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Vieillesse

Variantes Singulier Pluriel
Féminin vieillesse vieillesses

Définitions de « vieillesse »

Trésor de la Langue Française informatisé

VIEILLESSE, subst. fém.

I. − [Chez les êtres vivants]
A. −
1. Période de la vie succédant à l'âge mûr que l'on situe actuellement chez l'homme à partir de l'âge de soixante-cinq, soixante-dix ans. Anton. jeunesse.J'atteins aujourd'hui l'âge de cinquante ans. J'entre dans la vieillesse, et je conserve encore beaucoup de goûts et de dispositions du jeune âge (Maine de Biran, Journal, 1816, p. 242).Que l'enfant devienne adolescent, puis homme mûr, enfin vieillard, cela se comprend quand on considère que l'évolution vitale est ici la réalité même. Enfance, adolescence, maturité, vieillesse sont de simples vues de l'esprit, des arrêts possibles imaginés pour nous, du dehors, le long de la continuité d'un progrès (Bergson, Évol. créatr., 1907, p. 311).
SYNT. Avoir une longue vieillesse; années de vieillesse; aux approches de la vieillesse; portes, seuil, venue de la vieillesse; vieillesse prochaine; dans ma (ta, sa, leur) vieillesse; pendant la vieillesse; la vieillesse arrive, commence; arriver, aspirer, parvenir, se préparer, penser, songer à la/sa vieillesse; atteindre, attendre, commencer la/sa vieillesse.
Première, dernière vieillesse. Chacune des étapes du vieillissement. Les hommes ne changent point (...), depuis leurs vingt ans jusqu'à la dernière vieillesse, ils pensent toujours la même chose, s'ils pensent (Alain, Propos, 1911, p. 104).Son goût unit à la fadeur de l'enfance la sentimentalité de la première vieillesse (Du Bos, Journal, 1921, p. 19).
La vieillesse de + nom propre.Dernière étape de la vie d'une personne. Du principe de l'art et de sa destination sociale... œuvre de l'extrême vieillesse de Proudhon, interrompue par la mort (Barrès,Cahiers, t. 9,1911,p. 191).
2. Période ultime de la vie plus ou moins bien vécue par une personne en fonction de son état physique ou mental.
a) [Aspects positifs] (Avoir) une aimable, heureuse, paisible, sage vieillesse; (avoir) une vieillesse épanouie; bonheur, plaisirs de la vieillesse. Une belle vieillesse est, pour tous les hommes qui la voient, une belle promesse, car chacun peut en concevoir l'espérance pour soi ou pour les siens (Joubert, Pensées, t. 1, 1824, p. 221).Leurs visages, leurs yeux calmes marquaient le repos d'une vieillesse confortable après les luttes de la vie (Peisson, Parti Liverpool, 1932, p. 167).
Bâton* de vieillesse.
b) [Aspects négatifs] (Avoir) une vieillesse amère, douloureuse, lugubre, malheureuse, misérable, solitaire, triste; aridité, appréhension, chagrins, fardeau, hantise, horreur, peur, poids de la vieillesse. Éprouvant déjà les premières atteintes de l'âge, je voyais arriver avec épouvante la vieillesse, la solitaire vieillesse, avec son cortège de tristesses, de dégoûts et de regrets (Coppée, Bonne souffr., 1898, p. 15).
Vieillesse précoce, prématurée, anticipée. Ensemble des signes cliniques du vieillissement apparaissant avant l'âge habituellement admis. L'abus des narcotiques (...) contribue beaucoup à hâter cette vieillesse précoce, si commune dans les pays chauds (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t. 2, 1808, p. 70).
3. INSTIT. SOC.
a) Assurance (pour la) vieillesse. Assurance contractée par un salarié lui permettant de percevoir des indemnités après toute cessation d'activité. La Caisse nationale d'assurance vieillesse est chargée de la gestion de l'assurance vieillesse des travailleurs salariés et de l'action sanitaire et sociale en leur faveur (Réforme Sécur. Soc., 1968, p. 24).
b) Allocation, pension, retraite de (pour la) vieillesse. Somme perçue par les personnes âgées répondant aux critères définis par les lois sociales en vigueur. On comprend très bien que les corporations les mieux organisées, les plus conscientes, sous l'action d'une propagande étendue et précise, arrivent à se passionner pour la journée de huit heures, pour les retraites de vieillesse (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. 100).La retraite de vieillesse est constituée par des versements obligatoires et facultatifs des assurés, par des contributions des employeurs et par des allocations viagères de l'État (Loi sur retraites ouvr. et pays., 1910, p. 29-98).
