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Allonge

Variantes Singulier Pluriel
Féminin allonge allonges

Définitions de « allonge »

Trésor de la Langue Française informatisé

ALLONGE, subst. fém.

A.− Vieilli. Ce qui est ajouté pour allonger (dans le temps ou dans l'espace). Synon. cour. rallonge :
1. Il y a dans son [Malebranche] procédé quelque chose d'évolutif, de reproductif avec aisance et variation, sans choc, sans que rien crie; il y a de l'espace. Chaque bouture recompose tout l'arbre. Toutes ces allonges inégales de son système sont vivantes et comme animées. Ch.-A. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 242.
2. de ryons. − Quand M. de Chantrin doit-il demander votre main? mademoiselle hackendorf. − Ce soir. de ryons. − On demande donc aussi le soir? mademoiselle hackendorf. − Oui, on a été forcé... de ryons. − De mettre une allonge. mademoiselle hackendorf. − Justement. A. Dumas Fils, L'Ami des femmes,1864, IV, 5, p. 163.
B.− Emplois spéc. ARTS MÉT., TECHNOL.
BOUCH. ,,Crochet de fer auquel les bouchers suspendent les quartiers de viande.`` (Mots rares 1965).
CHIM. Instrument de verre, de la forme d'un fuseau, qu'on adapte au col d'une cornue dans certaines opérations chimiques :
3. La fabrication du zinc, par réduction de son oxyde, donne le métal à l'état de vapeurs (...); une partie de ces vapeurs se condense sous forme d'un brouillard de poussière que l'on recueille dans des allonges en tôle disposées à cet effet. M. Gasnier, Dépôts métalliques directs et indirects,1927, p. 109.
CORDONN. Morceau de cuir qui se place entre le couche-point et le sous-debout.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Lar. encyclop.
MAR. ,,Pièces de bois qui, à la suite des varangues ou des genoux, composent les couples d'un navire.`` (Soé-Dup. 1906) :
4. Les arrières carrés [des navires] étaient consolidés par des tablettes à chaque pont croisant les allonges de poupe... J. Galopin, Cours de langage maritime,Matelotage et technologie, 1925, p. 8.
MINES. ,,Dans les houillères du Pas-de-Calais, rondin de bois ou pièce métallique que le mineur pose provisoirement en porte à faux vers le front de taille, sur le soutènement déjà en place, pour soutenir le toit qui vient d'être dégagé par l'abattage.`` (Lar. encyclop.).
PELLETERIE. ,,Peau de fourrure découpée en languettes, que l'on assemble en les déplaçant chaque fois de un, deux ou trois centimètres, suivant les besoins de la nature des peaux, afin de les allonger progressivement en les rétrécissant.`` (Lar. encyclop.).
SELLERIE. Chez les fabricants de ceinturons, bandes qui supportent le pendant.
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes.
COMM. ,,Bande de papier ajoutée par collage à un chèque ou à une lettre de change dont le verso n'est plus suffisant pour recevoir de nouveaux endos.`` (Banque 1963).
MODES, vx. En coiffure cheveux postiches qui s'attachent à la tête pour faire croire qu'on a de grands cheveux. (Attesté ds Besch. 1845).
SP. [En parlant d'un boxeur] Longueur des bras supérieure à la moyenne :
5. Jacques faisait 70 kilogs et son adversaire 67 mais celui-ci avait une allonge supérieure et il n'eut pas de mal à placer quelques directs au coffre. Après les trois minutes Jacques commence à s'essoufler. R. Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 59.
ÉQUIT. ,,Mode de claudication du cheval dû à l'écart violent des membres postérieurs en arrière ou en abduction forcée, suite de glissements sur le pavé.`` (Littré-Robin 1865).
C.− Région. ,,Voiture d'hiver pour charroyer de la paille.`` (Canada 1930).
Prononc. ET ORTH. : [alɔ ̃:ʒ]. − Rem. Fér. 1768, s.v. allonge précise : ,,on trouve ce mot avec une seule l dans le dict. d'orth. Alonge``. Ac. abr. 1832 écrit : alonge. Ac. 1835, 1878, ainsi que DG, réservent à alonge avec un seul l une vedette de renvoi à allonge avec 2 l.
Étymol. ET HIST. − 1. Sens gén. Fin du xiiies. alonghe au fig. « allongement, ce qui agrandit qqc. » (B. de Condé, 306, 1091 ds T.-L., s.v. aloigne : Bien voi que por si haut monter N'est mie l'escielle asés longhe De mon service, mais l'alonghe D'amors et de mon boin voloir M'i deuïst aidier et valoir); 2. sens techn. a) 1541 mar. allonge « pièce de mâture » (Le Saint-Pierre au Havre-de-Grâce en 1538 ms. 9469-3 B.N. ds Jal 1848 : A Jehan de la Haye, Geoffroy Fournier ... syeurs de long ... pour vingt neufs journées qu'ils ont besongné a syer bois de la sorte et de leschantillon tant a faire courbes que Allonges); b) 1680 cout. alonge (Rich.); c) 1680 bouch. (ibid.); d) 1752 comm. (Trév.); e) 1752 modes (ibid.); f) 1762 chim. (Ac.). Dér. régr. de allonger*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Banque 1963. − Barber. 1969. − Barr. 1967. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Canada 1930. − Cap. 1936. − Chesn. 1857. − Comm. t. 1 1837. − Duval 1959. − Fromh.-King 1968. − Georgin (R.). Le Français au Canada. Déf. Lang. fr. 1969, no47, p. 44. − Gruss 1952. − Jossier 1881. − Lar. comm. 1930. − Lar. mén. 1926. − Le Clère 1960. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965. − Nysten 1814-20. − Prév. 1755. − Soé-Dup. 1906. − Spr. 1967. − Thomas 1956. − Will. 1831.

