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Chemise

Variantes Singulier Pluriel
Féminin chemise chemises

Définitions de « chemise »

Trésor de la Langue Française informatisé

CHEMISE, subst. fém.

I.− [La chemise est un vêtement]
A.− Partie de l'habillement d'homme et de femme couvrant le buste et les bras, généralement porté sur la peau.
SYNT. Chemise à col, sans col; chemise de coton, de flanelle, de tricot; enfiler, mettre une (sa) chemise; enlever, garder, ôter sa chemise; porter une chemise.
P. métaph., ART CULIN. Rare. Pomme de terre en chemise. Synon. de pomme de terre en robe de chambre ou en robe des champs(cf. L. E. Audot, La Cuisinière de la campagne et de la ville, 1896, p. 367).Nègre en chemise. Dessert au chocolat nappé de crème fouettée (cf. Je sais cuisiner, Paris, Albin Michel, 1932, p. 469).
1. En partic.
Rare. Chemise de force. Synon. de camisole* de force.P. métaph. Le père de Drumont n'était homme à souffrir qu'on mit une chemise de force à l'esprit humain (G. Bernanos, La Grande peur des Bien-Pensants,1931, p. 44).
COST. MILIT. (du Moy. Âge). Chemise de mailles. Cotte de mailles métalliques couvrant le torse, les bras et le haut des cuisses, porté par les hommes d'arme du Moyen-Âge.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. dont Ac. 1835, 1878.
HIST. Chemise ardente, chemise de soufre, chemise soufrée. Vêtement enduit de soufre que revêtaient les condamnés au bûcher. Vous avez de la chance d'être née au XXesiècle : je vous vois très bien d'ici, dans la belle chemise soufrée... (Bernanos, Un Mauvais rêve,1948, p. 922).
2. Expr. et loc., au fig., fam.
a) [P. réf. à la chemise en tant que vêtement porté à même la peau]
Cacher qqn ou qqc. dans sa chemise, entre sa peau et sa chemise. Mettre tout en œuvre pour cacher quelqu'un aussi secrètement qu'on le peut. Des criminels comme ça, qui ne sont pas coupables, (...) je crois que je les cacherais dans ma chemise (F. Vidocq, Mémoires de Vidocq,t. 2, 1828-29, p. 238).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. dont Ac. 1835 et 1878 ainsi que ds Lar. 20e.
Être dans la même chemise que qqn, (être ensemble) comme cul et chemise (pop.). Être toujours ensemble, inséparables. « Ces deux-là, c'est cul et chemise, toujours ensemble ou à se courir après » (Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 258).S'entendre comme cul et chemise. Être en parfaite intelligence :
1. Le Café de la route, à cette époque, était tenu par une surnommée Saucisse : Une vieille lorette de Grenoble... Naturellement, avec Langlois, en tout bien tout honneur, ils s'entendaient comme cul et chemise. Giono, Un Roi sans divertissement,1947, p. 50.
Je ne suis pas dans sa chemise. Je ne peux pas répondre à sa place. Pensez-vous qu'il viendra ce soir? − Eh! dit l'autre, je ne suis pas dans sa chemise (Camus, La Peste,1947, p. 1333).
Proverbes
Entre la chair et la chemise il faut cacher le bien qu'on fait. ,,Il faut faire le bien sans ostentation`` (Ac. 1835-1932).
La peau est plus proche que la chemise. Les intérêts personnels passent avant ceux des autres.
Rem. 1. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. dont Ac. 1835 et 1878 ainsi que ds Lar. 20e. 2. On rencontre la var. la chemise est plus proche que le pourpoint ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-20eet Littré.
b) [P. réf. à la chemise en tant que vêtement essentiel et dont on devrait normalement posséder plusieurs exemplaires]
Avec sa chemise. Sans autres biens que ses vêtements. À vingt-six ans, sans position, il épousa Adrienne par amour et, comme on dit, avec sa chemise (A. France, Crainquebille,Adrienne Buquet, 1904, p. 193).
Donner, engager, jouer, laisser, perdre, vendre (jusqu'à) sa (dernière) chemise. Donner, engager, etc. ses derniers biens ou ses derniers fonds. C'est Dembinski (...) jouant sa dernière chemise, jetant un louis, son dernier louis, sur un tapis vert (E. et J. de Goncourt, Journal,1858, p. 463):
