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Ceinture

Variantes Singulier Pluriel
Féminin ceinture ceintures

Définitions de « ceinture »

Trésor de la Langue Française informatisé

CEINTURE, subst. fém.

I.− Ce qui entoure le corps de l'homme.
A.− Objet placé autour de la taille.
1. Bande de matière souple ou flexible (cuir, étoffe, matière plastique, métal, etc.) nouée, agrafée ou bouclée autour du corps au-dessus des hanches et qui sert à tenir ou à orner un vêtement, à maintenir à portée de main divers objets (armes, bourse, etc.). Ceinture de crin. Cilice :
1. Nous avions, treize, quatorze ans, l'âge du chignon prématuré, de la ceinture de cuir bouclée au dernier cran, du soulier qui blesse, ... Colette, La Maison de Claudine,1922, p. 173.
2. Ayant trouvé à bien vendre une terre, il la vendit, et vendit ensuite tout son bien pour le changer en louis qu'il porta sur lui dans une ceinture. Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Pavillon des amourettes, 1930, p. 175.
3. La ceinture du nouveau curé, maladroitement serrée à la taille, s'enroulait à la hanche comme une corde. Bernanos, Un Crime,1935, p. 738.
Fig. et pop. Se mettre, se serrer la ceinture. Ne pas manger à sa faim, être privé du nécessaire. Elliptiquement. Ceinture! Rien.
Loc. S'en mettre plein la ceinture. Manger jusqu'à l'excès. Ceinture de ste Marguerite. Ceinture qui avait la vertu de faciliter les accouchements. Ceinture de Vénus. Ceinture merveilleuse propre à charmer et à retenir les cœurs. Ceinture de vierge ou virginale. Ceinture que portaient les jeunes filles grecques et romaines et qui préservait leur virginité jusqu'au jour de leurs noces :
4. Une jeune fille en se mariant dédiait à Vénus sa ceinture virginale... (...) On peut aussi d'après cet usage composer des expressions métaphoriques comme... Il est le seul qui déliera ma ceinture... Chénier, Bucoliques,Le Mariage, 1794, p. 282.
Détacher sa ceinture (notamment dans le mariage). Se donner à un homme.
SP. Ceinture de judo. Bande d'étoffe dont se ceignent les judokas et qui indique par sa couleur leur grade; p. ext., celui qui la porte. Une ceinture noire, être ceinture orange.
Spéc., vieilli. Longue bourse que l'on attachait autour des reins. Avoir de l'or dans sa ceinture.
Proverbe. [En parlant de femmes] Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. Une bonne réputation et être pauvre vaut mieux que d'être riche et mal famée :
5. ... les ceintures dorées devinrent l'apanage exclusif des courtisanes. Les femmes honnêtes de ce tems-là s'en consolèrent, en créant le proverbe : Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 4, 1813, p. 258.
2. Bandage, corset, équipement de protection, de maintien, de sécurité.
Ceinture de natation, de sauvetage. Ceinture faite de matière légère permettant à la personne qui la porte de se maintenir à la surface de l'eau.
Ceinture de sécurité. Équipement spécial d'attache du conducteur, des passagers d'une automobile, d'un avion, à leur siège pour atténuer les effets de choc en cas d'accident. Ceinture de grossesse. Sorte de corset que portent les femmes enceintes. Ceinture de chasteté. Bandage muni d'un cadenas destiné jadis à préserver la chasteté des femmes :
6. Vous connaissez la ceinture de chasteté qui est au musée de Cluny et peut-être n'êtes-vous pas sans savoir que la fabrication de ces ceintures continue. Mais ce que vous ne savez pas, c'est qu'il s'en fabrique pour hommes. E. et J. de Goncourt, Journal,1881, p. 113.
MÉD. Ceinture orthopédique. Sorte de gaine servant à corriger certaines attitudes vicieuses ou à maintenir en place certains organes. Ceinture herniaire.
3. Partie du vêtement qui entoure la taille. Ceinture du pantalon, d'une jupe.
B.− P. méton. Partie du corps où se place la ceinture. Nu jusqu'à la ceinture. La vase lui venait maintenant aux jarrets et l'eau à la ceinture (Hugo, Les Misérables, t. 2, 1862, p. 552).
Il ne vous arrive pas à la ceinture. Il est beaucoup plus petit que vous; il a moins de mérite que vous.
SP. Prise de corps à la hauteur de la ceinture :
7. Jourlin gagna aux points grâce à son forcing et à une très belle ceinture à rebours. L'Œuvre,9 avr. 1941.
Spéc., ANAT. Ensemble des pièces osseuses qui rattachent les membres au tronc. Ceinture scapulaire, pelvienne. Le bassin osseux ou ceinture pelvienne est formé par l'union du sacrum et des os iliaques (G. Gérard, Manuel d'anat. hum.,1912, p. 168).
II.− Ce qui entoure un objet ou un lieu.
A.− Ce qui entoure un objet d'une bande continue.
1. ARCHIT. ,,Petite moulure de profil carré située au haut et au bas du fût d'une colonne auquel elle se joint par un congé`` (Noël 1968).
2. ARM. Ceinture des projectiles. Anneau en cuivre rouge ou en matière plastique, serti un peu au-dessus du culot du projectile et destiné à se mouler dans les rayures du canon pour imprimer le mouvement du projectile. La machine à ceinturer est destinée à placer les ceintures sur les projectiles (P. Gorgeu, Machines-outils,1928, p. 303).
3. MAR. Ceinture de coque. Grosse défense en bois à la hauteur de la flottaison qui protège la coque de certains navires contre les heurts. Ceinture magnétique. Dispositif électrique placé à l'intérieur des navires, le long de la coque.
