La langue française

Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « ferrer »

Ferrer

Définitions de « ferrer »

Trésor de la Langue Française informatisé

FERRER, verbe trans.

A.− [Le compl. désigne un objet] Garnir de fer, d'une pièce de fer (ou p. ext. d'un autre métal) pour consolider (cf. fer B). [La] charnière à briquets en fer et en cuivre (...) sert à ferrer les abattants de comptoir (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,t. 3, 1928, p. 63):
Une fumée monte à travers les maisons (...). Ça vient de chez (...) le charron. Pouillaude ne ferre les roues qu'une fois par trimestre, quand il y a assez de commandes pour que ça en vaille la peine... Martin du G., Vieille Fr.,1933, p. 1043.
Spécialement
1. [Le compl. désigne un cheval, un mulet, etc.] Garnir ses sabots de fers. Ferrer les chevaux, les mules; faire ferrer ses bêtes. Trois hommes ferraient une vache qui avait l'air très bête (Hugo, Rhin,1842, p. 383).Vos bœufs ne sont pas ferrés? − Non, monsieur : chez nous, on ne les ferre pas plus que les moutons (R. Bazin, Blé,1907, p. 273).V. charron ex.
En partic. Ferrer (un cheval) à glace. Ferrer (un cheval) avec des fers à crampons ne glissant pas sur la glace. Le froid étant alors très-rigoureux, je fis ferrer mes chevaux à glace (Crèvecœur, Voyage,t. 2, 1801, p. 143).
Rem. 1. La docum. atteste un emploi au sens de « donner de solides connaissances ». Une longue suite de dictées ou de copies faites de mémoire (...) ce travail ferre l'élève sur l'analyse grammaticale qu'il sent de plus en plus nécessaire (Sand, Impress. et souv., 1873, p. 230). Cf. ferré II B. 2. On relève ds la docum. un emploi pronom. réciproque, le suj. désignant un cheval « entrechoquer au trot les sabots armés de fers ». Mes montures (...) sont infatigables et jamais ne bronchent : elles ont encore d'autres qualités; celle de trotter avec beaucoup de vitesse, sans jamais se ferrer (Crèvecœur, Voyage, t. 1, 1801, p. 267).
2. [Le compl. désigne des souliers] Garnir de clous ou de crampons. Elle était nu-pieds; (...) il ferre lui-même les souliers de cette malheureuse avec des clous énormes (France, Lys rouge,1894, p. 33).
Rem. Lar. Lang. fr. atteste un emploi vx au sens de « mettre les fers à un forçat ». Cf. Vidocq, Mém., t. 3, p. 120.
B.− [Le compl. désigne un poisson] Engager le fer d'un hameçon dans les chairs de l'animal qui vient de mordre, en donnant une secousse à la ligne. Ferrer un poisson (Ac.1932).
Emploi abs., fréq. Lignes de pêcheurs qui ferrent. Pascal eut un geste large : presque celui du pêcheur qui a mal ferré et relance sa ligne, garnie d'une nouvelle esche (H. Bazin, Lève-toi,1952, p. 265).
