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Port
Sommaire
- Définitions de « port »
- Étymologie de « port »
- Phonétique de « port »
- Fréquence d'apparition du mot « port » dans le journal Le Monde
- Citations contenant le mot « port »
- Images d'illustration du mot « port »
- Vidéos relatives au mot « port »
- Traductions du mot « port »
- Synonymes de « port »
- Combien de points fait le mot port au Scrabble ?
Variantes | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Masculin | port | ports |
Définitions de « port »
Trésor de la Langue Française informatisé
PORT1, subst. masc.
PORT2, subst. masc.
Action ou fait de porter.PORT3, subst. masc.
Col de la chaîne des Pyrénées, entre le versant français et le versant espagnol. Le fond de la fissure monte brusquement comme s'il voulait se hausser jusqu'à la falaise, mais s'arrête à mi-hauteur, formant une échancrure arrondie sur le ciel; c'est le port de Salau. De l'autre côté, c'est l'Espagne, dominée par des falaises identiques aux nôtres (...). On peut passer en Espagne sans suivre le sentier qui franchit le port, mais il y faut beaucoup d'acrobatie (Abellio, Pacifiques,1946, p.329).Wiktionnaire
Nom commun - ancien français
port \Prononciation ?\ masculin
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Port.
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Saint Nicolas al port ala — (Wace, Le Livre de Saint Nicolas, f. 70r, fin de la 3e colonne de ce manuscrit)
- cil le mena a droit port — (Vie de sainte Marie l’Égyptienne, ms. 23112 de la BnF, f. 336v. a.)
-
Saint Nicolas al port ala — (Wace, Le Livre de Saint Nicolas, f. 70r, fin de la 3e colonne de ce manuscrit)
Nom commun 2 - français
port \pɔʁ\ masculin
- Action de porter.
- Simon Cohen, se conformant en ceci à l’usage du pays qui interdit le port des armes à ses coreligionnaires marocains, est inerme; les chameliers ont des gourdins et de mauvais poignards. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
- Il n’y a non plus aucun pittoresque dans les costumes, car le port du pareu ou pagne indigène est interdit dans les rues de Papeete. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Bien qu’il ait déjà été question dès 1208, […], d’imposer aux juifs un signe en forme de roue, la rouelle ne fut officiellement imposée en France qu’en 1227 par le Concile de Narbonne. […]. La roue devait, ordinairement, se porter sur la poitrine. […]. Le défaut du port de la roue était passible d’amende et même de châtiments corporels. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
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Façon de se porter, maintien.
- C’était la supérieure, suivie des sœurs Agnès et Claire. Toutes deux pleuraient ; la supérieure était fort pâle, mais son port était assuré et ses yeux fixes et hardis. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Il avait la cambrure des petits, le port de l’avorton, gardait le ventre rentré et poussait chaque centimètre au-delà de ses limites. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 29)
- Tout le monde les connaît. Avec leur costume sombre, leurs tatouages et leur port altier, ils sont reconnaissables entre tous. — (Charlotte Menegaux, « Yakusa, la seule mafia au monde à avoir pignon sur rue » - Le Figaro)
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(Botanique) Apparence naturelle d’une plante.
- Arbuste, une essence ligneuse dont le port n’excède pas sept mètres de haut — (Code du développement territorial, Service Public de Wallonie)
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(Architecture des ordinateurs) Dispositif permettant de connecter des périphériques.
- Le port USB (Universal Serial Bus) est apparu en 1995 pour pallier les carences du port série créé en 1960 et supportant le standard RS-232. Ce sont des connecteurs qui permettent de raccorder des périphériques…
- De son côté, Bloomberg maintient ses informations et a même ajouté récemment que des ports Ethernet avaient été bidouillés pour écouter aux serveurs. — (Mickaël Bazoge, The Big Hack : Tim Cook demande à Bloomberg de se rétracter, MacGeneration, 19 octobre 2018 → lire en ligne)
-
Prix du transport, affranchissement.
- Franco de port.
- Les ports de lettres ne sont pas très-chers, et malgré les innombrables dangers auxquels sont exposés les courriers sur les routes, presque toujours infestées de factieux et de bandits, le service se fait aussi régulièrement que possible. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
Nom commun 1 - français
port \pɔʁ\ masculin
-
Havre côtier, refuge ou abri pour les bateaux les protégeant des vents et des tempêtes.
