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Sauter
Sommaire
- Définitions de « sauter »
- Étymologie de « sauter »
- Phonétique de « sauter »
- Fréquence d'apparition du mot « sauter » dans le journal Le Monde
- Évolution historique de l’usage du mot « sauter »
- Citations contenant le mot « sauter »
- Images d'illustration du mot « sauter »
- Traductions du mot « sauter »
- Synonymes de « sauter »
- Antonymes de « sauter »
- Combien de points fait le mot sauter au Scrabble ?
Définitions de « sauter »
Trésor de la Langue Française informatisé
SAUTER, verbe
Wiktionnaire
Verbe - français
sauter \so.te\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- S’élancer en l’air, soit pour retomber au même endroit, soit pour franchir un espace.
- Et Le Gonidec saute à l’eau aveuglante. Il nage tant bien que mal, et donne contre une échelle. Il s’y cramponne […] — (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, volume 6, 1936)
- Le roi, en rocquant, ne doit sauter que deux cases, c'est à-dire, que la tour avec laquelle il rocque, se mettra sur la case attenant immédiatement au roi, et celui-ci, sautant par dessus, se placera de l'autre côté de la tour. — (Hilaire Le Gai, Almanach des jeux : Académie nouvelle, Paris : Passard, 1853, page 168)
- Sauter d’un bateau dans un autre.
- Sauter à terre.
- Il sauta dans la rivière.
- Sauter sur un cheval.
- Sauter en selle.
- Sauter en croupe.
- Sauter de joie.
- Un cheval qui saute.
- Faire sauter un cheval.
- Un oiseau qui saute de branche en branche.
- Faire sauter un chien par-dessus un bâton.
- Sauter à bas de son lit : Descendre vivement de son lit.
- Sauter à la corde : Sauter par-dessus une corde qu’on fait tourner en l’air.
-
(Billard) Faire tomber, en jouant, hors de la table du billard, en passant par-dessus les bandes.
- Faire sauter une bille.
- La bille a sauté.
-
(Jeux) Rétablir avec dextérité un jeu de cartes dans l’état où il était avant qu’on l’eût coupé.
- Faire sauter la coupe.
-
(Cuisine) Cuire à feu vif en agitant de temps en temps la casserole.
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
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Exploser, se détruire d'un coup, voler en éclats.
- Tout à coup, comme dans le récit de Violetta, le bruit d'un vitrail qui saute en éclats. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Et ce ne fut pas une lente décadence qui surprit le monde européanisé ; les civilisations antiques pourrirent et s’effritèrent ; la civilisation européanisée sauta d’un coup, pour ainsi dire. En l’espace de cinq ans, elle fut entièrement ébranlée et détruite. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’édition de 1921)
- Forer des carottes dans le roc, en analyser les teneurs, placer des bâtons de cheddite au fond de la galerie, les faire sauter, faire sauter toute la montagne ... — (Michel Goeldlin, Panne de cerveau, Éditions Alban, 2004, page 220)
- Faire sauter la cervelle à quelqu’un : Lui exploser la tête d’un coup de feu.
- Se faire sauter la cervelle.
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(Figuré) (Familier) Faire faillite.
- Cette banque a sauté : Elle a fermé ses guichets.
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(Figuré) (Familier) Perdre son emploi ou sa place.
- Ainsi suspecté de servir la soupe aux généraux et aux ministres de droite (bien qu'il ait vertement envoyé aux pelotes Alain Peyrefitte lorsque ce dernier prétendit s’inviter lui-même à « Apostrophes »), Pivot eût dû, en bonne logique, « sauter » lorsque advint, en mai 1981, le pouvoir socialiste. — (Édouard Brasey, L’effet Pivot, Editions Ramsay, 1986, chapitre 3, § 2)
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(Figuré) (Familier) Être supprimé.
- Je suis déjà rentré, mon prof de physique étant en formation, mon cours a sauté.
- S’élancer avec vivacité sur quelqu’un, sur quelque chose.
- Sauter au collet, à la gorge de quelqu’un.
- Il a sauté sur ses armes pour se défendre.
- Il a sauté sur lui pour le frapper.
- Les gens sautaient sur le radicalisme, sur le cléricalisme, le royalisme ou le général Boulanger, comme ils sautaient sur le prétexte d’une borne mitoyenne, pour affirmer que, dans leurs familles, on s’entendait à faire l’amour d’une certaine façon. Les Messelon se montraient enragés pour l’Alsace-Lorraine, la chasse aux tyrans et aux curés, parce que c’était pour eux une manière de faire l’amour — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 204)
- Jean saute dans son short, attrape son sac à dos et dévale les escaliers, accompagné de Brigand, son chien. — (Pascale Chollet/Paskapoo, "Ligne de Crêtes" : nouvelles en Beaufortain et en Savoie, Éditions Lulu (Lulu.com), 2010, 2e édition 2011, page 51)
- Sauter au cou de quelqu’un : L’embrasser avec empressement.
