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Venger

Définitions de « venger »

Trésor de la Langue Française informatisé

VENGER, verbe

I. − Empl. trans.
A. −
1. Qqn ou qqc. venge qqn.Dédommager moralement quelqu'un d'un affront ou d'un tort en punissant celui qui lui a nui.
a) Qqn venge qqn (de qqc.).Venger un ami, un innocent, sa patrie, la société, une victime. Mr Fogg ne laissera à personne le soin de le venger. Il est homme, il l'a dit, à revenir en Amérique pour retrouver cet insulteur (Verne, Tour monde, 1873, p. 162).En 1918, il s'est engagé pour venger son frère, tué un an plus tôt (Green, Journal, 1950, p. 336).
[P. méton. de l'obj.] Venger son autorité, l'autorité de qqn, son honneur, sa mémoire, sa réputation; venger la justice, la morale. Ma mémoire sera suffisamment vengée de l'injustice faite à ma personne (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 211).
[P. méton. du suj.] Pauvre femme endormie depuis tant d'années, et dont le souvenir ne survit plus que dans le cœur exténué du vieillard que je suis, qu'elle aurait souffert, si elle avait prévu comme le destin la vengerait! (Mauriac, Nœud vip., 1932, p. 33).
b) Qqn venge qqn (de qqn).[P. méton. du suj.] Il la pressa sur son cœur:Chère victime de la corruption monarchique, mon amour te vengera de cet infâme (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 64).
2. Qqc. venge qqn (de qqc.).Constituer une vengeance, une réparation pour quelqu'un. La société est assez vengée par la condamnation lorsque le coupable est privé de ses biens (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 597).Wilfred ne l'écoutait pas [M. Schoenhals]. Il pensait à la phrase qu'il allait dire quand M. Schoenhals se serait tu, une phrase qu'il savourait d'avance, parce qu'elle le vengerait de longs mois d'ennui (Green, Chaque homme, 1960, p. 286).
B. − Qqn venge qqc. (sur qqn).Réparer un affront ou un tort causé à quelqu'un en punissant celui qui lui a nui. Venger la mort de qqn; venger une déception, une injure, une offense, un tort; venger un affront dans le sang; avoir un affront à venger; venger qqc. sur qqn. Ce terrible préjugé corse qui force à venger toute injure sur la personne qui l'a faite, sur ses descendants et ses proches (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Main, 1883, p. 889).
II. − Empl. pronom.
A. − Qqn se venge de qqn.Rendre une offense, une injure, un mal à celui qui a nui pour se dédommager moralement. Expr. synon. fam. garder, réserver un chien de sa chienne à qqn (v. chien1). Se venger d'un adversaire, d'un ennemi. Venez vous venger de moi avec malignité comme le savent les femmes haineuses (Claudel, Tête d'Or, 1901, 3epart., p. 289).
Littér. [Le suj. désigne un inanimé] La nature se venge de l'homme. L'amour, qu'il n'avoit jamais traité sérieusement, se vengea cruellement de lui (Genlis, Chev. Cygne, t. 1, 1795, p. 232).La vie est sainte et l'homme est mauvais; et la vie se venge de l'homme (Milosz, Amour. init., 1910, p. 113).
B. − Qqn se venge de qqc.
1. Obtenir réparation d'une offense ou de ce qu'on considère comme tel. Se venger d'une injure, d'une injustice, d'un mal. Il faut que je me venge de ce que ces canailles ont dit dans mon procès avec Granier (Goncourt, Journal, 1864, p. 9).Je m'étais vu, soudain, en face d'une grande personne qui, après réflexion, se venge, d'un seul mot, de toutes les blessures à son amour-propre (Larbaud, Journal, 1934, p. 309).
2. Prendre sa revanche sur, trouver une compensation à. Se venger de ses déboires, de ses échecs. [Pontchartrain] comme bien d'autres, se vengeait du ridicule par la terreur (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 518).La littérature permet de se venger de la réalité en l'asservissant à la fiction (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 37).
C. −
1. Qqn se venge.Exercer sa vengeance ou son désir de vengeance. Elle avait trompé le marquis pour se venger, rien que pour se venger (...) parce qu'il était vraiment trop bête et trop jaloux (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Sauvée, 1885, p. 1041).Ce n'est pas la même chose [de tromper sa fille], c'est pire. Mais je me vengerai. Je me sauverai à Paris, je me déshonorerai, je lui écrirai: « Voilà ce que vous avez fait de moi! Et il souffrira ce que j'ai souffert! » (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1136).
2. Qqn se venge (de qqc. ou de qqn) sur qqn/qqc.Exercer sa vengeance ou son désir de vengeance sur. Se venger sur un innocent; se venger du père sur les enfants. Pendant quelques minutes, la colère lui enleva la faculté de s'expliquer, et il semblait vouloir s'en venger sur une pile d'assiettes qui se trouvait malheureusement à sa portée (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 249).Il était de mauvaise humeur, et se vengeait sur sa petite élève, en relevant impatiemment les fautes de son jeu (Rolland, J.-Chr., Foire, 1908, p. 786).
[Le 1ercompl. prép. est une prop. inf.] Il revoyait soudain le visage de Laforgue, de Rosenthal, de Daniel avec de profonds élans de haine, il se vengeait déjà sur eux de les avoir trahis (Nizan, Conspir., 1938, p. 213).
3. Qqn se venge (de qqc. ou de qqn) par qqc.Exercer sa vengeance de telle ou telle façon. Se venger par la calomnie, par une dénonciation. L'insolence du concierge à qui l'on a retiré le ménage et qui se venge par mille tracasseries (Huysmans, Marthe, 1876, p. 63).Les maquis engagent en détail la lutte contre l'occupant, qui se venge par des fusillades, des incendies, des arrestations d'otages, des amendes (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p. 170).
Prononc. et Orth.: [vɑ ̃ ʒe], (il) venge [vɑ ̃:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Conjug. prend un e devant a et o: vengeant, vengeons. Étymol. et Hist. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 213). Du lat. vindicare « revendiquer en justice » d'où « venger, punir », dér. de vindex, -ici « répondant » d'où « vengeur ». Fréq. abs. littér.: 2 670. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 356, b) 4 389; xxes.: a) 3 618, b) 2 254.