Wiktionnaire

Nom commun - français

allonge \a.lɔ̃ʒ\ féminin

  1. Ce qu’on ajoute à un vêtement, à un meuble pour l’allonger.
    • Mettre une allonge à une jupe.
    • Il faut mettre une allonge à ces rideaux.
    • Une allonge de table.
  2. (Marine) Pièce de bois d'une membrure d’un bateau, la prolongeant à sa partie supérieure.
    • Les allonges d’écubier, placées de part et d'autre de l’écubier sur les grands voiliers.
    • Les allonges de poupe ou allonges de tableau forment la charpente du tableau d’un navire.
  3. (Sports de combat) Longueur de bras ou de jambe d’un martialiste en particulier d’un boxeur.
    • Dès lors que le combat sʼengage, combattant en dansant à reculons, il observe son adversaire, se gardant bien, ce faisant, de recevoir un coup qui fait mal; il mesure, par exemple lʼallonge réelle de lʼadversaire, c'est-à-dire lʼespace que peut dominer lʼautre multiplié par la vitesse dʼexécution. — (Alexis Philonenko, La philosophie du malheur - 2: Concepts et idée, 1999)
    • En même temps que l'on donne le coup on se penche légèrement en arrière, ce qui a pour effet d'augmenter lʼallonge de la jambe qui attaque et de se protéger d'une éventuelle contre-attaque. — (Jean-Christophe Damaisin d'Arès, Taekwondo pratique: du débutant à la ceinture rouge (programmes jusqu'au 1er Keup), Éditions Amphora, 2005)
  4. (Acadie) (Québec) Variante de rallonge.
    • J’ai bâti une allonge à ma grange.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

ALLONGE. n. f.
Ce qu'on ajoute à un vêtement, à un meuble pour l'allonger. Mettre une allonge à une jupe. Il faut mettre une allonge à ces rideaux. Une allonge de table. On dit aujourd'hui plus ordinairement Une rallonge de table.

Littré (1872-1877)

ALLONGE (a-lon-j') s. f.
  • 1Pièce ajoutée à une chose pour l'allonger. On dit aussi rallonge.
  • 2 Fig. C'est une petite allonge à mon voyage, Sévigné, 280.
  • 3 Terme de marine. Pièce de bois ou membre d'un vaisseau, qui sert à allonger une autre pièce de bois.
  • 4 Terme de commerce. Morceau de papier qui se colle à une lettre de change, lorsqu'elle est déjà couverte d'ordres.
  • 5 Technologie. Instrument de verre, ordinairement de la forme d'un fuseau, qu'on adapte au col d'une cornue ou d'un ballon, dans certaines opérations chimiques.

