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Grenouille

Variantes Singulier Pluriel
Féminin grenouille grenouilles

Définitions de « grenouille »

Trésor de la Langue Française informatisé

GRENOUILLE, subst. fém.

A. −
1. Petit animal à la peau visqueuse, au corps dépourvu de queue, aux pattes postérieures longues et palmées adaptées à la natation et au saut, vivant près des lieux humides, en particulier près des mares et des étangs, et appartenant à la classe des Batraciens. Grenouille rousse; coassement, métamorphoses de la grenouille; brochette, fricassée de cuisses de grenouilles; grenouille de dissection. La grenouille, dans l'état imparfait de têtard, respire par des branchies, tandis que dans son état plus parfait de grenouille elle respire par des poumons (Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 110).Sur la patte d'une grenouille décérébrée, on place une goutte d'acide; la patte se retire, voilà un réflexe moteur (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 88).La très étonnante faculté des grenouilles de gonfler comme un goitre leur gosier (Gide, Journal,1943, p. 242) :
1. Il y a des personnes, à la campagne, qui ont une sangsue dans un bocal couvert d'un linge (...). D'autres ont une rainette. On a remarqué que quand la petite grenouille verte, (...) de la feuille du noisetier qu'elle hante cherche à s'enfoncer dans le creux de l'arbre ou dans les crevasses des murailles, elle pronostique la pluie. Dans son bocal, si elle s'assoit parmi les cailloux et les mousses du fond, c'est que le temps est à l'humide; il est au sec, si elle monte à la petite échelle de bois et pointe le nez hors de l'eau. Pourrat, Le Temps qu'il fait, Paris, Albin Michel, 1960, p. 143.
Grenouille(-)taureau. Grenouille de très grande taille, vivant en Amérique du Nord et dont le cri est semblable au mugissement du taureau. Le soir, (...) seules petites bouches d'orgue reliées à l'Europe, mais qui ne donnaient que quelques paroles mesurées comme par un câble, les grenouilles-taureaux (Giraudoux, Suzanne,1921, p. 126).On entendait dans le lointain le rire énorme de la grenouille-taureau qui abonde dans ces parages (Cendrars, Du monde entier,1957, p. 143).
[P. allus. littér.]
[P. allus. littér. à la comédie d'Aristophane Les Grenouilles] Ses feuilletons [de Rémonville] étaient les feuillets déchirés et volants d'un beau livre sans suite, une merveilleuse école buissonnière à propos de théâtre, de quinquets et de lazzi. − S'il entrait au Palais-Royal, c'était avec la chanson des grenouilles d'Aristophane (Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p. 175).
[P. allus. littér. aux Fables de La Fontaine] [La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf (Livre I, fable III)] − Nous irons ensemble à la chambre, dit le banquier en rentrant dans l'attitude de la grenouille qui veut imiter le bœuf (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 267) :
2. Comment le mensonge ne serait-il pas une tentation quand l'homme, faible et puéril, est si vite ébloui : par l'hermine d'un magistrat, par une grenouille qui fait le bœuf, par un paon qui fait la roue, par un sourire? Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 13.
[Les Deux Taureaux et une Grenouille (Livre II, fable IV)] Terribles voisins que ces ducs de Lorraine et de Bar, ce comte de Vaudémont (...) toujours en guerre entre eux. Le villageois les observait comme la grenouille de la vieille fable regarde les taureaux combattre (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 20).