Emploi pronom. Il y eut (...) un éclair de bronze au soleil, et je vis qu'une troisième truite venait de se ferrer d'elle-même (Genevoix, Laframboise,1942, p. 125).
P. ext. et au fig. Attraper quelqu'un (par la ruse). Grâce à moi elle [Fanny] avait d'abord appâté Valancelle, elle venait, cette fois, grâce à moi encore, de la ferrer définitivement (Vialar, Morts viv.,1947, p. 237).
Au fig., vx et fam. [En parlant d'une pers.] Se laisser ferrer. Se montrer soumis, docile. Je vois qu'on rôde autour d'elle, mais ma foi elle ne se laisse pas ferrer à tout le monde (Courier, Lettres Fr. et It.,1805, p. 695).
Loc. fig., vx. Ferrer la mule*.
Prononc. et Orth. : [fε ʀe], [fe-], (je) ferre [fε:ʀ]. Fait partie des mots dans lesquels [ε] est parfois maintenu sous l'infl. graph. des 2 r longtemps prononcés [rr]. Noter cependant que dans l'adj. ferré, Dub. transcrit [feʀe] laissant jouer l'harmonis. vocalique. Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 « garnir de fer (ou d'un autre métal) » (Pèlerinage de Charlemagne, éd. E. Koschwitz, 80); 2. a) ca 1140 « garnir de fers les sabots d'un cheval, etc. » (ibid., 81); b) ca 1450 part. passé adj. « habile, sage » (Mistere du Viel Testament, XXXVII, 35406, t. 4, p. 362 : Car il n'y a si ferré qui ne glice); c) ca 1462 se laisser ferrer (Cent nouvelles nouvelles, éd. F. P. Sweetser, II, 69, p. 33); d) ca 1535 ferrer la mule (Nicolas de Troyes, Grand Parangon, 50 ds Hug.); 3. 1176-81 chemin ferré « chemin empierré » (Chr. de Troyes, Le chevalier de la charrette, éd. M. Roques, 603); 4. av. 1233 « mettre (quelqu'un) aux fers » (Hues de La Ferté ds Romancero fr., éd. P. Paris, p. 192 : Ferrant fasse ferrer); 1828-29 « mettre les fers (à un forçat) » (Vidocq, loc. cit.); 5. 1391 ferrer le chanvre (Registre criminel du Châtelet, t. II, p. 345 ds IGLF); 6. 1568 eau ferrée (Paré, Œuvres, l. XXIV, chap. XXIII, éd. J.-F. Malgaigne, t. 3, p. 403a); 7. 1780 ch. de fer chemin ferré (Archives de l'Établissement d'Indret ds Wexler, p. 21); [1814 voie ferrée sens incertain (P. M. Moisson-Desroches, Mém. sur la possibilité d'abréger les distances en sillonnant l'Empire de sept grandes voies ferrées, ibid., p. 18)]; 1851 voie ferrée (Gobineau, Corresp. [avec Tocqueville], p. 184); 8. 1801 pronom. « (d'un cheval) entrechoquer ses sabots » (Crèvecœur, loc. cit.); 1848 intrans. (Chateaubr., Mém., t. 1, p. 98 : un Pégase lunatique qui ferrait en trottant); 9. av. 1856 pêche (Alhoy s. réf. ds Larch. 1872). Du b. lat. ferrare « garnir de fer », lat. class. ferratus « garni de fer, renforcé avec du fer; qui contient du fer; de fer; lié de chaînes de fer ». Fréq. abs. littér. : 106. Bbg. McMillan (D.). Rem. sur esmer-aimer. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1971, t. 9, p. 213.