- Des phares éloignent les navires des dangers ou les conduisent dans les ports abrités par des digues construites en luttant contre les tempêtes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Vers 4 heures, j’aperçois de nouveau la terre après avoir barré toute la nuit ; je passe au petit jour près d’un destroyer américain et entre dans le port Saint-Georges. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La Chiffonne en longea la côte occidentale, doubla la pointe Nord et, suivant les falaises de l’Est, moins anfractueuses, pénétra dans un grand port naturel, protégé par un alignement de gros rochers et de petits îlots. — (G. Lenotre, Les derniers Terroristes, Paris : chez Firmin-Didot, 4e édition, 1932, page 79)
- Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Ensemble des installations, en bord de mer, destinées à l’entretien des navires, à l’embarquement et au débarquement des marchandises ou des passagers.
- C’était un tohu-bohu ethnique. Dans le port flottaient les pavillons de toutes les nations, et plus de deux millions d’êtres humains s’y embarquaient annuellement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Ça me rappelle le vieux port marseillais, les marchandes de coquillages, les pieds-paquets et le vin de Cassis, doré comme du soleil. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 187-188)
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Point de la rive d’un cours d’eau où les navires abordent, chargent et déchargent les marchandises.
- Le mythique port de Bercy.
- Le port céréalier de Givet.
-
Ville bâtie auprès d’un port, autour d’un port.
- Marseille est un agréable port de mer.
-
(Figuré) Lieu de repos, de refuge, d’une situation tranquille.
- Il est dans le port en se retirant du monde et de l’embarras des affaires.
- Il s’est assuré un port dans la tempête.
-
(Figuré) Lieu où l’on se retire loin des embarras du monde, où l’on cherche à se mettre à couvert de quelque danger.
- La maison de l’ambassadeur a été un port de salut pour lui.
-
(Géographie) Col des Pyrénées.
- Le port d’Envalira est le plus haut col routier de la chaîne pyrénéenne.
- — Viva ! viva ! jaleo ! s’écria Houmain ; nous autres braves, nous sommes bons à tout. Ah çà ! mais… tu as donc toujours passé par les autres ports ? car je ne t’ai pas revu depuis que j’ai repris le métier. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXII, 1826)
- De l’autre côté, c’est l’Espagne, dominée par des falaises identiques aux nôtres […]. On peut passer en Espagne sans suivre le sentier qui franchit le port, mais il y faut beaucoup d’acrobatie. — (Abellio, Pacifiques, 1946)
Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)
Enfoncement, naturel ou artificiel, de la mer dans les terres, offrant aux bateaux un abri contre les vents et les tempêtes. Port de mer. Port marchand, port de commerce. Port de guerre. Port de pêche. L'entrée du port. Entrer dans le port. Sortir du port. Se réfugier dans un port. Nettoyer, creuser un port. Port de toute marée, Celui où les bâtiments peuvent entrer en tout temps, parce qu'il y a toujours assez de fond. Port de marée, Celui où les bâtiments ne peuvent entrer qu'à marée haute. Port franc, Celui où les marchandises ne paient point de droits, tant qu'elles n'entrent pas dans l'intérieur du pays. L'institution des ports francs est très avantageuse au commerce. Port d'attache, Port auquel compte un navire. Il se dit, figurément et familièrement, de l'Endroit où l'on a une installation fixe, où l'on revient habituellement. Cette ville reste mon port d'attache. Fermer, consigner un port, Empêcher qu'il n'en sorte aucun bâtiment. À cette nouvelle on ferma tous les ports. Le navire est arrivé à bon port, Il est arrivé heureusement. On dit de même Ces marchandises sont arrivées à bon port. Fig. et fam., Arriver à bon port, Arriver heureusement et en bonne santé au lieu où l'on voulait aller. Faire naufrage au port, Faire naufrage dans le port en y entrant. Fig., Faire naufrage au port, Échouer dans une entreprise au moment où elle semblait près de réussir.
PORT se dit aussi du Point de la rive d'un cours d'eau où les navires, les bateaux abordent, où les bâtiments chargent et déchargent les marchandises. Le port de Bercy. Le port de Bordeaux. Le port de Londres. Le port au blé, aux tuiles. Il se dit également des Villes bâties auprès d'un port, autour d'un port. Marseille est un des plus beaux ports du monde.
PORT se dit figurément d'un Lieu de repos, de refuge, d'une situation tranquille. Il s'est retiré du monde et de l'embarras des affaires; il est dans le port. Il s'est assuré un port dans la tempête. Il est arrivé au port, se dit d'un Homme de bien qui est mort et que l'on croit jouir du bonheur éternel. Port de salut, Lieu où l'on se retire à l'abri d'une tempête. Cette île, cette rade ont été pour lui un port de salut. Il se dit aussi, figurément, de Tout lieu où l'on se retire loin des embarras du monde, où l'on cherche à se mettre à couvert de quelque danger. La maison de l'ambassadeur a été un port de salut pour lui.
