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Course

Variantes Singulier Pluriel
Féminin course courses

Définitions de « course »

Trésor de la Langue Française informatisé

COURSE, subst. fém.

I.− [L'accent est mis sur la notion de vitesse]
A.− [En parlant de l'homme et de certains animaux] Action de courir (cf. courir I A 1 a). La course de la gazelle, du cheval; prendre sa course; distancer qqn à la course :
1. La frappe, quelle qu'elle soit, bénéficie, dans sa préparation, de la course d'élan du joueur, si courte soit-elle, et de la prise de position de ses appuis; ... J. Mercier, Le Football,1966, p. 45.
Au fig. [Avec un déterm. exprimant la destination de la course] Course aux armements.
Loc. À la course, au pas de course. Rapidement. Elle [Mllede Varandeuil] dînait au pas de course; au dessert elle envoyait chercher une voiture, et se sauvait avec la hâte d'un collégien en retard (Goncourt, G. Lacerteux,1864, p. 25):
2. Quelques-unes [des lettres] furent même écrites à la course, finies en hâte à l'heure du courrier et jetées à la poste, sans arrière-pensée de publicité. G. Sand, Lettres d'un voyageur,1837, p. I.
B.− SPORTS
1. Compétition de vitesse qui met aux prises plusieurs concurrents sur des distances et dans des conditions réglementaires.
ATHLÉTISME. Course de (sur) cent mètres; course de fond, de demi-fond; course de haies, de relais; course à pied; le train d'une course; chronométrage des courses.
NATATION. Participer à une course de cent mètres dos.
Expr. (N')être (pas, plus) dans la course. (N')être (plus) en mesure de gagner; au fig., (n')être (pas) dans le coup, (n')être (pas) capable de suivre l'évolution du monde moderne.
Rem. Cette expr. peut être appliquée à une chose. Un vêtement dans la course. À la mode.
2. Compétition où sont engagés certains animaux. Courses de chevaux, absol. les courses; course de plat, de trot, d'obstacles; course attelée; champ* de courses; aller jouer aux courses, monter en course; course au clocher* (cf. clocher1A ex. 2); course de lévriers; course de taureaux. Si vous allez aux courses quarante fois par an, vous pouvez donc vous permettre de jouer dix mille francs par réunion (Zitrone, Courses,1962, p. 296).
3. Compétitions où il est fait usage d'engins spécialisés.
Course cycliste; course sur route, sur piste; course-poursuite. Course contre la montre. Compétition cycliste où les concurrents partant isolément à intervalles réguliers sont classés suivant le temps que chacun d'eux a mis pour effectuer le même parcours; au fig., activité effrénée, lutte opiniâtre contre la fuite du temps.
3. Les tarifs actuels sont en moyenne inférieurs d'un cinquième à ce qu'ils devraient être par application des index. Il en résulte une sorte de course contre la montre; la progression des ventes de courant doit être assez forte pour justifier l'abaissement relatif du prix de celui-ci. B. Chenot, Les Entr. nationalisées,1956, p. 51.
Courses de motos, d'automobiles; course de côte; courses de bateaux à voile, course à l'aviron, course de hors-bords.
II.− [L'accent est mis sur la notion de déplacement]
A.− [La course est celle d'une pers. ou d'un animal]
1. Marche, promenade, excursion de durée et de but imprécis. Faire une course dans la campagne, au grand air. Après le repas une toute petite course; mais ne faites pas d'armes tout de suite après le repas (Villiers de L'Is.-A., Corresp.,1866, p. 100).
Région. (Suisse). Excursion organisée dans le cadre d'une école, d'une société. On s'en était réjoui comme deux gosses qui s'en vont en course d'école (W. Dubois, En poussant nos clédars,Le Locle 1959, p. 51).
2. Parcours d'une longueur déterminée et avec un but précis. Avoir une course urgente à faire :
4. − Il y aurait même quelque chose de très bien, ce serait que vous leur disiez que vous êtes mon nouveau patron; que je vous ai demandé de venir chercher ma malle, à l'occasion d'une course que vous faisiez; ... Romains, Les Hommes de bonne volonté,Le 6 octobre, 1932, p. 247.
En partic.
a) Trajet effectué par un véhicule de louage; p. ext., le prix de ce trajet :
5. À dix heures et demie, le petit clerc de l'Étude fut dans un état qui ne lui permit plus de rester, Georges l'emballa dans un fiacre en (...) payant la course. Balzac, Un Début dans la vie,1842, p. 460.
b) Au plur. Déplacement pour divers achats. Faire ses courses dans les grands magasins; être en course(s); garçon de courses.
P. ext. et fam. Ces achats que l'on rapporte chez soi :
6. ... après avoir fait dehors les courses indispensables, sa journée terminée, elle rentrait vers quatre heures, et s'installait à sa fenêtre, ou près du feu, avec son ouvrage et son minet. R. Rolland, Jean-Christophe,Les Amies, 1910, p. 1217.