2. Chacune des deux sœurs jurait qu'elle rachèterait la maison n'importe à quel prix, quitte à y laisser sa dernière chemise. Zola, La Terre,1887, p. 386.
N'avoir pas de chemise (à se mettre). Être dans l'indigence. La mauvaise fortune me persécute au point de n'avoir de chemise au dos (Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854, p. 560).
Rem. On rencontre ds la docum. une var. plus expr. de la loc. jeter son bonnet* par-dessus les moulins. Elle [Nana] qui avait lancé vingt fois sa chemise par-dessus les moulins (Zola, Nana, 1880, p. 1315).
c) [P. réf. à la chemise en tant que vêtement dont on change souvent]
Changer de qqc. (ou de qqn) comme (on change) de chemise. En changer de façon répétée. Vous serez tout étonnée de vous voir changer d'avis, de jour en jour, comme on change de chemise (Flaubert, Correspondance,1857, p. 183).Qu'Agnès se mit à changer de mari comme de chemise était un intolérable bouleversement de l'univers (Drieu La Rochelle, Rêveuse bourgeoisie,1939, p. 164).
Se moquer, se soucier de qqc. (ou de qqn) comme de sa première chemise. Considérer quelque chose ou quelqu'un comme indigne d'intérêt ou d'attention. Elle se moque de l'argent comme de sa première chemise; elle vivrait de pain et de lait (Courteline, Boubouroche,1893, I, 3, p. 45).
B.− Spécialement
1. [En tant que vêtement d'homme] Pièce du vêtement masculin en tissu léger, souvent porté à même le corps, couvrant le torse, à manches généralement longues, comportant un col et se fermant ordinairement par-devant au moyen de boutons :
3. ... l'usage s'est répandu d'interposer entre la chemise et le tégument soit un tricot de coton ou de laine, soit un gilet de flanelle. Macaigne, Précis d'hygiène,1911, p. 175.
SYNT. Chemise blanche; chemise amidonnée, empesée, molle; chemise ajustée, bouffante; chemise en (de) batiste, coton, percale, soie, toile, tussor; chemise à jabot; boutons, col, manches, poignets de chemise.
a) En partic., HIST.
Chemise brune. Partie de l'uniforme des membres du parti national-socialiste allemand. Ils marchent derrière un führer en chemise brune ou un duce en chemise noire (Guéhenno, Journal d'un homme de 40 ans,1934, p. 166).P. méton. Membre de ce parti :
4. Quand mes camarades ont été déportés en Sibérie, j'étais à Vienne; d'autres ont été assassinés à Vienne par les chemises brunes et j'étais à Paris. S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 70.
Chemise noire. Partie de l'uniforme des membres du parti fasciste italien (Guéhenno, Journal d'un homme de 40 ans, 1934, p. 166).P. méton. Membre de ce parti. Un ancien combattant (...) que flatterait la perspective d'aller corriger Mussolini et ses chemises noires (J.-R. Bloch, Destin du Siècle,1931, p. 188).
Chemise rouge. Partie de l'uniforme des volontaires garibaldiens. Jeune garibaldien en chemise rouge (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 23).P. méton. Volontaire garibaldien. Il a été avec les chemises rouges quelque temps. C'est moi qui (...) l'ai engagé dans les troupes papales (Claudel, Le Père humilié,1920, I, 3, p. 503).
b) Expressions
Être en bras, en manches de chemise. Être sans veste, avec ou sans gilet, en laissant voir les manches de la chemise. Les businessmen américains que l'on voit dans les pullman, en manches de chemise, l'été (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de Joseph Pasquier, 1945, p. 158):
5. Mais là-bas dans l'immense chantier Vers le soleil des Hespérides, En bras de chemise, les charpentiers Déjà s'agitent. Rimbaud, Derniers vers,1872, p. 155.
Être en chemise, en corps de chemise. Être sans veste et sans gilet, en laissant voir le corps de la chemise. Les bûcherons, en corps de chemise, le feutre en arrière pour dégager le front, faisaient leur travail (Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 209).
