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Apothéose

Variantes Singulier Pluriel
Féminin apothéose apothéoses

Définitions de « apothéose »

Trésor de la Langue Française informatisé

APOTHÉOSE, subst. fém.

ANTIQ. CLASS. Acte de déification par lequel un personnage devient objet d'un culte officiel.
A.− MYTH. Admission posthume des héros parmi les dieux de l'Olympe. Apothéose d'Hercule, d'Énée.
B.− HIST. ROMAINE. Cérémonie de déification (anthume ou posthume) des empereurs ou exceptionnellement d'une personne de la famille ou de l'entourage des empereurs. Apothéose de César, d'Auguste, d'Antinoüs (favori de l'empereur Adrien).
Rem. L'apothéose était représentée sur les médailles, pierres gravées, bas-reliefs, etc, sous la forme de l'ascension d'un aigle (pour les hommes) ou d'un paon (pour les femmes) emportant au ciel la personne divinisée.
P. anal.
1. RELIG. CATH. Ascension et glorification posthume des saints :
1. Au moment du départ, en attendant la poste d'Aarau, entrés à l'église des Jésuites, très parée, très coquette, pleine de marbres, de fresques déplorables, représentant la vie de saint François-Xavier, jusqu'à son apothéose, où le pape et toute l'Église le voit de terre monter au ciel, ou plutôt triompher dans le ciel sur un char attelé d'un éléphant et d'une girafe : rien de plus burlesque. Michelet, Journal,1843, p. 525.
2. Parfois iron. Glorification d'une personne défunte :
2. ... il [Mouhled-din-Ibn-el-Arabi] eut plus tard son apothéose; on recherche pieusement ses restes, le sultan Selim lui fit faire un somptueux sarcophage et un grand kiosque de faïence bleue pour son sommeil. Loti, La Galilée,1896, p. 167.
3. La disparition d'un homme à la guerre, c'est une apothéose, une ascension, c'est une mort sans cadavre qui dispense des enterrements, des plaintes, et même des regrets, car le disparu semble s'être fondu plus vite qu'un squelette dans son sol, dans son air natal, et s'être aussitôt amalgamé à eux ... Giraudoux, Siegfried et le Limousin,1922, III, 5, p. 146.
3. Honneurs exceptionnels décernés à une personne de son vivant :
4. ... jamais je n'encouragerai personne à entrer dans la carrière des lettres (...) les réputations éphémères meurent du soir au matin; grand homme la veille, on est un sot le lendemain, et tandis qu'une gazette fait votre apothéose, une autre gazette, à la même heure, vous traîne aux gémonies. Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 486.
5. Une chose bien curieuse en ce moment, c'est l'apothéose de Paul Valéry, sacré grand poète. Léautaud, Journal littér.,1910-1921, p. 312.
Au fig. [En parlant d'une chose concr. ou abstr.] Exaltation, beauté, grandeur surhumaine :
6. ... par suite de l'infaillible logique de la nature, le mot apothéose est un de ceux qui se présentent irrésistiblement sous la plume du poëte quand il a à décrire (...) un mélange de gloire et de lumière. Baudelaire, L'Art romantique,1867, p. 548.
7. Notre grand cœur, c'était cette petite chose! Étions-nous assez fous, pourtant, les premiers jours! Tu te souviens, l'enchantement, l'apothéose? S'aimait-on! ... et voilà : c'était ça, notre amour! Géraldy, Toi et Moi,1913, p. 142.
8. La langue latine, la langue française sont deux réussites, ou deux apothéoses du soi − Le verbe y a la toute puissance. Le verbe y tient l'emploi d'un soleil. L. Daudet, L'Hérédo,1916, p. 283.
C.− Spécialement
1. PEINT. Représentation de la gloire suprême décernée à des personnages illustres. Apothéose d'Homère (par Ingres), de Charles-Quint (par Titien), de Henri IV (par Rubens) ... :
9. Au plafond, deux magnifiques apothéoses, la première de ce même Tintoret. Sur les marches d'un escalier qui monte jusqu'au ciel, s'échelonnent les doges, les drapeaux des provinces sujettes de la dominante République. Au-dessous, des balcons chargés de belles patriciennes. Au-dessus, des renommées symbolisant le triomphe. Michelet, Sur les chemins de l'Europe,1874, p. 456.
2. SPECT. Mise en scène triomphale d'une partie d'une pièce à spectacle, à laquelle participe toute la troupe. Apothéose d'Opéra, de féerie, de revue, de ballet; effet, triomphe d'apothéose; apparaître dans une apothéose.
P. compar. :
10. « ... Odette, Sagan qui vous dit bonjour », faisait remarquer Swann à sa femme. Et, en effet, le prince, faisant comme dans une apothéose de théâtre, de cirque, ou dans un tableau ancien, faire front à son cheval, adressait à Odette un grand salut théâtral et comme allégorique, où s'amplifiait toute la chevaleresque courtoisie du grand seigneur inclinant son respect devant la femme, fût-elle incarnée en une femme que sa mère ou sa sœur ne pourraient pas fréquenter. Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs,1918, p. 640.
Rem. ,,On désigne aussi sous le nom d'apothéoses certaines décorations théâtrales, fort compliquées et destinées à servir de tableau final dans les féeries ou les pièces à grand spectacle.`` (J. Adeline, Lexique des termes d'art, 1884).
3. PHYS. ,,Phénomène d'optique qui se montre sur les nuages ou les brouillards à l'opposé du soleil et qui consiste en cercles irisés, dont l'observateur voit son ombre couronnée. Synon. gloires, ombres frangées, couronnes antisolaires.`` (Lar. 19e).
PRONONC. : [apɔteo:z].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1581 hist. romaine « déification des empereurs romains » (C. Guichard ds Delb. Rec. d'apr. DG : La sotte superstition de l'apotheose); 2. 1674 « honneurs extraordinaires rendus à un homme (en mauvaise part) » (Malebranche, Recherche de la vérité, IIepart., liv. II, c. 6 ds Dict. hist. Ac. fr. t. 3, p. 335 : tel n'auroit pas fait l'apothéose de son auteur, s'il ne s'étoit imaginé comme enveloppé dans la même gloire); 1677 « id. (en bonne part) » (Mmede Sévigné, Lettres à Mmede Grignan, 23 juill., ibid.). Empr. au lat. apotheosis « déification » (Tertullien, Apol., 34 ds TLL s.v., 255, 70); lui-même empr. au gr. α ̓ π ο θ ε ́ ω σ ι ς « id. » (Cicéron, Att., 1, 16, 13 ds Liddell-Scott).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 345. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 865; xxes. : a) 756, b) 319.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Bouillet 1859. − Foi t. 1 1968. − Giteau 1970. − Gramm. t. 1 1789. − Laf. 1878. − Lavedan 1964. − Mat. Louis-Philippe 1951, p. 146. − Noter-Léc. 1912.

