convictions politiques et les conditions sociales. — (Dominique Jamet, Halte peau lisse !, dans Marianne (magazine), n° 758, 29 octobre 2011, page 92)
  2. (Zoologie) Longs poils que certains animaux ont sous la mâchoire inférieure ou de chaque côté du museau.
    • Les grandes cornes qui surmontent la tète du bouc, et la longue barbe qui est suspendue à son menton, lui donnent un air bizarre et équivoque. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Œuvres complètes, tome 3, page 602, Furne & Cie, Paris, 1842)
  3. (Ornithologie) Chacun des filaments implantés de chaque côté du tuyau des plumes des oiseaux.
    • L’ensemble des barbes situées du même côté du rachis de la plume est appelé vexille.
    • Le pauvre homme avait fermé ses livres et, de la barbe de sa plume, s’amusait à chatouiller le museau blanc de Finet. — (Alphonse Daudet, Le petit chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 29)
    • Ce nez, remarquable par sa masse, sa forme et sa coloration, attira légitimement l’attention de la fée, car elle saisit ma plume d’oie, qui s’élevait comme un panache au-dessus de l’encrier, et elle promena sur mon nez les barbes de cette plume. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 98)
  4. (Botanique) Épillet de graminées avec des arêtes.
    • Les plus folles disposent les barbes du gramen qui monte dans les manches… — (Alphonse Karr, Feu Bressier, Revue des Deux Monde, Période initiale, 4ème série, tome 32, page 21, 1842)
  5. Ensemble d’échardes qui demeurent sur une arête après une opération de coupe.
  6. Bandes de toile fine garnie de dentelles qui ornait certaines coiffes de femmes.
    • Sur les panneaux, des emblèmes religieux, sculptés dans des écussons de coquilles et de rocailles, faisaient songer aux bourgeoises de l’ancien temps qui vinrent incliner là leur bonnet à hautes barbes de dentelle et laver à cette piscine symbolique leur âme ménagère. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 116)
  7. (Métallurgie) Filament monocristallin qui se développe à partir d’une surface métallique et dont la résistance à la rupture est très élevée.
  8. (Figuré) Personne particulièrement ennuyeuse, qui barbe ceux qu’elle côtoie.
    • Je demandais à mon père : « Comment supportes-tu cette barbe ? » Car Pailleron donnait des « dîners d’hommes » et je ne me représente jamais sans horreur ce genre de volupté secrète, également chère à Dumas fils et à quelques autres. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 113)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

BARBE. n. f.
Poil du menton et des joues. Barbe noire, blonde, rousse, grise, blanche. Porter la barbe longue. Laisser croître sa barbe. Faire la barbe à quelqu'un. Se faire la barbe. Faire sa barbe. Couper sa barbe. Raser sa barbe. La barbe lui vient. Ce jeune homme n'a point encore de barbe. Il n'a pas un poil de barbe. Se teindre la barbe. Se mettre une fausse barbe pour se déguiser. Un plat à barbe. Fig. et fam., Une jeune barbe, Un jeune homme. Une barbe grise, une vieille barbe, Un vieillard. Fig. et fam., Il a la barbe trop jeune. Il n'a pas de barbe au menton, se dit d'un Jeune homme quand il veut faire des choses qui demandent plus de maturité, plus d'expérience qu'il n'en peut avoir à son âge. Fig. et fam., Faire quelque chose à la barbe de quelqu'un, Faire quelque chose en sa présence et comme en dépit de lui. Prov. et fig., Rire dans sa barbe, Éprouver une satisfaction maligne qu'on cherche à dissimuler. Il se dit aussi, en termes de Zoologie, des Longs poils que certains animaux ont sous la mâchoire inférieure ou de chaque côté du museau. La barbe d'une chèvre, d'un bouc, d'un singe. Barbe de chat. Barbe de coq, Les deux petits morceaux de chair pendant sous le bec des coqs. Barbes de poisson, Les cartilages qui servent de nageoires au turbot, à la barbue et à quelques autres espèces de poissons plats. Barbes de baleine, Les crins qui garnissent l'extrémité des fanons de la baleine. Barbes de plumes, Les petits filets qui garnissent latéralement le tuyau des plumes. En termes de Botanique, Barbes d'épi, Les arêtes ou filets longs et minces qui hérissent les épis de certaines plantes graminées, telles que l'orge. Voyez ARÊTE. Barbe-de-capucin, Chicorée sauvage, étiolée qu'on mange en salade. Barbe-de-moine. Plante parasite à tiges rougeâtres fort déliées et dépourvues de feuilles. Les botanistes la nomment CUSCUTE. Barbe-de-Jupiter, Nom donné à un arbuste de la famille des Térébinthacées dont les graines se développent en forme de houppes argentées et soyeuses. Barbe-de-bouc, Nom vulgaire du salsifis sauvage. Barbe-de-chèvre, Espèce de spirée qui tire son nom de la manière dont ses petites fleurs blanches sont disposées à l'extrémité des tiges. Barbe-de-renard, Espèce d'astragale épineux d'où découle la gomme adragante.