c) Minimum(-)vieillesse. Somme minimale versée à toute personne âgée dépourvue de ressources. Deux millions de personnes vivent encore avec le minimum-vieillesse, soit 9 000 f par an (Le Point, 13 juin 1977, p. 111, col. 2).
B. − Fait d'être âgé, d'avoir atteint un âge avancé.
1. [Chez l'Homme]
a) État où se trouve une personne âgée, se traduisant généralement par un affaiblissement de l'organisme, une diminution des forces physiques et des capacités mentales. Synon. décrépitude, sénescence, sénilité.Les cheveux qui blanchissent, les mouvements qui se ralentissent, les rides même ne sont que des signes fort incertains de la vieillesse (Delécluze, Journal, 1825, p. 280).Non, décidément, je ne m'habitue pas à la vieillesse, pas plus à la mienne qu'à celle des autres (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 203).
SYNT. Vieillesse de l'homme, de la femme, de l'individu; atteintes, effets, ennuis, faiblesse, inconvénients, infirmités, infortunes, lassitudes, maladies, marques, mécanismes, misères, phénomène, psychologie, rides, signes de la vieillesse; être accablé, affaibli, atteint, cassé, creusé, défiguré, déformé, ravagé, vaincu par la vieillesse; s'habituer, se résigner à la vieillesse; redouter, sentir la vieillesse.
Mourir de vieillesse. Synon. mourir de sa belle mort (v. mort1).La digne sœur et lui se chérissaient, et pour Se réunir encor dans la main où l'on tremble Et ne pas se quitter, ils moururent ensemble De vieillesse (Banville, Cariat., 1842, p. 54).
P. exagér., fam. Séjourner longtemps quelque part. Loiseau éclata: « Nous n'allons pourtant pas mourir de vieillesse ici (...) » (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Boule de Suif, 1880, p. 142).
Verte vieillesse. État d'un homme qui a conservé, malgré son âge, la vigueur et la virilité de ses jeunes années. Je ne me souviens pas d'avoir observé une vieillesse plus verte et plus robuste que celle d'Hadgi-Stavros (About, Roi mont., 1857, p. 82).
Proverbe. Il faut que jeunesse se passe et que vieillesse se casse. Il faut que jeunesse se passe et que vieillesse se casse. J'ai été jeune, tu seras vieux (Hugo, Misér., t. 2, 1862, p. 254).
En partic. Ensemble des traits physiques et moraux qui caractérisent les personnes âgées. Elle leva sa triste face, ravagée de larmes. Un grand calme s'y était fait pourtant, et l'on n'y voyait plus que la morne vieillesse, dans sa résignation (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 174).
b) Subst. + de vieillesse.[En parlant d'un signe particulier dû au grand âge, au vieillissement de l'organisme] Chevrotement, ride de vieillesse. De chaque côté de la bouche, un sillon creux (...), qui se rejoint sous le menton, qu'il coupe d'un grand pli de vieillesse (Goncourt, Journal, 1867, p. 348).Regardez: sur le dos des mains. Oh! ce n'est pas une maladie. Ce sont des taches... comment dire? des taches de vieillesse (Duhamel, Nuit St-Jean, 1935, p. 88).
P. anal. [En parlant d'une chose] Le vent (...) ébranle la langueur des anciennes maisons Dont le front se lézarde en rides de vieillesse (Rodenbach, Règne sil., 1891, p. 75).
c) Vieillesse de + subst.État de dégradation, de vieillissement affectant plus particulièrement une personne ou une partie du corps. Vieillesse du corps, de la figure. La vieillesse d'une duègne ne rassure pas tant un amant jaloux que la vieillesse du visage de celle qu'il aime (Proust, Prisonn., 1922, p. 193).
2. P. anal.
a) État dans lequel se trouve un animal ayant subi les atteintes de l'âge et qui varie en fonction des espèces. Les animaux qui meurent de vieillesse meurent comme ils sont nés, sans s'en apercevoir (Bern. de St.-P., Harm. nat., 1814, p. 377).[La lésion du cristallin] frappe seulement le cheval et le chien. Chez celui-ci, elle est le plus souvent due à la vieillesse (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 43).
b) Dernière étape de la vie d'une plante, d'un végétal précédant le dessèchement et la mort. Mourir de vieillesse. Presque tous les pommiers tombent de vieillesse (...). Les squelettes d'arbres morts abondent dans ce verger (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 373).Aux fleurs de trois jours, une sorte de vieillesse végétale s'introduisait dans l'arôme (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 61).