Wiktionnaire

Nom commun - français

apothéose \a.pɔ.te.oz\ féminin

  1. (Antiquité) Action de mettre au rang des dieux.
    • L’apothéose d’Auguste.
  2. (En particulier) Réception fabuleuse des anciens héros parmi les dieux.
    • L’apothéose d’Hercule.
    • L’apothéose d’Énée.
  3. (Par hyperbole) Honneurs extraordinaires rendus à un homme mort ou vivant, que l’opinion générale et l’enthousiasme public élèvent au-dessus de l’humanité.
    • En vérité, je vous le jure, […], quoique je détestasse ce meurtre, je n’aurais su dire si ce que je voyais était une apothéose ou un supplice. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • Les funérailles religieuses du maréchal de Mac-Mahon ont eu le caractère d'une imposante et solennelle manifestation. Elles offraient un consolant contraste avec les apothéoses purement laïques dont Paris a été déshonoré, durant ces dernières années. — (A. de Montbrillant, Le Maréchal de Mac Mahon, Paris : éditions Saint-Raphaël/Neuville-sous-Montreuil : imprimerie Notre-Dame des Prés, 1894)
    • Après chaque procès suivi d’exécutions, après chaque calamité publique réduite à coups d’impitoyables sacrifices et de mensonges de propagande, il lui faut des apothéoses. Nous avons décrit ces ovations des congrès, prolongées un quart d’heure entier. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
    • Hideux dans leur apothéose,
      Les rois de la mine et du rail
      Ont-ils jamais fait autre chose
      Que dévaliser le travail ?

      — (Eugène Pottier, L’Internationale, 1871)
  4. (Par extension) Dernière partie grandiose d’une œuvre, d’un spectacle, d’un film.
    • Je connaissais l’appartement de mon camarade et, là, sous la pluie, je voyais, dans une apothéose sanglante, le petit meuble en bois de chêne, près de la cheminée, […]. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
    • Afin de clore cette aventure en apothéose, les studios Warner ont choisi de produire deux films. — (Voilà People, « Harry Potter : bientôt la fin d’une aventure », octobre 2010)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

APOTHÉOSE. n. f.
Action de mettre au rang des dieux. L'apothéose d'Auguste. Les médailles qui représentent des apothéoses. Il se dit aussi de la Réception fabuleuse des anciens héros parmi les dieux. L'apothéose d'Hercule. L'apothéose d'Énée. Il se dit quelquefois, par exagération, des Honneurs extraordinaires rendus à un homme mort ou vivant, que l'opinion générale et l'enthousiasme public élèvent au-dessus de l'humanité. Le public lui a fait une apothéose. Il a eu le malheur de survivre à son apothéose.