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(Figuré) Parvenir d’une place inférieure à une place plus élevée, sans passer par les degrés intermédiaires.
- Cet élève a sauté de la troisième à la première.
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Passer subitement, rapidement d’une chose à une autre qui est différente, qui n’a point de liaison avec elle.
- Sauter d’un sujet à un autre.
- Il saute d’une idée à une autre, sans transition.
- Passer d’un chapitre, d’une phrase, d’un paragraphe à un autre, dans un texte sans s’arrêter à ce qui est entre les deux.
- Vous pouvez sans inconvénient sauter tout de suite au chapitre suivant.
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(Marine) Changer brusquement de direction.
- Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 39)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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(Transitif) Franchir en s’élançant en l’air.
- Sauter un fossé.
- Sauter la barrière.
- Ce cheval saute bien les obstacles.
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(Transitif) Omettre, passer quelque chose en récitant, en lisant, en transcrivant, etc.
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Une feuille verte portait en tête : CONFIDENTIEL. Sautez les questions embarrassantes, mais soyez aussi complet que possible.
Il me répugnait de sauter. En classe, dans les versions latines, je ne conseillais pas à mes élèves de sauter les difficultés, pour revenir, plus tard, les résoudre.
« Ne soyez pas des sauteurs : » leur disais-je. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 66) - Sauter un passage.
- Il a sauté deux feuillets.
- Le copiste a sauté deux lignes.
- Le pianiste a sauté une mesure.
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Une feuille verte portait en tête : CONFIDENTIEL. Sautez les questions embarrassantes, mais soyez aussi complet que possible.
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(Transitif) (Haras) (Rare) Saillir, couvrir une jument.
- Cet étalon a sauté tant de juments.
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(Transitif) (Vulgaire) Posséder sexuellement.
- Je comprends le type qui saute une vieille mocharde, parce qu’il se dit : – Elle va me filer le chèque dont j’ai besoin si je l’enfouraille comme elle veut. — (Honoré Bostel, Le roman d'un turfiste, Éditions La Table ronde, 1975)
- Les rombières elles ont les seins remontés au maximum par des soutifs de marque, les dents pourries un peu cachées ainsi par la gouache à lèvres, espérant encore se faire sauter par des amis intimes, […]. — (Marc-Édouard Nabe, Zigzags, éditions Barrault, 1986, page 76)
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[…]. Frank est pas con au point d'épouser un paillasson pareil.
— T'es jaloux, gros porc, de n'avoir jamais pu me sauter.
— J'aurais eu trop peur d’attraper la chtouille ! — (F.-H. Ribes, Lecomte, la toile et l’araignée, Paris : Éditions Fleuve noir, 1985) - Mutatis mutandis, Hélène fut à M&mnoux ce que Judith Toumignon était à Clochemerle, sans atteindre la chaudasserie extrême de la Jacqueline de La Terre de Zola, qui se fait sauter du soir au matin par tout ce qui porte une queue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Éditions Publibook, 2018, p. 157)
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(Transitif) (Argot) Arrêter.
- J’aurais dû le calotter, oui, n’est-ce pas, l’arrêter là-bas, et ce serait fini. […] C’est ainsi, fit le policier. On ne saute pas toujours qui on veut, où l’on veut. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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(Argot) Avoir faim (expression "la sauter").
- — Rien à boire ni à bouffer. Ils la sautent, comme on ne l’a peut-être jamais sautée. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 37)
- « Et puis quoi, on ne peut pas tout donner pour rien. Est-ce qu’on a même le droit quand, chez vous, on la saute ? » — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 245)
- Au camp, on la sautait, c’est vrai, mais il y avait la démerde. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 25)
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(Transitif) (Argot) Dépasser un véhicule, le doubler à vive allure, en déboitant au dernier moment.
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Quelqu'un a klaxonné derrière nous. [...]
- Ta gueule, eh, peau de fesses, a crié Haymann à une Toronado tomate qui nous a sautés en miaulant. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 5, Réédition Quarto Gallimard, page 481)
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Quelqu'un a klaxonné derrière nous. [...]
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(Transitif) (Argot) Passer une ville en la contournant.