Être en pans de chemise (rare). En chemise et sans pantalon :
6. En pans de chemise et son pantalon des jours à la main, Noël hésitait. Honoré, adossé à la porte, mesurait tout l'avantage qu'il avait sur cet homme presque nu... Aymé, La Jument verte,1933, p. 298.
2. [En tant que vêtement d'homme et de femme]
Chemise de nuit. Vêtement de nuit d'un seul tenant, souvent ample, couvrant le torse et les jambes, porté actuellement surtout par les femmes. La chemise de nuit qui l'entourait était plissée en long et bouffait un peu autour d'elle (Flaubert, La 1reÉducation sentimentale, 1845, p. 109):
7. Il enfilait sa chemise de nuit, sortie de sous un coussin, une chemise classique, comme toutes les chemises de nuit d'homme, brodée de rouge. Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 284.
Rem. On rencontre ds la docum. la var. plus rare chemise de lit. Il était malade, en chemise de lit et un cataplasme de papier gris sur la poitrine (Giono, Le Grand troupeau, 1931, p. 14).
Chemise américaine. Sous-vêtement de tricot à manches longues ou courtes. Le docteur (...) se dandinant autour de la caverne avec sa chemise américaine (E. Triolet, Le Premier accroc coûte deux cents francs,1945, p. 407).
Rem. Se dit auj. surtout pour un sous-vêtement de femme (cf. Pt Rob. et Davau-Cohen 1972).
II.− [P. anal. de fonction, la chemise est une couverture, un revêtement]
A.− Feuillet double de papier ou de carton servant à ranger des documents. Mettez une chemise à cette liasse, à ce dossier (Ac. 1835-1932). Elle passait des heures à classer les dossiers, à leur choisir des chemises multicolores (Arland, L'Ordre,1929, p. 219).
Arg. des jeux. Carte blanche placée sous un paquet de cartes pour en cacher la dernière (cf. Hogier-Grison, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on triche, [1resérie], 1886, p. 113).
B.− Enduit, enveloppe ou revêtement servant à protéger, à renforcer, parfois à orner quelque chose. Pour mieux le préserver [son paroissien], elle [Philomène] l'avait recouvert d'une chemise de mérinos noir cousue et piquée par elle-même (E. et J. de Goncourt, Sœur Philomène,1861, p. 70).
SYNT. Chemise de crépi, de maçonnerie, de mortier; chemise de cuivre, de plomb; chemise d'un canon, d'un cylindre, d'un four, d'un moule, d'un projectile.
En partic.
1. AMEUBL. Housse servant à protéger des meubles. Deux fauteuils (...) cachés sous des chemises de percaline grise à galons amarante (Mérimée, Dernières nouvelles,1870, p. 47).
2. HORTIC. Légère couverture de paille qui protège les couches de champignons des agents extérieurs, en particulier de la lumière (cf. É.-A. Carrière, Encyclop. horticole, 1862, p. 99).
3. MAR. Chemise de chargement. Enveloppe de toile dont on tapisse la cale des navires qui chargent en grenier.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. dont Ac. 1932.
Prononc. et Orth. : [ʃ(ə)mi:z]. [ə] muet ds les dict. de Fér. 1768 à DG; pour les dict. mod. ds Passy 1914, Dub., Pt Lar. 1968 et Lar. Lang. fr. [ə] facultatif ds Barbeau-Rodhe 1930, Pt Rob. et Warn. 1968; à ce sujet cf. chemin. Attesté ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. xes. chamisae « vêtement de toile porté à même la peau » (Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 267); 2. p. anal. 1351 « enveloppe d'un livre » (Cpte roy. d'Et. de la Fontaine, fo13 ds Gay); 1676 archit. « maçonnerie revêtant un rempart » (Félibien Dict., p. 92); 1752 « carton protégeant un dossier » (Trév.). Du b. lat. camisia au sens 1 au ives. (Saint-Jérôme ds TLL s.v., 207, 30); p. ext. « enveloppe » au xiies. (Mittellat. W. s.v., 122, 33). Fréq. abs. littér. : 3 176. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 202, b) 5 858; xxes. : a) 6 368, b) 4 658. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, passim.La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 401. − Sain. Lang. par. 1920, p. 163.