Wiktionnaire

Verbe - français

venger \vɑ̃.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se venger)

  1. Obtenir vengeance de quelque injure, de quelque outrage, de quelque acte coupable ; se dit en parlant des choses dont on veut tirer satisfaction.
    • Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. Se serait-il trompé à ce point ? Les légitimistes ou les orléanistes auraient-ils quelque chance de succès ? Cette pensée le terrifia. Il perdit son équilibre, et, comme il arrive souvent, il tomba sur les conservateurs avec plus de rage, pour se venger de son aveuglement. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
    • Là, les bédouins ont donné libre cours à leur fureur dévastatrice, se vengeant des longues exactions dont ils avaient été victimes. De toutes les belles mosaïques, moulures, sculptures, peintures sur bois qui l'ornaient, il ne reste qu'un monceau de débris informes, noircis par l'incendie […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 45)
    • Ils le mirent au courant de leur projet de rébellion contre le monarque pour venger la mort de leur père et l’incitèrent à y participer aussi. — (Mak Phoeun, Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, Paris : Presses de l'École française d'Extrême-Orient, 1994, chapitre 7)
  2. Se dit aussi en parlant des personnes qu’on considère comme offensées.
    • Venger quelqu’un d’un affront.
    • Venger son ami.
    • Se venger avec éclat.
    • Se venger de ses ennemis.
    • Se venger sur quelqu’un d’une injure qu’on a reçue.
    • Il m’a joué un mauvais tour, je m’en vengerai.
    • Elle s’est bien vengée.
  3. Se dit encore en parlant des choses que l’on regarde comme atteintes par une offense.
    • Venger son honneur.
    • Venger la mémoire de quelqu’un.
    • Venger sa patrie.
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Littré (1872-1877)