    Se dit, chez les ceinturonniers, des deux bandes qui supportent le pendant ; et, chez les cordonniers, d'un morceau de cuir qui se met entre le couche-point et le sous-bout.

    Crochet de fer porté par un nerf de bœuf tortillé, et qui sert à attacher la viande.

  • 6 Terme de vétérinaire. Mode de claudication du cheval dû à l'écart violent des membres postérieurs en arrière ou en abduction forcée, suite de glissement sur le pavé.

HISTORIQUE

XIIIe s. Je n'ai mestier de faire alonge [retard], Ne de controver à mençonge, Ren. 14235. Or m'en repens sans plus d'aloignes, Et pri que tu le me pardoignes, la Rose, 21353.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition (1751)

ALLONGE, s. f. (Marine.) c’est une piece de bois ou un membre de vaisseau dont on se sert pour en allonger un autre. On éleve l’allonge sur les varangues, sur les genoux & sur les porques, pour former la hauteur & la rondeur du vaisseau. Les plus proches du plat-bord qui terminent la hauteur du vaisseau s’appellent allonges de revers. V. Varangues, Genoux, Porques.

Allonge premiere ou demi grenier, c’est celle qu’on empatte avec la varangue & le genou de fond. Allonge seconde ou seconde allonge, c’est celle qui est placée au-dessus de la premiere, & qui s’empatte avec le bout du haut du genou de fond.

Allonge de revers, ou troisieme allonge ; c’est celle qui acheve la hauteur du vaisseau par ses côtés. Lorsqu’il n’y a que deux allonges, la seconde s’appelle de revers.

Les allonges de revers different des premieres en ce qu’elles présentent leur concavité au lieu de leur convexité. Voyez la Planche IV. fig. 1. n°. 19, 20 & 21. où l’on voit la forme des allonges, & la maniere dont elles sont placées. Voyez aussi Planche V. fig. 3. 4. & 5.

Gabarit de trois allonges, ce sont les trois allonges l’une sur l’autre, qui forment les côtés du vaisseau.

Lorsque les allonges sont bien empattées sur les genoux, le vaisseau en est plus fort & mieux lié ; l’épaisseur des allonges est ordinairement des deux cinquiemes parties de l’étrave, à la hauteur des gouttieres du premier pont.

Leur rétrécissement qui donne la façon au vaisseau, est du tiers de la hauteur du pontal, c’est-à-dire du creux. Voyez Pontal ou Creux.

On met deux allonges aux deux côtés de l’étrave, & deux aux deux côtés de l’étambot pour affermir davantage ces pieces principales.

Le serre-gouttiere vient répondre entre les secondes allonges & les allonges de revers. (Z)

* Allonge, (Comm.) morceaux que ceux qui veulent frauder les droits de marque, dans le commerce des dentelles de Flandre, font renter sur de nouvelles pieces. L’Arrêt du 24 Juin 1684 portant que ces marchandises seront marquées aux allonges & à l’un des bouts, a obvié à cette contravention. Auparavant on faisoit passer successivement les allonges d’une piece à une autre.

Allonge, terme commun à la Menuiserie, Charpenterie, à la Taillanderie, Serrurerie, &c. & à un grand nombre d’autres arts tant en bois qu’en métaux, &c. Il se dit de toute piece rapportée à une autre de quelque maniere que ce puisse être, pour lui donner l’étendue en longueur qu’exige l’usage auquel on destine la piece avec son allonge.

* Allonge, s. f. c’est dans les boucheries un petit crochet qui sert à suspendre les animaux tués, ou entiers ou par morceaux. L’allonge est recourbée en sens contraire par ses deux bouts ; l’un de ces bouts est mousse, & l’autre est très-aigu, & ils semblent former avec le corps du crochet une s, dont le bec supérieur sert à embrasser la tringle du dedans de l’étale, & l’inférieur à entrer dans la viande & à la suspendre. Lorsqu’un animal est tué & dépouillé de sa peau, ou même avant, on lui passe à chaque patte de derriere une allonge, & on le suspend tout ouvert, en attendant qu’il acheve de se vuider de sang.