Wiktionnaire

Verbe - français

ferrer \fe.ʁe\ ou \fɛ.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Garnir de fer.
    • Ferrer une porte, une fenêtre.
    • Ferrer un coffre, une malle.
    • Ferrer des roues.
    • Un bâton ferré. Des souliers ferrés.
  2. (En particulier) (Maréchalerie) Garnir de fers les sabots d’un cheval, d’un mulet, etc., à l’aide de clous.
    • Germain partit sur la Grise, qui, bien pansée, ferrée à neuf et ornée de rubans, piaffait et jetait le feu par les naseaux. — (George Sand, La Mare au Diable, 1846)
    • Et aussitôt c’est dans la classe un désarroi effroyable. Les trois premiers, près de la sortie, ordinairement chargés de pourchasser à coups de pierres les chèvres ou les porcs qui viennent brouter dans la cour les corbeilles d’argent, se sont précipités à la porte. Au violent piétinement de leurs sabots ferrés sur les dalles de l’école a succédé, dehors, le bruit étouffé de leurs pas précipités qui mâchent le sable de la cour et dérapent au virage de la petite grille ouverte sur la route. — (Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913)
    • Il est à remarquer qu’invariablement, tous les chevaux destinés aux allures rapides sont ferrés à pince tronquée, en prévision du cas où, à cause de leur faiblesse ou vices de construction, ils battraient le Briquet. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • Dès sa première communion, gagé par l’un ou par l’autre, […], il était sans l’avoir appris devenu habille à menuiser, à charronner, à réparer un coutre, à ferrer un cheval. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
  3. Garnir les extrémités d’un cordon, d’un lacet, de fer-blanc, de cuivre ou d’autre métal.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
  4. Garnir d’or, d’argent, etc., ce qui est ordinairement garni de fer.
    • Cette châsse est ferrée d’or.
    • Eau ferrée. → voir eau.
  5. (Figuré) (Forme passive) Connaître à fond telle ou telle question.
    • Cet érudit provincial est ferré sur la question d’Alésia, il a réponse à tout.
    • Je suis très peu ferré sur la géographie de l’Algérie. — (Guillaume Apollinaire, lettre à Madeleine Pagès du 1er septembre 1915)
  6. (Pêche à la ligne) Engager par un coup sec du poignet la pointe de l’hameçon dans la bouche du poisson qui a mordu.
    • L’écureuil s’abaisse et ne bouge plus. Prenez la canne en main et moulinez rapidement pour prendre contact avec le poisson et ferrez. — (Bernard Breton, Toutes les pêches en étang, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1997, page 83)
    • L’un puis l’autre, d’un geste du poignet, ferre un gardon ou une perchette. — (Jacques Ouvard, Le Caillou dans la vitrine, Librairie des Champs-Élysées, 1980, chapitre X)
    1. (Par analogie avec la pêche)
      • Une couronne d’épines plantée profondément dans leur chair ferrait leurs ramifications nerveuses et prévenait tout mouvement. — (Marie Darrieussecq, Claire dans la forêt, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, page 16.)
  7. (Figuré) Séduire une dupe pour la berner, lui soutirer de l’argent.
    • Ferrer un millionnaire à Miami.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

FERRER. v. tr.
Garnir de fer. Ferrer une porte, une fenêtre. Ferrer un coffre, une malle. Un bâton ferré. Ferrer des roues. Il signifie particulièrement Garnir de fers les pieds d'un cheval, d'un mulet, etc., à l'aide de clous. Ferrer un cheval des quatre pieds, le ferrer à neuf. Ferrer des chevaux à glace, Leur mettre des fers à crampons pour empêcher qu'ils ne glissent sur la glace. Ferrer des aiguillettes, un lacet, En garnir les extrémités de fer-blanc, de cuivre ou d'autre métal. Par extension, Ferrer d'or, ferrer d'argent, de cuivre, Garnir d'or, d'argent, etc., ce qui est ordinairement garni de fer. Cette cassette est ferrée d'or. Eau ferrée. Voyez EAU. Chemin ferré, Chemin dont le fond est ferme et pierreux et où l'on n'enfonce point. Il se dit aussi, par opposition à Chemin pavé, d'un Chemin qu'on a construit avec des cailloux. Fig. et Fam., Cet homme est ferré, Il connaît à fond telle question. Il est ferré sur ce sujet, on ne peut aisément l'embarrasser. Fig. et pop., Il a la gueule ferrée, c'est une gueule ferrée, se dit de Quelqu'un qui mange avidement des mets très chauds. Ferrer un poisson, en termes de Pêche à la ligne, Engager par un coup sec du poignet la pointe de l'hameçon dans la bouche du poisson qui a mordu.

Littré (1872-1877)

FERRER (fè-ré) v. a.
  • 1Garnir de fer. Ferrer une porte, un bâton.

    Ferrer des lacets, des aiguillettes, en garnir les extrémités de métal.

    Par catachrèse. Ferrer d'or, d'argent, mettre des garnitures en or, en argent. Cette cassette est ferrée d'or.

  • 2Ferrer un cheval, garnir ses pieds de fers attachés avec des clous. Que si le loup t'atteint, casse-lui la mâchoire ; On t'a ferré de neuf…, La Fontaine, Fabl. VIII, 17.

