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Arc

Variantes Singulier Pluriel
Masculin arc arcs

Définitions de « arc »

Trésor de la Langue Française informatisé

ARC, subst. masc.

I.− ARM. et CHASSE
A.− Arme rudimentaire servant à lancer des flèches et composée d'une tige de bois, de métal ou de fibre de verre fortement recourbée par une corde fixée à ses deux extrémités. Tendre l'arc, tir à l'arc, tireur à l'arc :
1. ... il banda son arc de toutes ses forces, en l'appuyant par le bas contre l'orteil de son pied gauche; il visa, et la flèche partit. Flaubert, Salammbô,1863, p. 74.
2. Nous sommes comme ces jeunes Perses, dont parle Hérodote et qui, jusqu'à l'âge de vingt ans, n'apprenaient que trois sciences : Monter à cheval, tirer à l'arc et ne pas mentir. Maurois, Les Silences du colonel Bramble,1918, p. 14.
3. Les cordes d'arcs sont faites en matière végétale, telle que fibres tordues, ou en substance animale, nerfs, tendons ou bandes de cuir. Parmi les problèmes qui se présentèrent à l'homme primitif, il y eut celui de la fixation de la corde de manière qu'elle ne glissât pas, et celui de la protection du poignet gauche lorsque la corde se détend. Beaucoup d'archers primitifs portaient un bracelet protecteur analogue aux coussinets de cuir des nègres Wuté du Caméroun (...). Les flèches, de même que les arcs, exigent une grande habileté technique pour être efficaces. R.-H. Lowie, Manuel d'anthropol. culturelle,1936, p. 240.
1. Emplois spéc.
a) HÉRALD. Figure héraldique ordinairement représentée en pal et détendue, la corde à dextre. Arc d'or, arc tendu.
Cordé de l'arc. ,,Lorsque sa corde est d'émail différent`` (Grandm. 1852).
b) MUS. Arc musical. Instrument de musique primitif, composé d'un arc tendu d'une corde généralement en liane que l'on pince avec le doigt ou frappe avec une baguette, le son étant amplifié par la bouche qui sert de résonateur (ou par une demi-calebasse fixée à la corde ou à l'arc) (d'apr. Bal.-Maq. 1968) :
4. ... le premier résonateur que trouva l'homme fut sa propre cavité buccale : en plaçant la corde ou le manche devant sa bouche ouverte − sans que celle-ci émette le moindre souffle − il tira les premiers sons de corde que la musique ait sans doute connus. Tel qu'il est décrit ici, l'arc musical est resté en usage en Océanie, en Afrique, chez les nègres et chez les indiens d'Amérique. Un autre type d'arc musical comporte une demi-calebasse fixée ou suspendue au manche de l'instrument et appuyée contre la poitrine ou contre le ventre du joueur : la cavité du fruit s'ajoute à celle de la bouche ou lui supplée totalement. Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 3614.
c) MYTH., POÉSIE. Attribut de certains dieux ou déesses, symbole de guerre ou de chasse :
5. ... la tempête (...) courbe sur l'avenue un grand peuplier qui semble ainsi l'arc de Nemrod. A. France, La Vie littér.,t. 1, 1888, p. 132.
2. Loc. et expr. proverbiales
Il faut détendre l'arc. ,,Il faut donner du relâche à l'esprit`` (Ac. 1835).
Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
Avoir deux, trois, plus d'une corde, plusieurs cordes à son arc. Avoir plusieurs moyens de réussir un projet, une carrière...; exercer plusieurs métiers à la fois :
6. le curé. − (...) il vaut mieux avoir deux cordes à son arc. Au cas où votre famille ne se chargerait pas de l'établissement de Calyste, la fortune de Mademoiselle de Pen-Hoël n'est pas à dédaigner. Balzac, Béatrix,1839-45, p. 50.
Var. pop. Avoir tant de ficelles à son arc (Céline, Mort à crédit,1936, p. 234).
Débander l'arc ne guérit pas la plaie. Renoncer à faire le mal ne répare pas celui que l'on vient de causer.
Rem. Attesté ds les dict. du xixes. et ds Quillet 1965.
Tendez trop l'arc, la flèche dévie. ,,On manque le but que l'on veut atteindre lorsque l'on se sert de moyens excessifs.`` (Lar. 19e); cf. Hugo, Le Rhin, 1842, p. 178).
À un (ou plusieurs) trait(s) d'arc. À très peu de distance (cf. Chateaubriand, Les Natchez, 1826, p. 489).
Rem. Bible 1912 signale la loc. le jet d'un arc pour exprimer une distance déterminée.
B.− P. ext., et partic. en GÉOGR. Toute chose ayant ou rappelant la forme d'un arc. Former, décrire un arc; faire, former la corde de l'arc :
7. Presque toute la matinée, dans ma chambre, je suis resté accoudé à ma fenêtre : j'avais tout l'arc de la plage sous les yeux, ... Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 42.
En arc, en forme d'arc, courbé en arc :
8. ... on remarquait une bouche bien faite, ornée d'une moustache retroussée en forme d'arc turquois, et si galante, qu'elle aurait fait honneur à un capitaine de gendarmes. Mérimée, Chronique du règne de Charles IX,1829, p. 206.
En arc de lune (Pesquidoux, Chez nous,t. 1, 1921, p. 141).
II.− Ligne courbe
A.− GÉOM., ASTRON.
1. GÉOMÉTRIE
a) Portion d'une courbe continue limitée par deux points pris sur cette courbe. Arc d'ellipse, de parabole :
9. L'emploi de deux paires d'émetteurs permet de repérer un point par intersection des arcs d'hyperbole correspondants. B. Decaux, La Mesure précise du temps,1959, p. 45.
Arc de cercle. Portion quelconque de la circonférence d'un cercle comprise entre deux points de ce cercle; mesure de l'angle :
10. ... l'expression raffinée fournit aussitôt, comme l'arc de cercle, le moyen de décrire et de limiter toute la circonférence. Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 924.
11. Cette correspondance biunivoque conserve les angles et, en chaque point, conserve le rapport des longueurs de deux arcs infiniment petits issus de ce point. Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 42.
SYNT. Arcs associés, complémentaires, concentriques, égaux; arc généralisé, intercepté, orienté; arcs semblables, supplémentaires; arc d'extrémité; sinus, cosinus d'un arc; arc de 45o, 60o, 90o, ...
Corde de l'arc. Segment de droite joignant les deux extrémités de l'arc.
Flèche de l'arc. Perpendiculaire abaissée sur la corde et limitée par l'arc.
b) P. ext. En arc de cercle; faire un arc de cercle (cf. Proust, Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 635).
2. ASTRONOMIE
a) Partie de la circonférence de la sphère céleste apparente.