3. Caractère habituellement prêté aux vieilles personnes (expérience, sagesse, esprit de résignation, mais aussi manque de dynanisme, esprit rétrograde, etc.) et pouvant être aussi le fait d'une personne jeune. Vieillesse de cœur. Ces gens (...) sont des gueux (...) fiers (...) et rusés. Jeunesse de cœur et vieillesse d'esprit, voilà la caractéristique générale (Péguy, V.-M., comte Hugo, 1910, p. 839).C'est encore une phénoménologie implicite qui permet de privilégier à certains égards d'autres âges que la maturité: ainsi les anciens honoraient dans la vieillesse une prudence et un conseil où ils voyaient un bien de l'homme qui ne peut être approché qu'au déclin de la vie (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 404).
C. − Empl. sing. coll.
1. Ensemble des personnes âgées, les vieilles gens. Respecter, soigner, soulager la vieillesse; hospice pour la vieillesse; médecine de la vieillesse. Ce qui déplaît à mon père, (...), c'est que Valentine se marie (...). La vieillesse est égoïste, monsieur (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 218).
Proverbes et expr.
Ce que jeunesse désire, vieillesse l'a en abondance. « Ce que jeunesse désire, vieillesse l'a en abondance. » C'est Gœthe qui cite ce proverbe au commencement de ses mémoires (Alain, Propos, 1923, p. 541).
Si jeunesse* savait, si vieillesse pouvait.
La vieillesse aime le peu, et la jeunesse le trop. Voir vie II A 1 G ex. de Joubert.
2. Par personnification. Par ces temps d'examens, vieillesse est assise d'un côté de la table, et jeunesse de l'autre (Alain, Propos, 1927, p. 728).
II. − [À propos de choses]
A. −
1. Âge, ancienneté d'une chose à partir de laquelle elle est considérée comme vieille. Cent ans, c'est la jeunesse d'une église et la vieillesse d'une maison (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 518).
2. État de vétusté, de délabrement, mauvais fonctionnement dû à l'ancienneté. Courroie de ventilateur cassée ou détendue. Panne due à l'usure vieillesse ou au mauvais alignement des poulies (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 343).
De vieillesse.Sous l'effet de l'ancienneté et de l'usure. Une serge noire, râpée et lustrée de vieillesse (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 30).
3. ŒNOL. Vieillesse d'un vin. Caractère d'un vin qui a subi le processus du vieillissement. C'était un vin du Rhin dont la robe vermeille jaunissait de vieillesse (Gautier, Albertus, 1833, p. 168).
B. − Caractère de ce qui est vieux, ancien, qui a été créé, qui s'est formé. Vieillesse de la race, des institutions. MmeCaroline était gaie malgré tout avec son visage toujours jeune, sous sa couronne de cheveux blancs, comme si elle se fût rajeunie à chaque avril, dans la vieillesse de la terre (Zola, Argent, 1891, p. 428).Rien ne change et la vieillesse du monde grandit sur moi (Larbaud, Barnabooth, 1913, p. 109).
Poét. Quand des prés l'herbe est fanée, Quand les bois n'ont plus d'abris, La vieillesse de l'année Plaît encor dans ses débris (Fontanes, Œuvres, t. 1, Odes et poèmes, 1821, p. 130).
C. − [En relation avec vieux] Temps écoulé depuis une date précise. Celle que j'ai reçue [la lettre] ce matin était datée de mardi. C'est deux bons jours de vieillesse qu'elle avait sur le dos (Flaub., Corresp., 1843, p. 138).
Prononc. et Orth.: [vjεjεs]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1145 veillece « âge avancé (de personnes) » (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 343); b) ca 1160 (Enéas, éd. J. J. Salverda de Grave, 2405: triste viellece); 2. a) ca 1393 en parlant de légumes (Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p. 201); b) 1547 (J. Martin, Archit. Vitruve, 25 vo: quand ilz [l'orme et le fresne] sont dessechez par vieillesse); 3. a) ca 1485 (Mistère Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 4, p. 335: Jeunesse vieillesse desprise); b) 1579 « l'ensemble des vieilles gens » (H. Estienne, Precellence, éd. E. Huguet, p. 234: Si jeunesse scavoit, si vieillesse pouvoit). Dér. de vieil, v. vieux; suff. -esse*. Fréq. abs. littér.: 1 856. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 717, b) 2 278; xxes.: a) 2 332, b) 2 097. Bbg. Domenach (J.-M.). Vieillesse et vieillissement. Esprit. 1963, t. 31, no317, pp. 721-723.