    Ferrer un cheval à glace, lui appliquer des fers cramponnés ou des clous à tête pointue, pour l'empêcher de glisser.

    Fig. Familièrement. Cet homme n'est pas facile à ferrer, il est difficile à diriger, à convaincre. Ma fille me prie de vous mander le mariage de M. de Nevers : ce M. de Nevers si difficile à ferrer, ce M. de Nevers si extraordinaire, qui glisse des mains alors qu'on y pense le moins, il épouse enfin, devinez qui ? Sévigné, au comte de Grignan, 10 déc. 1670.

    Se laisser ferrer, être docile, obéissant, soumis. Ce ne sont plus ces guerriers, la terreur de l'Europe, l'admiration du monde ; ils furent grands, fiers, généreux ; mais, domptés aujourd'hui, abattus, mutilés, bistournés par Napoléon, ils se laissent ferrer et monter à tous venants, Courier, Lett. X. Julie marche avec nous, je vois qu'on rôde autour d'elle, mais ma foi elle ne se laisse pas ferrer à tout le monde, Courier, Lett. I, 84.

    Ferrer la mule, acheter une chose pour quelqu'un, et la lui compter plus cher qu'elle n'a coûté, et aussi recevoir de l'argent pour procurer accès auprès d'un personnage puissant ; locution qui vient de cette anecdote racontée dans la vie de Vespasien, et où il est dit qu'un serviteur de l'empereur s'arrangea pour qu'une mule, dans un voyage du prince, eût besoin d'être ferrée, et, pendant qu'on la ferrait, un solliciteur, qui avait payé le serviteur, remit un placet à l'empereur. C'est-à-dire en deux mots que tu ferres la mule, Th. Corneille, Feint astrol. IV, 12.

  • 3 Terme de pêche à la ligne. Donner un coup sec du poignet, au moment où l'on sent que le poisson mord, afin d'engager le fer de l'hameçon dans les chairs.

    Absolument. Il ne sait pas ferrer.

  • 4Ferrer le chanvre, frotter du chanvre par poignée sur un fer obtus pour le rendre plus aisé à filer.
  • 5Appliquer un plomb de visite sur une pièce d'étoffe et la marquer avec un coin d'acier.

HISTORIQUE

XIIe s. Uns escuiers vint pognant la ferée [route pierrée], Ronc. p. 146. Pour fere gens parler de soi, Fist tous les quatre fers dorer, Ne vout [il ne voulut] mie dire ferer, Roman de Rou, dans DU CANGE, ferrum. [Le cheval] Reprent s'alaine, tost est revigorez, Ausi henist comme s'il fust gitez [sorti] Fors de l'estable et de nouvel ferrez, Bat. d'Aleschans, v. 562.

XIIIe s. Et Thibaut de Brie Doint Diex le roi moins amer [que le roi aime moins Thibaut] Et Ferrant fasse ferrer [mettre aux fers Ferrant], Hues de la Ferté, Romancero, p. 192. Nus ne doit faire corroies d'estain, c'est à savoir clouer ne ferrer d'estain ; et se il le fet, ele doit estre arse, Liv. des mét. 238. Quant li rois englois entendi que il venroient l'ourmiel [ormeau] copper, si fist fierel le tronc desous de bandes de fier tout entour, Chr de Rains, p. 63. De son bordon qui est ferrez Li a touz perciez les costez, Ren. 14019.

XIVe s. Pluseurs bonnes gens qui estoient venuz au dit hostel pour eulx esbatre et mangier pain ferez [gaufres], ratons, crespes et autres choses, De Laborde, Émaux, p. 420.