SYNT. Arc d'équateur. Portion de cercle comprise entre deux méridiens. Arc d'élévation du pôle. Arc qui ,,contient les degrés compris depuis le pôle jusqu'à l'horizon`` (Bouillet 1859). Arc de méridien. Partie comprise entre deux points d'un méridien et permettant de déterminer la longitude d'un lieu ou d'un astre par rapport au méridien d'origine; amplitude, longueur d'un arc de méridien (cf. Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 451). Arc de parallèle. Portion de cercle comprise entre deux points d'un parallèle terrestre (ou cercle de latitude) ou d'un parallèle céleste (cercle de déclinaison). Arc de position. Angle formé par le cercle horaire et le plan du méridien limité par les deux pôles et contenant le zénith; synon. angle horaire.
b) Trajet circulaire ou elliptique décrit par un astre.
SYNT. Arc d'émersion ou de vision. Position du soleil, au-dessous de l'horizon permettant la vision à l'œil nu d'un astre, d'une étoile. Arc de progression ou de direction. Arc de l'écliptique (grand cercle de la sphère céleste) qu'un astre semble parcourir suivant son mouvement direct (vers l'est). Arc de rétrogradation. Arc de l'écliptique qu'un astre paraît décrire suivant un mouvement rétrograde. Arcs de station première, de station seconde. ,,Arcs qui déterminent le mouvement d'une planète dans le premier ou le second demi-cercle de son épicycle.`` (Nouv. Lar. ill.). Arc diurne. Portion de cercle que décrit un astre au-dessus de l'horizon, c.-à-d. entre son lever et son coucher (cf. Verne, L'Île mystérieuse, 1874, p. 588). Arc nocturne. Portion de cercle que parcourt un astre au-dessous de l'horizon, c.-à-d. entre son coucher et son lever.
c) ASTRONAUT. Arc d'ellipse, de parabole, d'hyperbole. ,,Trois formes de trajectoire qu'un engin cosmique peut décrire entre deux points au cours d'un vol balistique`` (Galiana Astronaut. 1963).
B.− P. ext., SC. et TECHN.
1. ARCHIT., CONSTR.
a) Courbe que décrit une voûte et formée d'un ou plusieurs arcs de cercle :
12. Quant au plain-chant, l'accord de sa mélodie avec l'architecture est certain aussi; parfois, il se courbe ainsi que les sombres arceaux romans, surgit, ténébreux et pensif, tel que les pleins cintres. Le De profundis, par exemple, s'incurve semblable à ces grands arcs qui forment l'ossature enfumée des voûtes; il est lent et nocturne comme eux; il ne se tend que dans l'obscurité, ne se meut que dans la pénombre marrie des cryptes. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 13.
SYNT. 1. Usuels. Arc aigu (ou pointu, ou en lancette). Arc ogival formé de deux demi-cercles dont le rayon est plus grand que l'ouverture de l'arc (cf. Ch. Blanc, Gramm. des arts et du dessin, 1876). Arc angulaire (ou arc en fronton, arc en mitre). Arc composé de deux segments de droite égaux inclinés et formant angle. Arc brisé, synon. d'arc angulaire. Arc ogival formé de deux segments de courbe se coupant à angle aigu (cf. Zola, Le Rêve, 1888, p. 125). Arc en ogive (ou arc ogival, arc gothique). Arc formé de deux portions de cercle symétriques par rapport à l'axe de l'arc et se coupant en angle à son sommet (cf. Barrès, Mes cahiers, t. 3, 1904, p. 300; T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol, 1933, p. 200). Arc en plein cintre (ou arc plein cintre, quelquefois arc à plein cintre). Arc formé par un demi-cercle (cf. Romains, Les Hommes de bonne volonté. La Douceur de la vie, 1939, p. 42); L'arc en plein cintre caractérise gén. l'archit. rom., l'ogive étant la marque du gothique. Arc outrepassé (ou en fer à cheval). Arc en plein cintre se prolongeant au-delà de la demi-circonférence; Surtout en usage dans l'archit. musulmane, l'arc outrepassé est parfois appelé arc bizantin ou arc mauresque. Arc surbaissé (ou arc elliptique, en anse de panier). Arc en ellipse dont la hauteur est moindre que le plein cintre (cf. T. Gautier, La Comédie de la mort, 1838, p. 4). 2. Autres. a) Arc + adj. Arc aplati, bombé, déprimé, extradossé, flamboyant, infléchi, latéral, obtus, polylobé, principal, rampant, renversé, rompu, serpentaire, simple, surhaussé, trilobé, zigzagué. b) Arc + loc. prépos. Arc à crossettes; arc de cloître, de décharge, d'enroulement; arc en accolade, en arceaux, en doucine, en talons, en talus, en tas de charge, en tiers point.
b) Arc de Triomphe, arc triomphal.
HIST. ROMAINE. Arc de triomphe. Monument temporaire, généralement en bois, érigé dans une ville pour célébrer le passage d'un général vainqueur, ou une grande victoire.
P. ext. Monument commémoratif en pierre, formé d'un grand portique en plein cintre comportant des inscriptions, des bas-reliefs, et quelquefois accompagné de deux arcs latéraux plus petits. Arc de Septime Sévère, de Titus; arc de l'Étoile :
13. ... on y trouve encore trois colonnes d'un temple élevé par Auguste en l'honneur de Jupiter Tonnant, lorsque la foudre tomba près de lui sans le frapper; un arc à Septime Sévère que le Sénat lui éleva pour récompense de ses exploits. Les noms de ses deux fils, Caracalla et Géta, étaient inscrits sur le fronton de l'arc; mais lorsque Caracalla eut assassiné Géta, il fit ôter son nom, et l'on voit encore la trace des lettres enlevées. MmeDe Staël, Corinne,t. 1, 1807, p. 188.
Rem. Qqf. arc de Triomphe, pour arc de Triomphe de l'Étoile :
14. ... je ne tiens nullement à contempler, en même temps, ce spécimen de l'art des marchandes à la toilette qu'est l'Opéra, cette arche de pont qu'est l'arc de Triomphe, et ce chandelier creux qu'est la tour Eiffel! Huysmans, Là-bas,t. 2, 1891, p. 122.
ARCHIT. RELIG. Arc triomphal :
15. À l'église de Germigny, deux demi-cintres relient le mur transversal, qui contient l'arc triomphal, aux piliers isolés du chœur. A. Lenoir, Archit. monastique,t. 2, 1856, p. 122.
c) P. anal., HORTIC. Arc de fleurs :
16. ... et elle [Hérodias] lui rappela [à Hérode] (...) les soirs, dans les grandes villas, au murmure des jets d'eau, sous des arcs de fleurs, devant la campagne romaine. Flaubert, Trois contes,Hérodias, 1877, p. 148.
Arc de verdure. Synon. de arcade de verdure(cf. Colette, Claudine à l'école, 1900, p. 289).
2. Autres domaines des sc. et techn.
a) ANAT. Toute structure anatomique ayant la forme d'un arc.
Dans la lang. sc.