Wiktionnaire

Nom commun - français

chemise \ʃə.miz\, \ʃmiz\ féminin

  1. (Habillement) Vêtement en linge ou en laine qu’on porte sur la chair, couvrant le buste et les bras.
    • Chacune a quitté, pour se mettre à l’aise,
      La fine chemise au frais parfum d’ambre,
      La plus jeune étend les bras, et se cambre.
      — (Paul Verlaine, Les Pensionnaires, dans Parallèlement)
    • Yasmina, toujours triste et silencieuse, passait toutes ses journées à coudre de grossières chemises de toile. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
    • Il se leva tout à fait, passa la main entre l’échancrure de son gilet et le plastron de sa chemise qui godait, tira les revers de son habit, et s’assura que le nœud de sa cravate n’avait pas été dérangé. — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
    • Les chemises de mon mari avaient besoin de boutons et le raccommodage des ses effets m’incombait, naturellement ! — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
    • Avec cette chaleur, en pleine nuit, il porte sur le crâne, de guingois, un Borsalino beige, une chemise à pois blancs sur fond noir qui zigzague au bombé de l’estomac. — (Leïla Rezzoug, Douces errances5, L’Harmattan, 1992, page 4)
  2. Morceau de toile qui sert d’enveloppe à certaines marchandises, telles que la soie, le drap, etc.
  3. (Papeterie) Feuille de papier qui renferme et qui couvre d’autres papiers.
    • Mettez une chemise à cette liasse, à ce dossier.
  4. (Maçonnerie) Crépi, revêtement de maçonnerie, enveloppe de mortier, etc.
  5. (Cuisine) Enveloppe d’un aliment pour le cuire ou le présenter.
    • Pour accompagner les terrines aux aubergines voici : les Keftas en chemise de brick ! Les invités ont adoré,.. — (Forum -septembre 2007)
  6. (Mécanique) Cylindre creux de métal qui, introduit dans une lumière, en ajuste l’alésage.
    • La mise en place de la chemise nécessite un tour de mains pas très compliqué :
      - placez le piston au PMB (Point Mort Bas),
      - huilez la chemise sur toute sa surface intérieure et extérieure,
      - alignez vos repères du carter moteur avec celui de la collerette de chemise,
      - puis descendez doucement la chemise dans le carter moteur jusqu’au contact avec le piston.
      — (Notice de Remontage de la chemise d’un moteur 4 temps R/C)
  7. (Architecture, Militaire) Mur de protection entourant un élément fortifié.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CHEMISE. n. f.
Vêtement en linge ou en laine qu'on porte sur la chair. Chemise de nuit. Chemise de jour. Grosse chemise. Chemise fine. Chemise d'homme. Chemise de femme. Chemise froncée. Mettre sa chemise. Passer sa chemise. Prendre une chemise blanche. Changer de chemise. Ôter sa chemise. Chemise de toile. Manche de chemise. Col de chemise. Un devant de chemise. Plastron de chemise. Être en chemise, N'avoir que sa chemise sur soi. Il se sauva en chemise. Être en manches de chemise, N'être revêtu que d'une chemise et d'un pantalon. Fig. et fam., N'avoir pas de chemise, Être fort pauvre. Fam., Vendre, engager, jouer, manger jusqu'à sa dernière chemise, Vendre, engager, jouer, manger tout ce qu'on a. Fig. et fam., Changer de quelque chose comme de chemise, En changer souvent et facilement. Il change de domestiques comme de chemise. Prov. et fig., Entre la chair et la chemise il faut cacher le bien qu'on fait, Il faut faire le bien sans ostentation. Il se dit aussi d'un Morceau de toile qui sert d'enveloppe à certaines marchandises, telles que la soie, le drap, etc. En termes de Marine, Chemise de chargement se dit de la Toile destinée à recevoir, dans la cale d'un navire, certaines cargaisons, telles que du blé, du sel, etc. Il se dit encore d'une Feuille de papier qui renferme et qui couvre d'autres papiers. Mettez une chemise à cette liasse, à ce dossier. Il se dit également, en termes de Maçonnerie, d'un Crépi, d'un revêtement de maçonnerie, d'une enveloppe de mortier, etc.

Littré (1872-1877)

CHEMISE (che-mi-z') s. f.
  • 1Vêtement de linge qu'on porte sur la peau. Chemise de toile, de calicot. Le corps de la chemise, la partie qui couvre le corps. Le devant de la chemise, la partie antérieure du corps de la chemise. Un devant de chemise, la partie de la chemise qui couvre la poitrine, qui se voit et qui est ornée.

    Être en chemise, être sans habit. Le matin en chemise il surprit les tranchées, Régnier, Épit. I. De se voir traîné en chemise par les vaincus, Hamilton, Gramm. 5. On l'a menée nue, en chemise et la corde au col, Sévigné, 296. En chemise, à la croisée, Il lui faut tendre ses lacs, Béranger, Frétill.

    La chemise d'Hercule, don funeste, locution prise de la mythologie et de la chemise du centaure Nessus qui, donnée à Hercule, le fit périr. Accorder ce présent à l'ardeur qui vous brûle, Ce serait vous donner la chemise d'Hercule, Mairet, Sophon. IV, 5.

    Chemise ardente, chemise enduite de soufre qu'on mettait aux personnes condamnées à périr sur un bûcher.

    Familièrement. Pontchartrain avait quitté le commerce du père de la Tour, comme une chemise sale, et n'en avait pas ouï parler depuis, Saint-Simon, 305, 242.

    Fig. N'avoir pas de chemise, manquer de tout.

    Jouer, manger, vendre, engager, donner jusqu'à sa chemise, c'est-à-dire tout ce qu'on a. Laissez faire ; ils ne sont pas au bout ; J'y vendrai ma chemise, et je veux rien ou tout, Racine, Plaid. I, 7.

    Mettre quelqu'un en chemise, le ruiner. Lorsqu'il ne tient qu'à lui qu'il ne mette en chemise ses petits voisins, Guez de Balzac, le Prince, ch. VI.