B.− P. ext. Ce qui entoure un lieu, ce qui forme enceinte :
8. La puissante ville avait fait craquer successivement ses quatre ceintures de murs, comme un enfant qui grandit et qui crève ses vêtements de l'an passé. Hugo, Notre-Dame de Paris,1832, p. 137.
9. L'objet essentiel étant de protéger la France contre les invasions, de lui donner une ceinture solide, il était aussi rationnel d'avoir Mons, Namur et Maëstricht que les places de l'Escaut et de la Sambre, ... Bainville, Histoire de France,t. 1, 1924, p. 238.
Au fig. Système de protection :
10. ... les douanes intérieures formaient, d'ailleurs, autour de chaque compartiment social une ceinture qui le protégeait contre les infiltrations d'éléments étrangers. Durkheim, De la Division du travail soc.,1893, p. 277.
1. ASTRON. Ceintures de radiations. Double anneau de radiations cosmiques captées par le champ magnétique terrestre. La ceinture intérieure ou ceinture de Van Allen et la ceinture extérieure.
2. CH. DE FER. Chemin de fer de ceinture. Nom de deux lignes de chemin de fer qui contournaient Paris. La grande et la petite ceinture :
11. ... Qu'il est petit, dans la nature, Le chemin d'fer Paris-Ceinture! Laforgue, Les Complaintes,Complainte sur certains temps, 1885, p. 160.
Arg. La grande ceinture (p. allus. au précédent). Le Tour de France cycliste.
3. URBAN. Ceinture verte. ,,Surface couverte de végétation, créée ou conservée autour d'agglomérations ou d'installations, généralement pour combattre certaines nuisances et améliorer la qualité de l'environnement`` (Envir. 1972) :
12. J'ignore encore que la prodigalité de l'espace est le premier des luxes bourgeois et que le prix du mètre carré de terre craonnaise autorise des ceintures vertes, que ne peut s'offrir la « ceinture rouge ». H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 205.
Prononc. et Orth. : [sε ̃ty:ʀ]. Demi-longueur à la voyelle de 1resyll. ds Passy 1914. Ds Ac. 1694-1932. Fér. Crit. t. 1 1787 écrit ceintûre. Étymol. et Hist. 1. Début xiies. ceingture « bande de tissu maintenant un vêtement à la taille » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 108, 18); ca 1175 ceinture (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. W. Foerster, 1891); 1750 ceinture de chasteté (ds Sexol. 1970); 1906 ceinture de judo (Lar. pour tous); 2. a) 1160-74 « région du corps où l'on porte la ceinture » (Wace, Rou, éd. H. Andresen, II, 1316); av. 1660 ne pas aller à la ceinture de qqn « ne pas avoir les capacités de qqn » (Scar. ds Rich. 1710); p. anal. 1845 anat. ceinture blanche de la choroïde (Besch.); b) 1611 « partie du vêtement qui entoure la taille » (Cotgr.); 3. p. anal. ca 1415 çainture « pourtour » (A. Chartier, Le Livre des quatre dames ds Bartsch, Chrestomathie de l'a. fr., 90, b, 77, p. 286); 1620 mar. (D'Aub., Hist., III, 19 ds Littré : On faisoit une ceinture de pippes enduites de poix, et on faisoit ceindre en basse mer le navire [à relever] par le cable qui les enfiloit); 1676 archit. (d'une colonne) (Félibien Dict.); 1676 (d'une ville) (ibid. : Ceinture d'une muraille). Du lat. class. cinctūra « bande de tissu enserrant la taille ». Fréq. abs. littér. : 2 044. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 895, b) 4 207; xxes. : a) 2 473, b) 2 484.
DÉR. 1.
Ceinturette, subst. fém.Petite ceinture. Et voici le défilé des articles, dans le désordre où les crie le vendeur : ceinturettes, gants pour demoiselles, gants fourrés, sangles à boucle, chaînettes de fer (Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis,1942, p. 198).En partic. Lanière de cuir entourant un cor de chasse. [sε ̃tyʀ εt]. 1resattest. 1erquart du xiiies. ceinturete (Chr. de Troyes, Chevalier Lion [ms. B.N. 794], éd. W. Foerster, 1891) − 1636, Monet, Invantaire des deus lang. fr. et lat., Lyon; repris en 1832 (Raymond); 1732 spéc. « lanière entourant un cor de chasse » (Trév.); de ceinture, suff. -ette*. Fréq. abs. littér. : 1.
2.
Ceinturier, ière, subst.Celui, celle qui fabrique des ceintures, des ceinturons, des baudriers. Synon. plus usuel ceinturonnier.Le mot sert surtout à désigner le ceinturonnier médiéval.Il n'y a plus une dame de la ville qui n'ait donné sa clientèle à la parfaite brodeuse et ceinturière (Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis,1942p. 141).En partic. Ceinturier orthopédiste. ,,Ouvrier procédant au façonnage sur mesures de toutes ceintures à caractère orthopédique`` (Mét. 1955). [sε ̃tyʀje]. Ds Ac. 1694-1878. 1resattest. ca 1200-02 çainturiere (Escoufle, 5919 ds T.-L.); 1417-35 ceinturier (Clément de Fauquembergue, Journal, Paris, éd. A. Tuetey, t. 2, p. 361); de ceinture, suff. -ier*, -ière*. Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Gottsch. Redens. 1930, p. 205. − Lajaunie (M.A.). Préjugés et lang. Vie Lang. 1969, p. 76. − Pamart (P.). La Parole est d'argent, mais le silence est d'or. Vie Lang. 1971, p. 141. − Rigaud (A.). L'Odonymie galante de Paris. Ceinture dorée ou bonne renommée? Vie Lang. 1971, pp. 154-155. − Sain. Lang. par. 1920, p. 270. − Tournemille (J.). Au Jardin des loc. fr. Vie Lang. 1967, p. 683.