SYNT. Arc aortique. Communication (anastomose) reliant l'aorte ventrale à l'une des deux aortes dorsales primitives; synon. arc artériel, crosse aortique (cf. H. Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 156). Arc branchial. (Chez l'embryon) arc cartilagineux de la région du cou, séparé par la fente branchiale et parcouru par les arcs aortiques; cet arc, qui subsiste chez les poissons, disparaît avec l'évolution de l'embryon; synon. arc viscéral (cf. Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 4, 1805, p. 377). Arc de l'atlas, arc antérieur de l'atlas. Pont osseux à concavité postérieure réunissant en avant les deux masses latérales de l'atlas (Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 2, 1805, p. 497); arc postérieur de l'atlas. Arc osseux à concavité antérieure réunissant les deux faces postérieures de l'atlas. Arc du colon. Partie du gros intestin s'étendant du colon lombaire droit au colon lombaire gauche; synon. colon transverse (Cuvier, Leçons d'anat. comp., t. 3, 1805, p. 499). Arc. osseux. Portion d'une côte à l'endroit où elle est reliée à la vertèbre (cf. Baratoux, La Voix, 1912, p. 10). Arc vertébral. Arc postérieur de la vertèbre formé de la réunion des pédoncules et des lames vertébrales; synon. arc neural (cf. G. Gérard, Manuel d'anat. hum., 1912, p. 90).
Dans la lang. littér. et imagée.
SYNT. 1. Usuel. Arc des sourcils (cf. Camus, Le Chevalier d'Olmedo, adapté de F. Lope de Vega, 1957, p. 750). 2. Autres. Arc de la bouche, des dents, des hanches, des lèvres, des yeux, du front, du menton, etc.
b) ÉLECTRICITÉ
Arc animal, arc excitateur. [Dans les expériences sur le galvanisme] ,,Arc animal, la suite des parties d'un animal comprises entre les deux extrémités de la pile; arc excitateur, celui qui est formé par les métaux ou autres substances qui en tiennent lieu.`` (Littré-Robin).
Rem. Attesté ds Nysten 1814-20, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.
Arc galvanique (cf. Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 209).
Arc, arc électrique, arc voltaïque. Décharge ou traînée lumineuse en forme d'arc se produisant entre deux électrodes lorsqu'on établit un courant.
MÉTALL. Four à arc. ,,Four métallurgique utilisant le chauffage par arc électrique.`` (Lar. encyclop. Suppl. 1968); cf. L. Guillet, Les Techn. de la métall., 1944, p. 116).
SYNT. Arc métallique. ,,Arc électrique passant entre deux électrodes du même métal`` (Masson 1970). Arc polaire. ,,Arc géométrique embrassé par l'épanouissement d'un pôle inducteur de machine`` (Siz. 1968). Arc à charbon. Courant électrique jaillissant entre les deux électrodes de charbon d'une lampe à arc. Arc à flamme. ,,Arc électrique jaillissant entre électrodes de charbon, à âme métallique`` (Duval 1959). Arc de Poulsen. Méthode de génération des ondes électromagnétiques par l'entretien d'oscillations électriques de haute fréquence (cf. J. Mercier, Traité de radio-électricité, Oscillateurs à haute fréquence, t. 1, 1937, p. 51); arc chantant de Duddell (J. Mercier, Traité de radio-électricité, Oscillateurs à haute fréquence, t. 1, 1937, p. 50). Arc de rupture. Décharge d'arc se produisant parfois au niveau de la coupure du circuit, lorsque la tension est trop élevée (cf. Catal. d'instruments de lab. (Jouan), 1933, p. 86). Lampe à arc. Lampe électrique utilisant l'arc voltaïque comme source de lumière (cf. R. Martin du Gard, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, p. 311). Soudure à l'arc. Procédé utilisant la très haute température que libère l'arc électrique (cf. H. Le Masson, La Marine, 1951, p. 95).
c) MARINE
Déformation subie par la quille d'un bâtiment du fait de l'affaissement de la proue et de la poupe. Anton. contre-arc(cf. A. Croneau, Constr. pratique des navires de guerre, t. 2, 1892, p. 514).
P. ext. ,,Déformation d'un mât ou d'un espar qui s'est courbé`` (Barber. 1969).
Arc de grand cercle
[Sur la sphère terrestre] Le plus court chemin entre deux points.
[Sur la mer] Route orthodromique suivie par un navire, dans la mesure où elle lui est possible.
Arc de l'éperon. Distance séparant les deux extrémités d'un bâtiment, de la pointe de la proue à l'avant du bateau.
d) MÉCANIQUE
Arc conducteur. ,,Arc employé dans les cylindres oscillants, pour conduire le tiroir`` (Lar. 19e).
Arc embrassé. [En parlant d'une courroie actionnée par une poulie] (cf. E. Ambroise, Pour le monteur mécanicien, 1949, p. 69).
e) MÉD. Arc sénile. Obscurcissement de la vue, généralement chez les sujets âgés, dû à un excès de cholestérol et qui se manifeste par l'apparition d'un cercle opaque de couleur blanche autour de la cornée. Synon. gérontoxon(cf. Ce que la France a apporté à la méd. dep. le début du XXes., 1946, p. 227).
Rem. Sous le nom plus gén. d'arc hipoïdique, on distingue l'arc sénile (chez les vieillards) et l'arc juvénile ou arc présénile (chez les plus jeunes) (d'apr. Masson 1970).
f) PHYSIOL. Arc réflexe. Trajet que suit l'influx nerveux au cours d'un acte réflexe médullaire. Synon. arc nerveux, arc neural, arc réflexe médullaire :
17. Une des fonctions principales des centres nerveux est de donner une réponse appropriée aux excitations qui viennent du milieu extérieur. En d'autres termes, de produire des mouvements réflexes. Une grenouille décapitée est suspendue, les jambes pendantes. On pince un des orteils. La jambe se fléchit. Ce phénomène est dû à la présence d'un arc réflexe, de deux neurones, l'un sensitif, l'autre moteur, articulés l'un à l'autre au sein de la moelle. En général, l'arc réflexe est compliqué par la présence des neurones d'association qui s'interposent entre les neurones sensitif et moteur. Carrel, L'Homme, cet inconnu,1935, p. 110.
Arc réflexe simple. Arc monosynoptique mettant en jeu un neurone sensitif et un neurone moteur (parfois réunis par un neurone d'association) (cf. H. Camefort, A. Gama, Sc. naturelles, 1960, p. 259).
Arc réflexe double, polysynoptique. Arc réflexe constitué par une chaîne de plusieurs neurones (cf. Blondel, L'Action, 1893, p. 152).
g) PHYS. (opt. atmosphérique). Sorte de halo brillant apparaissant parfois autour d'un astre ou d'une planète.
− Domaine de l'astrophysique.