Wiktionnaire

Nom commun - français

vieillesse \vjɛ.jɛs\ féminin

  1. Âge avancé.
    • II y a six degrés d’âges ; savoir : l’enfance proprement dite, infantia ; la seconde enfance, pueritia; l’adolescence, la virilité, la vieillesse et la décrépitude. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 52, page 415, Charles-Louis-Fleury Panckoucke à París, 1821)
    • C’était elle qui assumait dans la maison les travaux de l’homme que sa vieillesse lui eût rendus difficiles. Combien de ménagères auraient, d’elles-mêmes, pris cette initiative généreuse ! — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Il portait un costume gris foncé, devait avoir dans les 60 ans, mais restait vif et musclé. Les rides qu'il avait au coin des yeux rayaient de vieillesse son visage dur et impénétrable. — (Jose Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu, traduit du portugais par Carlos Batista, Paris : HC éditions, 2012, chap. 4)
  2. (Figuré)
    • Bâton de vieillesse. Voyez « bâton ».
  3. Vétusté, ancienneté, en parlant de choses.
    • Cette maison, ce bâtiment tombe de vieillesse.
    • La vieillesse de ces chênes.
  4. Personnes âgées en général.
    • La vieillesse est chagrine, est avare, est soupçonneuse.
  5. (Proverbial)
    • Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, Si les jeunes gens avaient plus d’expérience, et les vieillards plus de forces.
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

VIEILLESSE. n. f.
Âge avancé. Verte vieillesse. Belle vieillesse. Heureuse, honorable vieillesse. Vieillesse décrépite. Parvenir à l'extrême vieillesse. Dans la vieillesse. Je respecte votre vieillesse. Il est mort de vieillesse. La vieillesse d'un animal. Fig., Bâton de vieillesse. Voyez BÂTON.

VIEILLESSE se dit aussi des Choses et signifie Vétusté, ancienneté. Cette maison, ce bâtiment tombe de vieillesse. La vieillesse de ces chênes. Il désigne encore collectivement les Vieilles gens en général. La vieillesse est chagrine, est avare, est soupçonneuse. Prov., Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait, Si les jeunes gens avaient plus d'expérience, et les vieillards plus de forces.

Littré (1872-1877)

VIEILLESSE (vié-llè-s', ll mouillées, et non vié-yè-s') s. f.
  • 1Le dernier âge de la vie, ou période de la vie humaine, dont on fixe le commencement à la soixantième année, mais qui peut être plus ou moins retardée ou avancée, suivant la constitution individuelle, le genre de vie et une foule d'autres circonstances. Verte vieillesse. La vieillesse est un tyran qui défend, sous peine de la vie, tous les plaisirs de la jeunesse, La Rochefoucauld, Max. 461. L'excès de la vieillesse est affreux et humiliant, Sévigné, 6 janv. 1687. Elle était naturellement libérale, même dans son extrême vieillesse, quoique cet âge ordinairement soit souillé des ordures de l'avarice, Bossuet, Yolande de Monterby. C'est un fameux problème qui a été souvent agité dans les écoles des philosophes, lequel est le plus désirable à l'homme, ou de vivre jusqu'à l'extrême vieillesse, ou d'être promptement délivré des misères de cette vie, Bossuet, ib. Adieu, mon cher frère ; je crois que nous passerons une assez jolie vieillesse, s'il peut y en avoir de jolie, Maintenon, Lett. à d'Aubigné, 16 oct. 1674. L'on craint la vieillesse, que l'on n'est pas sûr de pouvoir atteindre, La Bruyère, XI. À parler humainement, la mort a un bel endroit, qui est de mettre fin à la vieillesse, La Bruyère, XI. Sur l'aile du temps amenée, La vieillesse arrive étonnée De nous trouver encore enfants, Lamotte, Odes, t. I, p. 268, dans POUGENS. Je n'avais point d'idée du bonheur réservé à la vieillesse dans la retraite, Voltaire, Lett. Mme du Deffant, 6 mars 1761. Je trouve que la vieillesse rend l'amitié bien nécessaire ; elle est la consolation de nos misères et l'appui de notre faiblesse, Voltaire, ib. 20 nov. 1765. Je ne sais rien de si ridicule qu'un médecin qui ne meurt pas de vieillesse, Voltaire, Lett. d'Argental, 6 nov. 1767. Les montagnes d'Écosse, de Galles, d'Auvergne, de Suisse ont fourni plus d'exemples de vieillesses extrêmes que les plaines de Hollande, de Flandre, d'Allemagne et de Pologne, Buffon, Hist. nat. hom. Œuv. t. IV, p. 358. C'est à regret que je quitte ces précieux monuments de la vieille nature [les ossements fossiles], que ma propre vieillesse ne me laisse pas le temps d'examiner, Buffon, Hist. des min. Fossiles. Aimez-moi, et tâchez d'améliorer votre santé ; l'espoir de passer nos vieillesses ensemble n'est pas au rang des choses impossibles, Galiani, Lett. à Mme d'Épinay, 20 mars 1779. Le plus puissant des maux, l'incurable vieillesse, Chénier M. J. Œdipe-roi, IV, 3. M. Suard avait pour les faiblesses et les variations d'autrui l'indulgence que donnent et la vieillesse et l'expérience de beaucoup de changements autour de soi, Villemain, Souv. contemp. les Cent-Jours, ch. VII. Je pourrai dire un jour, lorsque la nuit douteuse Fera parler les soirs ma vieillesse conteuse, Comment…, Hugo, Feuill. d'aut. I.