Wiktionnaire

Nom commun - ancien français

ceinture \Prononciation ?\ féminin

  1. Ceinture.

Nom commun - français

ceinture \sɛ̃.tyʁ\ féminin

  1. (Génériquement) Dispositif qui entoure.
    • mais dans les zones de faible densité humaine, la zone dite de parc « limité » est maintenant entourée d’une ceinture — (Jean-Marc Boffa, Les parcs agroforestiers en Afrique subsaharienne, Food & Agriculture Org, 2000, page 27)
    1. (Urbanisme) Construction, plantation, aménagement qui clôture un espace.
      • La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
      • Le pourtour est marqué par une ceinture de Phalaris arundinacea et de diverses Joncacées, dans laquelle apparaissent quelques plants d’Alnus glutinosa et de Salix aurita. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 66)
      • Entourée d’une ceinture en béton électrifiée, surveillée par des patrouilles armées et filmée à longueur de journée par des drones […] — (Nathalie Saladin, Le diable a les yeux noirs, Les nouveaux auteurs, 2014)
    2. (Architecture)  Petite moulure de profil carré au haut et au bas du fût d’une colonne auquel elle se joint par un congé.
      • On donne aussi le nom de ceinture de colonne, dit M. Quatremère de Quincy, à certains rangs de feuilles de refend en métal, posées sur un astragale en manière de couronne […] — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture : Ce-Cha. 12, Asher, 1834, page 15)
    3. (Construction) Poutraison en bois ou en béton posée sur les murs d’un bâtiment et servant d’assise à la charpente.
      • Dans le premier cas, plancher et ceinture sont armés ensemble et les ceintures vont s’articuler sur les poteaux porteurs ou sur les raidisseurs. — (Alain Billard, Risques sismiques et patrimoine bâti, Editions Eyrolles, 2014, page 267)
    4. (Mobilier) Partie horizontale d’un meuble séparant le piétement du reste du meuble.
    5. (Habillement) Ruban de soie, de fil ou de cordon, bande de cuir, ou autre chose semblable, dont on se ceint la taille.
      • […] ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d’utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
      • Toutes les clés de la maison, des armoires et des coffres, cliquetaient autour de sa taille en un trousseau noué à sa ceinture. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22-23)
      1. (Particulièrement) (Sports de combat) Sorte de ruban de tissu coloré qui indique le niveau ou le grade du combattant.
        • On peut changer de ceinture en passant un kata : c’est une démonstration devant un professeur ou un jury. — (Jean-Michel Billioud, Le judo - Questions/Réponses, Nathan, 2017)
      2. (Particulièrement) (Sports de combat) Ceinture hypertrophiée qui est décernée au détenteur du titre de chaque catégorie, tout particulièrement en boxe et en lutte.
        • Des talents rares
          Et des boxeurs, il en a dirigé des très bons. Stéphane Ouellet, Éric Lucas, Lucian Bute, Jean Pascal... des talents rares, qui en ont mis plein la vue aux amateurs de boxe et qui ont raflé des ceintures au passage.
          — (TVA Sports, De Jonquière au sommet du monde de la boxe, Le Journal de Québec, 19 février 2021)
      3. (Particulièrement) (Religion) Corde tressée ceignant la taille des moines cordeliers.
        • […] & sur la robe une grosse ceinture de corde où il y a des nœuds, & à cause de cette ceinture, on appelle ce Religieux Cordelier. — (Pierre Richelet, Dictionnaire de la langue françoise, ancienne et moderne, Volume 1, Chez Jean-Marie Bruyset Imprimeur-Libraire, 1759, page 594)