- Nous avons sauté Pontoise par la rocade et filé vers Paris. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 15, Réédition Quarto Gallimard, page 527)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
S'élancer en l'air, soit pour retomber au même endroit, soit pour franchir un espace. Sauter en l'air. Sauter de bas en haut, de haut en bas. Sauter en avant, en arrière. Sauter par-dessus une muraille. Sauter à cloche-pied, à pieds joints. Sauter d'un bateau dans un autre. Sauter à terre. Il sauta dans la rivière. Sauter sur un cheval. Sauter en selle. Sauter en croupe. Sauter de joie. Un cheval qui saute. Faire sauter un cheval. Un oiseau qui saute de branche en branche. Faire sauter un chien par-dessus un bâton. Sauter à bas de son lit, Descendre vivement de son lit. Sauter à la corde, Sauter par-dessus une corde qu'on fait tourner en l'air. Fig., Reculer pour mieux sauter, En évitant un inconvénient, un danger présent, s'exposer à un inconvénient, à un danger plus grave. Fig. et fam., Sauter aux nues, sauter au plafond, Bondir sous le coup d'une surprise, d'une colère soudaine. Si vous lui dites cela, vous le ferez sauter aux nues. Fig. et fam., Sauter à pieds joints par-dessus quelque chose, Faire quelque chose sans s'embarrasser des obstacles, des considérations contraires. En termes de Billard, Faire sauter une bille, La faire tomber, en jouant, hors de la table du billard. La bille a sauté, Elle est tombée hors du billard, en passant par-dessus les bandes. En termes de jeu de Cartes, Faire sauter la coupe, Rétablir avec dextérité un jeu de cartes dans l'état où il était avant qu'on eût coupé. En termes de Cuisine, Faire sauter un poulet, un lapin, des légumes, etc., Faire cuire à feu vif un poulet, un lapin, etc., en agitant de temps en temps la casserole.
SAUTER se dit particulièrement en parlant des Choses qu'une explosion détruit, renverse, fait voler en éclats. La poudrière de telle ville a sauté. Le feu a pris aux poudres, et le bâtiment a sauté. Faire sauter son vaisseau pour ne pas le rendre à l'ennemi. On dit aussi Se faire sauter pour Faire sauter son vaisseau. Fig. et fam., Cette banque a sauté, Elle a fait faillite, elle a fermé ses guichets. Fig. et fam., Faire sauter quelqu'un, Lui faire perdre son emploi, sa place. Je le ferai sauter. On l'a fait sauter. Faire sauter la cervelle à quelqu'un, Lui briser la tête d'un coup d'arme à feu. On dit de même Se faire sauter la cervelle. Absolument, Se faire sauter.
SAUTER signifie aussi S'élancer avec vivacité sur quelqu'un, sur quelque chose. Sauter au collet, à la gorge de quelqu'un. Il a sauté sur ses armes pour se défendre. Il a sauté sur lui pour le frapper. Sauter au cou de quelqu'un, L'embrasser Avec empressement. Fig., Sauter aux yeux, se dit d'une Chose qui est évidente, qui se fait voir tout de suite, qu'on aperçoit sans peine. Il y a dans ce tableau des défauts qui sautent aux yeux. Ne voyez-vous pas le but qu'il poursuit? Cela saute aux yeux.
SAUTER signifie, au figuré, Parvenir d'une place inférieure à une place plus élevée, sans passer par les degrés intermédiaires. Cet élève a sauté de la troisième à la première. Il signifie aussi Passer subitement, rapidement d'une chose à une autre qui est différente, qui n'a point de liaison avec elle. Sauter d'un sujet à un autre. Il saute d'une idée à une autre, sans transition. Il signifie encore Passer d'un endroit à un autre, dans un livre, dans un texte quelconque, sans s'arrêter à ce qui est entre les deux. Vous pouvez sans inconvénient sauter tout de suite au chapitre suivant. En termes de Marine, il se dit du Vent qui change brusquement de direction. Le vent a sauté du nord à l'est, Il y a passé subitement.
SAUTER s'emploie aussi comme verbe transitif et signifie Franchir en s'élançant en l'air. Sauter un fossé. Sauter la barrière. Ce cheval saute bien les obstacles. Fig. et fam., Sauter le fossé, le pas, Prendre un parti hasardeux, après avoir longtemps hésité. Fig., Sauter une classe, Passer d'une classe à une autre sans suivre la classe intermédiaire. Cet élève a sauté une classe.
SAUTER signifie encore, figurément, Omettre, passer quelque chose en récitant, en lisant, en transcrivant, etc. Sauter un passage. Il a sauté deux feuillets. Le copiste a sauté deux lignes. Le pianiste a sauté une mesure. En termes de Haras, Il se dit d'un Étalon qui saillit, qui couvre une jument. Cet étalon a sauté tant de juments. Le participe passé
SAUTÉ s'emploie adjectivement en termes de Cuisine et signifie Qu'on a fait sauter. Un poulet sauté. Des pommes de terre sautées. Substantivement, Du sauté de veau. Un sauté de chevreuil.