SYNT. Arc circumhorizontal. ,,Arc coloré, parallèle à l'horizon, paraissant tangent à la partie inférieure du halo de 46oet appelé encore pour cette raison arc tangent inférieur du halo de 46o`` (Delc. t. 1 1926). Arc circumzénithal. Arc coloré tangent à la partie supérieure du halo de 46o(attesté ds Delc. t. 1 1926 et Quillet 1965). Arcs obliques de Lowitz. ,,Arcs lumineux qui partent des parhélies ordinaires de 22oet se dirigent obliquement de haut en bas vers le halo de 22o`` (Delc. t. 1 1926). Arcs tangents du halo de 22o. ,,Courbes lumineuses au sommet ou à la base du halo de 22oet dont la forme varie beaucoup suivant la hauteur du soleil. On les désigne séparément sous les noms d'arc tangent supérieur et d'arc tangent inférieur du halo de 22o`` (Ibid.). Arcs tangents infralatéraux du halo de 46o. ,,Arcs colorés, situés symétriquement à droite et à gauche du soleil dont ils sont éloignés de 46oet vers lequel ils tournent leur convexité`` (Ibid.).
− Domaine de la géophysique.Arc rouge. ,,Phénomène pseudo-auroral découvert par l'astronome français Daniel Barbier (1907-65) durant l'année géophysique internationale (1957-58)`` (Lar. encyclop. Suppl. 1968).
PRONONC. − 1. Forme phon. : [aʀk]. Enq. : /aʀk/. 2. Homon. et homogr. : Arc (Jeanne d'Arc), Arques (ville et rivière de Normandie). 3. Hist. − Fér. 1768 note ,,Dans la composition de certains mots, le c ne se prononce point, comme dans Arc de triomphe, arc-boutant, etc.`` (cf. aussi Fér. Crit. t. 1 1787). Mart. Comment prononce 1913, p. 214 écrit à ce sujet : ,,Après une consonne articulée, le c final sonne (...) même aujourd'hui dans les composés arc-bouter et arc-boutant ou arc-doubleau, quoi qu'en disent les Dictionnaires, qui retardent sur ce point : telle est du moins la prononciation des architectes. Il faut seulement éviter arque-boutant`` (cf. aussi V. Buben, Influence de l'orth. sur la prononc. du fr. mod., Bratislava, 1935, p. 170, § 194 : ,,Dans le composé arc-boutant, le c n'a été restauré qu'à l'époque moderne : Li., Ac., Les., Lar., DG., M.-P. prononcent arbutɑ ̃``). Littré signale que : ,,Au pluriel, l's ne se prononce pas : des arcs attachés ensemble, dites des ark attachés.`` Cf. aussi Lab. 1881, p. 72 : ,,L's, précédée du c, ne se fait jamais sentir en liaison (...) Arc-en-ciel, arcs-en-ciel (...) se prononcent au pluriel comme au singulier : ark-an-ciel`` (cf. aussi Ortho-vert 1966). V. Buben, ibid., p. 170 rappelle que : ,,l'ancienne prononciation [a:r] qui était usuelle au pluriel, s'est conservée dans le nom de la rue Saint-André-des Arts qui est une altération graphique de l'anc. des Arcs.`` Littré précise : ,,on dit arc de triomphe, et non arche de triomphe; mais arche de pont, et non arc de pont``.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1100 « arme qui sert à lancer des flèches » (Roland, éd. Bédier, 780 : Dunez li l'arc que vous avez tendut Si li truvez ki trés bien li aiut); d'où 1611 (Cotgr. : Il a plusieurs cordes à son arc); 2. a) 1170 archit. « monument en forme d'arc, arc de triomphe » (Rois, Ms. des Cordel. fo64 Ro, col. 2 ds La Curne : Les Reis soleient anciennement faire lever e voldre ars Ki fussent signe e à remembrance de lur victorie); b) ca 1270 id. « arceau, partie cintrée d'une arcade » (E. Boileau, Métiers, 1repart., LXXVI, 5 ds Gdf. Compl. : Ne tendre en arc nul garnement, ne contre paroy ne en lices); 3. a) ca 1300 astron. « arc en ciel » (Macé, Bible, ms. Tours 906, fo7dds Gdf. Compl. : Li ars qui es nues se porte... Et pour mon air qu'ai ou ciel mis); b) 1690 géom. (Fur. : Arc, signifie en Geometrie, un trait de compas qui se meut sur un centre, & qui n'achève pas un demi-cercle, La ligne qui en joint les deux extremitez s'appelle la corde); 4. 1611 mar. « gîte d'un navire » (Cotgr.); 1771 id. arc de l'éperon (Trév.); 5. 1805 anat. arc du colon « partie recourbée du gros intestin » (Cuvier, Leçons d'anat. comp., p. 499 : On ne voit pas de bandes tendineuses ni de boursouflures d'une manière bien marquée, dans les deux premiers arcs du colon que nous venons d'indiquer, et qui ont 0,324 de diamètre); 1845 id. arc sénile (Besch.); 6. 1814-20 phys. (Nysten); 1866 id. (Lar. 19e: Arc voltaïque. Bande lumineuse... qui se produit quand on laisse une solution de continuité dans les fils qui réunissent les deux pôles d'une pile); 7. emplois plus gén. a) 1690 (Fur. : Arc. On appelle figurément les sourcils d'une belle brune, des arcs d'ébene); b) 1690 (ibid. : Arc, se dit aussi généralement de toutes les choses qui se font en ligne courbe. En cet endroit le rivage se courbe en arc pour former un Golphe ou une Anse). Empr. au lat. arcus, au sens 1 Plaute, Trin., 727 ds TLL s.v., 476, 8; au sens 2 a, Pline, Nat., 34, 27, ibid., 479, 75; 2 b, Vitruve, 5, 10, 3, ibid., 479, 51; 3 a, Virgile, Enéide, 5, 658, ibid., 478, 72; 3 b, Albert Le Grand, Cael., 1, 1, 10, p. 29b, 27 ds Mittellat. W. s.v., 910, 10; 5 emploi méd. cf. Carmina Burana, éd. Hilka-Schumann, 67, 3b, 6; 7 b, Virgile, Enéide, 3, 533 ds TLL s.v., 480, 45.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1 519. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 965, b) 2 468; xxes. : a) 1 618, b) 1 633.
BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Bach.-Dez. 1882. − Bader-Th. 1962. − Bal.-Maq. 1968. − Barb.-Cad. 1963. − Barber. 1969. − Baudr. Chasses 1834. − Baulig 1956. − Bible 1912. − Biol. t. 1 1970. − Bouillet 1859. − Burn. 1970. − Chabat 1881. − Chass. 1970. − Chesn. 1857. − Chevallier 1970. − Delc. t. 1 1926. − Delorme 1962. − Dheilly 1964. − Duval 1959. − Électron. 1963-64. − Fromh.-King 1968. − Galiana Astronaut. 1963. − Galiana Déc. sc. 1968. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Gay t. 1 1967 [1887]. − George 1970. − Giraud 1956. − Goblot 1920. − Gottsch. Redens. 1930, p. 312, 387. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 147. − Grandm. 1852. − Gruss 1952. − Guyot 1953. − Jal 1848. − Jossier 1881. − Lacr. 1963. − Lavedan 1964. − Le Clère 1960. − Leloir 1961. − Le Roux 1752. − Littré-Robin 1865. − Marcel 1938. − Masson 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mor. 1968. − Muller 1966. − Noël 1968. − Nysten 1824. − Piéron 1963. − Poignon 1967. − Pope 1961 [1952], § 683. − Privat-Foc. 1870. − Remig. 1963. − Rog. 1965, p. 94. − Sc. 1962. − Séguy 1967. − Siz. 1968. − Soé-Dup. 1906. − Timm. 1892. − Uv.-Chapman 1956. − Viollet 1875. − Will. 1831.