XVe s. Et ne savoient de quoi ferrer ceux [les chevaux] qui estoient desferrés, Froissart, I, I, 39. Les portes estoient toutes ferrées de lames de fer, Boucic. I, 31. Le suppliant a marqué et ferré du dit martel dix-sept chesnes et ung hestre, Du Cange, ferrare. Saintré qui ferré [ferme] et sur la garde se tenoit, Jeh. de Saintré, ch. 55. Lor decendit le serpent sur luy, et Lionnel luy dressa son glaive en la poictrine ; mais il avoit la peau si dure que le fer ne peut dedens entrer, ains vuida hors, et ferra [perça] la jointure de l'aelle, dont le serpent fut navré, Perceforest, t. II, p. 61. Le clerc s'en fit beaucoup prier, et, à très grand crainte par semblant, et à très grande abondance de larmes et à voulenté, se laisse ferrer [cède] et dit qu'il lui dira, mais qu'il lui veuille promettre que…, Louis XI, Nouv. XII.

XVIe s. [Montaigne donne la palme à Amyot, traducteur de Plutarque] pour la profondeur de son sçavoir, ayant pu developper si heureusement un auteur si espineux et ferré, car on m'en dira ce qu'on voudra, je n'entends rien au grec, Montaigne, II, 41. C'est une viande qu'il fault engloutir sans mascher, qui n'a le gosier ferré à glace, Montaigne, II, 385. Tel valet ferre la mule au maistre qu'il ne hayt pas pourtant, Montaigne, III, 323. Leurs chevaulx, ferrés d'or massif, Montaigne, IV, 22. De beau latin ferré à glace, Despériers, Contes, XLIX. Les eaux astringentes ou ferrées… du laict ferré avec acier… eau ferrée, Paré, XVIII, 66. Voilà comment sagement ce grand amiral gouverna et ferra fort doucement ces messieurs les reistres, si mal aisés à ferrer, Brantôme, Cap. fr. t. III, p. 192, dans LACURNE. Ferrer la mule à l'envers [marquer un malfaiteur sur l'épaule], Cotgrave

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

FERRER.
2Ferrer la mule. Ajoutez ces exemples : Il avait l'argent en maniement, et ne ferrait point la mule ; je crois que seulement il rognait notre portion, et nous l'appelions les ciseaux d'Hortensius, Francion, liv. III, p. 132. Il était aussi maître d'hôtel, et faisait la dépense, c'est-à-dire ferrait peut-être la mule, Scarron, Rom. com. ch. 13. J'ai ferré la mule pour un louis ; et voici ma raison… je suis trop misérable pour traiter gratuitement de plus riches que moi ; je me suis donc approprié cette guinée, Corresp. du gén. Klinglin, Paris, pluviôse an VI, t. I, p. 211.
6Ferrer un cochon, lui fixer au bout du groin un fer qui s'enfonce dans la chair, au moyen de crampons, et qui est destiné à empêcher cet animal de fouir.
7Ferrer les lacets, les garnir de cuivre.
Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Étymologie de « ferrer »

(1140) Du latin *ferrare attesté sous la forme ferratus (« ferré »).
(XIIe siècle) chemin ferré (Chrétien de Troyes) chemin empierré dont l’assise est ferme et où l’on n’enfonce pas.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Provenç. ferrar ; espagn. herrar ; ital. ferrare ; du latin ferrare, de ferrum, fer.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Phonétique du mot « ferrer »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
ferrer fɛre

Fréquence d'apparition du mot « ferrer » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « ferrer »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « ferrer »

  • Toutefois, le prix exorbitant colporté par les rumeurs laisse penser qu’il s’agit d’une fake news, ou alors d’une tentative un tantinet grossière de ferrer le poisson tandis qu’une frénésie d’achat de catalogues musicaux a saisi les fonds d’investissement depuis plusieurs mois.
    Kanye West affirme que son catalogue musical a été mis en vente sans son accord par Sony

Traductions du mot « ferrer »

Langue Traduction
Anglais shoe
Espagnol zapato
Italien scarpa
Allemand schuh
Chinois 鞋子
Arabe حذاء
Portugais sapato
Russe башмак
Japonais
Basque zapata
Corse scarpa
Source : Google Translate API

Synonymes de « ferrer »

Source : synonymes de ferrer sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « ferrer »

Combien de points fait le mot ferrer au Scrabble ?

Nombre de points du mot ferrer au scrabble : 9 points

Ferrer

Retour au sommaire ➦