Littré (1872-1877)
-
1Lieu sur une côte où la mer s'enfonce dans les terres et offre un abri aux bâtiments.
Vous voyez le grand gain, sans qu'il faille le dire, Que de ses ports de mer le roi tous les ans tire : Or l'avis dont encor nul ne s'est avisé, Est qu'il faut de la France, et c'est un coup aisé, En fameux ports de mer mettre toutes les côtes
, Molière, Fâch. III, 3.Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port
, Racine, Iphig. I, 1.La vue du port donne une nouvelle vigueur aux matelots lassés d'une longue navigation
, Lesage, Gil Blas, IV, 11.Les Grecs d'Égypte purent faire un commerce très étendu ; ils étaient maîtres des ports de la mer Rouge
, Montesquieu, Esp. II, 9.Amsterdam, malgré les incommodités de son port, devint le magasin du monde
, Voltaire, Mœurs, 187.Voyez Aigues-Mortes, Fréjus, Ravenne, qui ont été des ports et qui ne le sont plus
, Voltaire, Mœurs, introd.On dit souvent port de mer pour le distinguer des ports sur des rivières.
Port militaire, celui où stationnent d'ordinaire les bâtiments de guerre d'un État.
Port marchand, celui qui reçoit les bâtiments marchands.
Port fermé, port garanti de la violence du vent et des lames. On dit par opposition : port ouvert.
Port de toute marée, celui où les bâtiments peuvent entrer en tout temps.
Port de marée, petit port où l'on ne peut entrer que lorsque le flot a acquis une certaine hauteur.
Port de barre, celui dont l'entrée est fermée par une barre.
Port franc, celui où les marchandises ne payent point de droits, tant qu'elles n'entrent pas dans l'intérieur du pays.
Port franc se dit aussi d'un édifice situé près du port, dans lequel on entrepose les marchandises étrangères.
Avoir un port sous le vent, se trouver en position de se réfugier dans un port voisin.
Prendre port, surgir au port, entrer dans un port.
Il [Pompée] ne vient que vous perdre en venant prendre port
, Corneille, Pomp. I, 1.L'onde s'enfle dessous, et d'un commun effort Les Maures et la mer montent jusques au port
, Corneille, Cid, IV, 3.Fig. Prendre port, atteindre son but, réussir dans ce qu'on a entrepris.
Fermer un port, fermer les ports, empêcher qu'il n'en sorte aucun bâtiment.
Faire naufrage au port, périr en arrivant au port.
Fig. Manquer de réussir ou périr, au moment où l'on touchait au succès ou au salut.
Le plus souvent on fait naufrage au port
, Tristan, Panthée II, 2.Je n'en saurais douter, je péris dans le port
, Corneille, Cid, II, 3.Arriver à bon port, atteindre heureusement le terme d'une navigation.
Sur tous ses compagnons Atropos et Neptune Recueillirent leurs droits, tandis que la Fortune Prenait soin d'amener son marchand à bon port
, La Fontaine, Fabl. VII, 14.Fig. Arriver à bon port, arriver heureusement et en bonne santé au lieu où l'on voulait aller.
Arriver à bon port, signifie aussi achever, terminer, réussir.
Afin que l'aventure… aille à bon port
, La Fontaine, Mandr.Je ne vous dis point… si je souhaite que toute la barque arrive à bon port
, Sévigné, 3.Jamais ceci n'ira à bon port jusqu'à dimanche
, Sévigné, 12.Je suais sang et eau pour voir si du Japon Il viendrait à bon port au fait de son chapon
, Racine, Plaid. III, 3.Capitaines et officiers de port, fonctionnaires chargés de surveiller les ports de commerce.
-
2Endroit, dans une rivière, où l'on embarque et débarque les marchandises.
Bas port, se dit, à Paris, de certaines parties des quais de la Seine, qui sont assez peu élevées pour qu'on y débarque et embarque commodément les marchandises.
- 3Ville bâtie autour d'un port. Brest est un beau port.
-
4 Fig. Lieu de refuge, de repos.
Venez-vous m'annoncer le naufrage ou le port ?