Wiktionnaire

Nom commun - français

arc \aʁk\ masculin

  1. (Armement) Arme de trait servant à lancer des flèches, formée d’une branche de bois ou d’une verge, soit de métal, soit d’autre matière, courbée avec effort au moyen d’une corde qui s’attache aux deux extrémités.
    • Othon sortit aussitôt de l’église, […] acheta un arc du meilleur bois d’érable qu’il put trouver, choisit une trousse garnie de ses douze flèches […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
    • Je me livrais souvent à la pêche. L’humidité avait enlevé beaucoup d’élasticité à mon arc et je préférais harponner les dorades lorsqu’elles passaient à ma portée. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, t. 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Tu n’as plus qu’à tirer à l’arc ou à la fléchette empoisonnée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • La corde d’un arc.
    • Bander, débander un arc.
    • Cela est courbé en arc.
    • On représente Cupidon armé d’un arc.
  2. (Géométrie) Portion définie d’une courbe.
    • Arc de cercle.
    • Corde ou sous-tendante d’un arc.
    • Un angle a pour mesure l’arc compris entre ses côtés et décrit de son sommet comme centre.
    • Le sinus, le cosinus d’un arc.
  3. (Architecture) Construction de forme courbe dont les deux extrémités vont s’appuyer sur des points solides.
    • Cinq claveaux seuls font parpaing et forment ainsi un arc de décharge au-dessus des arcs linteaux. — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du xie au xvie siècle, 1854, art. « Clocher ») {
    • Arc surhaussé, surbaissé, rampant.
  4. (Spécialement) Monument public ayant la forme d'une arche. → voir arc de triomphe
    • Toutefois, après l'arc de Septime Sévère, les édifices à caractères triomphaux disparaissent pour un siècle dans la ville de Rome, comme si la veine d'un art officiel de prestige s'épuisait. Deux exceptions confirment ce dépérissement : l'arc de Gordien III (238-244), signalé par des antiquaires de la Renaissance et dont il ne reste rien, ne serait qu'une porte servant d'entrée au camp des prétoriens; et l'arc de Gallien (253-268), en partie mutilé. Inséré dans l'antique muraille servienne, il s'agit en réalité d'une porte reconstruite sous Auguste sur laquelle a été ajoutée une inscription à Gallien et à son épouse. Aucun succès militaire ne justifiait qu'il soit immortalisé dans la capitale. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 606)
  5. (Théorie des graphes) Dans un graphe orienté, trait joignant un sommet à un autre.
  6. (Électricité) Décharge d’électricité qui produit une vive lumière.
    • Il existe aujourd’hui des masques de soudeur automatiques pour un prix d’environ 100 € qui s’opacifient instantanément lorsque l’arc électrique se produit […] — (Henri Charlent et Patrick Agostini, Traité des installations sanitaires : 15e édition du traité de plomberie, Dunod, 2009, p. 91)
  7. (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sans flèche, détendu et posé en fasce.
    • De gueules à la cotice ondée d’argent, accompagnée en chef d’un dauphin d’or et en pointe d’un arc du même versé et posé en bande, qui est de Combre de la Loire → voir illustration « armoiries avec un arc »
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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

ARC. n. m.
Arme servant à lancer des flèches, formée d'une branche de bois ou d'une verge, soit de métal, soit d'autre matière, courbée avec effort au moyen d'une corde qui s'attache aux deux extrémités. La poignée d'un arc. La corde d'un arc. Bander, débander un arc. Détendre un arc. Tirer de l'arc. Cela est courbé en arc. On représente Cupidon armé d'un arc. Fig., Il faut détendre l'arc, Il faut donner du relâche à l'esprit. Fig., Avoir plusieurs cordes à son arc, Avoir plusieurs moyens pour faire réussir un projet ou pour sortir d'embarras. Prov. et fig., Débander l'arc ne guérit pas la plaie, Quand on a fait du mal, il ne suffit pas pour le guérir, pour le réparer, de renoncer aux moyens d'en faire. En termes de Géométrie, il signifie Portion définie d'une courbe. Arc de cercle. La corde ou sous-tendante d'un arc, La ligne droite qui joint l'une de ses extrémités à l'autre. Un angle a pour mesure l'arc compris entre ses côtés et décrit de son sommet comme centre. Le sinus, le cosinus d'un arc. En termes d'Astronomie, Arc diurne, Portion de cercle qu'un astre parcourt sur l'horizon; Arc nocturne, Portion de cercle qu'il parcourt sous l'horizon. En termes d'Architecture, il se dit d'une Construction de forme courbe dont les deux extrémités vont s'appuyer sur des points solides. L'arc d'une voûte. Arc surhaussé. Arc surbaissé. Arc rampant. Arc de triomphe, ou Arc triomphal, Monument qui consiste en une grande porte faite en arc, accompagnée quelquefois de deux petites, et ornée le plus souvent de figures en bas reliefs et d'inscriptions. Élever un arc de triomphe. L'Arc de Triomphe de l'Étoile, du Carrousel.

Littré (1872-1877)

ARC (ark. Au pluriel l's ne se prononce pas : des arcs attachés ensemble ; dites des ark attachés ensemble) s. m.
  • 1Arme formée d'une pièce en bois ou en acier, et d'une corde qui, attachée aux deux extrémités, sert à la tendre et à lancer des flèches. Tirer de l'arc, tendre un arc. De son arc toutefois il bande les ressorts, La Fontaine, Fab. VIII, 27. Il banda son arc, Fénelon, Tél. IV. Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune, Racine, Phèd. II, 2.

    Fig. Détendre l'arc, donner du relâche à l'esprit.

    Fig. Avoir plusieurs cordes à son arc, avoir plusieurs moyens de réussir, d'arriver à ses fins.

  • 2 Terme d'architecture. Courbure de voûte. Arc de plein cintre. Arc surhaussé. Arc surbaissé.

    Arc de triomphe, monument en forme de porte voûtée, et orné de bas-reliefs et d'inscriptions. Six arcs triomphaux, Voiture, Lettr. 69. Le peuple rassemblé sous ces arcs triomphaux…, Voltaire, Brut. II, 3. Tous les arcs triomphants que Rome m'a dressés, Rotrou, St Gen. I, 4. Pour vous éterniser sous ces arcs glorieux Qu'une savante main taille aux victorieux, Tristan, M. de Chrispe, I, 3. Il travaille aux inscriptions des arcs qui doivent orner la ville, La Bruyère, 10.