    Fig. Cacher quelqu'un ou quelque chose entre la peau et la chemise, faire tout pour mettre en sûreté quelqu'un ou quelque chose. On dit aussi : Je le mettrai dans ma chemise.

    Familièrement. Changer de, etc. comme de chemise, changer quelqu'un ou quelque chose très souvent. Il change de domestiques comme de chemise. Ah ! que j'ai de dépit que la loi n'autorise à changer de mari comme on fait de chemise, Molière, Sgan. 5.

    Demi-chemise, vêtement de toile à une seule manche dont certains verriers se servent pendant leur travail.

    Chemise de laine, vêtement de laine qu'on porte sur la peau ou qu'on met pour aller se baigner.

  • 2Chemise de maille, cotte formée d'annelets d'acier.
  • 3Enveloppe de toile, de papier, etc. dont on se sert pour serrer certains objets. On met les dossiers dans des chemises.

    La chemise d'une balle de soie, la toile qui enveloppe immédiatement la soie.

  • 4 Terme de botanique. Portion des enveloppes florales qui accompagnent le fruit à sa maturité.
  • 5 Terme de jardinage. Couverture de litière épaisse de 0m, 08 à 0m, 10, qu'on met sur les meules de champignons pour les garantir de l'action des agents extérieurs.
  • 6 Terme de fauconnerie. Le duvet de l'oiseau.
  • 7 Terme de marine. Toiles ou nattes dont on tapisse la cale d'un navire qu'on charge en grenier.

    Terme d'argot maritime. Compter ses chemises, vomir par l'effet du mal de mer.

    Chemises à feu, pièces de toile trempées dans une composition de pétrole, de camphre et d'autres matières combustibles, dont on se servait, sur mer, pour brûler les vaisseaux ennemis, en les y attachant et y mettant le feu.

  • 8 Terme de construction. Maçonnerie qui enveloppe une conduite de poterie.

    Muraille en briques au pourtour des calorifères.

    Terme de fortification. Mur dont un rempart ou un bastion est revêtu, pour soutenir les terres.

  • 9 Terme de maçonnerie. Crépi, revêtement.

    Terme de sculpture. La couche de potée formant la chape d'un moule.

  • 10Partie inférieure du fourneau où fond le minerai.

    Canon de fusil ébauché.

    Calotte pour revêtir la couronne d'un four de verrier.

  • 11 Terme de lapidaire. Petite croûte blanchâtre qui enveloppe diverses pierres.
  • 12Chemise de clairon, de cornet, de trompette, partie opposée au pavillon, prolongement rectiligne de l'enroulement.
  • 13Lettres en chemise ou à la duchesse, espèce d'écriture où les pleins tiennent la place des déliés et vice versa.
  • 14Jeu d'hombre. Prendre une chemise blanche, écarter ses neuf cartes pour en prendre d'autres.

PROVERBES

La peau est plus proche que la chemise, c'est-à-dire les intérêts personnels sont plus forts que les autres. On dit dans le même sens : La chemise est plus proche que le pourpoint.

Entre la chair et la chemise, il faut cacher le bien qu'on fait, c'est-à-dire il faut faire le bien sans le faire paraître.

HISTORIQUE

XIIe s. Elle ot chemise de soie d'Aumarie, Ronc. p. 160. Sa chemise qu' [il] ot vestue, [il] M'envoia pour embrasser, Couci, Dame de Faiel. Dame Alaïs corut aparillier Chemise et braies et esperons d'or mier [pur] Et riche ermine de paile de quartier, Raoul de C. 149.

XIIIe s. Vestu [elle] ot un bliaut par desus sa chemise, Berte, XXX. La vieille de paour trembloit sous sa chemise, ib. LXXVI. Lasse ! pourquoi ne creve mes cuers [cœur] sous ma chemise ? ib. C. Comment Amors très bien souef [doucement] Ferma d'une petite clef Le cuer de l'amant, par tel guise Qu'il n'entama point la chemise, la Rose, 2008. Il demore, quant il est desarmés, en pure sa quemise, Beaumanoir, LXIV, 2. Li un vestent coutelle grise, Et li autre vont sans chemise, Rutebeuf, 158. Ele veut avoir gent legiere En son servise, Une eure en cote, autre en chemise, Rutebeuf, 31. Le clerc s'en ala en pure sa chemise en son hostel, Joinville, 209. Comme la chemise est plus près du cors que nul autre vestement, Joinville, 260.