Mairet, Sophon, v, 2.Après un long orage il faut trouver un port ; Et je n'en vois que deux : le repos ou la mort
, Corneille, Cinna, IV, 4.Ne reconnaît-on pas en cela les humains ? Dispersés par quelque orage, à peine ils touchent le port, Qu'ils vont hasarder encor Même vent, même naufrage
, La Fontaine, Fabl. X, 15.Je m'assure un port dans la tempête
, Racine, Brit. I, 1.Quand on est arrivé au port, qu'il est doux de rappeler le souvenir des orages et de la tempête !
Massillon, Avent, Mort du péch.Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautonniers sans étoile, abordez ! c'est le port
, Lamartine, Médit. la Semaine sainte.Il est arrivé au port, il est dans le port, se dit d'un homme de bien qui est mort et que l'on croit jouir du bonheur éternel.
Il est dans le port, il est hors des atteintes de l'injustice et de l'envie
, Patru, Lett. à Olinde, dans RICHELET.Fig. Port de salut, lieu où l'on se retire à l'abri d'une tempête. Cette rade a été pour lui un port de salut.
Port de salut, se dit aussi de tout lieu où l'on se retire loin des embarras du monde, où l'on se met à l'abri de quelque danger
HISTORIQUE
XIe s. Souz Alixandre [Alexandrie], ad un port juste mer
, Ch. de Rol. CLXXXV.
XIIe s. Or le [mon cœur] doinst Diex à droit port arriver ; Car il s'est mis en mer sans aviron
, Couci, X. Tuz les porz funt guaitier e de jur e de nuit, Qu'il n'i puisse passer…
, Th. le mart. 63.
XIIIe s. Li pors est teus [tel] desor [dessous] le mur, Que bien mil nés [navires] tot à seür Y puent [peuvent] estre et sejorner
, Partonop. v. 801. Li sainz espiritz est cunfort à tuz dolens, as peris port, E lumere est as tenebrus
, Édouard le confesseur, v. 3121. Et Dieu, à cui il s'atendoit, nous saulva en peril de mer bien cinq semaines, et venimes à bon port
, Joinville, 193.
XVe s. Que nullement ils ne laissassent le roi d'Angleterre repasser, ni prendre port en Flandre
, Froissart, I, I, 106.
XVIe s. Au premier port faire bris
, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 146.
Encyclopédie, 1re édition (1751)
PORT, (Botan.) en latin plantæ facies exterior ; on se sert de ce mot en parlant des plantes, dans le même sens qu’on emploie celui d’air, en parlant des animaux. On dit, cette plante a le port de la ciguë, approche de l’angélique par son port, & non pas cette plante a l’air de la ciguë ou de l’angélique. Le port ne résulte pas de la structure de quelques parties d’une plante, mais plutôt du tout ensemble.
Port, s. m. (Marine.) c’est un poste de mer proche des terres, destiné au mouillage des vaisseaux, & qui y est plus ou moins propre, selon qu’il a plus ou moins de fond & d’abri.
Port de havre, havre d’entrée, havre de toute marée, ce sont ceux où les vaisseaux peuvent entrer en tout tems, y ayant toujours assez de fond. Voyez Marée.
Port brute, havre brute, c’est celui qui est fait sans art & sans artifice.
Port de barre, havre de barre, ce sont les ports où les vaisseaux ont besoin du flot & de la haute marée pour y entrer, parce qu’ils ne sont pas assez profonds, ou parce que l’entrée en est fermée par quelques bancs de sable ou de roches. Il y a une infinité de semblables ports sur l’Océan. Voyez Barre. C’est un port de barre, l’entrée en est fermée par un banc, on n’y peut entrer que pendant le vif de l’eau.
Port à l’abri par les montagnes qui l’environnent, avoir un port sous le vent ; on dit avoir un port sous le vent, pour dire, avoir un lieu de retraite dans le besoin.
Entrer dans le port, fermer les ports ou ports fermés, c’est empêcher la sortie de tous les bâtimens qui y sont. Quand le roi de France veut faire un enrôlement de matelots pour servir sur ses vaisseaux, il ordonne la clôture des ports, afin de faire une revue des matelots, & de choisir ceux qui sont capables de service. On a permis l’ouverture des ports après un mois de clôture. Fermer un port avec des chaînes, des barres & des bateaux. Conduire heureusement dans le port.
Port, ce mot se dit aussi de certains lieux sur les rivieres, où les bâtimens qui abordent, se chargent & se déchargent.