BARBES, au pluriel, se dit des Bandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme. Les barbes d'un bonnet. Il se dit aussi, en termes d'Arts, de ces Petites inégalités qui restent à certains ouvrages de métal et qu'on enlève avec un outil tranchant, avec le brunissoir, ou autrement. Il désigne aussi les Moisissures qui se produisent sur les confitures, le gibier, les fruits, le fromage, etc.

Littré (1872-1877)

BARBE (bar-b') s. f.
  • 1Poil du menton et des joues. Poils de la barbe. Barbe naissante. Ce garçon prend de la barbe. Il lui poussera bientôt de la barbe. Se faire couper la barbe. Laisser croître ou pousser la barbe. Enorgueillis d'audace en leur barbe première, Régnier, Sat. I. Me voilà guidon à barbe grise, Sévigné, 265. M. le Prince fit faire hier sa barbe, Sévigné, 399. L'un… taillait sa barbe, La Fontaine, Court. Sa barbe et ses cheveux sont blanchis par les ans, Delavigne, Paria, III, 1.

    Jours de barbe, les jours où l'on se fait la barbe.

    En termes de barbier, faire tous les matins dix ou douze barbes, raser dix ou douze personnes.

    À la barbe de, en dépit de. Je m'en vais être homme à la barbe des gens, Molière, Femmes sav. II, 9. Et vouloir à ma barbe en faire votre bien, Molière, Sgan. 21. Après la figure que nous avons faite à la barbe des généraux, Hamilton, Gramm. 2. La honte qu'il y avait à laisser prendre cette place à sa barbe, Hamilton, Gramm. 5. Aller vendre leurs oranges à la barbe de la duchesse et de toute la cour, Hamilton, Gramm. 10. Relève la gaîté française à la barbe de l'étranger, Béranger, Désaugiers.

    Fig. et populairement. Faire la barbe à quelqu'un, avoir l'avantage sur lui.

    Rire dans sa barbe, rire avec une satisfaction maligne qu'on dissimule. Un homme comme Gail doit rire dans sa barbe quand il touche cinq à six traitements, Courier, I, 133.

    Faire barbe de paille, tromper. Et l'hypocrite fit barbe de paille à Dieu, Régnier, Sat. VI. L'ancien proverbe est : faire à Dieu barbe de feurre, lui donner une gerbe de feurre (paille), au lieu d'une gerbe de blé ; le tromper, être hypocrite.

  • 2 Familièrement, la personne même qui porte la barbe. Allez, grande barbe [le cardinal Bessarion], pédant hérissé de grec, vous perdez le respect qui m'est dû, Fénelon, XIX, 360.

    Une jeune barbe, un jeune homme sans expérience.

    Une barbe grise, une vieille barbe, un vieillard.

  • 3Longs poils que certains animaux ont à la mâchoire, au museau, au bec. La barbe d'une chèvre, d'un singe, d'un chat. Barbe de coq. Barbe de poisson.

    Barbe de baleine, crins qui garnissent l'extrémité des fanons. L'Esquimaux va prendre des peaux de loup marin ; il les étend avec des barbes de baleine ; il en forme un long canot, Chateaubriand, Natch. VIII, 340.