XIVe s. Ung bon messel, couvert d'une chemise de drap de damas blanc semé de marguerites, De Laborde, Émaux, p. 213. Unes chroniques de France, à deux fermoirs d'argent dorez, et ont une chemise de soye à queue, De Laborde, ib. p. 232. Un livre à une chemise de soie longue, nommé le Racional de l'Eglise, au fermoir d'argent esmailé, Gilles Mallet, Inventaire des livres de la bibliothèque du Louvre, p. 44. Un livre à une chemise blanche de soie, à deux fermoers d'argent, ID. ib. Mais ma chemise m'est plus prez certainement Que ma cote ne fait…, Guesclin. 17227. Mais je te veil dire et aprendre Que, pour resprendre ta chemise, Ne mes ton heritage en mise, Machaut, p. 109.

XVe s. Tout desboutonné, en une simple cote et sa chemise, Froissart, II, II, 30. Tant despendon, que on n'a chemise, Villehardouin, Ball.

XVIe s. Les blasphemes contre Dieu, les querelles contre les amis, les jeux jusques à la chemise, et les ordes amours des femmes impudiques, Lanoue, 119. Il fait toujours le brave au commencement, et puis se couëfe de sa chemise, D'Aubigné, Faen. III, 6. La pluspart esloignez de sa presence après y avoir mangé jusques à la chemise, D'Aubigné, Hist. III, 291. Ne voit-on pas la jeunesse de ce temps porter le linon empesé au colet et aux poignets, bien que le corps de la chemise soit de grosse toile et pourrie ? D'Aubigné, Conf. II, 6. Ta chemise ne sache ta guise, Génin, Récréat. t. II, p. 250. Il m'en souvient aussi peu que de ma premiere chemise, Oudin Onques d'estoupes bonne chemise, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 163. Et si les garentiroit de tous dangers belliques qui peuvent survenir au corps, en lui baillant la chemise de necessité qu'on a accoutumé vestir quand on va à la guerre, laquelle est faitte de lin filé la nuit de Noël par des filles chastes au nom du diable, Bouchet, Serées, liv. III, p. 25, dans LACURNE. Le roi François ne faillit point, Quand il prédit que ceux de Guise Mettroient ses enfants en pourpoint Et tous ses sujets en chemise, Sat. Ménipp. Harangue de M. d'Aubray.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CHEMISE.
3Ajoutez : Petite estampe sans inscription. Grandeur d'un volume in-8 pour chemise à la tête des œuvres du sieur Prior, Mém. inédits sur l'Acad. de peinture, publ. par Dussieux, t. II, p. 181.
15Chemise de vapeur, couche de vapeur qu'on interpose autour du cylindre des machines. L'éminent académicien [M. Resal] s'est proposé de se rendre compte de l'économie unanimement accordée aujourd'hui à l'emploi des chemises de vapeur… il a comparé deux machines fonctionnant à même pression, même degré d'humidité de la vapeur admise et égale détente, mais n'ayant l'une qu'une enveloppe sèche, tandis que la seconde possède en outre une chemise de vapeur, Ledieu, Acad. des sc. Comptes rendus, t. LXXXII, p. 599.

PROVERBES

Ajoutez :

Il est dans sa chemise, et la tête et les pieds lui passent, se dit ironiquement quand on refuse de répondre à la demande : où est un tel ?

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

* CHEMISE, s. f. est la partie de notre vêtement qui touche immédiatement à la peau ; elle est de toile plus ou moins fine, selon la condition des personnes. Celle des femmes est une espece de sac, fait d’un même morceau de toile, plié en deux. On coût les côtés sur toute leur longueur, excepté par en-haut où l’on laisse deux ouvertures pour y assembler les manches, & par en-bas pour y ajuster des pointes ou morceaux de toile coupés en triangle, qui donnent à la chemise plus d’ampleur par le bas que par le haut, & lui font faire la cloche. On échancre le haut du sac ; mais l’échancrure n’est pas divisée en deux parties égales par le pli du morceau de toile dont une des parties forme le devant de la chemise, & l’autre le derriere. Elle est toute prise sur le devant ; cependant la chemise laisse le cou entier & une petite portion des épaules découvertes par-derriere, & la moitié de la gorge au moins par-devant. On fait un ourlet au bas & au-haut. On orne assez souvent le haut d’une petite bande de toile plus fine, ou d’une dentelle, qu’on appelle tour-de-gorge. La chemise descend presque jusqu’au coup-de-pié ; les deux manches ne vont guere au-delà du coude. On appelle gousset, les morceaux de toile qui sont placés sous les aisselles, & qui servent à assembler dans ces endroits les manches avec le corps de la chemise. Elles sont partout de la même largeur, excepté vers leurs extrémités, où elles sont retrécies & froncées sur un poignet ou sur un ruban de fil, qui entoure assez exactement le bras.