Port d’un vaisseau, portée, ce mot se prend pour exprimer la capacité des vaisseaux, ce que l’on spécifie par le nombre de tonneaux que le vaisseau peut contenir : ainsi on dit qu’un vaisseau est du port de deux cens tonneaux, pour dire que sa capacité est telle qu’il pourroit porter une charge de quatre cens mille livres, parce que chaque tonneau est pris pour un poids de deux mille livres. On compte qu’un tel vaisseau chargé de deux cens tonneaux occupe, en enfonçant, un espace qui contiendroit deux cens tonneaux d’eau de mer. Suivant l’ordonnance, il n’est réputé y avoir erreur en la déclaration de la portée du vaisseau, si elle n’est au-dessus de la quarantieme.
Port, (Géog. anc. & mod.) petit golfe, ance, avance, enfoncement d’une côte de mer, qui entre dans les terres où les vaisseaux peuvent faire leur décharge, prendre leur chargement, éviter les tempêtes, & qui est plus ou moins propre au mouillage, selon que le lieu a plus ou moins de fonds & d’abri. Ce mot port vient du latin portus, & répond au λίμνη des Grecs : les Italiens disent porto & porticello, si le lieu est petit ; & les Espagnols écrivent puerto ; c’est ce que les Allemands entendent par leur mot meerhaffen, & les Anglois & les Hollandois par celui de haven, d’où les François ont fait leur mot havre, qui veut dire la même chose que port.
Comme les vaisseaux ne peuvent pas aborder indifféremment à toutes les côtes, parce qu’elles sont ou trop hautes, ou que la mer qui les lave est trop basse pour porter des bâtimens, parce qu’elles sont garnies d’écueils, ou parce qu’elles sont trop exposées à la fureur des vents ; on a donné le nom de port aux endroits où ces difficultés ne se rencontrent pas, & où les navires peuvent facilement arriver, décharger & demeurer. C’est sur la connoissance de ces ports, & sur celles de la route des vents qui y peuvent porter les vaisseaux, qu’est fondée ce que nous appellons la carte marine, & cette connoissance fait aussi une des parties les plus essentielles de la Géographie.
La figure des ports, comme on a pu le voir par la définition que j’en ai donnée, est ordinairement en forme de petit golfe, d’anse, ou d’enfoncement, & la côte est communément bordée, en tout ou en partie, de montagnes ou de collines qui mettent les vaisseaux à l’abri des vents. La nature a donné elle-même quelques-uns de ces avantages à certains ports : c’est l’industrie des hommes qui les a perfectionnés dans d’autres, ou même qui les leur a entierement donnés. Sur les cartes, pour connoître un port, & la sûreté qu’il y a d’y mouiller, on représente ordinairement la figure d’une ancre.
On donne le nom de port aux places maritimes qui ont des endroits sûrs pour la retraite des vaisseaux, qui y peuvent outre cela charger & décharger leurs marchandises. On les donne aussi aux lieux qui sont destinés pour y construire des vaisseaux, ou pour les y conserver. On le donne encore à quelques places situées sur des rivieres, où il y a des ports, comme celui de la Seine à Rouen, celui de la Garonne à Bordeaux, celui de la Tamise à Londres, celui de l’Elbe à Hambourg, & tant d’autres. Enfin le mot port se prend en divers sens, qui en marquent les avantages ou les inconvéniens. Ainsi,
Le port, ou havre de barre, est un port dont l’entrée est fermée par un banc de roches ou de sable, dans lequel on ne peut entrer que de pleine mer.
Le port de havre, ou de toute marée, est celui où les vaisseaux peuvent entrer en tout tems, y ayant toujours assez de fond.
Le port, ou havre brute, est celui qui est fait par la nature, & auquel l’art n’a en rien contribué. Les Américains donnent le nom de cul-de-sac à ces sortes de ports.
On distingue généralement les ports en naturels & artificiels. Entre les ports naturels il s’en trouve de retirés ou enfoncés dans le rivage en forme d’amphithéatre, propres à mettre en sûreté les navires qui s’y retirent contre l’impétuosité des vents & orages. Les autres anticipent dans la mer, & s’avancent en forme de croissant, dont les cornes recourbées laissent une ouverture propre à recevoir les vaisseaux.
Thucydide a remarqué que la ville d’Athènes avoit trois ports naturels, aussi bien faits que s’ils eussent été construits par l’industrie des hommes pour leur sûreté & leur commodité. Tel étoit anciennement le port de Carthage la neuve, ville d’Espagne sur la Méditerranée. Ce port étoit le plus assûré de toute l’Espagne, & capable de contenir les plus grandes flottes. Tite-Live le décrit au XXVI. livre de son histoire. C’est sur le modele de ce port que Ludovicus Nonnius, médecin espagnol, dit que Virgile l’a dépeint dans son premier livre de l’Enéïde par ces mots :
Est in secessu longo locus, insula portum
Efficit objectu laterum quibus omnis ab alto
Frangitur, inque sinus scindit sese unda reductos.