  • 3 Terme de géométrie. Toute portion d'une ligne courbe. Arc de cercle, d'ellipse, de parabole. Pour passer l'Escaut, Vendôme suivait la corde, qui était très courte ; pour l'empêcher, Malborough avait à marcher sur l'arc, fort étendu et courbé, Saint-Simon, 203, 207. Le port du Pirée décrit un arc dont les deux pointes ne laissent qu'un étroit passage, Chateaubriand, Itin. 219.
  • 4 Terme d'astronomie. Arc diurne, portion de cercle qu'un astre parcourt au-dessus de l'horizon. Arc nocturne, portion de cercle qu'un astre parcourt au-dessous de l'horizon.
  • 5Arc de carrosse, arc formé de deux pièces de fer qui joignent le bout de la flèche à l'essieu des petites roues.
  • 6En anatomie, arc, partie décrivant un certain contour. L'arc du colon.
  • 7 En termes de marine, arc de l'éperon, longueur qu'il y a du bout de l'éperon à l'avant de l'éperon.
  • 8Le grand râteau d'un charbonnier.

REMARQUE

On dit arc de triomphe et non arche de triomphe ; mais arche de pont, et non arc de pont.

HISTORIQUE

XIe s. Donnez mei l'arc que vous tenez au poing, Ch. de Rol. LX.

XIIe s. Cil court plus tost qu'ars ne jete bouzon, Ronc. p. 74. Ferez i bien, traiez des ars turcois, ib. p. 137. À conseil [il] les enmene dessouz un arc volu, Sax. XXVIII. Li arcs des fors est surmontez, e li fieble sunt esforciez, Rois, 6.

XIIIe s. Et li Commain et li Blac et li Grieu chacierent et hordoierent à cele bataille à ars et à saiettes, Villehardouin, CXLV. Car il est de l'arc d'amours trait [frappé], Bl. et Jeh. 452. Li uns des ars si fu d'un bois Dont li fruit iert mal savorés, la Rose, 914. Entre les autres [présents] li apporterent ars de cor, Joinville, 279.

XVe s. Et le fit pourvoir [le châtel] moult bien d'espingoles, de bombardes et d'arcs à tour et d'autres instrumens, Froissart, I, I, 315.

XVIe s. Aussi s'y servira-on de l'arbaleste et du fort arc-agelet, mais non de l'arquebuse, pour n'effraier les connins, De Serres, 417. … Brisé lances, rompu les arcs, Marot, IV, 291.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

ARC. - REM. Ajoutez :

2. Avoir plusieurs cordes à son arc, est une expression figurée qui vient de ce que l'archer avait plusieurs cordes de rechange, de manière à remplacer facilement la corde montée en cas de rupture.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

ARC, arme offensive propre à combattre de loin, faite de bois, de corne ou d’une autre matiere élastique, & que l’on bande fortement par le moyen d’une corde attachée aux deux extrémités, ensorte que la machine retournant à son état naturel, ou du moins se redressant avec violence, décoche une fleche. Voyez Fleche, Tirer de l’arc.

L’arc est l’arme la plus ancienne & la plus universelle. Les Grecs, les Romains, mais sur-tout les Parthes, s’en servoient fort avantageusement. Elle est encore en usage en Asie, en Afrique, & dans le nouveau monde. Les anciens en attribuoient l’invention à Apollon.

Avant que l’usage des armes-à-feu fût introduit en Europe, une partie de l’infanterie étoit armée d’arcs, & l’on nommoit archers les soldats qui s’en servoient. Les habitans des villes étoient même obligés de s’exercer à tirer de l’arc ; c’est l’origine des compagnies bourgeoises, des compagnies de l’arc, qui subsistent encore dans plusieurs villes de France. Louis XI. abolit en 1481, l’usage de l’arc & de la fleche, & leur substitua les armes des Suisses, la halebarde, la pique & le sabre.

En Angleterre on fait grand usage de l’arc, & il y a eu même des loix & des réglemens pour encourager les peuples à se perfectionner dans l’art d’en tirer. Sous le regne de Henri VIII. le Parlement se plaignit que les peuples négligeoient un exercice qui avoit rendu les troupes Angloises redoutables à leurs ennemis ; & en effet, elles dûrent en partie à leurs archers le gain des batailles de Créci, de Poitiers, & d’Azincour. Par un reglement d’Henri VIII. chaque tireur d’arc de Londres est obligé d’en faire un d’if & deux d’orme, de coudrier, de frêne, ou d’autre bois. Ordre aux tireurs de la campagne d’en faire trois. Par le huitieme reglement d’Elisabeth, chap. x, les uns & les autres furent obligés d’avoir toûjours chez eux cinquante arcs d’orme, de coudrier, ou de frêne, bien conditionnés. Par le douzieme reglement d’Edouard, chap. ij, il est ordonné de multiplier les arcs, & défendu de les vendre trop cher. Les meilleurs ne pouvoient pas valoir plus de six sous huit deniers. Chaque commerçant qui trafique à Venise ou aux autres endroits, d’où l’on tire les bâtons propres à faire des arcs, doit en apporter quatre pour chaque tonneau de marchandise, sous peine de six sous huit deniers d’amende pour chaque bâton manquant ; & par le premier reglement de Richard III. chap. xj, il leur est ordonné d’apporter dix bâtons à faire des arcs, pour chaque botte ou tonneau de malvoisie, à peine de treize sous quatre deniers d’amende. L’arc n’est plus guere en usage dans la grande Bretagne, que parmi les montagnards d’Ecosse, & les sauvages des îles Orcades : quelques corps de troupes Turques ou Russiennes en font aussi usage. (G)

Arc, s. m. (en Géom.) c’est une portion de courbe, par exemple, d’un cercle, d’une ellipse, ou d’une autre courbe. Voyez Courbe.

Arc de cercle, est une portion de circonférence, moindre que la circonférence entiere du cercle. Tel est AEB, Planche de Géom. fig. 6. Voyez Cercle & Circonférence. La droite AB qui joint les extrémités d’un arc, s’appelle corde ; & la perpendiculaire DE tirée sur le milieu de la corde, s’appelle fleche. Voyez Corde, Fleche. Tous les angles sont mesurés par des arcs. Pour avoir la valeur d’un angle, on décrit un arc de cercle, dont le centre soit au sommet de l’angle. Voyez Angle. Tout cercle est supposé divisé en 360d. Un arc est plus ou moins grand, selon qu’il contient un plus grand ou un plus petit nombre de ces degrés. Ainsi l’on dit un arc de 30, de 80, de 100d. Voyez Degré. La mesure des angles par les arcs de cercle est fondée sur ce que la courbure du cercle est uniforme. Les arcs d’une autre courbe ne pourroient y servir.

Arcs concentriques, sont ceux qui ont le même centre : ainsi dans la fig. 80, les arcs bH, eK sont des arcs concentriques. Voyez Concentrique.