Littré (1872-1877)

APOTHÉOSE (a-po-té-ô-z') s. f.
  • 1Mise au rang des dieux ; réception parmi les dieux. On lui décerna l'apothéose. L'apothéose des empereurs romains. Mais à parler sans fard de tant d'apothéoses, Corneille, Poly. IV, 6.
  • 2 Par extension. J'ai vu que le fils de Pépin, Redoutant son apothéose [la mort], Disait à l'évêque Turpin, Béranger, Mort de Charlemagne.
  • 3Honneurs, éloges extraordinaires dispensés par l'opinion publique. Les sages feront votre apothéose de votre vivant, Voltaire, Lett. à Cath. 10.

SYNONYME

APOTHÉOSE, DÉIFICATION. Donner l'apothéose, c'est mettre au rang des dieux ; déifier, c'est transformer en dieu. On donnait l'apothéose aux héros et aux rois, aux empereurs, en les agrégeant aux êtres célestes ; c'était une divinité de plus. On déifie en attribuant un pouvoir divin, une nature divine à ce qui n'a rien de tel. Quand la crainte ou l'espérance déifiaient les objets naturels, elles n'en faisaient pas l'apothéose.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

APOTHÉOSE, s. f. (Hist. anc.) ou consécration ; du Grec ἀποθειν, diviniser ; elle est plus ancienne chez les Romains qu’Auguste, à qui l’on en attribue communément l’origine. M. l’Abbé Mongault a démontré que du tems de la République, on avoit institué en Grece & dans l’Asie mineure des fêtes & des jeux en l’honneur des Proconsuls Romains ; qu’on avoit même établi des sacrificateurs & des sacrifices, érigé des autels & bâti des temples, où on les honoroit comme des divinités. Ainsi les habitans de Catane en Sicile avoient consacré leur Gymnase à Marcellus ; & ceux de Chalcide associerent Titus Flaminius avec Hercule & Apollon dans la dédicace des deux principaux édifices de leur ville. Cet usage qui avoit commencé par la reconnoissance, dégénéra bien-tôt en flatterie, & les Romains l’adopterent pour leurs Empereurs. On éleva des temples à Auguste de son vivant, non dans Rome ni dans l’Italie, mais dans les provinces. Les honneurs de l’apothéose lui furent déferés après sa mort, & cela passa en coûtume pour ses successeurs. Voici les principales cérémonies qu’on y observoit.

Si-tôt que l’Empereur étoit mort, toute la ville prenoit le deuil. On ensevelissoit le corps du Prince à la maniere ordinaire, cependant avec beaucoup de pompe ; & l’on mettoit dans le vestibule du palais sur un lit d’ivoire couvert d’étoffes d’or, une figure de cire, qui représentoit parfaitement le défunt, avec un air pâle, comme s’il étoit encore malade. Le Sénat en robe de deuil restoit rangé au côté gauche du lit, pendant une grande partie du jour ; & au côté droit étoient les femmes & les filles de qualité avec de grandes robes blanches, sans colliers ni bracelets. On gardoit le même ordre sept jours de suite, pendant lesquels les Medecins s’approchoient du lit de tems en tems, & trouvoient toûjours que le malade baissoit, jusqu’à ce qu’enfin ils prononçoient qu’il étoit mort. Alors les Chevaliers Romains les plus distingués avec les plus jeunes Sénateurs le portoient sur leurs épaules par la rue qu’on nommoit sacrée jusqu’à l’ancien marché, où se trouvoit une estrade de bois peint. Sur cette estrade étoit construit un péristyle enrichi d’ivoire & d’or, sons lequel on avoit préparé un lit d’étoffes fort riches, où l’on plaçoit la figure de cire. Le nouvel Empereur, les Magistrats s’asseyoient dans la place, & les Dames sous des portiques, tandis que deux chœurs de musique chantoient les loüanges du mort ; & après que son successeur en avoit prononcé l’éloge, on transportoit le corps hors de la ville dans le champ de Mars, où se trouvoit un bucher tout dressé. C’étoit une charpente quarrée en forme de pavillon, de quatre ou cinq étages, qui alloient toûjours en diminuant comme une pyramide. Le dedans étoit rempli de matieres combustibles, & le dehors revêtu de draps d’or, de compartimens d’ivoire, & de riches peintures. Chaque étage formoit un portique soûtenu par des colonnes ; & sur le faîte de l’édifice on plaçoit assez ordinairement une représentation du char doré, dont se servoit l’Empereur défunt. Ceux qui portoient le lit de parade le remettoient entre les mains des Pontifes, & ceux-ci le plaçoient sur le second étage du bucher. On faisoit ensuite des courses de chevaux & de chars. Le nouvel Empereur une torche à la main, alloit mettre le feu au bucher, & les principaux Magistrats l’y mettant aussi de tous côtés, la flamme pénétroit promptement jusqu’au sommet, & en chassoit un aigle où un paon, qui s’envolant dans les airs, alloit selon le peuple porter au ciel l’ame du feu Empereur ou de la feue Impératrice, qui dès-lors avoient leur culte & leurs autels comme les autres dieux.