  2. (Par extension) Dispositif qui entoure une partie du torse. → voir se serrer la ceinture et ceinture orthopédique
    • En assurant le maintien de vos organes, cette ceinture musculaire préserve votre plancher pelvien (périnée) et le protège pendant vos activités sportives. — (Nadine Lebreuil, Tout doux les abdos !, Éditions Leduc.s, 2017, page 18)
    1. (Vieilli) (Par métonymie) Longue bourse en cuir qui se ceignait autour des reins et dont se servaient les voyageurs, les marchands.
      • Aussi « discingere » qui au propre signifie ôter la ceinture, signifie-t-il aussi quelquefois au figuré « dépouiller, détrousser » — (Claudius de Vert, Explication simple, littérale et historique des cérémonies de l’église, Volume 2, chez Florentin Delaulne, 1708, page 499)
    2. (Habillement) Partie d’un vêtement qui serre la taille.
      • Cinq volants pareils, découpés et à téte, garnissent le bord inférieur ; ils se continuent sur le lé de devant jusqu’à la ceinture. — (La Mode illustrée : journal de la famille, 1869, page 122)
    3. (Anatomie) Endroit du corps où l’on situe la taille.
      • Ils sont nus depuis la tête jusqu’à la ceinture , même les Princes. — (Histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu’à présent, Volume 51, Moutard, 1783, page 40)
    4. (Société) Dispositif de maintien ou de sécurité d’une personne. → voir ceinture de sécurité et ceinture de chasteté
      • Le chauffeur et le secrétaire portent une ceinture de sauvetage […] — (Les Temps modernes : revue mensuelle, Numéros 143 à 148, Imp. Chantenay, 1958, page 1778)
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

CEINTURE. n. f.
Ruban de soie ou de fil, cordon, bande de cuir, ou autre chose semblable, dont on se ceint le milieu du corps. Mettre une ceinture par-dessus sa soutane. Ceinture de soie. Ceinture à frange d'or. La boucle d'une ceinture. Ceinture de gymnastique. Ceinture de natation. Il se disait aussi d'une Longue bourse en cuir qui se ceignait autour des reins et dont se servaient les voyageurs, les marchands. Il avait beaucoup d'or dans sa ceinture. Prov., Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, Il vaut mieux avoir l'estime publique que d'être riche. Il signifie aussi Partie d'un vêtement qui serre la taille. La ceinture d'une culotte, d'un pantalon. La ceinture d'une jupe. Faire élargir, faire rétrécir sa ceinture. Il peut désigner encore l'Endroit du corps où l'on place la ceinture. Dans cette partie de la rivière, on n'a de l'eau que jusqu'à la ceinture. Fam., Il ne lui va pas à la ceinture, se dit, par exagération, en parlant d'un Petit homme en comparaison d'un grand. Il se dit aussi, figurément, pour indiquer que quelqu'un est très inférieur en talent, en mérite à un autre. Fam., Une femme grosse à pleine ceinture, Une femme dans un état de grossesse avancée. Il se dit aussi de Certaines choses qui en environnent d'autres. Une ceinture de murailles et de fossés. La ceinture du chœur d'une église. Une ceinture de montagnes protégeait ce pays contre les vents. Chemin de fer de Ceinture, Chemin de fer qui entoure une ville. À Paris, on dit elliptiquement dans ce sens La Ceinture. La Petite Ceinture, La ligne de chemin de fer qui suit le contour de la ville de Paris. La Grande Ceinture, Celle que décrit le même périmètre à une distance plus éloignée. En termes d'Architecture, Ceinture d'une colonne, Petite moulure de profil carré au haut et au bas du fût d'une colonne auquel elle se joint par un congé.