Région. (Suisse). Faire les courses. Effectuer le trajet quotidien pour se rendre à son lieu de travail dans une agglomération différente. Faire les courses en train, en voiture.
Spéc., ALPINISME. Parcours en montagne qui, à la performance sportive de l'ascension, ajoute le plaisir esthétique de l'excursion. Une course difficile, avec guide. Les courses ne sont plus de mon âge; par deux fois j'ai cru tourner de l'œil avant d'arriver au sommet (Gide, Carnets Égypte,1939, p. 1057).
B.− P. anal. [La course est celle d'un obj.] Déplacement rapide d'un objet. La course d'un cerceau.
En partic.
1. TECHNOL. Mouvement de va-et-vient d'un organe mécanique. La course d'un piston dans un cylindre, du pêne d'une serrure; à bout, à fond de course; à mi-course.
Au fig. Quand il n'a plus d'argent, il est à bout de course (Poulot, Sublime,1872, p. 62):
7. Il [M. de Boisrosé] avait repris connaissance. Son visage anguleux, aux lignes fermes, s'enfonçait dans l'oreiller... Souffle court, nez pincé, mains torturant le drap, tout indiquait un être à fin de course. Morand, L'Homme pressé,1941, p. 41.
2.
a) [En parlant du mouvement d'un astre, des nuages, etc.] La course du soleil. Il n'y a plus de soleil. Il n'y a plus ces plaques étales d'azur paisible, il n'y a plus que la course des nuages (Giono, Regain,1930, p. 16).
b) [En parlant de l'écoulement régulier du temps, du déroulement d'une vie, d'une carrière] Être au plus haut, au sommet, à l'apogée de sa course. On entend dans les bois l'âpre course du Temps Sonner comme un sabot de bête éperonnée (Noailles, Ombre jours,1902, p. 67):
8. Ses cheveux [de Sylla] (...) s'argentaient aux tempes, par le fait de la cinquantaine, mais la course de l'âge ne l'attristait point... L. Daudet, Sylla et son destin,1922, p. 10.
III.− DR. INTERNAT. DE GUERRE. ,,Pratique de la guerre maritime consistant, de la part d'un belligérant, à donner à de simples particuliers l'autorisation d'armer en guerre des navires de commerce pour courir sus aux navires de l'autre belligérant (Soufflier)`` (Barr. 1974). Faire la course (cf. courir* la mer); armer un navire en course. Les puissances signataires de la paix de Paris en 1856, ont arrêté les quatre principes suivants : 1. La course est abolie... (Proudhon, Guerre et Paix,1861, p. 306):
9. New York, qui vit de la mer, trouve son compte à armer en course contre les Espagnols et les Français catholiques, à s'emparer de leurs galions et des esclaves guinéens; ... Morand, New York,1930, p. 14.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. coursing (cf. suff. -ing). ,,Course de lévriers au lièvre artificiel`` (Duchartre 1973). Un lévrier trop malin devine les « trucs » du coursing et y devient fraudeur (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 440).
Prononc. et Orth. : [kuʀs]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. A. Action de parcourir 1. a) 1213 corse « expédition militaire » (Faits des Romains, 256, 6 ds Romania, t. 65, p. 487); b) 1568 « expédition maritime » (Garnier, Porcie, 839, t. I, p. 42 ds IGLF); 2. 1553 « cours, déroulement d'une action » (O. de Magny, Amours, p. 56, ibid. : course des soupirs); 3. 1568 « progression continue d'un objet » (Garnier, Porcie, 879, t. I, p. 44, ibid. : course du soleil); 1574 spéc. course du jour (Garnier, Cornélie, 1327, t. I, p. 127, ibid.); 4. a) 1606 « parcours déterminé » (Nicot); 1813 « trajet d'un fiacre » (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 3, p. 33); b) 1678 « voyage, promenade » (La Fontaine, Fables, 1. VII, 11, éd. F. Gohin, t. 2, p. 37; c) 1796 « marche en montagne » (Dusaulx, Voyage à Barège, t. 1, p. 158); 5. 1676 mécan. course d'un pêne (Félibien Dict., p. 546); 6. 1690 « démarche, déplacement dans un certain but » (Fur.). B. Action de courir 1. ca 1205 a grant corse (Renart, éd. E. Martin, XVII, 1203); 2. a) 1538 « compétition » (Est.); b) 1771 courses de chevaux (Turgot, Œuvres, éd. Schelle, t. III, p. 492 ds Brunot t. 6, p. 1231); c) 1833 course au clocher (Balzac, Méd. camp., p. 134); d) 1847 course de taureaux (Mérimée, Carmen, p. 66). Forme fém. de cours*, dont le développement a peut-être été favorisé par l'ital. corsa « course » (xives. ds Batt.). Fréq. abs. littér. : 4 989. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 644, b) 7 120; xxes. : a) 6 552, b) 6 938. Bbg. Behrens Engl. 1927, p. 214. − Gilbert (P.). Les Empr. aux vocab. des sp. Fr. Monde. 1974, no107, pp. 53-54. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 404. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 222. − Quem. Fichier. − Wind 1928, p. 74, 167.