Littré (1872-1877)
-
1S'élever de terre avec effort, faire un saut. Sauter en croupe. Sauter de joie. Sauter à cloche-pied, à pieds joints.
Il a fait à la fin comme un homme qui se jetterait dans un précipice pour acquérir la réputation de bien sauter
, Guez de Balzac, lett. 14, liv. I.Pourquoi, montagnes, avez-vous sauté comme des béliers ; et vous, collines, comme les agneaux des brebis ?
Sacy, Bible, Psaum. CXIII, 6.La penaille, ensemble enfermée, Fut en peu d'heure consumée, Les maris sautant à l'entour
, La Fontaine, Cordel.On dit… que ton corps goutteux, plein d'une ardeur guerrière, Pour sauter au plancher fit deux pas en arrière
, Boileau, Lutr. I.Eh quoi ? monsieur, tout seul vous sautez de la sorte
, Regnard, Joueur, IV, 11.Oh ! la prairie ! que j'y sauterai de bon cœur !… ah ! j'oubliais de vous dire, il est défendu de sauter aux Tuileries
, Genlis, Théât. d'éduc. la Colombe, sc. 3.Ils courent sur un sable profond, lancent des javelots, sautent au delà d'un fossé ou d'une borne, tenant dans leurs mains des masses de plomb
, Barthélemy, Anach. ch. 26.Nous promettons, pour cette grâce, De sauter pour les gens en place
, Béranger, Requête des chiens.Fig.
Le cœur sautant de joie et triste d'apparence
, Régnier, Sat. VIII.Sauter en selle, monter sur un cheval sans mettre le pied à l'étrier.
Sauter à bas de son lit, descendre de dessus son lit avec vivacité.
J'ai beau sauter du lit plein de trouble et d'effroi
, Boileau, Sat. VI.Fig. Sauter par-dessus quelque objet ne pas s'embarrasser des obstacles.
Vous sautiez ainsi par-dessus les hommes que vous ne connaissiez pas, pour aller aux génies
, Fontenelle, Dial. 2, Morts mod.Fig. Sauter à pieds joints par-dessus une chose, voy. JOINT 1, n° 1.
Fig. Sauter aux nues, voy. NUE, n° 4.
Sauter au plancher, s'impatienter, s'irriter. Il sauta au plancher quand on lui fit la proposition. Vous me feriez sauter au plancher.
Fig. Il recule pour mieux sauter, voy. RECULER 1, n° 11.
Au propre, reculer pour mieux sauter, tomber plus tard, mais n'en tomber pas moins.
C'eût été reculer pour mieux sauter, si l'Olive ne l'eût pas retenu par ses chausses
, Scarron, Rom. com. II, 7. -
2 Terme de manége. Sauter entre les piliers, se dit du cheval qui fait des sauts sans avancer ni reculer, étant attaché aux deux piliers du manége.
On dit de même : sauter de ferme à ferme.
Sauter en liberté, se dit du cheval à qui l'on a appris à faire le pas et le saut
- 3 Terme d'escrime. Se dit des personnes qui, dans le développement, levant le pied trop haut, décrivent un cercle et non une ligne droite.
-
4S'élancer d'un lieu à un autre. L'écureuil saute de branche en branche.
Un troisième laquais… ne manqua pas de dire à son maître qu'il venait de voir sauter un homme de la muraille du jardin dans la rue
, Scarron, Rom. com. I, 15.En disant ces paroles, il [l'ambassadeur de France] donna la main au roi [Charles XII allant contre les Danois], qui sauta dans la chaloupe où le comte de Piper et l'ambassadeur entrèrent
, Voltaire, Charles XII, 2.Nous sautâmes sur le rivage, et l'on mit le navire à sec
, Barthélemy, Anach. ch. 73.Familièrement. Faire sauter quelqu'un par la fenêtre, le jeter par la fenêtre.
Jamais ces faux amis ne deviendraient nos maîtres ; Et je les ferais tous sauter par les fenêtres
, Destouches, Dissip. I, 1.Terme de marine. Sauter à l'abordage, passer sur un bâtiment ennemi pour s'y battre corps à corps.
Fig. et familièrement. Sauter de branche en branche, passer brusquement et sans liaison d'un sujet à un autre.
-
5S'élancer vivement pour saisir quelqu'un ou quelque chose. Sauter au collet, à la gorge, au visage de quelqu'un. Il sauta à ses pistolets pour se défendre. Il a sauté sur lui pour le frapper.
Sauter au cou de quelqu'un, l'embrasser avec empressement.
Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté, qui les reçut avec toute la grâce imaginable
, Voltaire, Candide, 18.Sauter aux yeux de quelqu'un, se jeter sur lui pour le battre.
Elle lui sauta aux yeux, furieuse comme une lionne à qui l'on a ravi ses petits
, Scarron, Rom. com. II, 7.Fig. Sauter aux yeux, frapper la vue tout d'un coup et sans peine.
Dans cette disposition, son nom me sauta aux yeux en ouvrant votre lettre
, Sévigné, 5 février 1690.Faites-vous envoyer les Fables de la Fontaine : elles sont divines ; on croit d'abord en distinguer quelques-unes, et, à force de les relire, on les trouve toutes bonnes… mandez-m'en votre avis et le nom de celles qui vous auront sauté aux yeux les premières
, Sévigné, 20 juill. 1679.Sauter aux yeux, être manifeste évident.
Je n'ai attrapé de leur manière de réciter que ce qui m'a d'abord sauté aux yeux
, Molière, l'Impromptu, 1.Son impertinente vanité, qui d'abord vous sautera aux yeux
, Boursault, Lett. nouv. t. II, p. 175.J'y ferai des portraits qui sauteront aux yeux
, Gresset, le Méch. II, 3.Pour peu qu'on réfléchisse, l'impossibilité saute aux yeux [d'une lettre imputée à Voltaire] ; d'ailleurs je suis accoutumé à la calomnie
, Voltaire, Lett. d'Argental, 10 oct. 1762.Une évidence qui saute aux yeux
, Rousseau, Ém. II. -
6Il se dit des choses qui éprouvent un mouvement comparé à un saut. Le bouchon sauta en l'air.
Un jour il lui fit sauter un bouton de son pourpoint en lui disant : M. le cardinal vous fera sauter quand il voudra, comme je fais sauter ce bouton
, Retz, Mém. t. II, liv. III, p. 354, dans POUGENS.Faire sauter un œil hors de la tête, porter un coup qui fait sortir l'œil hors de la tête.
Faire sauter la tête à quelqu'un, le décapiter.
Terme de jeu de billard. Faire sauter une bille, la faire tomber, en jouant, hors de la table du billard, et aussi lui faire faire un saut sur le billard et même par-dessus une autre bille.
La bille a sauté, elle est tombée hors de la table du billard.
Faire sauter la coupe, rétablir avec dextérité un jeu de cartes dans l'état où il était avant qu'on eût coupé.
Fig. et familièrement. Faire sauter les bouteilles, boire beaucoup.
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7 Terme de marine. Faire une saute.
Les vents ayant sauté à l'est-sud-est dans l'après-midi
, La Pérouse, Voy. t. II, p. 335, dans POUGENS.Sauter sur la lame, se dit d'un navire qui fait des tangages courts et fréquents.
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8Faire sauter, communiquer un mouvement en haut, comparé à un saut.
Ils [les gens qui me bernaient] recommencèrent à me faire sauter mieux que devant
, Voiture, Lett. 9.Fig. et familièrement. Faire sauter quelqu'un, lui faire perdre son emploi.
Faire sauter signifie aussi se débarrasser de.
Pour la vieille qui l'a attiré chez elle, et la jeune dont il a la tête tournée, il y a beaux jours que j'aurais fait sauter tout cela
, Diderot, Père de famille, III, 7.Faire sauter la charge, la terre de quelqu'un, le forcer à la vendre par voie de justice.
On dit de même : Cette folie lui coûte cher ; sa place en a sauté.
-
9Voler en éclats, faire explosion. Le bâtiment, la poudrière a sauté.
Les troupes du roi donnèrent à M. le Prince le temps de faire sauter la tour de Tonnay-Charente
, La Rochefoucauld, Mém. 202.Insolence des bourgeois d'Anvers, qui, dans un feu d'artifice, représentèrent le Grand Turc, un prince de l'Europe et le diable, ligués tous trois, qu'on faisait sauter en l'air
, Racine, Fragm. hist.Il [Mortier] avait ordre de défendre le Kremlin, puis, en se retirant, de le faire sauter et d'incendier les restes de la ville
, Ségur, Hist. de Nap. IX, 6.Se faire sauter, provoquer une explosion qui tue.
C'est un vrai miracle que Rouelle [le chimiste], faisant ses essais presque toujours seul, parce qu'il voulait dérober ses arcanes… ne se soit pas fait sauter en l'air par ses inadvertances continuelles
, Grimm, Corresp. t. I, p. 249.Particulièrement, se faire sauter, faire sauter son vaisseau.
Faire sauter la cervelle à quelqu'un, lui casser la tête d'un coup de pistolet.