    Une belle vieillesse, une vieillesse où l'on se porte bien.

    Fig. Bâton de vieillesse, un enfant, un jeune parent qui sert à soutenir un vieux père, un vieux parent.

  • 2Chez les animaux, dernière période de la vie, pendant laquelle ils perdent graduellement leurs forces physiques et leur résistance à la fatigue.

    Il se dit des végétaux. Les amandiers et les poiriers, dont la vieillesse rend les fruits meilleurs, dit Aristote, Dial. d'Orat. Tubero, t. II, p. 385.

  • 3En parlant des choses, vétusté, ancienneté. Cette maison tombe de vieillesse. Certes est beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur son déclin, La Bruyère, XIV.

    Fig. La vieillesse de l'année, l'hiver. On y voit [en Andalousie] tout d'une vue les montagnes chargées de neige et les campagnes couvertes de fruits… l'hiver et l'été y sont toujours mêlés ensemble ; et, quand la vieillesse de l'année blanchit la terre partout ailleurs, elle est ici toujours verte de lauriers, d'orangers et de myrtes, Voiture, Lett. 39.

    État suranné. Je trouve tout ceci d'une vieillesse affreuse, Gresset, le Méch. III, 9.

  • 4 Collectivement. Les vieilles gens. On voit par ta rigueur [de la mort] tant de blondes jeunesses, Tant de riches grandeurs, tant d'heureuses vieillesses, En fuyant le trépas au trépas arriver, Malherbe, I, 4. Il faut avouer que, quand la vieillesse se met l'amour en tête, elle fait cent fois plus d'extravagances que la jeunesse, Hauteroche, Crispin méd. II, 4. La jeunesse se flatte, et croit tout obtenir ; La vieillesse est impitoyable, La Fontaine, Fabl. XII, 5. La vieillesse chagrine incessamment amasse, Boileau, Art p. III. Les soins de la santé si chers à la vieillesse, Massillon, Or. fun. Villeroy. La vieillesse, toujours prête à raconter ses exploits passés, Massillon, Or. fun. Conti.

    PROVERBE

    Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait, voy. JEUNESSE.

HISTORIQUE

XIIIe s. Mes dous fils ieres [tu étais] et majoie, Et mes solas et ma hauteche, Et li bastons de ma vielleche, Gui de Cambrai, Barl. et Jos. p. 145. Sachez, cil sont trop honni qui n'iront [à la croisade], S'il n'ont poverte ou viellesse ou malage, Quesnes, Romanc. p. 94.

XIVe s. Le connestable, voir, à qui Fiennes apent, Veut rendre au roi l'espée ; viellesce le surprent, Guesclin. 17239. Combien que lors aucuns eussent congié pour leur viellesse, Charte, mai 1757, Arch. nation. jj85, p. 120.

XVIe s. Les variables accidents que la vieillesse du temps a produits dès l'origine du monde, les establissements des empires, ruines des monarchies…, Amyot, Préface. Il m'a promis d'estre bien tost de retour ; et moy à luy, que, s'il vous servoit lealement, je ferois tant envers vous, que vous lui donneriez pour repouser sa vieillesse, Marguerite de Navarre, Lett. CXX. Jeunesse oiseuse, vieillesse disetteuse, Cotgrave Cherche la faim la soif, les glaces et le chaud, La sueur et les coups aime-les, car il faut Ou que tes jeunes ans soien l'heur de ta vieillesse, Ou que tes cheveux blancs maudissent ta jeunesse, D'Aubigné, Tragiques, éd. LALANNE, p. 124.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

VIEILLESSE, (Physiolog.) le dernier âge de la vie ; M. de Voltaire le peint ainsi :

C’est l’âge où les humains sont morts pour les plaisirs,
Ou le cœur est surpris de se voir sans desirs.
Dans cet etat il ne nous reste
Qu’un assemblage vain de sentimens confus,
Un présent douloureux, un avenir juneste,
Un triste souvenir d’un bonheur qui n’est plus.
Pour comble de malheurs, on sent ce la pensée
Se déranger tous les ressorts,
L’esprit nous abandonne, & notre ame éclipsée
Perd en nous de son être & meurt avant le corps.