Littré (1872-1877)

CEINTURE (sin-tu-r') s. f.
  • 1Ce dont on se ceint le milieu du corps. Il se mit une ceinture. Porter une épée à la ceinture. Détachant son poignard de sa ceinture. Ceinture de commandement, ceinture d'uniforme portée par les généraux. Dénouer la ceinture de sa robe.

    Ceinture de Vénus, ceinture dite ceste que la mythologie attribuait à la déesse Vénus et qui avait la vertu de charmer les cœurs. On dirait que, pour plaire instruit par la nature, Homère ait à Vénus dérobé sa ceinture, Boileau, Art p. III.

    Ceinture de vierge, ceinture que portait une jeune fille chez les Grecs et les Romains et que le mari dénouait le premier soir des noces. Détacher sa ceinture, se marier. Celui qui ne s'est point attaché à son épouse par sa ceinture virginale [c'est-à-dire qui, épousant une femme vierge, ne s'est pas attaché à elle et ne conserve pas sa mémoire], celui-là ne fera jamais la félicité d'une seconde épouse, Chateaubriand, Génie, I, I, 10.

    Bourse ou sacoche en cuir à mettre de l'argent que l'on s'attache autour de la taille sous le vêtement. Mettre son argent dans sa ceinture.

    Ceinture de la reine, droit qu'on levait pendant un certain temps sur les marchandises qui venaient à Paris par la Seine, et qui était ainsi nommé, parce qu'il entrait ou était supposé entrer dans la bourse de la reine.

    Ancienne locution. Bailler le bout de la ceinture, faire cession ou banqueroute.

    Terme de chirurgie. Sorte de bandage porté par les femmes qui sont affectées de certains déplacements de l'utérus.

    Sorte d'appareil qui est muni d'un cadenas ne pouvant être ouvert par la personne ainsi enveloppée, qui embrasse le bassin jusqu'à la ceinture, et qui, imaginé par la jalousie pour garder les femmes, a été quelquefois employé par la médecine pour préserver les jeunes gens de l'abus d'eux-mêmes.

    Portion circulaire du tronc du corps occupée par une affection dartreuse. L'eczéma affecte souvent la forme de ceinture ou de demi-ceinture.

  • 2La partie de certains vêtements qui entoure et serre la taille. Un pantalon, une jupe trop large de ceinture. Il lui fallut élargir sa ceinture, La Fontaine, Lun.

    Fig. Être toujours pendu à la ceinture de quelqu'un, suivre ses pas, être toujours après lui.

  • 3Le milieu du corps. Nu jusqu'à la ceinture. Ayant de l'eau jusqu'à la ceinture. Il vit arriver le petit Ragotin, botté jusqu'à la ceinture, Scarron, Rom. com. 2e part. ch. VII. Ils sont semblables à vous, de la ceinture au haut, Perrot D'Ablancourt, Lucien, t. II, p. 38, dans RICHELET.

    Être grosse à pleine ceinture, se dit familièrement d'une femme qui est très avancée dans sa grossesse.

    Familièrement et par exagération. Il ne lui va pas à la ceinture, il est très petit à côté de lui ; et figurément, il est loin d'avoir autant de talent, de capacité, etc. Ils ne vont pas à la ceinture De ceux dont je fais le portrait, Scarron, dans RICHELET.

  • 4En général, ce qui entoure. Une ceinture de murailles, de haies. La ceinture du chœur d'une église. J'avais imaginé que la ceinture des Alpes et du mont Jura serait une barrière contre les vents, Voltaire, Albergati, 27 octobre 1762. Et le vieux Océan, père de la nature, Étend autour de nous son humide ceinture, Racine L. Religion, V. Hélas ! et vous feriez une ceinture au monde Du sillon du vaisseau, Hugo, Feuil. d'aut. 6.
  • 5Ceinture funèbre ou ceinture de deuil ou litre, bande noire que les patrons des églises ou les seigneurs hauts justiciers avaient droit de faire peindre dans les églises et dehors, chargée de leurs armes, pour honorer les morts de leur famille ; aujourd'hui bande noire et ornée des armoiries du défunt qu'on tend autour de l'église.

    Terme d'architecture. Ceinture de colonne, petite moulure carrée au haut et au bas du fût, auquel elle se joint par un congé.

    Terme de boulanger. Ceinture de four, le tour intérieur de la cavité où la chapelle et l'âtre s'unissent.

  • 6Ceinture de Vénus, ligne de la main, qui forme un arc de cercle depuis le second doigt jusqu'à l'auriculaire, et que l'on consulte dans la chiromancie.