Wiktionnaire

Nom commun - français

course \kuʁs\ féminin

  1. Action de courir, mouvement de celui qui court.
    • […], il n’est de bruit qu’un ver qui taraude incessamment les boiseries et dans le plafond, la course d’un rongeur. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Le rendu donnait un style wagnérien ([…]), spectacle fait de quelques passes immédiatement verticales, de nuques longues et de moustaches guerrières donnant aux courses époumonées une indéniable esthétique télévisuelle. — (Thibaud Leplat, Football à la française, Solar Éditions, 2016)
  2. (Sport) Toute épreuve sportive où la vitesse est en jeu.
    • Nos pères étaient donc plus sages que nous lorsqu’ils repoussaient l’idée des courses. En 1820 il se présentait seulement sur nos hippodromes 120 concurrents se disputant 60 prix. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • Très sportivement les frères Darrel, qui avaient pris part par deux fois à la course New-York-îles Bermudes à bord de leur yawl Dainty, m'offrirent leur cale de halage pour mettre à sec. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Ils se sentaient en sécurité comme les spectateurs d’une course de taureaux : ils risquaient peut-être leur argent sur le résultat, mais c’était tout. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 211 de l’édition de 1921)
    • Le Musée Gilles-Villeneuve, c’est près de 3 millions de dollars de voitures et 5 à 6 milliers d’objets de toutes sortes ayant marqué la vie du pilote de Berthier toujours considéré comme un des plus spectaculaires et rapides de l’histoire de la course automobile. — (Michel Beaudry, Le Musée Gilles-Villeneuve a besoin d’aide, Le Journal de Québec, 29 novembre 2020)
    • (Figuré)L’indépendance s'installa au pays, on rétribua ceux qui le méritèrent et ceux qui ne le méritèrent pas, la course aux récompenses pour conduite héroïque était engagée. — (Rabea Bennouna, Tazmamart côté femme: témoignage, Casablanca : Addar Al Alamia Lil Kitab, 2003, page 12)
  3. (Poésie) (Soutenu) Cours, mouvement apparent des astres, etc.
    • L’astre du jour va commencer sa course. — Le soleil est au terme de sa course. — La lune poursuivait sa course paisible
  4. (Vieilli) Actes d’hostilité que l’on faisait en courant les mers ou en entrant dans le pays ennemi. Note d’usage : On dit maintenant incursion, reconnaissance, pointe, etc.
    • J'ai pris plusieurs femmes dans mes courses ; je n'en garde aucune ; je les vends cher quand elles sont belles, sans m'informer de ce qu'elles sont. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
    • Pendant les guerres de la révolution, Chausey, trop exposé aux courses des corsaires de Jersey, resta inhabité. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
    • J'aimais à relire la vie des flibustiers, […], maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
  5. (Spécialement) (Marine) En parlant des corsaires, se disait des bâtiments armés en guerre par des particuliers et autorisés par un gouvernement à courir sur les navires marchands ennemis.
    • Armer un vaisseau en course.
    • C’est pour cette raison qu’on a confondu, très souvent, la piraterie avec la course ; en droit pur, c’est chose différente, en pratique, le fossé qui les sépare est beaucoup moins profond. — (Étienne Dupont, Le Vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 46)
  6. Allées et venues, sorties que l’on fait dans la journée.
    • Je commence mes courses dès le matin. — Je ne l’ai pas trouvé, il est en course. — Faire une course à pied.
    • J’y passerai dans mes courses. — On demande un employé pour faire les courses.
  7. Objet de ces allées et venues d’où achats, emplettes. — Note : Il est alors surtout au pluriel.
    • […], un des voisins, qui avait justement des courses à faire au marché, partit dès la première heure pour aller là-bas quérir des renseignements. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • J’ai une course à faire.
  8. Trajet que fait une voiture, une automobile de place en transportant une ou plusieurs personnes d’un lieu à un autre.
    • Au moment où la petite vieille règle sa course, il aperçoit Dicky sur sa Harley dans une allée ensablée. — (Guillermo Saccomanno, Basse saison, traduit de l'espagnol (Argentine) par Michèle Guillemont, Asphalte Éditions, 2015)
    • Ce cocher n’a fait que deux courses dans toute la journée.
    • Le prix des courses est fixé par des règlements de police.
  9. Trajet parcouru ou à parcourir soit à pied, soit en voiture.
    • Parfois les rênes s’échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. Nous les laissons souffler un instant, puis reprenons notre course muette et aveugle. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : Étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
    • Le vieux, surtout, dissimulait mal son inquiétude : il comptait trop d’amis, trop de parents en course à l’heure présente, et les guides qui se lancent dans le Petit-Dru ne sont pas légion. — (Roger Frison-Roche, Premier de cordée, chapitre V)
  10. (Figuré) Marche, progrès rapide d’une personne ou d’une chose.
    • Les magistrats ne se donnent même plus la peine d'examiner les dossiers. Ils prononcent le divorce en masse. C'est la course à l'union libre. — (Les Familles terriennes et l'impôt progressif sur les successions, par Arnold Mascarel, Société d’économie sociale, Paris, 1918)
    • il s'organise en France pour des raisons politiques qui ne peuvent échapper à nos lecteurs, une véritable "course à l'union".— (Le Front : socialiste, républicain, français, 12 novembre 1936)
    • Rien ne peut arrêter ce conquérant, ce fléau dans sa course.
    • La course précipitée du temps.
  11. (Art) Distance comprise entre les deux points extrêmes du trajet parcouru par la tige d’un piston, par un tiroir de pompe, dans leur mouvement.
    • Ce piston est à mi-course.
    • course d’une navette, Trajet qu’elle parcourt dans son mouvement de va-et-vient.
  12. (Par ellipse) (Tauromachie) Course de taureaux.
    • Grâce à l’évaporation rapide produite par une chaleur de 38 à 40 degrés, à notre retour à Puerto, nous étions en état de disserter sur les points de psychologie les plus délicats et d’apprécier les coups à la course. Cette course, où la plupart des taureaux étaient embolados, c’est-à-dire portaient des boules au bout des cornes, et où deux seulement furent tués, nous réjouit fort par une foule d’incidents burlesques. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • Des six courses qu’il m’a été donné jusqu’à présent de voir, la première aux arènes romaines de Fréjus, était purement ignominieuse : des toreros ou trop jeunes ou trop vieux ; de grands veaux massacrés pire qu’à la boucherie, parfois urinant de frayeur ou beuglant ; […] — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 73)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