[Les Grenouilles qui demandent un Roi (Fable 66 d'Ésope reprise par La Fontaine, Livre III, fable IV)] Le fabuliste Ésope fleurissoit aussi dans cet âge célèbre. Passant un jour à Athènes et trouvant les citoyens impatients sous le joug de Pisistrate, il leur dit : « Les grenouilles, s'ennuyant de leur liberté, demandèrent un roi à Jupiter. Celui-ci se moqua de leur folle prière... etc. » (Chateaubr., Essai Révol., t. 1, 1797, p. 133).V. aussitôt ex. 6 :
3. Sir Henry avait paru fait pour calmer les amours-propres. On l'avait choisi parce qu'on le croyait terne (...). Mais les grenouilles qui croyaient avoir choisi en Campbell-Bannermann un roi soliveau, découvriront vite leur erreur. L'homme était un vrai chef... Maurois, Édouard VII,1933, p. 128.
[P. allus. bibl. à la 2eplaie d'Égypte (Exode 7, 26 8 à 11)] David Sichel étant aussi entré, Fritz, pour se moquer de lui, se mit à soutenir que les juifs avaient l'habitude de tuer les cigognes et de les manger à la pâque avec l'agneau pascal, et que cette habitude avait causé jadis la grande plaie d'Égypte, où l'on voyait des grenouilles en si grand nombre, qu'elles entraient par les fenêtres, et qu'il vous en tombait même par les cheminées (Erckm.-Chatr., Ami Fritz,1864, p. 74).V. envahir ex. 3.
Pop., vieilli. Jus, sirop de grenouilles. Eau. Par Zeus, fit-il tout à coup, je crois que vous m'offrez la carafe! Foin de cette liqueur de grenouilles! Me prenez-vous pour un buveur d'eau comme mon noble ami Gérard de Seigneulles (Theuriet, Mariage Gérard,1875, p. 143).Escagasser le jus de la vigne avec de la tisane à grenouilles, ça offense Dieu et la nature (Arnoux, Rhône,1944, p. 165).
Souvent p. plaisant., domaine de la météorologieSymbole de la profession. V. ex. 1 et L. Broomhead, Je découvre la météorologie, Paris, A. Leson, 1978, p. 102.
Homme*-grenouille.
2. Au fig.
a) Péj. Femme. Une grenouille qui joue de la prunelle dans la rue pour embobiner les passants (E. Pouget, Le Père peinard, Paris, Galilée, 1976[16 avril 1893]).
b) Fam. Grenouille de bénitier. Personne faisant preuve d'une dévotion excessive et affectée. À son confessionnal, j'en aurais pour longtemps à l'attendre (...) c'est l'heure des grenouilles de bénitier (Gyp, Mar. Chiffon,1894, p. 88).[Les] dévotes à l'affût derrière les rideaux de leurs fenêtres (...) ces féroces grenouilles de bénitier (Arnoux, Algorithme,1948, p. 64).
c) Expr. proverbiale. Il n'y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud. Si laide soit-elle, une fille trouve toujours un mari (d'apr. Littré, Guérin 1882, Rob.).
d) [Pour exprimer une intention affectueuse] Attends, dit-il, attends un peu, ma petite grenouille, nous la reverrons notre Sainte Russie (Sartre, Sursis,1945, p. 284).V. brebiette, ex. de Rolland.
e) Au plur. péj., surtout ds le domaine de la politique[P. allus. aux cris et à l'agitation des grenouilles dans une mare] Mare aux grenouilles. Groupe à l'intérieur duquel se nouent des intrigues, des tractations malhonnêtes (cf. grenouillage, grenouiller, grenouillère). J'ai fini La Terre jeudi, et je suis enchanté d'avoir lancé ce bouquin-là dans la mare aux grenouilles (Zola, Corresp. [avec Huysmans], t. 2, 1887, p. 682).L'occupation de Saint-Pierre et Miquelon par Muselier a été pour nous le moyen de jeter le pavé dans la mare. Aussitôt, les grenouilles ont crié, comme vous l'avez constaté (De Gaulle, Mém.,1954, p. 506) :
4. J'aime les socialistes cotisants (...) mais dans leurs chefs de section et dans leurs prêcheurs de doctrine, j'ai presque toujours reconnu l'officier né; d'où une prompte retraite toujours dans le marais des misérables grenouilles radicales... Alain, Propos,1922, p. 414.