Par exagération.
L'autre qui depuis trois heures éternue à se faire sauter le crâne et jaillir la cervelle
, Beaumarchais, Barb. de Sév. III, 5.Faire sauter un mauvais lieu, une maison de jeu, fermer un mauvais lieu, une maison de jeu.
-
10Se déplacer rapidement, passer brusquement d'un lieu à un autre.
Je ne voulais pas qu'elles [les Précieuses ridicules] sautassent du théâtre Bourbon dans la galerie du Palais
, Molière, Préc. préf.Rien n'est si plaisant que la promptitude de ce changement de climat, qui le fait sauter [le duc de Chaulnes] d'Auray à deux lieues de Grignan
, Sévigné, 4 sept. 1689. -
11Aller rapidement d'un endroit d'un livre, d'un discours à un autre.
Je regardai de loin, à mesure que je la lisais [une lettre], s'il n'y avait rien dedans qui fût janséniste ; je vis vers la fin le nom de M. Nicole, et je sautai bravement, ou, pour mieux dire, lâchement par-dessus
, Racine, Lett. 15 à Boileau.Le jeune homme, frappé de l'objet qu'on lui présente, s'en occupe uniquement, et saute à pieds joints par-dessus vos discours préliminaires
, Rousseau, Conf. V.Sautez tout de suite aux vingt dernières pages de Clarisse
, Diderot, Élog. de Richardson.Au reste, si mes notices ne conviennent pas à quelques lecteurs, je leur dirai : Sautez par-dessus
, Al. Duval, le Vieil amateur, Notice. -
12Passer subitement d'une chose à une autre qui est toute différente.
Qu'il [Montaigne] l'évitait [le défaut de méthode] en sautant de sujet en sujet, qu'il cherchait le bon air
, Pascal, Pens. VI, 33, édit. HAVET. -
13 Terme de musique. Passer brusquement d'un ton, d'une clef à une autre.
Lorsqu'il est question de sauter d'une clef à l'autre
, Rousseau, Dissert. sur la mus. mod.Sauter d'une octave, octavier.
Faire sauter le ton, forcer l'air dans le tuyau d'un instrument à vent et faire résonner ainsi une des harmoniques du ton.
Sauter d'une partie à une autre, se dit quand on chante sur la partition et qu'on veut exécuter deux ou plusieurs parties qui se succèdent.
-
14Parvenir à une place élevée sans passer par les degrés intermédiaires. Il a sauté du grade de capitaine à celui de colonel. Cet écolier a sauté de la troisième en rhétorique.
Ce qui devait réjouir l'âme d'un paysan de mon âge qui, presque au sortir de la charrue, pouvait sauter tout d'un coup au rang honorable de bon bourgeois de Paris
, Marivaux, Pays. parv. 2e part. -
15 Fig. Être dépensé, être perdu.
Il en coûte trop cher, voilà plus de dix écus qui sautent à l'achat de ce batelet,
Corresp. du gén. Klinglin, I, 258.La maison sauterait plutôt que j'en sortisse
, Collin D'Harleville, Vieux célib. II, 6.Faire sauter, dépenser en prodigue.
Des chevaux, des valets, une bonne cave ! comme je ferais sauter tout cela !
Picard, les Deux Philiberts, II, 11.Aux jeux de hasard, faire sauter la banque, gagner tout l'argent du banquier.
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir. Cependant la Fontaine l'a conjugué avec le verbe être ; ce qui n'est plus usité :
…sa joie amoureuse N'ose éclater ; soyez sûr qu'à mon cou, Si j'étais seul, elle serait sautée
, La Fontaine, Calend. -
16 V. a. Franchir. Sauter un fossé.
Je saute vingt ruisseaux, j'esquive, je me pousse
, Boileau, Sat. VI.Fig. et familièrement. Sauter le pas, le fossé, prendre une résolution extrême, hasardeuse.
Il faudra que tu dises que c'est Nicolette qui t'y a fait entrer, et que tu as promis de l'épouser ; si l'on veut t'obliger à tenir la parole, tu sauteras le fossé
, Lesage, Guzm. d'Alf. III, 11.Fig. Sauter le bâton, faire quelque chose qu'on ne voulait pas faire, le faire malgré soi.
Mon cher maître, je crois qu'il faudra que je saute le bâton
, Marivaux, Surpr. de l'amour, II, 5. -
17 Fig. Omettre, passer quelque chose en lisant ou en copiant.
Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin [d'une description]
, Boileau, Art p. I.Comment compter cette la Varenne parmi les seize quartiers à prouver ? comment la sauter ?