    PROVERBE

    Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, c'est-à-dire il vaut mieux avoir une bonne renommée qu'un certificat de vertu. L'origine de ce proverbe n'est pas très assurée. On dit que Blanche de Castille, femme de Louis VIII, ayant reçu à la messe le baiser de paix, le rendit à une fille de mauvaise vie qui portait une ceinture dorée, et que, ayant appris sa méprise, elle obtint du roi une ordonnance qui défendait aux courtisanes de porter de telles ceintures. Le fait est que Pasquier, Recherches, VIII, 11, cite deux ordonnances, l'une de 1420 et l'autre de 1446, qui renouvellent ces défenses. Il est très probable que ce sont ces ordonnances qui ont donné lieu au proverbe, soit qu'elles fussent éludées par les femmes de mauvaise vie, soit que le malin dicton voulût dire que des femmes qui de droit portaient la ceinture dorée faisaient, par leur conduite, mentir ce certificat.

    Parler sous la ceinture, c'est, dans le langage d'argot, promettre de l'argent à quelqu'un pour l'engager dans une entreprise.

HISTORIQUE

XIIe s. Sicume ceingture, de la quele tutes ores il est purceint, Liber psalm. p. 170.

XIIIe s. Charlemagne six espans avoit de seint, sans ce qui pendoit dehors la boucle de la ceinture, De Laborde, Émaux, p. 195. Et li chevalier issirent maintenant des huissiers [navires] et saillirent en la mer jusques aux ceintures, Villehardouin, LXX.

XIVe s. Une ceinture d'or à charnieres et menues perles et à pierres, De Laborde, Émaux, p. 196.

XVe s. Ils avoient coursiers et genests de sejour cinq ou six, et grosses ceintures d'argent, Froissart, II, III, 35. Tant comme ils seront seigneurs de Calais, ils disent ainsi qu'ils portent les clefs du royaume de France à leur ceinture, Froissart, III, IV, 27. Dire ne sauroye combien Dedans mon cueur mal je retien, Serré d'une vieille sainture, Orléans, Bal. 98.

XVIe s. Si j'aime bien les blanches ceinturettes, J'aime bien mieux dames qui sont brunettes, Marot, II, 31. On faisoit une ceinture de pippes enduites de poix, et on faisoit ceindre en basse mer le navire [à relever] par le cable qui les enfiloit, D'Aubigné, Hist. III, 19. Les premiers le ventre à terre, les seconds le genou, les tiers penchez de ceinture, et les derniers seuls debout, D'Aubigné, ib. III, 51. Adonc Brennus deceignit son espée et la mit, ceinture et tout, dedans la balance, Amyot, Cam. 49. Les Portugais usoient d'une aultre sorte de mort contre eulx quand ils les prenoient, qui estoit de les enterrer jusques à la ceincture et tirer au demourant du corps force coups de trait, Montaigne, I, 239. Que nuls orfebvres ny aultres personnes mettent ou facent mettre sur les ceintures d'argent nuls autres bloquets ny mordants qui soient signez d'autres poinsson que de celuy qui aura fait premierement les dittes ceintures, Coustumier génér. t. I, p. 1155. Pourquoy, en matiere de cession de biens, l'on fait abandonnement de la ceinture devant la face du juge, Pasquier, Recherches, liv. IV, p. 344, dans LACURNE. Étroit de ceinture, se dit d'un avare, Leroux de Lincy, Proverbes, t. II, p. 158.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