Allonges de Poupe, (Marine.) cormieres, cornieres, allonges de trepot. Ce sont les dernieres pieces de bois qui sont posées à l’arriere du vaisseau sur la lisse de hourdi & sur les estains, & qui forment le haut de la poupe. Quelques-uns les distinguent, appellant les deux allonges des deux bouts, cornieres, ou allonges de trepot ; & celle qui est au milieu, & qui a sous elle l’étambot, ils l’appellent allonge de poupe. On donne ordinairement aux allonges de poupe autant de long ou de hauteur au-dessus de la lisse de hourdi, qu’en a l’étambot. Les allonges des deux bouts sont posées droites sur les estains, & entretenues avec eux par des chevilles de fer & de bois.

On leur donne le plus souvent les deux tiers de l’épaisseur de l’étrave, & on les fait rentrer ou tomber en dedans, autant qu’il faut pour achever la courbe que les estains ont commencé à former, & par ce moyen il ne doit y avoir d’espace par le haut entr’elles que les trois cinquiemes parties de la longueur de la lisse de hourdi, ou deux piés plus que la moitié de cette longueur. Voyez la figure de cette piece, Planche 6. fig. 7 & sa position Planche 3. fig. t. RR. On dit poser les allonges.

Allonges d’étrave, ce sont deux pieces de bois qu’on met souvent aux deux côtés de l’étrave pour la fortifier. Voyez Etrave.

Allonges de porque, ce sont des allonges qui viennent joindre les porques, & qui sont dans les côtés des plus grands vaisseaux par-dessus le serrage. Les allonges de porque d’un vaisseau de 134 piés de long de l’étrave à l’étambot, doivent avoir dix pouces d’épaisseur, & de la largeur à proportion ; leur bout d’en-bas doit passer jusqu’au-de-là des fleurs, & le bout d’en-haut doit venir au plus haut point. En général, leur épaisseur doit approcher de celle des courbes ; mais elles doivent être entées plus avant dans les serre-gouttieres. Voyez Planche IV. Marine, fig. 1. n°. 28. & 29. (Z)

Allonges des potenceaux ; (Rubann.) ces allonges sont deux longues piéces de bois menues en forme de fortes lattes, que l’on attache sur la traverse du derriere du métier au-dessous des potenceaux. Ils sont posés obliquement, c’est-à-dire, que le bout est beaucoup plus élevé que celui qui porte sur la traverse. Cette obliquité est nécessaire pour que les différentes soies des roquetins ne traînent point les unes sur les autres. Ces allonges sont percées de quantité de trous dans leur longueur, pour passer les broches qui portent les roquetins : elles sont aussi soûtenues par différens supports qui sont de petits poteaux posés à terre. Voici l’usage de ces allonges : lorsque l’on fait du velours, il faut que toutes les branches soient mises à part sur quantité de petits roquetins enfilés par sept ou huit dans les broches des allonges : cette séparation est nécessaire, parce que si toutes ces branches étoient ensemble sur la même ensuple, une partie lâcheroit pendant que l’autre seroit roide ; ce que l’on évite en les séparant, chaque branche pouvant ainsi ne lâcher qu’à proportion de l’emploi. Il y a quelquefois 150 roquetins sur ces allonges & même davantage. Chaque roquetin a son contre-poids particulier, qui est un petit sac de toile où sont attachés les deux bouts d’une ficelle, laquelle ficelle s’entortille deux fois à l’entour de la moulure du roquetin : ce contre-poids reste toûjours en équilibre par ce moyen, la ficelle pouvant continuellement glisser à mesure que le contre-poids déroule. On se sert d’un petit sac de toile pour pouvoir contenir quantité de petites pierres, dont on diminue le nombre à mesure que le roquetin se vuide ; parce qu’il faut qu’il soit moins chargé alors, que lorsqu’il est plein. Il faut encore que chacune des branches de velours porte elle-même un petit poids ; ce qui se fait ainsi : on passe la branche dans une petite ficelle qui porte le petit poids dont il s’agit ; on peut mettre un maillon à cette petite ficelle, ce qui ne sera que mieux. Voici l’usage de tous ces petits poids : lorsque l’ouvrier enfonce une marche, le pas qu’il ouvre fait lever toutes ces branches, ainsi que tout le reste de la chaîne qui leve ; ces branches surtout obéissent à la levée ; & lorsqu’il quitte cette marche, le pas baissant occasionneroit de lâcher, si tous ces petits poids ne tenoient la branche en équilibre, puisque le roquetin ne peut s’enrouler, mais bien se dérouler, lorsqu’il est tiré en avant : chacun de ces petits poids s’appelle freluquet. Voyez Freluquet.