On accorda aussi l’apothéose aux favoris des Princes, à leurs maîtresses, &c. mais en général on ne déféroit cet honneur en Grece, que sur la réponse d’un oracle ; & à Rome, que par un decret du Sénat.

Les anciens Grecs déifierent ainsi les Princes, les Héros, les inventeurs des arts ; & nous lisons dans Eusebe, Tertullien & S. Chrysostome, que sur le bruit des miracles de Jesus-Christ, Tibere proposa au Sénat de Rome de le mettre au nombre des dieux ; mais que cette proposition fut rejettée, parce qu’il étoit contraire aux lois d’introduire dans Rome le culte des dieux étrangers : c’est ainsi qu’ils nommoient les divinités de tous les peuples, à l’exception de celles des Grecs, qu’ils ne traitoient point de barbares.

Le grand nombre de personnes auxquelles on accordoit les honneurs de l’apothéose avilit cette cérémonie, & même d’assez bonne-heure. Dans Juvenal, Atlas fatigué de tant de nouveaux dieux, dont on grossissoit le nombre des anciens, gémit & déclare qu’il est prêt d’être écrasé sous le poids des cieux : & l’empereur Vespasien naturellement railleur, quoiqu’à l’extrémité, dit en plaisantant à ceux qui l’environnoient, je sens que je commence à devenir dieu, faisant allusion à l’apothéose qu’on alloit bien-tôt lui décerner. (G)

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Étymologie de « apothéose »

Ἀποθώσις, de ἀπὸ, et θεὸς, Dieu (voy. DIEU).

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Du latin apotheosis (« déification ») issu du grec ancien ἀποθέωσις, apotheosis (« id. »), dérivé de θεός, theós (« dieu »).
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Phonétique du mot « apothéose »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
apothéose apɔteɔs

Fréquence d'apparition du mot « apothéose » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « apothéose »

  • La contemplation serait l'action à sa limite, l'apothéose de l'action. L'action par excellence. Tout le reste n'est qu'acheminement.
    Claire de Lamirande — Le grand élixir
  • Le propre des apothéoses est, hélas, de déboucher sur le déclin.
    Roger Martin — Patron de droit divin
  • Ce serait une erreur de croire que ces choses Finiront par des chants et des apothéoses […].
    Victor Hugo — Les Châtiments, l'Expiation, VII, 10
  • Le génie est fait pour éclater dans une apothéose fertile ou destructive, qui se nichera un jour dans un tome poussiéreux d'une encyclopédie quelconque.
    Guy Maheux — Guillaume D.
  • La lecture est l'apothéose de l'écriture.
    Alberto Manguel — Une Histoire de la lecture
  • La danse, n'est-elle pas la marche dans son apothéose ; marche noble, dépouillée d'un but utilitaire, et libre comme un jeu d'enfant ?
    Anne Hébert — Le Torrent
  • La vieillesse qui est une déchéance pour les êtres ordinaires est, pour les hommes de génie, une apothéose.
    Anatole France — Vie en fleur
  • Le propre des apothéoses est, hélas, de déboucher sur le déclin.
    De Roger Martin / Patron de droit divin
  • Ce serait une erreur de croire que ces choses Finiront par des chants et des apothéoses […].
    Victor Hugo — Les Châtiments, l'Expiation, VII, 10
  • La vieillesse qui est une déchéance pour les êtres ordinaires est, pour les hommes de génie, une apothéose.
    De Anatole France / Vie en fleur
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Images d'illustration du mot « apothéose »

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Traductions du mot « apothéose »

Langue Traduction
Anglais apotheosis
Espagnol apoteosis
Italien apoteosi
Allemand apotheose
Chinois 神化
Arabe تأليه
Portugais apoteose
Russe апофеоз
Japonais 神格化
Basque apoteosia
Corse apoteosi
Source : Google Translate API

Synonymes de « apothéose »

Source : synonymes de apothéose sur lebonsynonyme.fr

Combien de points fait le mot apothéose au Scrabble ?

Nombre de points du mot apothéose au scrabble : 13 points

Apothéose

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