VENGER (van-gé. Le g prend un e devant a et o : vengeant, vengeons) v. a.
  • 1Tirer vengeance, en parlant soit des choses dont on a satisfaction, soit des personnes offensées. C'est un fils qui venge son père, mais c'est sur sa mère qu'il le venge, Corneille, 2e disc. trag. Quand la perte est vengée, on n'a plus rien perdu, Corneille, Hor. IV, 5. J'ai reçu une très aimable lettre du coadjuteur : il se plaint extrêmement de vos railleries ; il me prie de le venger, Sévigné, 528. Charles II est reconnu, et l'injure des rois a été vengée, Bossuet, Reine d'Anglet. Dieu… résolut de venger sur eux le sang de Naboth, Bossuet, Hist. I, 6. Elle seule [la satire]… à l'aide d'un bon mot Va venger la raison des attentats d'un sot, Boileau, Sat. IX. J'ai vengé l'univers autant que je l'ai pu, Racine, Mithr. v, 5. Tous ces efforts jaloux Qu'excite une infidèle La vengent mieux de nous Qu'ils ne nous vengent d'elle, Rousseau J.-B. Cant. 12. La philosophie fait aimer la vertu en faisant détester le fanatisme ; et, si j'ose le dire, elle venge Dieu des insultes que lui fait la superstition, Voltaire, Lett. Servan, avril 1766. La statue qu'on lui a dressée [à Erasme] dans la place de Rotterdam sa patrie, l'a vengé de Luther et de l'inquisition, Voltaire, Mél. litt. Lett. au pr. de***, 6. Tamerlan vengea l'Inde de ce brigand couronné [Mahmoud] ; mais qui la vengea de Tamerlan ? Voltaire, Pol. et lég. Fragm. Inde, 32.
  • 2Faire réparation à quelque chose qui a été offensé, violé. Pour venger son honneur il perdit son amour, Corneille, Cid, v, 1. J'ai vengé le droit des rois et de toutes les puissances souveraines ; car elles sont toutes également attaquées, Bossuet, 5e avert. 49. Seul, d'un honteux affront votre frère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ? Racine, Iphig. IV, 6.
  • 3Infliger une punition. Notre Dieu est un, infini, parfait, seul digne de venger les crimes et de couronner la vertu, Bossuet, Hist. II, 1. Ils [les dieux] ont fait servir Achille à abattre les murs de Troie pour venger le parjure de Laomédon et les injustes amours de Pâris, Fénelon, Tél. XIX.
  • 4Être, en parlant de choses, une cause de punition, de vengeance. Les vices des Romains ont vengé l'univers, Voltaire, Rome sauv. I, 6.
  • 5 Fig. Faire compensation, réparation. Venge cette querelle, et justement sépare Du cygne d'Apollon la corneille barbare, Régnier, Sat. II. Le culte peut encore être méprisé en secret par l'impie, mais il est vengé du moins par la majesté de la décence publique, Massillon, Pet. carême, Exempl. des gr. À moins que ce ne soit offenser l'État, que de s'intéresser, quand on est riche, à la personne la plus digne qu'on la secoure et qu'on la venge de ses malheurs, Marivaux, Marianne, 7e part. L'éléphant, pour venger sa grossière structure, De la raison sublime obtint quelques rayons, Delille, Trois règnes, VIII.
  • 6Se venger, v. réfl. Tirer vengeance. Qui se venge à demi court lui-même à sa peine ; Il faut ou condamner ou couronner sa haine, Corneille, Rodog. v, 1. Le Seigneur se venge de ses ennemis, et il se met en colère contre ceux qui le haïssent, Sacy, Bible, Nahum, I, 2. Le vainqueur [le roi de Suède] se venge sur le Danois, dont la soudaine invasion l'avait rappelé, Bossuet, Anne de Gonz. C'est par faiblesse qu'on hait un ennemi, et que l'on songe à s'en venger, et c'est par paresse que l'on s'apaise et qu'on ne se venge point, La Bruyère, IV. Pour savoir se venger il faut savoir souffrir, Voltaire, Mérope, v, 4. De grâce, ne me citez point M. de Fontenelle ; il n'a jamais été attaqué comme moi, et il s'est assez bien vengé de Rousseau [Jean-Baptiste], en sollicitant plus que personne contre lui, Voltaire, Lett. d'Argental, 6 févr. 1739. Une femme résista-t-elle jamais à la douceur de se venger ? Riccoboni, Œuv. t. VI, p. 78, dans POUGENS.

    Se venger à, avec un infinitif, se venger en faisant ce dont il s'agit. Je me vengeais à en médire [de la cour], comme Montaigne de la jeunesse, Sévigné, 31 mai 1680. J'ai un crayon, et je me venge à marquer [en lisant l'Arianisme du P. Maimbourg] des traits de jésuite qui sont trop plaisants, Sévigné, 28 juill. 1680.