COURSE. n. f.
Action de courir, mouvement de celui qui court. Longue course. Prendre sa course, fournir une course ralentir sa course. Il a gagné, remporté le prix à la course, le prix de la course. Il se dit aussi, en Poésie et dans le style soutenu, du Cours, du mouvement des astres, etc. L'astre du jour va commencer sa course. Le soleil est au terme de sa course. La lune poursuivait sa course paisible Il se disait, dans un sens particulier, des Actes d'hostilité que l'on faisait en courant les mers ou en entrant dans le pays ennemi. Les ennemis firent des courses jusque dans telle province. Les pirates font des courses sur telle mer, sur les côtes de... Ce sens a vieilli. On dit maintenant INCURSION, RECONNAISSANCE, POINTE, etc. Il se disait spécialement, en parlant des Corsaires, des bâtiments armés en guerre par des particuliers et autorisés par un gouvernement à courir sur les navires marchands ennemis. Armer un vaisseau en course. Il se dit particulièrement de Toute épreuve sportive où la vitesse est en jeu. Course à pied. Course de chevaux. Champ de courses. Je suis allé aux courses de Chantilly. Courses plates. Courses d'obstacles. Course de bateaux à voiles, de canots automobiles. Course de bicyclettes, d'automobiles, d'avions. Course de vitesse. Course de fond. Voyez FOND. Il se dit aussi des Allées et venues, des sorties que l'on fait dans la journée. Je commence mes courses dès le matin. Je ne l'ai pas trouvé, il est en course. Faire une course à pied. J'y passerai dans mes courses. On demande un employé pour faire les courses. Il se dit également du Trajet que fait une voiture, une automobile de place en transportant une ou plusieurs personnes d'un lieu à un autre. Ce cocher n'a fait que deux courses dans toute la journée. Le prix des courses est fixé par des règlements de police. Ce chauffeur attend qu'on lui paie sa course. Il se dit aussi du Trajet parcouru ou à parcourir soit à pied, soit en voiture. Il y a une très longue course d'ici là. Il se dit figurément de la Marche, du progrès rapide d'une personne ou d'une chose. Rien ne peut arrêter ce conquérant, ce fléau dans sa course. La course précipitée du temps. En termes d'Arts, il se dit de la Distance comprise entre les deux points extrêmes du trajet parcouru par la tige d'un piston, par un tiroir de pompe, dans leur mouvement. Ce piston est à mi-course. Course d'une navette, Trajet qu'elle parcourt dans son mouvement de va-et-vient.