Mais comment arrive cet affreux dépérissement de toute notre machine ? C’est ce que je vais indiquer d’après l’auteur de l’histoire naturelle de l’homme.

Le depérissement, dit-il, est d’abord insensible ; il se passe même un long terme avant que nous nous appercevions d’un changement considérable, cependant nous devrions sentir le poids de nos années, mieux que les autres ne peuvent en compter le nombre ; & comme ils ne se trompent pas de beaucoup sur notre âge, en le jugeant par les changemens extérieurs, nous devrions nous tromper encore moins sur l’effet intérieur qui les produit, si nous nous observions mieux, si nous nous flattions moins, & si dans tout les autres ne nous jugeoient pas toujours beaucoup mieux que nous ne nous jugeons nous-mêmes.

Lorsque le corps a acquis toute son étendue en hauteur & en largeur par le développement entier de toutes ses parties, il augmente en épaisseur ; le commencement de cette augmentation est le premier point de son dépérissement, car cette extension n’est pas une continuation de développement ou d’accroissement intérieur de chaque partie, par lesquels le corps continueroit de prendre plus d’étendue dans toutes ses parties organiques, & par conséquent plus de force & d’activité ; mais c’est une simple addition de matiere surabondante qui enfle le volume du corps, & le charge d’un poids inutile. Cette matiere est la graisse qui survient ordinairement à 35 ou 40 ans, & à mesure qu’elle augmente, le corps a moins de légereté & de liberté dans ses mouvemens ; il n’acquiert de l’étendue qu’en perdant de la force & de l’activité.

Les os & les autres parties solides du corps ayant pris toute leur extension en longueur & en grosseur, continuent d’augmenter en solidité ; les sucs nourriciers qui y arrivent, & qui étoient auparavant employés à en augmenter le volume par le développement, ne servent plus qu’à l’augmentation de la masse ; les membranes deviennent cartilagineuses, les cartilages deviennent osseux, toutes les fibres plus dures, la peau se desseche, les rides se succedent peu-à-peu, les cheveux blanchissent, les dents tombent, le visage se déforme, le corps se courbe, &c.

Les premieres nuances de cet état se font appercevoir avant quarante ans ; elles croissent par degrés assez lents jusqu’à soixante, par degrés plus rapides jusqu’à soixante-dix. La caducité commence à cet âge de soixante-dix ans ; elle va toujours en augmentant ; la décrépitude suit, & la mort termine ordinairement avant l’âge de quatre-vingt-dix ans la vieillesse & la vie.

Lorsque l’os est arrivé à son dernier période, lorsque les périostes ne fournissent plus de matiere ductile, alors les sucs nourriciers se deposent dans l’intérieur de l’os, il devient plus solide, plus massif & spécifiquement plus pesant ; enfin la substance de l’os est avec le tems si compacte, qu’elle ne peut plus admettre les sucs nécessaires à cette espece de circulation qui fait la nutrition de ses parties ; dès-lors cette substance de l’os doit s’altérer, comme le bois d’un vieil arbre s’altere, lorsqu’il a une fois acquis toute sa solidité. Cette altération dans la substance même des os est une des premieres causes qui rendent nécessaire le dépérissement de notre corps.

Plus la force du cœur est grande & agit long-tems, plus le nombre des vaisseaux diminue, & plus les solides sont forts : d’où il arrive que la forcé des solides devient immense dans l’extrème vieillesse ; enfin les canaux trop résistans ne peuvent être étendus davantage par les liquides, toutes les parties doivent tomber dans une ossification sans remede. On a bien raison de se moquer de ces charlatans, qui se vantent de pouvoir écarter cette ossification par des élixirs fortifians. La méthode de Médée qui, par des alimens & des bains émolliens, nourrissoit, humectoit les corps desséchés, étoit au-moins une idée plus raisonnable.

Les cartilages qu’on peut regarder comme des os mous, reçoivent, ainsi que les os, des sucs nourriciers qui en augmentent peu-à-peu la densité, à mesure qu’on avance en âge ; & dans la vieillesse, ils se durcissent presque jusqu’à l’ossification, ce qui rend les mouvemens des jointures du corps très-difficiles, & doit enfin nous priver-de l’usage de nos membres extérieurs.