La chemise des hommes ne descend guere au-delà des génoux ; elle est ouverte par les deux côtés, où l’on ajuste deux petites pointes ou coins pour assujettir la couture ; & sur la poitrine, pour empêcher la toile de se déchirer & de s’ouvrir davantage, on la contient avec un petit cœur & une bride. Les manches en descendent jusqu’au-delà des mains ; mais elles s’attachent sur l’extrémité du bras par le moyen de poignets à boutonniere. Les côtés n’en sont pas cousus jusqu’au bout, on en laisse une partie ouverte de la longueur d’un douzieme, qu’on appelle la fourchette. Les manches ont aussi leurs goussets. Comme nos chemises fatiguent beaucoup sur les épaules, on couvre ces deux parties de morceaux de toile qui les fortifient, & qu’on appelle écussons ; on fixe les écussons sur le corps de la chemise, par de petites bandes qui sont cousues depuis le cou jusqu’à l’endroit où les manches s’assemblent à la chemise, & qui partagent les écussons en deux parties égales : on appelle ces bandes épaulettes. Les côtés ouverts, les bords inférieurs, & l’ouverture du devant de la chemise sont ourlés : on ajuste ordinairement tant au bord des poignets & des fourchettes qu’à l’ouverture de dessus la poitrine, des morceaux d’une toile plus fine, simple, ou brodée, ou des dentelles ; celles des poignets s’appellent manchettes, voyez Manchettes celle de l’ouverture du devant s’appelle jabot, voyez Jabot.

Pour une chemise d’homme, il faut trois aunes de toile ; deux aunes pour le morceau du corps, & une aune pour les manches ; sur cette aune on fait une levée de la hauteur d’un demi-quart ou environ, qui sert pour le col, l’épaulette, l’écusson, les goussets, les petits coins des côtés, & la petite piece de devant. Il ne faut pas que la toile ait plus de deux tiers de large, ni moins.

Pour une chemise de femme grande, il faut deux aunes & un quart de toile ou environ pour le corps ; si la toile n’a que deux tiers, on leve une pointe de chaque côté des épaules ; si elle a trois quarts, on fait une levée droite sur le côté de la lisiere, qui servira pour les deux pointes. Vous donnerez de largeur à cette levée, le quart de la largeur de la toile. La manche a demi-aune environ d’amplitude, & un quart ou un tiers tout au plus de longueur.

On appelle chemise en amadis, des chemises d’hommes faites pour la nuit, d’une toile moins mince, & dont la façon ne differe principalement des chemises de jour que par la largeur & l’extrémité des manches. Les manches sont plus étroites, & leur extrémité qui s’applique presqu’exactement sur le bras, depuis l’ouverture de la fourchette & même au-delà, est fortifiée par un morceau de toile qui double la manche en-dessous. Les anciens n’ont point usé de chemises. On a transporté le nom de chemise dans les Arts, par l’analogie des usages, à un grand nombre d’objets différens. Voyez la suite de cet article.

Chemise, en terme de Fortification, se dit du revêtement du rempart. Voyez Revêtement.

Le mur dont la contrescarpe est revêtue, se nomme aussi la chemise de cette partie. (Q)

Chemises à feu, (Art milit.) morceaux de toile trempés dans une composition d’huile de petrole, de camphre, & autres matieres combustibles. On s’en sert sur mer pour mettre le feu à un vaisseau ennemi. (Q)

Chemises de mailles, c’est un corps de chemises fait de plusieurs mailles ou anneaux de fer, qu’on mettoit autrefois sous l’habit pour servir d’arme défensive. (Q)

Chemise, (Ecriture.) lettre en chemise ou à la duchesse, espece d’écriture tracée tout au rebours de l’écriture ordinaire. Les pleins y tiennent la place des déliés, & les déliés la place des pleins. Il faut que la plume soit très-fendue, & taillée à contre-sens, ou comme disent les maîtres écrivains, en fausset.

Chemise, s. f. (Commerce.) morceau de toile qui enveloppe immédiatement les marchandises précieuses, telles que la soie, le lin, & autres, qu’on emballe pour des lieux éloignés. On met entre la chemise & la toile d’emballage, de la paille, du papier, du coton, & autres choses peu coûteuses, mais capables de garantir les marchandises.

Chemise, (Maçonn.) est une espece de maçonnerie faite de cailloutage, avec mortier de chaux & ciment, ou de chaux & sable seulement, pour entourer des tuyaux de grès.