  • 4 S. f. plur. Bandes de toile ou de dentelle qui pendent à certaines coiffures de femme. Quand nos dames reprennent vite Les barbes et le caraco…, Béranger, Requête. Il se dit aussi de la toile ou dentelle qui occupe le bas d'un masque. La barbe d'un loup, d'un masque de femme.
  • 5 Terme d'arts. Petites inégalités qui restent à certains ouvrages de métal. Ôter les barbes des flans des monnaies.

    Irrégularités des bords d'une feuille de papier.

  • 6Barbes d'une plume, les filets qui garnissent latéralement le tuyau.
  • 7Végétations de moisissure. Ces confitures ont de la barbe. Le pâtissier aura beaucoup d'honneur, si ses perdrix sont arrivées sans barbe, par le temps pourri que nous essuyons depuis un mois, Voltaire, Lettr. d'Argence, 29 janv. 1769.
  • 8 Terme de botanique. Barbe d'épi, longues arêtes des graminées, et aigrettes des composées.

    Barbe-de-capucin, chicorée sauvage. Barbe-de-bouc, salsifis sauvage. Barbe-de-chèvre, un des nom vulgaires de la spirée barbe-de-chèvre, appelée aussi barbe-de-bouc ; c'est encore un des noms vulgaires de la clavaire coralloïde (champignons). Petite barbe-de-chêne, un des noms vulgaires de la spirée ulmaire. Barbe-de-Jupiter, nom vulgaire de l'anthyllide barbe-de-Jupiter, de la joubarbe des toits, et quelquefois du fustet, à cause de ses panicules en houppes soyeuses. Barbe-de-renard, nom vulgaire par lequel on désigne plusieurs espèces du genre astragale.

  • 9 Terme d'astronomie. Sorte de chevelure placée quelquefois à la partie antérieure d'une comète, comme la queue l'est en arrière.
  • 10 En termes d'artillerie, tirer en barbe, c'est tirer le canon par-dessus la hauteur du parapet, sans le pointer par les embrasures.
  • 11En parlant du cheval, nom donné au point de réunion des deux branches du maxillaire inférieur, qui dans ce point ne sont recouvertes que par la peau.

    En termes de vétérinaire, replis, dits aussi barbillons, qui se trouvent sous la langue des chevaux et des bœufs.

  • 12 Terme de marine. Appeler en barbe, travailler ensemble, en parlant des câbles.

    Être en barbe, être mouillé à peu de distance et en avant d'un autre navire.

  • 13 Terme de menuiserie. Bois qui excède l'arasement intérieur d'une traverse.

    Terme de serrurerie. Chacune des saillies placées sur le côté du pêne d'une serrure et donnant prise à la clef.

    PROVERBE

    Barbe bien étuvée ou bien savonnée est à demi rasée.

HISTORIQUE

XIe s. Et par la barbe qui au pis me ventelet, Ch. de Rol. IV. Desur leur broines [cuirasses] leur barbes [ils] ont jetées, ib. CCXL.

XIIe s. Barbe florie [blanche], Ronc. p. 25. Li dus Bueves sans barbe, qui si bien sut plaidier, Sax. XVI.

XIIIe s. Je croi bien que detraite [arrachée] en ert [sera] sa barbe grise, Berte, C.

XVe s. Yver fait champs et arbres vieulx, Leurs barbes de neiges blanchir, Et est si froid, ort et pluvieux Qu'emprès le feu convient croupir, Orléans, Bal. 121. Et de son propre pooir, sans emprunt, soi venir mettre en barbe [tenir tête] à ung roy de France, Chastelain, Chron. des D. de Bourg. III, chap. 179. Il luy dist qu'il ne parleroit point à luy se il n'avoit sa barbe faite, et que ce n'estoit point la gise [guise] des Anglois, Fenin, 1420. Ny en un an pas une fois ne vient à justice une seule plainte d'une buffe donnée ou d'une barbe tirée, au lieu qu'ils se souloient entre-tuer par la ville, tous les jours, comme chiens, Bouciq. IV, ch. 8.