Hinc atque hinc vastæ rupes, geminique minantur
In cœlum scopuli, quorum sub vertice latè
Æquora tuta silent.
« On voit dans le fond une baye assez profonde, & à son entrée une isle, qui met les vaisseaux à l’abri des vents, & forme un port naturel. Les flots de la mer se brisent contre les rivages de cette isle. A droite & à gauche sont des vastes rochers, dont deux semblent toucher le ciel, & entretiennent le calme dans ce port. »
Il y a d’autres ports naturels qui par l’industrie & le travail des hommes sont devenus beaux, sûrs, & de facile abord. Tels sont presque tous ceux mentionnés dans l’histoire de Strabon, Pline, & d’autres auteurs des livres de Géographie. Les Grecs & les Latins appellent ces ports catones ou cotones, suivant le témoignage de Festus, qui dit catones seu cotones appellantur portus in mari tutiores arte & manu facti. Tel étoit le port de la ville de Carthage en Afrique, par lequel Scipion commença d’y mettre le siege, au rapport d’Appian, qui dit, ineunte deinde vere, Scipio Byrsam simul & portum, quem cotonem vocant, agressus est. Strabon, parlant de la ville de Pouzzole près de Naples, dit qu’elle étoit devenue avec le tems une riche cité, à cause du trafic facilité par les havres & les ports que les habitans y avoient faits. Urbs autem amplissimum factum est emporium, manufactos cotones & stationes habens. On perfectionne les ports naturels par des moles, des jettées, & par des défenses qui les mettent à couvert de l’ennemi.
Au défaut des ports naturels, les souverains peuvent faire construire des ports artificiels, soit pour augmenter le négoce établi chez eux, soit pour l’y attirer, en pourvoyant par ce moyen à la sureté des vaisseaux qui y aborderont. (Le Chevalier de Jaucourt.)
Ports antiques, (Archit. antiq.) les ports les plus recommandables dans l’antiquité sont ceux de Tyr, de Carthage, de Micenes, d’Alexandrie, de Syracuse, de Rhodes, de Messine. Nous nous bornerons à donner une idée succinte des ports de Tyr & de Syracuse, pour qu’on puisse juger quel étoit le goût des anciens en ce genre.
Il y avoit deux ports à Tyr. Le plus grand étoit presque ovale, & contenoit plus de 500 bâtimens. Il étoit situé au nord de la ville qui le couvroit des vents du midi. Au côté opposé étoit une petite île de rochers qui lui rompoit la mer ; & au levant il avoit la côte de Phénicie, où il étoit abrié par les montagnes du Liban.
Deux moles fondés à pierres perdues à la profondeur de 25 à 30 piés d’eau, dirigés en portion de cercle & s’étendant dans la mer, formoient l’entrée de ce port. Un troisieme mole couvroit l’entrée, & en la garantissant de l’impétuosité des vagues, abrioit les vaisseaux. Deux tours fort élevées, situées aux têtes de ce mole, & sur les extrémités des deux premiers, servoient à défendre les deux embouchures que ces moles formoient, & on y allumoit des fanaux pour indiquer pendant la nuit aux navigateurs, la route qu’ils devoient tenir pour y entrer.
Le second port de Tyr destiné pour les vaisseaux marchands, n’a rien de remarquable que son entrée qui étoit décorée d’une magnifique architecture, & couverte d’un mole avancé pour empêcher que les vent du midi n’en rendissent l’accès difficile.
Le port de Syracuse a été aussi un port très-célebre. Il avoit 10600 toises du nord au sud, & environ 1600 de l’est à l’ouest. La ville l’abrioit du côté du nord, des montagnes du côté du sud & au couchant, & il étoit couvert du côté de la mer par le promontoire Plemmyre & par l’île d’Ortigie.
Les curieux trouveront la description des autres ports dans l’Hydrographie du P. Fournier, & dans l’architecture hydraulique de M. Bélidor, & ils verront aussi les ports de Toulon, de Marseille, d’Antibes, & autres des modernes. (D. J.)
Port, (Littérat. grecq.) la plupart des mots dont les Grecs se servent pour exprimer un port & ses dépendances, λιμὴν, ὅρμος, ναύσταθμος, νεώρια, νεώσοικος, στόμα, μυχὸς, οὐροὶ, &c. mots qu’il ne faut pas confondre ensemble.