B. − P. anal. et au fig.
1. Tirelire en forme de grenouille (vx); p. ext, fam. argent de l'ordinaire chez les militaires; caisse d'un groupe ou d'une société. − Enfin, voilà, dit Sébastien (...) mon frère et moi, nous tenons une grenouille de deux cent mille francs (Fabre, Mlle de la Malavieille,1865, p. 28).Je préviens du Sommerard, qui a ma grenouille, de vous compter l'argent (Mérimée, Lettres Viollet-le-Duc,1870, p. 58).Jean, qui s'était rapproché, devina; « Il est parti en emportant la grenouille, hein? » − Un million, mon pauvre monsieur (L. Daudet, Entremett.,1921, p. 124).
Loc. verbales, fam. Faire sauter la grenouille; bouffer, manger la grenouille. Disposer abusivement de fonds dont on n'est que le dépositaire. Ce monstre d'homme commence à me raconter comme quoi il a fait sauter la grenouille de la société (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 43).Les soldats qui ne comprennent rien aux détails compliqués de la comptabilité s'imaginent toujours que les sergents-majors, les refont au même, et mangent audacieusement la grenouille (E. de La Bédollierre, Français peints par eux-mêmes, t. 5, L'Armée, 1842, p. 32) :
5. − Est-ce vrai, vieux, reprit-elle, que tu as tué ton frère et ton oncle, ruiné ta famille, surhypothéqué la maison de tes enfants et mangé la grenouille du gouvernement en Afrique avec la princesse? Balzac, Cous. Bette,1846, p. 320.
2. JEUX. Jeu du tonneau ou de la grenouille. Jeu d'adresse qui consiste à lancer des palets dans des ouvertures dont l'une, centrale, a la forme d'une gueule ouverte de grenouille. Cet extraordinaire Gütlight (...) présentait à l'observation du psychologue l'image d'un monsieur qui joindrait la passion du jeu de tonneau à l'art de mettre toujours à côté de la grenouille (Courteline, Linottes, 6, 1912, p. 80) :
6. − Rentrons! s'écrie-t-elle de tout son corps. Non sans que j'aie, ici, médité une minute, dans l'attitude de la grenouille du jeu de tonneau, et là, un peu plus longtemps, contractée, le dos bombé en colimaçon... Colette, Mais. Cl.,1922, p. 219.
3. Spécialement
a) IMPRIMERIE
[Dans la presse à bras] Partie creuse qui est placée sur la platine et qui reçoit le pivot de la vis. Le coup du barreau est l'action qui fait presser la vis [de la presse] sur la grenouille qui couronne la platine (Momoro, Impr.,1793, p. 131).
[Dans la presse mécanique] Came basculante qui, par l'action de deux goujons attenant au bâti de la machine, commande l'ouverture et la fermeture des pinces (cf. Lar. encyclop.).
b) MAR. Dé servant de garniture au milieu des réas des poulies (cf. Gruss 1952).
c) PONTS ET CH. Engin, se déplaçant par bonds, utilisé pour le pilonnage et le compactage des terres (cf. Barb.-Cad. 1971).
REM. 1.
Grenouillard, -arde, adj. et subst. masc.a) Adj. Qui ressemble à une grenouille; qui rappelle une grenouille par son aspect ou son cri. La bonne, à la vilaine figure grenouillarde et qui nous fait les honneurs comme si elle était maîtresse de maison (Goncourt, Journal,1888, p. 803).Enfin je criais à tue-tête : « Ganderax! » Je ne l'avais pas crié cinq ou six fois, que tout le bal de l'Opéra appelait le directeur de la Revue de Paris, en faisant sonner l'ax grenouillard : « coax, coax...! » (L. Daudet, Ét. et mil. littér.,1927, p. 231).b) Subst. masc. α ) Fam. Buveur d'eau. Il s'inclina cérémonieusement devant toute cette coterie qui avait l'air si bien riche et accepta le gobelet à lui offert afin de ne se point distinguer en se déclarant grenouillard et manquer ainsi aux règles