Littré (1872-1877)

COURSE (kour-s') s. f.
  • 1Action de courir ; genre de locomotion qui consiste à aller très rapidement en penchant le corps en avant. La course diffère de la marche en ce que, tandis que dans la marche il y a toujours un des pieds qui touche le sol, dans la course il y a un moment où aucun des pieds ne touche le sol. Prendre un lièvre à la course. La course n'est pas la seule chose qu'elles [les femmes] fassent maladroitement, mais c'est la seule qu'elles fassent de mauvaise grâce, Rousseau, Ém. V. Nous faisions régulièrement la lieue de poste de 4000 mètres en 15 et 16 minutes… La pratique avait fini par nous faire trouver toutes simples ces longues et rapides courses… Après bien des expériences, j'ai remarqué que la vitesse la plus convenable pour toutes les classes d'hommes était celle de 100 pas par minute, et la longueur la plus rapprochée de la moyenne, de un mètre d'un talon à l'autre, Laisné, Gymnastique pratique, p. 51. Pas de course gymnastique sur place : au premier commandement, les élèves fixeront leur attention et porteront tout le poids du corps sur la jambe droite ; à celui de en position, ils lèveront la jambe gauche en avant en baissant la pointe du pied et de manière à ce que la cuisse forme un angle droit avec elle ; au commandement de marche, ils s'enlèveront un peu sur le pied droit, puis ils retomberont immédiatement sur le gauche ; ils en feront ensuite autant sur celui-ci pour retomber sur le droit, et ils continueront en comptant, à haute voix, un, pour tomber sur le pied gauche, et deux, pour retomber sur le droit, ID. ib. 55 et 56.

    Prendre sa course, se mettre à courir. Ayant pris sa course avec tant d'ardeur, Bossuet, Impén. 1.

    Pas de course, pas militaire plus vite que le pas accéléré et où le corps est en effet penché en avant comme dans la course.

    Marche très rapide, sans que pour cela on coure précisément. La reine dont ma course a devancé les pas, Racine, Iphig. I, 4. Elle-même tantôt, d'une course subite, Était venue aux Grecs annoncer votre fuite, Racine, ib. V, 6.

    Fig. Jason de tant de maux borna soudain la course, Corneille, Toison, I, 1. Quoi ! je verrai, seigneur, qu'on borne vos États, Qu'au milieu de ma course on m'arrête le bras, Corneille, Nicom. II, 3. Les apôtres n'avaient pas encore achevé leur course, Bossuet, Hist. II, 7. Ensanglanter la fin d'une course si belle, Racine, Alex. V, 2. Si les bonnes gens vivent encore, ils ne sauraient être fort éloignés du dernier moment de leur course, La Fontaine, Psyché, I, p. 63. Voulez-vous sans pitié laisser finir vos jours ? Quelle fureur les borne au milieu de leur course ? Racine, Phèd. I, 3. Ou si quelque chagrin en [de vos plaisirs] interrompt la course, Racine, Brit. II, 3. Ne murmurons donc plus contre les destinées Qui livrent sa jeunesse au ciseau d'Atropos, Et ne mesurons point au nombre des années La course des héros, Rousseau J.-B. Odes, II, 10. Quoique enlevé au commencement de sa course, il n'est point d'âme sensible et vertueuse qui ne doive envier une mort telle que la sienne, D'Alembert, Éloges, la Trem.