Les membranes dont la substance a bien des choses communes avec celle des cartilages, prennent aussi à mesure qu’on avance en âge plus de densité & de sécheresse ; celles, par exemple, qui environnent les os, cessent d’être ductiles dès que l’accroissement du corps est achevé, c’est-à-dire dès l’âge de dix-huit à vingt ans ; elles ne peuvent plus s’étendre, elles commencent à augmenter en solidité qui s’accroît à mesure qu’on vieillit ; il en est de même des fibres qui composent les muscles & la chair ; plus on vit, plus la chair devient dure.

Il est donc vrai qu’à mesure qu’on avance en âge, les os, les cartilages, les membranes, la chair, & toutes les fibres du corps acquierent de la sécheresse & de la solidité : toutes les parties se retirent, tous les mouvemens deviennent plus lents, plus difficiles ; la circulation des fluides se fait avec moins de liberté, la transpiration diminue, la digestion des alimens devient lente & laborieuse, les sucs nourriciers sont moins abondans, & ne pouvant être reçus dans la plûpart des fibres devenues trop solides, ils ne servent plus à la nutrition. Ainsi la seve de l’homme manque aux lieux qu’elle arrosoit.

La vieillesse arrive encore nécessairement par la dégénération des fluides contenus dans le corps humain, & dont l’influence sur son économie n’est pas une vérité douteuse ; ces liqueurs n’étant que des parties passives & divisées ne font qu’obéir à l’impulsion des solides, dont leur mouvement, leur qualité, & même leur quantité dépendent, Dans la vieillesse, le calibre des vaisseaux se resserre, les filtres secrétoires s’obstruent, le sang, la lymphe & les autres humeurs doivent par conséquent s’épaissir, s’altérer, s’extravaser, & produire tous les vices des liqueurs qui menent à la destruction. Telles sont les causes du dépérissement naturel de la machine. Les muscles perdent leur ressort, la tête vacille, la main tremble, les jambes chancellent ; l’ouie, la vue, l’odorat s’affoiblissent, & le toucher même s’émousse.

Impitoyablement flétrie, reconnoissez-vous dans cet état cette beauté ravissante à qui tous les cœurs adressoient autrefois leurs vœux ? Triste à l’aspect d’un sang glacé dans ses veines, comme les poëtes peignent les nayades dans le cours arrêté de leurs eaux ! Combien d’autres raisons de gémir pour celle chez qui la beauté est le seul présent des dieux ! Une tête grise a succédé à ces cheveux d’un noir de geais, naturellement bouclés, qui tantôt flottoient sur des épaules d’albâtre, & tantôt se jouoient sur une belle gorge qui n’est plus. Ces yeux qui disoient tant de choses sont ternes & muets. Le corail de ces levres a changé de couleur ; sa bouche est dépouillée de son plus bel ornement ; aucune trace de cette taille légere, si bien proportionnée, & de ce teint qui le disputoit aux lis & aux roses ; cette peau si douce, si fine & si blanche n’offre aux regards qu’une foule d’écailles, de plis & de replis tortueux. Hélas, tout chez elle s’est changé en rides presque effrayantes ! le cerveau affaissé sur lui-même ne laisse passer que lentement ces rayons d’intelligence & de génie qui causoient votre admiration ! Telle est la décrépitude du dernier âge.

Cependant que ce triste hiver n’alarme point ceux dont la vie s’est passée dans la culture de l’esprit, dans la bienfaisance & dans la pratique de la vertu ! Leurs cheveux blancs sont respectables. Leurs écrits, leurs belles actions le sont encore davantage. C’est à ces gens-là, si rares sur la terre, que la brillante & florissante jeunesse doit des égards, des hommages & des autels. (Le chevalier de Jaucourt.)

Vieillesse, (Morale.) la vieillesse languissante, ennemie des plaisirs, succédant à l’âge viril, vient rider le visage, courber le corps, affoiblir les membres, tarir dans le cœur la source de la joie, nous dégoûter du présent, nous faire craindre l’avenir, & nous rendre insensible à tout, excepté à la douleur. Ce tems se hâte, le voilà qui arrive ; ce qui vient avec tant de rapidité est près de nous, & le présent qui s’enfuit est déja bien loin, puisqu’il s’anéantit dans le moment que j’écris ce petit nombre de réflexions, & ne peut plus se rapprocher.