Λιμὴν est proprement le port ; ὅρμος, est tout lieu où les vaisseaux sont à l’ancre ; ὁμὸς, quasi, ἕρμα, fulcrum stabilimentum ; mais on se sert aussi de ce mot pour signifier port en général.
Ναύσταθμος, navale, est le lieu du port où sont les vaisseaux, ὁποῦ νῆες ἑστήκασι. Aussi Eustathe appelle ναύσταθμον, une assemblée, un amas de vaisseaux. Il est vrai que les Latins appelloient encore navalia, les lieux où l’on construisoit les vaisseaux ; & c’est par cette raison que les navalia se nommoient aussi textrina : car selon la remarque de Gronovius, texere est le mot propre pour signifier construire un vaisseau.
Νεωρία & νεώσοικος, signifient une même chose, savoir de petites loges que l’on bâtissoit dans le port, & où l’on mettoit les vaisseaux à couvert : chacune de ces petites loges contenoit un vaisseau, & quelquefois deux. Homere appelle cette sorte de petites loges ἐπίστιον, ioniquement pour ἐφέστιον.
Il faut remarquer que ναύσταθμος differe de νεώριον & de νεώσοικος, comme le tout de la partie ; car νεώριον ou νεώσοικος, n’est autre chose qu’une petite loge de vaisseau, & ναύσταθμος est l’assemblage de toutes ces petites loges : quelques intrepretes s’y sont trompés.
Στόμα est l’entrée du port. Les Latins la nomment ostium : ante ostium portûs acie instructâ steterunt, dit Tite-Live. Leur flote rangée en bataille, se présenta à l’entrée du port. Et Virgile dans le premier livre de l’Enéide : aut portum tenet, aut plenis subit ostia velis. Votre flote est dans le port, ou du moins elle y entre à pleines voiles.
Μυχὸς est l’endroit du port le plus enfoncé dans les terres, & où par conséquent les vaisseaux sont le plus à couvert de toute insulte.
Οὐροὶ étoient les canaux par où l’on tiroit les vaisseaux de leurs loges, pour les mettre en mer.
Ces sortes de remarques d’érudition ont leur utilité pour l’intelligence des auteurs, & prouvent en même tems la richesse de la langue grecque. (D. J.)
Port, fermer un, (Police marit.) c’est empêcher que les vaisseaux qui y sont n’en sortent, ou que ceux qui y viennent de dehors n’y entrent. Quelquefois les ports ne sont fermés que pour l’entrée, & quelquefois seulement pour la sortie. Souvent c’est raison de commerce ; plus souvent encore ce sont raisons de politique qui obligent de tenir les ports fermés.
Port, (Marine.) signifie la charge d’un vaisseau, ce qu’il peut porter. Cette charge ou port, s’évalue par tonneaux de 2000 livres pesant chaque tonneau. Aussi quand on dit, un bâtiment du port de 100 tonneaux, on entend un bâtiment capable de porter (tant en marchandises qu’en lest, munitions, armes & hommes d’équipage) cent fois 2000 livres, ou 200000 livres pesant, ou 2000 quintaux ; ce qu’on doit entendre à-proportion de ceux de 1000, & de 2000 tonneaux & au-delà, qui sont les plus grands : & qu’en fait de guerre l’on nomme vaisseaux du premier, du second rang, &c. dont le port suivant cette évaluation, passe souvent le poids de 4000000 de livres. Diction. de com.
Port de charge, c’est un port où les voituriers par eau prennent les marchandises dont ils composent la charge de leurs bateaux.
Port de décharge, qu’on nomme aussi port de vente. C’est un port où les voituriers par eau doivent conduire les marchandises chargées sur leurs bateaux pour y être vendues. Tenir port, c’est rester dans un port de décharge le tems prescrit par les ordonnances & réglemens de police. Diction. de com.
Port, s’entend encore de ce qu’il en coûte pour le salaire des crocheteurs & portefaix. J’ai payé 20 sols pour le port de ma valise.
Il se prend aussi pour les frais de voiture que l’on paye aux messagers, maîtres de carrosse, & autres voituriers, soit par eau, soit par terre.
On le dit aussi du droit taxé pour les lettres qui arrivent par les couriers des postes. Une lettre affranchie de port, ou franche de port, est celle dont le port a été payé au commis de la poste d’où elle est partie, ou qui n’étoit tenue d’aucun droit, comme sont les lettres pour les affaires du roi, qui sont envoyées des bureaux des ministres & secrétaires d’état, dont le cachet des armes & le nom mis sur l’enveloppe marquent l’affranchissement. Diction. de comm.