XVIe s. Que je refute publiquement le sot babil de ces galants, et leur resiste en barbe (comme on dit), decouvrant leurs mensonges, Calvin, 26. Les malfaiteurs jadis avoyent de coustume de se vestir de noir, nourrir leurs barbes, et user d'autres signes de dueil pour fleschir leurs juges à misericorde, Calvin, Instit. 997. Appeler quelqu'ung yvrongne, à sa barbe, Montaigne, III, 79. De gros valets ayant un pied de barbe, qui en un jour mangent demi mouton, Lanoue, 231. Il leur semble, quand ils voyent les ennemis en barbe, qu'ils doyvent manger (comme on dit) les charrettes ferrées, Lanoue, 318. Il fut conseillé de se confederer avec sultan Soliman, à fin de leur mettre en barbe un redoutable ennemi quand ils le molesteroyent, Lanoue, 374. Tousjours seroit-ce avoir gaigné la reputation, et acquis l'audace d'aller attaquer à leur barbe une de leurs places, Lanoue, 432. Une fausse barbe, D'Aubigné, Faen. III, 3. Quand je vis que ces heretiques nous faisoient barbe de foire [barbe de paille], et ne se vouloient pas laisser prendre sans mitaines…, Sat. Mén. p. 37. L'assemblée des mousches [voulant essaimer], qui se fait devant et autour de la porte et tout contre la rusche (que les bonnes gens de Languedoc appellent faire barbe), De Serres, 443. Barbe-de-chevre, pour la ressemblance que les fleurs de ceste herbe ont à la barbe de cest animal, la plante est ainsi appellée, De Serres, 618. Balaustes, barbe-de-bouc, rozes de provins, De Serres, 933. Je proveray en barbe de je ne sçay quels rappetasseurs…, Rabelais, Pant. V, Prol.

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France Terme

Filament monocristallin qui se développe à partir d'une surface métallique et dont la résistance à la rupture est très élevée.

FranceTerme, Délégation générale à la langue française et aux langues de France

Étymologie de « barbe »

(Nom commun 1) Du latin barba.
(Nom commun 2) (1534) De l’italien barbero (« berbère, cheval de Barbarie »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Wallon bâbe ; bourguig. babe ; provenç. espagn. et ital. barba ; du latin barba. Comparez l'ancien haut allemand bart, le lithuanien barzda ; le second b fait difficulté pour assimiler barba et bart ; mais il est pour f, et l'f pour th, comme dans ruber et ἐ-ρυθρὸς, uber et οὖθαρ.

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Phonétique du mot « barbe »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
barbe barb

Fréquence d'apparition du mot « barbe » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « barbe »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « barbe »

  • Si tu vois la barbe de ton voisin brûler, tu peux mettre la tienne à tremper.
    Proverbe agenais
  • Poil par poil, toute la barbe viendra.
    Proverbe russe
  • La sainteté ne vient ni du turban, ni de la barbe, mais du coeur.
    Proverbe kurde
  • Le comble de la ressemblance : Pouvoir se faire la barbe devant son portrait.
    Alphonse Allais — Le Tintamarre - 18 Mai 1879
  • Il faut savoir sacrifier la barbe pour sauver la tête.
    J.D. Démétriades — Proverbes turcs
  • Si pour avoir la barbe blanche on était réputé sage, les chèvres le devraient être.
    Proverbe provençal
  • Si ma barbe brûle, les voisins viennent y allumer leur pipe.
    Proverbe turc
  • La barbe ne fait pas le philosophe.
    Plutarque — Oeuvres morales
  • Le pape bénit d'abord sa barbe.
    Proverbe grec antique
  • La barbe de l'héritier pousse plus vite que les ongles du mort.
    Proverbe français
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Traductions du mot « barbe »

Langue Traduction
Anglais beard
Espagnol barba
Italien barba
Allemand bart
Portugais barba
Source : Google Translate API

Synonymes de « barbe »

Source : synonymes de barbe sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « barbe »

Combien de points fait le mot barbe au Scrabble ?

Nombre de points du mot barbe au scrabble : 9 points

Barbe

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