Arcs égaux, ce sont ceux qui contiennent le même nombre de degrés d’un même cercle, ou de cercles égaux ; d’où il s’ensuit que dans le même cercle, ou que dans des cercles égaux, les cordes égales soûtiennent des arcs égaux. Un rayon CE (fig. 6) qui coupe en deux parties égales en D, une corde AB, coupe aussi en E l’arc AEB en deux parties égales, & est perpendiculaire à la corde, & vice versâ. Le problème de couper un arc en deux parties égales sera donc résolu, en tirant une ligne CE perpendiculaire sur le milieu D de la corde.

Arcs semblables, ce sont ceux qui contiennent le même nombre de degrés de cercles inégaux. Tels sont les arcs AB & DE. fig. 87. Si deux rayons partent du centre de deux cercles concentriques, les arcs compris entre les deux rayons, ont le même rapport à leurs circonférences entieres ; & les deux secteurs, le même rapport à la surface entiere de leurs cercles.

La distance du centre de gravité d’un arc de cercle au centre du cercle, est une troisieme proportionnelle à cet arc, à sa corde, & au rayon. Voyez Centre de gravité. Quant aux sinus, tangentes, sécantes, &c. des arcs, voyez Sinus, Tangente, & Arc en Astronomie. L’arc diurne du soleil est la portion d’un cercle parallele à l’équateur, décrite par le soleil dans son mouvement apparent d’orient en occident depuis son lever jusqu’à son coucher. Voyez Diurne, Jour, &c.

L’arc nocturne est la même chose, excepté qu’il est décrit depuis le coucher jusqu’au lever. Voyez Nuit, Lever, &c. Voyez aussi Nocturne.

La latitude & l’élévation du pole sont mesurés par un arc du méridien. La longitude est mesurée par un arc de l’équateur. Voyez Élevation, Latitude, Longitude, &c.

L’arc de progression ou de direction, est un arc de l’écliptique qu’une planete semble parcourir, en suivant l’ordre des signes. Voyez Direction.

L’arc de rétrogradation est un arc de l’écliptique qu’une planete semble décrire, en se mouvant contre l’ordre des signes. Voyez Rétrogradation.

Arc de station. Voyez Station & Stationaire.

L’arc entre les centres dans les éclipses, est un arc tel que AI, Planch. d’Astron. fig. 35, qui va du centre de la terre A perpendiculairement à l’orbite lunaire OB. Voyez Éclipse.

Si la somme de l’arc entre les centres A I & du demi-diametre apparent de la lune, est égale au demi-diametre de l’ombre, l’éclipse sera totale sans aucune durée ; si cette somme est moindre, elle sera totale avec quelque durée ; & si elle est plus grande, & toutefois moindre que la somme des demi-diametres de la lune & de l’ombre, elle sera partiale.

L’arc de vision est celui qui mesure la distance à laquelle le soleil est au-dessus de l’horison, lorsqu’une étoile que ses rayons déroboient, commence à reparoître. Voyez Lever. (O)

Arc se dit, en Architecture, d’une structure concave qui a la forme de l’arc d’une courbe, & qui sert comme de support intérieur à tout ce qui pose dessus. M. Henri Wotton dit qu’un arc n’est rien autre chose qu’une voûte étroite ou resserrée, & qu’une voûte n’est qu’un arc dilaté. Voyez Voûte.

On se sert d’arcs dans les grandes intercolumnations des vastes bâtimens, dans les portiques, au-dedans comme au-dehors des temples, dans les salles publiques, dans les cours des palais, dans les cloîtres, aux théatres & amphithéatres. V. Portique, Théatre, Lambris, &c. On s’en sert aussi comme d’éperons & de contreforts pour soûtenir de sortes murailles qui s’enfoncent profondément en terre, de même que pour les fondations des ponts, des aquéducs, des arcs de triomphe, des portes, des fenetres. V. Eperon, Arc-boutant, &c.

Les arcs sont aussi soûtenus par des piliers ou piés droits, des impostes, &c. V. Pilier ou Pié droit, Imposte, &c.

Il y a des arcs circulaires, elliptiques, droits.

Les arcs circulaires sont de trois especes ; à savoir, les arcs demi-circulaires, qui font exactement un demi-cercle, & qui ont leur centre au milieu de la corde de l’arc ; les Architectes François les appellent aussi des arcs parfaits, ou des arcs en plein cintre.

Les arcs diminués ou bombés sont plus petits qu’un demi-cercle, & par conséquent ces arcs sont plus plats : quelques-uns contiennent 90 degrés, d’autres 70, & d’autres seulement 60 : on les appelle aussi arcs imparfaits.

Les arcs en tiers & quart-point, comme s’expriment quelques ouvriers d’Angleterre, quoique les Italiens les appellent di terzo & quarto acuto, parce qu’à leur sommet ils font toûjours un angle aigu, sont deux arcs de cercle qui se rencontrent en formant un angle par le haut, & qui se tirent de la division de la corde en trois ou quatres parties à volonté. Il y a un grand nombre d’arcs de cette espece dans les anciens bâtimens gothiques : mais M. Henri Wotton veut qu’on ne s’en serve jamais dans la construction des édifices, tant à cause de leur foiblesse, que du mauvais effet qu’ils produisent aux yeux.

Les arcs elliptiques consistent en une demi-ellipse ; ils étoient autrefois fort usités au lieu des manteaux de cheminée ; ils ont communément une clé de voûte & des impostes.

Les arcs droits sont ceux dont les côtés supérieurs & inférieurs sont droits, comme ils sont courbes dans les autres ; & ces deux côtés sont aussi paralleles, les extrémités & les jointures toutes dirigées ou tendantes à un centre. On en fait principalement usage au-dessus des fenêtres, des portes, &c.

La doctrine & l’usage des arcs sont très-bien exposés par M. Henri Wotton, dans les théorèmes suivans.

1°. Supposons différentes matieres solides, telles que les briques, les pierres, qui ayent une forme rectangulaire : si on en dispose plusieurs les unes à côté des autres, dans un même rang & de niveau, & que celles qui sont aux extrémités soient soûtenues entre deux supports ; il arrivera nécessairement que celles du milieu s’affaisseront, même par leur propre pesanteur, mais beaucoup plus si quelque poids pose dessus ; c’est pourquoi, afin de leur donner plus de solidité, il faut changer leur figure ou leur position.

2°. Si l’on donne une forme de coin aux pierres ou autres matériaux, qu’ils soient plus larges en-dessus qu’en-dessous, & disposés dans un même rang de niveau avec leurs extrémités, soûtenues comme dans le précédent théorème ; il n’y en a aucun qui puisse s’affaisser, à moins que les supports ne s’écartent ou s’inclinent ; parce que dans cette situation il n’y a pas lieu à une descente perpendiculaire : mais ce n’est qu’une construction foible, attendu que les supports sont sujets à une trop grande impulsion, particulierement quand la ligne est longue : ainsi l’on fait rarement usage des arcs droits, excepté au-dessus des portes & des fenêtres où la ligne est courte : c’est pourquoi, afin de rendre l’ouvrage plus solide, il faut non-seulement changer la figure des matériaux, mais encore leur position.