  • 2Joute où l'on s'efforce de l'emporter par la vitesse. Course à pied, en char. Le chevalier avait fait une course de chevaux, Hamilton, Gramm. 11. Entre les différents exercices que cultivaient avec tant de soin les athlètes pour se donner en spectacle dans les jeux publics, la course était celui qui tenait le premier rang ; c'était par là que commençaient les jeux olympiques, Rollin, Hist. anc. Œuvres, t. V, p. 75, dans POUGENS.

    Épreuves que l'on fait subir aux chevaux pour juger de la vitesse de leurs allures et de leur vigueur à franchir des obstacles. Courses de vitesse ou de race, celles qui se font au galop. Courses d'épreuve, courses de production, celles qui se font au trot. Courses plates, celles qui se font sur un terrain non accidenté. Courses des barrières, courses au galop dans les hippodromes, où l'on place de distance en distance des obstacles consistant en barrières, en haies mobiles. Course au clocher, celle qui se fait à vue de but et par la voie la plus courte à travers champs, haies et fossés.

  • 3Attaque dans un tournoi. En trois courses il rompit trois lances.

    Au jeu de bague, course de tête, exercice par lequel on apprend à atteindre un certain but qui est figuré par une tête.

  • 4Allées et venues, démarches pour une affaire. Faire bien des courses par la ville.

    Plus particulièrement. Ce petit clerc, ce commis n'est employé que pour faire les courses

  • 5Excursion. Les courses de nos savants dans ce pays en font connaître les antiquités. Il renonce aux courses ingrates, Revient en son pays, voit de loin ses pénates, Pleure de joie et dit : heureux qui vit chez soi, De régler ses désirs faisant tout son emploi ! La Fontaine, Fabl. VII, 12. Il est ravi que vous ayez fait cette jolie course, Sévigné, 142.
  • 6Trajet, distance. Il y a une très longue course d'ici chez vous.

    Trajet que fait une voiture de place d'un endroit à un autre. Prendre un fiacre à la course.

    Ce que gagne un courrier, un cocher, un portefaix pour le chemin qu'il a parcouru.

  • 7Cours des astres, des fleuves. Eh ! qui guide les cieux en leur course rapide ? La Fontaine, Fabl. X, 1. D'un ruisseau qui peut nuire, interrompre la course, Boursault, Ésope à la cour, V, 6. Les fleuves étonnés remontent vers leur source, Les astres de la nuit interrompent leur course, Rousseau J.-B. Cantate, Circé. Le Tibre, dont le ciel favorise la course, Delille, Énéide, VIII.
  • 8 Terme de guerre. Expédition qu'une troupe fait en pays ennemi, en vue du butin. Les Scythes ont plutôt fait des courses que des conquêtes, Bossuet, Hist. III, 3. Les barbares faisaient quelques courses et ravageaient, Bossuet, Égl. I. Pourquoi tenter si loin des courses inutiles ? Racine, Mithr. III, 1. Nous n'allions jamais en course qu'accompagnés de vieilles sorcières, Voltaire, Ph. ignor. 53. C'était beaucoup pour les chrétiens [espagnols] de pouvoir se réfugier dans ces montagnes et d'y vivre de leurs courses, Voltaire, Mœurs, 27.

    Fig. Sans cette crainte [de la justice], il [l'homme] ferait des courses continuelles sur les autres, La Rochefoucauld, Pensées, 22.

  • 9 Terme de marine. Expédition de corsaires. Armer un navire en course. Aller en course. Une petite flotte et des vaisseaux détachés qui firent la course, Anquetil, Ligue, I, 282. Les Danois et les Normands n'étaient point armés en course et ne savaient guère se battre que sur terre, Raynal, Hist. phil. X, 19.
  • 10 Terme de danse. On appelle ainsi le parcours de l'aire de la danse. On distingue la course en rond et la course en carré. Pour la course en rond, le cavalier tenant sa dame par la main se trouve avec elle sur le rayon du cercle qu'il décrit tout entier ; c'est donc une sorte de moulinet double, sinon que les dames ne se tiennent pas par la main. Dans la course en carré, le cavalier menant sa dame fait des pas de côté de manière à occuper successivement les quatre côtés du carré, en faisant toujours face à ses vis-à-vis. La demi-course a lieu quand on ne fait pas le tour entier et que, loin de revenir à sa place, on s'arrête à celle du vis-à-vis après un demi-tour.
  • 11Quantité dont un pêne de serrure peut avancer ou reculer.