Saint-Simon, 76, 235.J'ai fini Cléopatre ; j'en ai sauté les deux tiers
, Mme du Deffant, Lett. à H. Walpole, t. III, p. 33, dans POUGENS. -
18 Familièrement. Faire sauter. Sauter un enfant au maillot.
Ensuite, il ouvre une fenêtre, il prend son coussin, il le saute et le baise
, Diderot, Lett. à Riccoboni. - 19 Terme de cuisine. Sauter ou faire sauter, mettre dans une casserole plate à grand feu pour faire cuire rapidement une viande tendre et l'apprêter bonne à manger en très peu de temps. Sauter un lapin. Sauter des filets.
- 20Presser le poisson dans les barils en montant dessus.
- 21 Terme de haras. Couvrir une jument, en parlant de l'étalon. Cet étalon a sauté tant de juments.
HISTORIQUE
XVe s. Les gens du roy Charles sauterent sur eux par nuit et les ruerent jus
, Fenin, 1417. Et ne vites-vous pas, ce dit Orton, quand vous saulsistes hors de vostre lit, aucune chose ?
Froissart, II, III, 22.
XVIe s. On reculle pour mieulx saulter
, Marot, II, 150. Ce chariot par le ciel haut et large Saute et ressaute, et l'air le pousse et guide
, Marot, IV, 65. Les Flamens, qui nous aimoyent, et lesquels on a contrains de nous haïr, de quelle allegresse nous sauteroyent-ils à dos ?
Lanoue, 24. Nous avons fait sauter nos loix par la fenestre, pource qu'elles parloyent trop haut
, Lanoue, 164. … Qu'on avoit quitté les Tourelles exprès, les ayant rempli de poudre pour les faire sauter
, Lanoue, 602. Et si nous avons affaire à gens qui n'ayent pas le courage de fouiller l'equipage, nous faisons sauter [nous volons] ce que nous pouvons
, D'Aubigné, Faen. III, 1. Fervaques fit donner son guidon. qui sauta la muraille
, D'Aubigné, Hist. II, 123. Lors il luy saulta au col et la baisa
, Amyot, Anton. 14. Aussitost prest qu'un chien auroit sauté un escalier
, Cotgrave †
Encyclopédie, 1re édition (1751)
SAUTER, v. n. l’action de, (Physiol.) dans le saut, les muscles sont obligés d’agir non-seulement pour résister au poids du corps, mais même pour le relever avec force, lui faire perdre terre, & l’élancer en l’air comme font les sauteurs, lorsqu’ils sautent à pié joint sur une table. Pour sauter ainsi, ils plient & panchent la tête & le corps sur les cuisses, les cuisses sur les jambes, & les jambes sur les piés. Leurs muscles étant ainsi pliés & allongés comme pour prendre leur secousse, ils les remettent dans cette contraction subite qui fait ressort contre terre, d’où ils s’élancent en l’air, & se redressent en arrivant sur le bord d’une table ou autre corps sur lequel ils sautent.
Cet effort est suffisant pour rompre le tendon d’Achille, & plusieurs sauteurs se sont blessés en s’élançant ainsi, & en manquant le lieu sur lequel ils se proposoient de sauter. Le nommé Cauchois, l’un des plus habiles sauteurs qu’on ait vu en France, dans un saut qu’il fit à piés joints sur une table élevée de trois piés & demi, se rompit les deux tendons d’Achille, & fut guéri de cette blessure par M. Petit. La table sur laquelle sautoit le sieur Cauchois se trouva plus haute qu’à l’ordinaire ; son élan ne l’éleva pas assez ; il n’y eût que les bouts de ses piés qui toucherent sur le bord de la table ; ils n’y appuyerent qu’en glissant, & qu’autant qu’il falloit pour se redresser & rompre sa détermination en-avant ; la ligne de gravité ne tombant point sur la table, le sauteur tomba à terre, droit sur la pointe de ses piés étendus de maniere que les tendons d’Achille furent, pour ainsi dire, surpris dans leur plus forte tension ; & que la chute de plus de trois piés ajouta au poids ordinaire du corps une force plus que suffisante pour les rompre ; puisque cette force étoit celle qu’avoit acquis le poids du corps multiplié par la derniere vitesse de la chute.
Pour comprendre les tristes accidens qui arrivent dans les sauts, il faut remarquer que dans l’état naturel, quand nous sommes exactement droits sur nos piés, la ligne de gravité du corps passe par le milieu des os de la cuisse, de la jambe & du pié : ces os pour lors se soutiennent mutuellement comme sont les pierres d’une colonne, & nos muscles n’agissent presque point. Au contraire, pour soutenir notre corps lorsque nos jointures sont pliées, nos muscles agissent beaucoup, & leurs contractions sont d’autant plus fortes, que la flexion des jointures est plus grande ; elles peuvent même être pliées au point, que le poids du corps & les muscles qui le tiennent en équilibre, feront effort sur les os avec toute la puissance qu’ils peuvent avoir ; alors les apophyses où les muscles s’attachent, pourront se casser, si les muscles résistent ; mais si les apophyses des os sont plus fortes, la rupture se fera dans les muscles ou dans leurs tendons.