3°. Si les matériaux sont taillés en forme de coin, disposés en arc circulaire, & dirigés au même centre, en ce cas aucune des pieces de l’arc ne pourra s’affaisser, puisqu’elles n’ont aucun moyen de descendre perpendiculairement, & que les supports n’ont pas à soûtenir un aussi grand effort que dans le cas de la forme précédente ; car la convexité fera toûjours que le poids qui pese dessus, portera plûtôt sur les supports qu’il ne les poussera en-dehors ; ainsi l’on peut tirer de-là ce corollaire, que le plus avantageux de tous les arcs, dont on vient de parler, est l’arc demi-circulaire, & que de toutes les voûtes l’hémisphérique est préférable.

4°. Comme les voûtes faites d’un demi-cercle entier sont les plus fortes & les plus solides, de même celles-là sont les plus agréables, qui s’élevant à la même hauteur, sont néanmoins allongées d’une quatorzieme partie du diametre : cette augmentation de largeur contribuera beaucoup à leur beauté, sans aucune diminution considérable de leur force. On doit neanmoins observer que suivant la rigueur géométrique, les arcs qui sont des portions de cercle ne sont pas absolument les plus forts ; les arcs qui ont cette propriété appartiennent à une autre courbe, appellée chaînette, dont la nature est telle, qu’un nombre de spheres dont les centres sont disposés suivant cette courbe, se soûtiendront les unes les autres, & formeront un arc. Voyez Chainette.

M. Grégory fait voir même que les arcs qui ont une autre forme que cette courbe, ne se soûtiennent qu’en vertu de la chainette qui est dans leur épaisseur ; de sorte que s’ils étoient infiniment minces, ils tomberoient d’eux-mêmes, ou naturellement ; au lieu que la chaînette, quoiqu’infiniment mince, peut se soûtenir, parce qu’aucun de ses points ne tend enbas plus que l’autre. Transact. philos. n°. 231. Voyez une plus ample théorie des arcs à l’article Voûte. (P)

Arc, ou ligne courbe de l’éperon (Marine.) ; c’est en longueur la distance qu’il y a du bout de l’éperon à l’avant du vaisseau par-dessus l’éperon ; cette courbe est formée principalement par les aiguilles, ou plûtôt par l’aiguille inférieure & la gorgere. On donne aujourd’hui beaucoup d’arc à l’éperon. Voyez la figure de l’éperon, tom. I. Marin. Pl. IV. (Z)

Arc, s. m. partie de la ferrure d’un carrosse. Ce sont les Maréchaux grossiers qui forgent les arcs ; voici la maniere de forger l’arc, & son emploi dans le carrosse. On a une barre de fer que l’on étire toûjours un peu en diminuant, dont on arrondit le milieu, qu’on équarrit par les deux bouts, & qu’on coude par le plus gros bout équarri : après cette premiere façon de forge, la barre a la figure qu’on lui voit, Pl. du Maréch. gross. fig. 2. on prépare ensuite trois viroles, telles qu’on les voit fig. 3. & 4. les deux viroles, telles que celles de la fig. 3. & dont on en voit une appliquée sur l’arc ébauché, fig. 2. servent à faire les poires de l’arc ; & la virole de la figure 4. sert à faire la pomme. On applique la virole destinée à faire la pomme sur l’arc ébauché, entre les viroles destinées à faire les poires ; on soude ces parties avec le corps de l’arc ; on les modele ; on perce ensuite les parties B & A de plusieurs trous ; & l’on a par cette seconde façon l’arc tel qu’on le voit figure 5. la partie A s’appelle le patin ; la partie B la queue ; C la pomme ; D D les poires : cambrez l’arc de maniere que sa courbure soit dans le plan des trous pratiqués aux extrémités, & perpendiculaire au patin, & qu’il ait la forme de la fig. 1. alors il sera forgé, & prêt à recevoir les façons de lime ; elles consistent à enlever les gros traits de forge. Quant à l’usage de l’arc, le voici : le patin A s’encastre dans le lissoire de devant & dans les fourchettes de dessus ; la queue B s’encastre dans la fleche qui passe sous le corps du carrosse ; cette piece est retenue par des chevilles qui passent dans les trous du patin & de la queue de l’arc, & du bois où ces parties sont encastrées ; le patin est tourné extérieurement. Au reste on ne se sert plus guere d’arcs aujourd’hui.

* Arc, riviere de Savoie qui a sa source à la partie septentrionale du grand mont-Cenis, au confins du duché d’Aoste, traverse le comté de Maurienne, & va se jetter dans l’Isere.

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Étymologie de « arc »

Arcus ; bourguig. ar ; wall. air, cintre ; provenç. arc ; espagn. et ital. arco. Dans l'ancien français, au singulier, nominatif li ars, régime le arc ; au pluriel, nominatif li arc, régime les ars. Arc de cor, arc de corne.

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Du latin arcus (« arme à lancer des flèches »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Phonétique du mot « arc »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
arc ark

Fréquence d'apparition du mot « arc » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « arc »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « arc »

  • Il vaut mieux avoir plusieurs cordes à son arc qu'un cheveu sur la langue.
    Pierre Perret
  • La ville est arc-boutée sur le temps.
    Paul Chemetov
  • Mieux vaut entendre une corde qui se brise que de n’avoir jamais tendu un arc.
    Verner von Heidenstam — Invocation et promesse
  • Pourquoi l’homme sans arc devrait-il chercher des flèches ?
    Proverbe tamil
  • Trois choses sont fugitives : l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.
    Proverbe allemand
  • Retrouvez la liste et la position des armes à ramasser dans TLOU 2, dont le fusil à pompe et l'arc. Elles pourront souvent être améliorées ensuite. Ne manquez pas non plus les holsters ni les bombes artisanales.
    Millenium — Soluce The Last of Us 2 : Obtenir toutes les armes, projectiles & étuis - Millenium
  • L'arc n'atteint pas toujours la cible qu'il menace.
    Horace — Art poétique
  • Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie.
    Dolly Parton
  • La Flèche a déjà atteint sa cible avant d'avoir laissé l'arc.
    Proverbe zen
  • Il était prévu que l’arc-en-ciel soit un hit de la mode estivale. En raison de la pandémie due au coronavirus, ce symbole de rassemblement et de diversité se fait encore plus lourd de sens.
    Le Monde.fr — L’arc-en-ciel à la fête
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Images d'illustration du mot « arc »

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Traductions du mot « arc »

Langue Traduction
Anglais bow
Espagnol arco
Italien arco
Allemand bogen
Chinois
Arabe ينحني
Portugais arco
Russe лук
Japonais
Basque brankan
Corse arcu
Source : Google Translate API

Synonymes de « arc »

Source : synonymes de arc sur lebonsynonyme.fr

Combien de points fait le mot arc au Scrabble ?

Nombre de points du mot arc au scrabble : 5 points

Arc

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