    L'aller et le venir d'une navette, d'un piston.

    Terme d'émailleur. Tirer à la course, tirer l'émail en longs filets, après qu'on l'a puisé liquide dans la cuiller.

HISTORIQUE

XVe s. Et vinrent de course, à pied, l'un contre l'autre [joute de deux chevaliers], Froissart, II, II, 81. Pour moy n'avez rien fait encor ; Et s'espeluchiez si l'argent, Ilz sont de bon or et de gent, Du coing du roy, et ont leur course [leur cours], Deschamps, Poésies mss. f° 373, dans LACURNE.

XVIe s. Sa galere fut arrestée au milieu de sa course par un remora, Montaigne, II, 180. Ce chien print sa course, et se jecta dans le feu, Montaigne, II, 183. Les courses et pilleries qu'ilz feirent par l'Italie, Amyot, Crassus, 14. Ilz en prirent, à course de cheval, plusieurs qu'ils trouverent esgarez et errans çà et là parmy les champs, Amyot, ib. 54. Il prit à la course le fan, qui estoit une petite biche de pelage estrange, Amyot, Sertor. 15.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

* COURSE DU CIRQUE, (Hist. anc.) ces courses faisoient la partie principale des jeux qu’on y célébroit. Voyez Cirque. Elles se faisoient ou sur des chars (voyez Chars), ou sur des chevaux, ou même à pié. La course des chevaux & des chariots se commençoit à la ligne blanche ; on s’avançoit vers les bornes avec le plus de vîtesse qu’il se pouvoit : c’étoit-là le moment du triomphe ou de l’écueil des concurrens. On faisoit sept fois de suite le tour : celui qui achevoit le premier le septieme tour, remportoit la victoire & le prix proposé. Ces courses se faisoient par factions : c’étoit aussi quelquefois des défis de particuliers. Il ne falloit ni se trop approcher des bornes, crainte de s’y briser ; ni s’en éloigner assez, pour que l’adversaire pût passer entre le char & la borne. A chaque tour de course, des gens préposés mettoient un œuf sur des colonnes destinées à cet usage, & autant de dauphins sur d’autres. A la fin de la course entiere, il y avoit sept dauphins & sept œufs de placés. Les Grecs n’ont pas été si uniformes que les Romains sur le nombre des tours pour une course. Homere n’en compte qu’un ; Pindare, douze ; Sophocle, six ou sept. Quant au nombre des missions, il y en avoit chez les Romains jusqu’à vingt-quatre ; c’étoit comme autant de parties différentes : plus anciennement le nombre étoit de vingt-cinq. Du côté des prisons, carceres, il y avoit des balcons d’où le signal se donnoit d’abord en élevant une torche allumée ; & dans les tems postérieurs, en jettant une nappe : c’étoit la fonction des consuls, & en leur absence, des préteurs. On immola quelquefois à Mars le meilleur cheval. Le vainqueur avoit pour prix, de l’or, de l’argent, des couronnes, des vêtemens, & des chevaux. Voici une difficulté très-réelle sur les courses. Si l’on partoit de la même ligne, comme tous les auteurs le supposent, il est évident que ceux qui occupoient une des extrémités de la ligne, avoient un chemin beaucoup plus considérable à faire que ceux qui occupoient l’autre extrémité ; & que la différence des chemins s’augmentoit encore par le nombre des tours. Après les courses des chevaux & des chariots, commençoient les courses à pié, où celui qui avoit le plûtôt atteint la borne, remportoit le prix. Domitien fit courir de jeunes filles.

Course, Faire la course, Aller en course, (Marine.) se dit d’un vaisseau armé en tems de guerre pour aller faire des prises sur l’ennemi. On ne peut aller en course sans avoir une commission de l’amiral ; & un vaisseau qui en tems de guerre seroit la course sans avoir de commission particuliere, seroit traité comme forban.

Course se dit quelquefois du tems qu’un vaisseau met à aller d’un lieu à un autre, sur-tout quand ce sont des voyages de long cours. On dit : ce vaisseau a été deux années à faire sa course. (Z)

Course ambitieuse, (Jurispr.) se dit en matiere bénéficiale, pour la retention des dates qui est faite en cour de Rome du vivant du titulaire ; celui qui retient ainsi prématurément des dates, est indigne du bénéfice, suivant la regle de non impetrando beneficia viventium. On peut justifier la retention des dates & la course ambitieuse, en compulsant le registre du banquier. Quelque diligence extraordinaire que le courier ait faite pour arriver à Rome, ce n’est pas ce qui rend la course ambitieuse : car s’il n’est parti que depuis le décès du titulaire, la course est bonne ; mais si l’on a envoyé à Rome du vivant du titulaire, la course est toûjours réputée ambitieuse, quand même le courier ne seroit arrivé & que la date n’auroit été retenue que depuis la mort du titulaire. Tel est le sentiment de Castel & de Drapier contre Dumolin sur l’édit des petites dates. Voyez Drapier, traité des Bénéfices, tome I. page 183. & tome II. page 8.