Maintenant pour calculer la force de tous les muscles qui agissent, lorsqu’un homme se tenant sur ses piés, s’éleve en sautant à la hauteur de deux piés ou environ ; il faut savoir que si cet homme pese cent cinquante livres, les muscles qui servent dans cette action, agissent avec deux mille fois plus de force, c’est-à-dire, avec une force équivalente à trois cens mille livres de poids ou environ : Borelli même dans ses ouvrages, fait encore monter cette force plus haut. (D. J.)
Sauter, (Marine.) c’est changer, en parlant du vent. Ainsi on dit que le vent a sauté par tel rumb, pour dire que le vent a changé, & qu’il souffle à cet air de vent.
Sauter, en terme de manege, c’est faire des sauts. Aller par londs & par sauts, c’est aller à courbette & à caprioles. Sauter entre les piliers, se dit du cheval qu’on a accoutumé à faire des sauts, étant attaché aux deux piliers du manege, sans avancer ni reculer. Sauter une jument, se dit de l’étalon, lorsqu’il la couvre. Sauter de ferme à ferme, se dit quand on fait sauter un cheval, sans qu’il bouge de sa place.
Étymologie de « sauter »
Wallon, sâtlé ; provenç. sautar ; esp. saltar ; ital. saltare ; du lat. saltare, dénominatif de saltum, supin de salire (voy. SAILLIR).
- Du latin saltare (« danser »), lui-même lié à une racine indo-européenne *sel- qui a donné « haltère » via le grec ancien ou le latin salire (« sauter ») qui a donné en français « saillir », « assaillir », etc.
Phonétique du mot « sauter »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
sauter | sote |
Fréquence d'apparition du mot « sauter » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Évolution historique de l’usage du mot « sauter »
Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.
Citations contenant le mot « sauter »
-
Le plastique défigure le monde, le plastic fait sauter le reste.
José Artur -
Un mur peut se sauter, mais comment s'évader de soi ?
Tecia Werlowski -
En voulant sauter jusqu’à la lune, vous pourriez tomber dans la boue.
Proverbe américain -
Regarde avant de sauter.
Proverbe tchèque -
Regardez à deux fois avant de sauter.
Charlotte Brontë -
Quand tu sauras te lécher le coude, tu pourras sauter par-dessus tes genoux.
Mulla Nasreddin -
On ne juge pas un crapaud à le voir sauter.
Proverbe québécois -
Nier l’existence de Dieu, c’est sauter les yeux fermés.
Proverbe malgache -
Les Israéliens qui ne veulent pas voir de contenu sexuels ou indécents disposent d’un nouveau service de streaming qui leur permet de sauter les passages les plus immodestes.
The Times of Israël — Un nouveau service de streaming 'casher' pour sauter les passages indécents | The Times of Israël -
L’encens gâte plus de cervelles Que la poudre n’en fait sauter.
Pesselier — Fables nouvelles
Images d'illustration du mot « sauter »
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Traductions du mot « sauter »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | jump |
Espagnol | saltar |
Italien | saltare |
Allemand | springen |
Chinois | 跳 |
Arabe | اقفز |
Portugais | saltar |
Russe | прыгать |
Japonais | ジャンプ |
Basque | salto egin |
Corse | salta |
Synonymes de « sauter »
- faire sauter
- la sauter
- sauter au cou
- sauter par-dessus
- sauter sur
- plonger
- bondir
- s'élancer
- sautiller
- cabrioler
- gambader
- agresser
- attaquer
- se jeter sur
- se ruer sur
- exploser
- éclater
- franchir
- passer
- traverser
- enjamber
- omettre
- oublier
- passer sans s'arrêter
- brûler
- s'envoyer
- se farcir
- absorber
- accoler
- accoupler
- coïter
- copuler
- couvrir
- danser
- dépasser
- enfoncer
- fondre
- forniquer
- frayer
- gesticuler
- gigoter
- laisser
- négliger
- perdre
- rebondir
- remuer
- s'élever
- saillir
- sursauter
- taire
- trépigner
- tressaillir
- tressauter
- se précipiter
- se jeter
Antonymes de « sauter »
Combien de points fait le mot sauter au Scrabble ?
Nombre de points du mot sauter au scrabble : 6 points