Étymologie de « port »
Provenç. port ; esp. puerte ; ital. porto ; du lat. portus, qui se rapporte à πόρος, passage.
- (Nom commun 1) Du latin portus (« passage »).
- (Nom commun 2) Déverbal de porter.
- (Nom commun 3) Apocope de portable.
- (Nom commun 4) Traduction erronée de l’anglais port, du latin porta.
Phonétique du mot « port »
Mot | Phonétique (Alphabet Phonétique International) | Prononciation |
---|---|---|
port | pɔr |
Fréquence d'apparition du mot « port » dans le journal Le Monde
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « port »
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Le port de plaisance est un lieu conçu pour que les navigateurs qui ne prennent pas la mer puissent rencontrer des vacanciers qui n’ont pas de bateau.
Philippe Bouvard -
Les nombreux internautes partageant une longue démonstration juridique censée prouver cette anomalie en sont convaincus. Intitulé « déclaration qui établit l’illégalité de la contravention de quatrième classe qui serait imputée en cas de défaut du port du masque dans les lieux imposés par le décret du 10/07/2020 », ce texte, initialement publié par un avocat avant de devenir viral, entend démontrer le bien-fondé de cette affirmation en invoquant plusieurs arguments.
Non, l’amende de 135 euros pour non port du masque n’est pas illégale -
Les pompiers sont intervenus vers minuit, dans la nuit de lundi à mardi, au port de plaisance de Port-Médoc (Le Verdon-sur-Mer) pour éviter qu’un bateau de 7 mètres ne coule.
SudOuest.fr — Port-Médoc (33) : les pompiers évitent à un bateau de couler -
Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle.
Hubert Aquin — L'Invention de la mort -
Il est bon, j'en suis convaincu, que la main du poète, avant de se refermer sur le porte-plume, ait caressé longtemps, fut-ce seulement des yeux, les bêtes porte-plumes, porte-poils, porte-vie, porte-songes.
Louis Daubier — Bêtes à bon Dieu -
Qui a porté un veau peut porter un boeuf.
Pétrone — Satiricon -
A barque désespérée, Dieu fait trouver le port.
Proverbe français -
Une météo parfaite, un vent très faible et une mer calme, de gros moyens avec deux remorqueurs à couple sur l’avant et deux sur l’arrière, les lamaneurs de la coopérative du port de Brest et leurs moyens… La délicate manœuvre qui consistait à mener le nouveau ponton Fremm (Frégates multi-missions) du basin du fond de Penfeld, où il a été construit, jusqu’au quai des flottilles, à la base navale de Brest, où il sera désormais amarré, s’est bien déroulée, ce mercredi 29 juillet, dans la matinée.
Le Telegramme — Le nouveau ponton Fremm à bon port quai des flottilles - Brest - Le Télégramme -
Une usine de l’entreprise Building Material Group (BMP) va voir le jour dans l’enceinte du Grand port maritime de Marseille-Fos. Ce dernier et BMP, dont l’activité réside dans la fabrication de plaques de plâtre, ont signé un bail pour un terrain de six hectares au Caban à Fos-sur-Mer. 70 emplois directs seront ainsi créés, promet le port de Marseille-Fos dans un communiqué d’annonce. L’industriel investira dans ce projet 60 millions d’euros et les travaux devraient aboutir d’ici à fin 2022. « Valoriser le foncier du Port est bien un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire », a rappelé Hervé Martel, président du directoire du port.
Marsactu — Une usine de fabrication de plâtre débarque dans le port de Marseille-Fos | Marsactu -
Il faut refuser aux femmes le port du pantalon. Elles perdraient tout attrait sexuel aux yeux des hommes.
Louis Lépine
Images d'illustration du mot « port »
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Traductions du mot « port »
Langue | Traduction |
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Anglais | harbor |
Espagnol | puerto |
Italien | porto |
Allemand | hafen |
Chinois | 港口 |
Arabe | مرفأ |
Portugais | porto |
Russe | гавань |
Japonais | 港 |
Basque | harbour |
Corse | portu |
Synonymes de « port »
- destination
- escale
- rade
- débarcadère
- abri
- bassin
- refuge
- havre
- taxe
- affranchissement
- transport
- aspect
- attitude
- contenance
- maintien
- prestance
- appontement
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- compostage
- droit
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- mine
- oblitération
- patente
- ponction
- redevance
- silhouette
- surtaxe
- tarif
- tenue
- timbre
- touche
- tournure
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- transbordement
- transfèrement
- ville
- port
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