* CEINTURE, s. f. (Hist. anc. & mod.) lisiere de soie, de laine, de cuir ou d’autres matieres, que l’on attache autour des reins. L’usage en est ancien. Chez les Juifs, Dieu ordonna au grand-prêtre d’en porter une. Les Juifs étoient ceints lorsqu’ils célebroient la pâque, suivant l’ordre qu’ils en avoient reçû. Dès ce tems la ceinture servoit aussi de bourse. L’amplitude des habits Grecs & Romains en rendit l’usage nécessaire chez ces peuples. Ceux qui disputoient dans les jeux olympiques se ceignoient : mais vers la trente-quatrieme olympiade la ceinture leur fut interdite, & ils se dépouillerent pour courir. La défense de porter la ceinture, fut quelquefois chez les anciens une tache d’ignominie & la punition de quelque faute ; d’où il s’ensuit que cette partie du vêtement marquoit quelque dignité parmi eux. La ceinture n’étoit pas moins à l’usage des femmes que des hommes ; elles s’en servoient soit pour relever leurs robes, soit pour en fixer les plis. Il y avoit de la grace à soûtenir à la hauteur de la main le lais du côté droit, ce qui laissoit le bas de la jambe découvert ; & une négligence outrée à n’avoir point de ceinture & à laisser tomber sa tunique ; de-là les expressions Latines discincti, altè cincti, pour désigner un homme indolent ou alerte. Mecene ayant témoigné peu d’inquiétude sur les derniers devoirs de la vie, persuadé que la nature prend soin elle-même de notre sépulture, Seneque dit de lui, alte cinctum dixisse putes, vous croiriez que celui qui a dit ce mot portoit sa ceinture bien haut. Gardez-vous, dit Sylla en parlant de César, d’un homme dont la ceinture est trop lâche. Il y avoit chez les Celtes une ceinture qui servoit, pour ainsi dire, de mesure publique de la taille parmi les hommes. Comme l’état veilloit à ce qu’ils fussent alertes, il punissoit ceux qui ne pouvoient la porter. L’usage des ceintures a été fort commun dans nos contrées : mais les hommes ayant cessé de s’habiller en long, & pris le juste-au-corps & le manteau court, l’usage s’en est restraint peu-à-peu aux premiers magistrats, aux gens d’église, aux religieux, & aux femmes. Encore les femmes n’en portent-elles presque plus, aujourd’hui, que les paniers & les robes lâches sont devenues communes, malgré les ecclésiastiques, qui se recrierent beaucoup contre cette mode, qui laissant aux femmes, à ce qu’ils croyoient, la liberté de cacher les suites de leurs fautes, prognostiquoit un accroissement de dissolution. Nous avons jadis attaché, ainsi que les anciens, une marque d’infamie à la privation de la ceinture. Les banqueroutiers & autres débiteurs insolvables étoient contraints de la quitter. La raison de cet usage est que nos ancêtres attachant à leur ceinture une bourse, des clefs, &c. la ceinture étoit un symbole d’état ou de condition, dont la privation de cette partie du vêtement indiquoit qu’on étoit déchû. L’histoire rapporte que la veuve de Philippe premier duc de Bourgogne, renonça au droit qu’elle avoit à sa succession, en quittant sa ceinture sur le tombeau du duc. Voy. Investiture.

La distinction des étoffes & des habits subsista en France jusqu’au commencement du xv. siecle. On a un arrêt du parlement de 1420, qui défend aux femmes prostituées la robe à collet renversé, la queue, les boutonnieres, & la ceinture dorée : mais les femmes galantes ne se soûmirent pas long-tems à cette défense ; l’uniformité de leur habillement les confondit bientôt avec les femmes sages ; & la privation ou l’usage de la ceinture n’étant plus une marque de distinction, on fit le proverbe, bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.

L’usage des ceintures parmi nous n’étant point passé, mais seulement restreint, comme nous l’avons dit, nous avons une communauté de Ceinturiers. Les Ceinturiers s’appelloient autrefois Courroyers. Voyez Ceinturiers.

Ceinture de virginité des anciens : c’étoit la coûtume chez les Grecs & les Romains, que le mari dénoüoit la ceinture de sa femme le premier soir de ses nôces.

Homere, liv. XI. de son Odyssée, appelle cette ceinture παρθενίην ζώνην, ceinture virginale.

Festus rapporte qu’elle étoit de laine de brebis, & que le mari la délioit lorsqu’il étoit dans le lit avec sa femme. Il ajoûte qu’elle étoit noüée d’un nœud singulier, qu’on appelloit le nœud d’Hercule, & que le mari le défaisoit comme un présage qui lui promettoit autant d’enfans qu’Hercule en avoit laissé en mourant.

Les poëtes donnent à Venus une espece de ceinture appellée cestus, à laquelle ils attribuent le pouvoir d’inspirer de l’amour. Voyez Ceste. (G)

* Ceinture de virginité des modernes ; elle n’a rien de commun avec celle des anciens. Chez les anciens l’époux ôtoit à sa femme la ceinture virginale la premiere nuit de ses nôces ; & chez les modernes c’est un présent qu’un mari jaloux lui fait quelquefois dès le lendemain. Cette ceinture est composée de deux lames de fer très-fléxibles, assemblées en croix : ces lames sont couvertes de velours. L’une de ces lames fait le tour du corps au-dessus des reins ; l’autre passe entre les cuisses, & son extrémité vient rencontrer les deux extrémités de la premiere lame ; elles sont toutes trois tenues réunies par un cadenat, dont le mari seul a le secret. V. Cadenat. La lame qui passe entre les cuisses est percée de maniere à assûrer un mari de la sagesse de sa femme, sans géner les autres fonctions naturelles. On dit que cet instrument si infame, si injurieux au sexe, a pris naissance en Italie ; c’est peut-être une calomnie : ce qu’il y a de certain, c’est que l’Italie n’est pas le seul pays où l’on en ait fait usage.