Allonges, ce sont des pieces du métier de Gasier. Voyez Planche III. du Gasier, fig. 2. Les pieces de bois 9, 10, 9, 10, assemblées chacune à un des piés de derriere du métier, perpendiculairement à ces piés, à tenon & à mortoise, & soûtenues en-dessous chacune par un aisselier, 10, 11, 10, 11, sont les allonges du métier. Elles servent à soûtenir l’ensuple de derriere, & donnent lieu à un plus grand déployement de la chaîne. Quand un métier est assez long, il est inutile de lui donner des allonges. Les allonges ne sont à proprement parler que des additions à des métiers mal-faits ou mal-placés : mal-faits, si n’étant pas assez longs pour donner le jeu convenable à la chaîne & aux parties de chaîne séparées par la lisse & par la tire, on est obligé d’y mettre des allonges : mal-placés, si les piés de derriere se trouvant trop hauts pour s’appliquer contre un mur incliné en-dedans d’une chambre, comme il arrive à tous les étages élevés, on est obligé d’avoir un métier court auquel on remédie par les allonges.

Allonges de portelots, (terme de riviere.) pieces de bois cintrées, posées sur les crochuaux d’un bateau foncet à la hauteur de la soûbarque. V. Crochuaux, Soûbarque.

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Étymologie de « allonge »

Voy. ALLONGER.

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(XIIIe siècle)[1] Déverbal de allonger[1].
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Phonétique du mot « allonge »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
allonge alɔ̃ʒ

Fréquence d'apparition du mot « allonge » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « allonge »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « allonge »

  • Pour rendre l'opéra supportable, il faudrait allonger les ballets et raccourcir les jupes des danseuses.
    Jean le Rond d’Alembert
  • Si ton épée est trop courte, allonge-là d'un pas.
    Proverbe hongrois
  • Voici un dimanche matin Où je m’allonge avec mon amour Pour admirer les couleurs de la terre Et entendre chanter au loin Les aloutettes dans les airs.
    Alfred Edward Housman
  • Lagardère SCA allonge la maturité de sa facilité de crédit renouvelable à mars 2023 | Dow Jones
    Investir — Lagardère SCA allonge la maturité de sa facilité de crédit renouvelable à mars 2023, Actualité des sociétés - Investir-Les Echos Bourse
  • Avec le temps, on ne vit plus que des sentiments mitigés : plus rien n’est plein, ni les bonheurs ni les malheurs ; toute chose à son ombre, qui s’allonge et où l’on pourra se reposer.
    Francis Dannemark — Qu’il pleuve
  • Plus vous laissez de temps à un travail pour se réaliser, et plus il a tendance à prendre ce temps qui s’allonge pour se réaliser.
    Cyril Northcote Parkinson
  • La vie est courte, mais l'ennui l'allonge. Aucune vie n'est assez courte pour que l'ennui n'y trouve sa place.
    Jules Renard — Journal
  • "Le fait d'allonger le délai entre les deux doses est possible, à condition d'assurer la seconde dose et d'éviter l'exposition au virus entre les deux."
    Franceinfo — Covid-19 : le vaccin est-il aussi efficace quand on allonge le délai entre les deux doses ?
  • Le principe de la pénurie fonctionne à l’inverse de l’érotisme : plus la queue s’allonge, moins la ménagère est contente.
    Bruno Masure — Le Petit Livre de Bruno Masure
  • Les pattes du canard sont courtes, il est vrai ; mais les allonger ne lui apporterait rien.
    Tchouang-Tseu
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Traductions du mot « allonge »

Langue Traduction
Anglais elongate
Espagnol alargado
Italien allungare
Allemand länglich
Chinois 拉长
Arabe استطال
Portugais alongado
Russe удлиненный
Japonais 細長い
Basque luzatu
Corse allungà
Source : Google Translate API

Synonymes de « allonge »

Source : synonymes de allonge sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « allonge »

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Nombre de points du mot allonge au scrabble : 8 points

Allonge

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