La longue habitude tient la vieillesse comme enchaînée ; elle n’a plus de ressources contre ses défauts ; semblable aux arbres dont le tronc rude, noueux s’est durci par le nombre des années, & ne peut plus se redresser ; les hommes à un certain âge ne peuvent presque plus se plier eux-mêmes contre certaines habitudes qui ont vieilli avec eux, & qui sont entrées jusques dans la moëlle de leurs os. Souvent ils les connoissent, mais trop tard ; ils gémissent en vain, & la tendre jeunesse est le seul âge où l’homme peut encore tout sur lui-même pour se corriger. « On s’envieillit des ans, dit Montagne, sans s’assagir d’un pouce ; on va toujours en avant, mais à reculons. Il feroit beau être vieil, continue-t-il, si nous marchions vers l’amendement ; mais le marcher de cet âge est celui d’un yvrogne, titubant, vertigineux ; c’est l’homme qui marche vers son décroit ».

On doit cependant se consoler des rides qui viennent sur le visage, puisqu’elles sont l’effet inévitable de notre existence. Dans l’adversité, les peines de l’esprit & les travaux du corps font vieillir les hommes avant le tems. Dans la prospérité, les délices d’une vie molle & voluptueuse les usent encore davantage. Ce n’est qu’une vie sobre, modérée, simple, laborieuse, exempte de passions brutales, qui peut retenir dans nos membres quelques avantages de la jeunesse, lesquels, sans ces précautions, s’envolent promptement sur les aîles du tems.

C’est une belle chose qu’une vieillesse étayée sur la vertu. Castricius ne voulant point permettre qu’on donnât des ôtages au consul Cnéius Carbon, celui-ci crut l’intimider, en lui disant qu’il avoit plusieurs epées ; & moi plusieurs années, répondit Castricius. Une pareille réponse a été faite par Solon à Pisistrate, par Confidius à Jules César, & par Cesellius aux triumvirs. Ils ont tous voulu faire voir, en parlant ainsi, que quelques années de vie qu’on avoit encore à parcourir ne valoient pas la peine de faire naufrage au port. (Le chevalier de Jaucourt.)

Vieillesse, (Mytholog.) elle étoit, selon Hésiodore, fille de l’Erébe & de la Nuit. Athénée prétend qu’elle avoit un temple à Athènes. (D. J.)

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Étymologie de « vieillesse »

Vieil ; wallon, vîless, vyess ; provenç. velheza ; cat. vellesa ; ital. vecchiezza. L'ancienne langue disait aussi viellune et viellume.

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(Date à préciser) Dérivé de vieil, avec le suffixe -esse.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « vieillesse »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
vieillesse vjɛjɛs

Fréquence d'apparition du mot « vieillesse » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « vieillesse »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « vieillesse »

  • […] Il en est de la vieillesse comme de la mort. Quelques-uns les affrontent avec indifférence, non pas parce qu'ils ont plus de courage que les autres, mais parce qu'ils ont moins d'imagination.
    Marcel Proust — À la recherche du temps perdu, le Temps retrouvé , Gallimard
  • La vieillesse est une voyageuse de nuit : la terre lui est cachée ; elle ne découvre plus que le ciel.
    François René, vicomte de Chateaubriand — Vie de Rancé
  • Jeunesse rêve, vieillesse décompte.
    Anonyme
  • La vieillesse est un alibi.
    Louis Scutenaire — Mes inscriptions IV
  • Jeunesse paresseuse, vieillesse pouilleuse.
    Proverbe anglais
  • Voici moins de plaisirs, mais voici moins de peines : Le rossignol se taist, se taisent les Syrènes : Nous ne voyons cueillir ni les fruits ni les fleurs : L'espérance n'est plus bien souvent tromperesse, L'hiver jouit de tout, bien heureuse vieillesse, La saison de l'usage, et non plus des labeurs.
    Théodore Agrippa d'Aubigné — L'Hiver
  • La vieillesse nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage.
    Michel Eyquem de Montaigne — Essais, III, 2
  • La vieillesse, la dernière politesse de la moisissure.
    Jacques Sternberg
  • Je vous demanderai , pour commencer, de m'aider à me réconcilier avec mon destin. Est-il possible de voir dans la vieillesse autre chose qu'une diminution d'être ou qu'un catalogue d'inconvénients ? 
    France Culture — Peut-on vieillir heureux ?
  • L'on craint la vieillesse que l'on n'est pas sûr de pouvoir atteindre.
    Jean de La Bruyère — Les Caractères, De l'homme
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Images d'illustration du mot « vieillesse »

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Traductions du mot « vieillesse »

Langue Traduction
Anglais old age
Espagnol vejez
Italien vecchiaia
Allemand hohes alter
Chinois 老年
Arabe كبار السن
Portugais velhice
Russe старость
Japonais 老齢
Basque zahartzaroa
Corse vechjezità
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Synonymes de « vieillesse »

Source : synonymes de vieillesse sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « vieillesse »

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Nombre de points du mot vieillesse au scrabble : 13 points

Vieillesse

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