Les avocats au conseil appellent aussi course ambitieuse, les démarches que quelqu’un d’entr’eux pourroit faire pour enlever à son confrere une affaire dont il est chargé. Ces sortes de courses sont expressément défendues par leurs réglemens. (A)

Course, (Manege.) On appelle ainsi un défi de plusieurs hommes à cheval, à qui arrivera le premier, en courant de toute la vîtesse du cheval, à un but fixé. Les Anglois font fréquemment de ces courses. Le vainqueur gagne un prix ou une somme d’argent qu’on appelle une vaisselle. On dit une course de bague, de tête, de Méduse. On dit aussi poursuivre un homme à course de cheval. Voyez Chambers. (V)

Course, terme d’Emailleur. On dit tirer l’émail à la course, lorsque le fil en est si long, que le compagnon est obligé de le soûtenir d’un bout, tandis que le maître le présente de l’autre au feu de la lampe.

Course de rames, (Ruban.) s’entend toûjours (dans un ouvrage supposé de six retours) de cinquante-quatre rames passées dans les hautes lisses, suivant l’ordre indiqué par le patron. Si ce patron est sans glacis, ces cinquante-quatre rames seront toutes de figure, sinon il y en aura trente-six de figure, & dix-huit de glacis, ainsi qu’il sera dit à l’article passage des rames. Les neuf premieres de ces cinquante-quatre ont été prises sur le premier retour, & passées de suite : après quoi on en a pris neuf autres sur le second retour, & toûjours de même jusqu’au dernier ; & c’est de ce passage des cinquante-quatre rames (où il faut recommencer à en prendre neuf du premier retour) que se dit le mot course de rames.

Course, (Serrur.) c’est la quantité dont un pêle peut avancer ou reculer. Il se dit aussi du mouvement même de cette partie de la serrure.

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Étymologie de « course »

Provenç. et ital. corsa (voy. COURS).

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Dérivé de cours, influencé par l’italien corsa.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « course »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
course kurs

Fréquence d'apparition du mot « course » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « course »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « course »

  • Chasse la nature à coups de fourche, elle reviendra toujours au pas de course.
    Horace — Epîtres
  • La compétition sportive est une parabole qui illustre parfaitement la grande course de la vie.
    Claude Lelouch — Itinéraire d'un enfant très gâté
  • Si tu es rapide au festin et lent à la course, mange avec tes pieds et cours avec ta bouche.
    Lucien — Dialogue des morts
  • L'histoire de l'humanité devient de plus en plus une course entre l'éducation et la catastrophe.
    Herbert George Wells — The Outline of History, 15
  • La peinture, c'est la course à l'absolu et à l'inconnaissable.
    Alain Bosquet — La Confession mexicaine
  • L’écurie use plus le cheval que la course.
    Proverbe français
  • Deux hommes sont en fuite ce mardi après une course-poursuite avec un véhicule de police sur le périphérique nantais. Les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi à hauteur de la porte de Chézine.
    France Bleu — Un véhicule de police termine sur le toit après une course-poursuite sur le périphérique nantais
  • Dans la course à la qualité, il n'y a pas de ligne d'arrivée.
    David Kearns
  • Aucun cheval de course n’est capable de filer aussi vite que l’argent qu’on a mis sur lui.
    Anonyme
  • La course du guépard est superbe ; c'est un spectacle inoubliable mais fort rare car, généralement, on court devant.
    Jean L'Anselme
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Images d'illustration du mot « course »

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Traductions du mot « course »

Langue Traduction
Anglais race
Espagnol carrera
Italien gara
Allemand rennen
Chinois 种族
Arabe سباق
Portugais raça
Russe раса
Japonais 人種
Basque lasterketa
Corse razza
Source : Google Translate API

Synonymes de « course »

Source : synonymes de course sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « course »

Combien de points fait le mot course au Scrabble ?

Nombre de points du mot course au scrabble : 8 points

Course

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