Chrétien de la ceinture. Molaraekkel, dixime calife de la famille des Abassides, ordonna l’an 235 de l’hégyre, de Jesus-Christ 856, aux Juifs & aux Chrétiens de porter une grande ceinture de cuir pour marquer leur profession, ce qu’ils pratiquent encore aujourd’hui dans tout l’orient. Depuis ce tems-là les Chrétiens d’Asie, & sur-tout ceux de Syrie & de la Mésopotamie, qui sont presque tous Nestoriens ou Jacobites, sont appellés Chrétiens de la ceinture. (G)

Ceinture de la reine, (Hist. mod.) ancien impôt ou taxe qu’on leve à Paris de trois ans en trois ans, sur le pié de trois deniers pour chaque muid de vin, & de six pour chaque queue, pour l’entretien de la maison de la reine. On l’a depuis augmenté & mis sur quelques autres denrées ou provisions, comme le charbon, &c. On l’appelloit aussi la taille du pain & du vin, comme il paroît par des registres de la chambre des comptes. Vigenere suppose que le nom de ceinture a été donné à cet impôt, parce qu’autrefois la ceinture servoit de bourse. Mais il ajoûte qu’on levoit il y a deux mille ans, en Perse, une pareille taxe & sous le même nom, & cite pour le prouver l’Alcibiade de Platon, Cicéron, & Athenée.

Il y a en Angleterre, pour la même destination, un impôt à-peu-près semblable, qu’on appelle aurum reginæ, or de la reine, (queen-gold) ; c’étoit originairement un don qui se faisoit librement & sans être exigible. On en a fait depuis une dette, au payement de laquelle les particuliers sont contraints. (H)

Ceinture de vif argent, terme de Medecine ; c’est une espece de ceinture couverte & remplie de mercure. Voyez Mercure.

Elle est de cuir, de linge, de drap, de coton, ou d’autre étoffe, qui enveloppe du mercure préparé ou éteint avec la salive d’une personne à jeun, de la graisse ou autre matiere, qui en amortit la trop grande vivacité. On l’attache en forme de topique autour des reins, quelquefois avec succès, quelquefois aussi au préjudice du malade ; car elle est souvent dangereuse aux personnes qui sont d’un tempérament foible ou sujettes aux convulsions : on s’en sert pour guérir la gale, pour tuer la vermine, &c. (N)

Ceinture du four, en terme de Boulanger, & d’autres ouvriers ; c’est le tour intérieur du four, ou la partie du mur qui le forme, & sur laquelle la voute est appuyée.

Ceinture ou Peignon ; voyez Peignon & Corderie.

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Étymologie de « ceinture »

Provenç. centura, sentura ; espagn. et ital. cintura ; du latin cinctura, de cingere (voy. CEINDRE).

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(1615) De l’ancien français ceintuir, ceinturee, ceintuaire, ceinture, lui-même du latin cinctura, bande de tissu entourant la taille.
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Phonétique du mot « ceinture »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
ceinture sɛ̃tyr

Fréquence d'apparition du mot « ceinture » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « ceinture »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « ceinture »

  • Je ne suis juif qu'en dessous de la ceinture !
  • On roule confortablement sur l’autoroute de la vie, protégé par la ceinture de sécurité de nos certitudes et l’air-bag conducteur de la routine.
    Dave Barry — Chroniques déjantées d’internet
  • C'était une bonne chose que cette habitude ancienne de transmission des portraits de famille. Les morts n'étaient enterrés que jusqu'à la ceinture.
    Edmond et Jules de Goncourt
  • Le mensonge ressemble à la ceinture : il n’attache que son propriétaire.
    Proverbe malgache
  • Il est moins pénible d'attacher sa ceinture de sécurité que de circuler en fauteuil roulant.
    Anonyme
  • Il n’y a pas de sagesse au-dessous de la ceinture.
    Edward Matthew Hale
  • Le comble pour un couturier, c’est de se faire arrêter sur l’autoroute à l’embranchement d’une bretelle parce qu’il n’a pas sa ceinture !
    Michèle Bernier — Le Petit Livre de Michèle Bernier
  • J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ; Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir […] Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
    Marceline Desbordes-Valmore — Poésies posthumes
  • Détache la ceinture à la belle étrangère, Et la vierge en ses bras devient épouse et mère.
    André Chénier — Les Bucoliques
  • Dans mes débuts je me serrais la ceinture. Maintenant c'est la ceinture qui me serre.
    Smaïn
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Images d'illustration du mot « ceinture »

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Traductions du mot « ceinture »

Langue Traduction
Anglais belt
Espagnol cinturón
Italien cintura
Allemand gürtel
Portugais cinto
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Synonymes de « ceinture »

Source : synonymes de ceinture sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « ceinture »

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Ceinture

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