HISTORIQUE

XIe s. Si vengez cels que li fels [le cruel] fist ocire, Ch. de Rol. XI. Car chevalchez, vengez ceste dolur, ib. CLXXIV. S'or n'i ferez [si vous n'y frappez à présent] pur venger vostre hunte, ib. CCLVIII. Venget [je] m'en sui [de Roland], mais n'i ad traïsun, ib. CCLXXIV.

XIIe s. Je ne m'en sai vengier, fors au plorer, Couci, VI. Du vangier vous semont vostre empereres d'Ais, Sax. X. Trestut mun lignage ad et mun regne avillié ; Li duels [deuil] m'en vait al cuer : nuls ne m'en a vengié, Th. le mart. 134.

XIIIe s. E si li vingt sol n'esteient rendu à la requeste de mei ou de mes hers [hoirs], leiret [il serait permis] moi ou mes hers venger sur les chouses de la ville de Fontseche, tant que mi ou mi her aguissem [eussions] lo dit cens, Bibl. des ch. 3e série, t. v, p. 86. Ses felons cuers l'art et detrenche, Qui de li Dieu et la gent venche, la Rose, 266. Lors se sot bien Amors vengier Du grant orguel et du dangier, Que Narcissus li ot mené, ib. 1497. N'a pas soi bien vengié qui maladie en prent ; Ainz fait d'un domaige deux, Ce dit li vilains, Prov. du comte de Bret. ms. de St. Germ. f° 114, dans LACURNE.

XIVe s. Car qui se vuet de tous vengier, Son pain ne puet en pais mangier, Machaut, p. 118.

XVe s. Je m'en voys icy à ung hermite, pour moy venger [guérir] d'une enfermeté que j'ay, Perceforest, t. II, f° 42. Par ma foy, dist Passalien, tel cuyde bien venger son blasme, qui l'accroist, ib. t. IV, f° 107.

XVIe s. Ils arresterent que sans aucun delay il falloit venger ceste mort, Amyot, Phil. 36. Se venger sur soy mesme du mal que…, Montaigne, I, 21. Les dieux vengerent [punirent] cette perfide subtilité, Montaigne, I, 27.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

VENGER. - ÉTYM. Ajoutez : L'orthographe vendicare se trouve dans un texte de l'an 670 (PARDESSUS, CCCLXI, 61).

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Étymologie de « venger »

(1080) De l’ancien français vengier (« venger ») (980) lui-même issu du latin vindicare (« réclamer justice »).
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Wallon, veingî ; provenç. venjar, vengar ; espagn. vengar ; portug. vingar ; ital. vengiare ; du lat. vindicare (voy. VENDIQUER).

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Phonétique du mot « venger »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
venger vɑ̃ʒe

Fréquence d'apparition du mot « venger » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « venger »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « venger »

  • Comment un individu peut-il se venger de l'opinion publique ?
    Jiang Zilong — La vie aux mille couleurs
  • A qui veut se venger, trop souvent il en coûte.
    Proverbe français
  • On dit du mal des femmes pour se venger de n'en rien savoir.
    Henri Petit — Les justes solitudes
  • A quoi bon essayer de tuer le temps ? Il finit toujours par se venger.
    Claude Frisoni — Frisoni soit qui mal y pense
  • Pardonner est une action plus noble et plus rare que celle de se venger.
    William Shakespeare
  • L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger.
    Gao Xingjian — La montagne de l'âme
  • D'être méchant, c'est se venger d'avance.
    Paul-Jean Toulet — Les trois impostures
  • Gardez de négliger Une amante en fureur qui cherche à se venger.
    Jean Racine — Andromaque
  • En politique il faut guérir les maux, jamais les venger.
    Napoléon III — L'idée napoléonienne
  • Le retard à se venger rend le coup plus cruel.
Voir toutes les citations du mot « venger » →

Traductions du mot « venger »

Langue Traduction
Anglais revenge
Espagnol venganza
Italien vendetta
Allemand rache
Chinois 复仇
Arabe انتقام
Portugais vingança
Russe жажда мести
Japonais 復讐
Basque mendeku
Corse vendetta
Source : Google Translate API

Synonymes de « venger »

Source : synonymes de venger sur lebonsynonyme.fr

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Venger

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