On appelle encore chemise le massif de chaux & ciment qui sert à retenir les eaux, tant sur le côté que dans le fond des bassins de ciment. Voyez Massif. (K)

Chemise, s. f. (Métallurgie & Fonderie.) c’est la partie intérieure du fourneau à manche dans lequel on fait fondre les mines, pour en séparer les métaux. Lorsque le fourneau a été une fois construit, on a soin de le revêtir par le dedans ; on se sert pour cela de briques sechées au soleil, ou de pierres non vitrifiables, & qui soient en état de résister à l’action du feu, afin que les scories & les fondans que l’on mêle à la mine ne puissent point les mettre en fusion. Cependant, malgré cette précaution, on ne laisse pas d’être très-souvent obligé de renouveller la chemise, sur-tout dans les fourneaux où l’on fait fondre du plomb, parce que ce métal est très-aisé à vitrifier, & qu’il est très-difficile ou même impossible que le feu n’altere & ne détruise des pierres qui sont continuellement exposées à toute sa violence. Une des observations nécessaires, lorsqu’on met la chemise du fourneau, c’est de lier les pierres avec le moins de ciment qu’il est possible. (—)

* Chemise ou Demi-chemise, (Verrerie.) c’est ainsi qu’on appelle le revêtement de la couronne. Il est de la même terre que celle qu’on a employée pour les briques de la couronne, & son épaisseur est de quatre pouces ou environ. Voyez les art. Couronne & Verrerie.

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Étymologie de « chemise »

Bourg. cheminze, chaiminge ; picard, kemise ; provenç. et espagn. camisa ; portug. camiza ; ital. camicia, camiscia ; lat. camisia, dans St-Jérôme ; c'est le plus ancien exemple de ce mot, qui paraît signifier un vêtement en usage dans les camps, et avoir été un mot du langage populaire (volo pro legentis facilitate abuti sermone vulgato ; solent militantes habere lineas, quas camisias vocant). L'ancien haut-allemand fournit hamidi, hemidi, chemise, où l'h pourrait se changer en c, mais qui n'explique pas le suffixe isia. Ce suffixe n'est pas non plus expliqué par Isidore qui tire camisia, de cama, lit. L'ancien français, à côté de chemise, a chainse, étoffe de lin, italien cámice, qui suppose un radical cam ; ce radical pourrait se trouver soit dans le celtique (kymri camse, long vêtement, ancien gaélique caimis, génitif caimse, chemise ; mais le celtique ne paraît avoir aucune racine pour ces mots), soit dans l'arabe qámiç, vêtement de dessous, mot qui se trouve déjà dans le Coran, mais pour lequel l'arabe non plus ne fournit point de racine. La conclusion de cette discussion empruntée à Diez est que les langues romaines ont eu un radical cam, et une forme camis, d'où la forme adjective camisia ; et qu'on ne sait à quelle langue rattacher cam ou camis.

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(Xe siècle) De l’ancien français chemise, cemise, (Vers 980) chamisae, du latin camisia[1][2], lui-même issu du gaulois camisia.
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Phonétique du mot « chemise »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
chemise ʃœmiz

Fréquence d'apparition du mot « chemise » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « chemise »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « chemise »

  • L’habitude est une chemise de fer.
    Proverbe tchèque
  • La femme porte son mari sur son visage, le mari reflète sa femme sur sa chemise.
    Proverbe serbe
  • Ah ! que j'ai de dépit que la loi n'autorise À changer de mari comme on fait de chemise !
    Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière — Sganarelle, 5, la femme de Sganarelle
  • On juge une chemise à son col et un homme à sa chemise.
    Madeleine Ferron — Le Baron écarlate
  • Dissimuler. Mettre une chemise propre sur le sujet.
    Ambrose Bierce — Le dictionnaire du Diable
  • Serre ta chemise entre tes jambes et ta langue entre tes dents.
    Proverbe polonais
  • A pisser contre le vent, on mouille sa chemise.
    Proverbe français
  • C'est une question de propreté : il faut changer d'avis comme de chemise.
    Jules Renard — Journal
  • En même temps qu'elle quitte sa chemise, une femme se dépouille de sa pudeur.
    Hérodote — Histoires
  • Qui gagne son procès est en chemise, Qui le perd est tout nu.
    Proverbe dauphinois
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Images d'illustration du mot « chemise »

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Traductions du mot « chemise »

Langue Traduction
Anglais shirt
Espagnol camisa
Italien camicia
Allemand hemd
Portugais camisa
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Synonymes de « chemise »

Source : synonymes de chemise sur lebonsynonyme.fr

Combien de points fait le mot chemise au Scrabble ?

Nombre de points du mot chemise au scrabble : 14 points

Chemise

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