les plus élémentaires de l'humilité la plus puérile et la plus humble (Queneau, Loin Rueil,1944, p. 151). β ) Fam. Amateur de bains froids. À Paris, durant tout l'été le grenouillard se voit dans les écoles de natation (Rigaud, Dict. jargon paris.,1878, p. 182). γ ) Footballeur maladroit, équipe de football sans valeur (cf. Chautard, Vie étrange arg., 1931, p. 649). Sur les terrains dominicaux se démènent tripoteurs de balle, la ronde ou l'ovale. Des grenouillards, confondant football avec pousse-ballon (Comment parlent sportifsds Vie Lang.,1953, p. 176).
2.
Grenouillerie, subst. fém.Ce qui a les caractères de la grenouille. [À la fin de l'automne] la terre dans les airs parmi les autres astres reprend son air sérieux. Sa partie éclairée est plus étroite, infiltrée de vallées d'ombres. Ses chaussures, comme celles d'un vagabond, s'imprègnent d'eau et font de la musique. Dans cette grenouillerie (...) tout reprend forces, saute de pierre en pierre et change de pré (Ponge, Parti pris,1942, p. 10).
3.
Guernouille, subst. fém.,région. Autre forme (par métathèse) de grenouille. La vieille avait le cou béant (...) les jambes repliées sous elle, « ni plus ni moins, dirent les gars, qu'une guernouille » (Genevoix, Boîte à pêche,1926, p. 189).
Prononc. et Orth. : [gʀ ənuj]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1225 grenoilles (Pean Gatineau, Vie de St Martin, éd. W. Söderhjelm, 2928); 1503 grenouilles (Le Guidon en francoys, 254a, édit. 1534 d'apr. Vaganay ds Rom. Forsch. t. 32, p. 73). Altération de l'a. fr. renoille (xiiies. ds Isopet de Lyon, éd. J. Bastin, III) lui-même d'un lat. *ranucula (lat. class. ranunculus « petite grenouille », cf. renoncule), avec un g- initial dû soit à l'infl. de mots qui imitent le cri de certains oiseaux (cf. lat. graculus ou gracillare), soit au croisement avec le gaul. craxaulus (Romania t. 44, p. 273; cf. aussi FEW t. 2, p. 1295b); cette explication séduisante ne peut convenir pour les formes ital. corresp. (cf. FEW t. 10, p. 60b); ranucula est le dimin. du lat. class. rana (cf. rainette « petite grenouille »). Fréq. abs. littér. : 676. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 001, b) 1 174; xxes. : a) 784, b) 918. Bbg. Bambeck (M.). Mittellateinische Lexikalia zum FEW. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, pp. 225-226. - Meier (H.). Le Soleil et les grenouilles. In : [Mél. Lejeune (R.)]. Gembloux, 1969, t. 2, pp. 1637-1650. - Quem. DDL t. 8, 10. - Ricci (D.). Littré et Lavoisier au zoo... Paris, 1975, pp. 83-84. - Rohlfs (G.). De Grenouille à corbeau. In : [Mél. Orr (J.)]. B. Ling. rom. 1967, t. 31, pp. 71-79; Traditionalismus und Irrationalismus in der Etymologie. In : [Mél. Wartburg (W. von)]. Tübingen, 1968, t. 2, p. 212. - Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 103.

Wiktionnaire

Nom commun - français

grenouille \ɡʁə.nuj\ féminin

  1. (Zoologie) Amphibien anoure à taille mince et à peau lisse, sauteur et nageur grâce à ses pattes arrière longues et palmées, qui vit ordinairement dans les marais et les étangs.
    • Les grenouilles sont un mets exquis quant aux cuisses, on le dit toutefois, car pour ma part je n’en ai jamais gouté; ce batracien ne m’a jamais tenté en tant que victuailles, […]. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, éd. 1923)
    • […] ; on coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • […] chaque grenouille célébrait, après une belle journée de chasse aux mouches et aux punaises d'eau, son plaisir d'être une grenouille vêtue du vert le plus tendre, d'avoir des yeux d'or, une bouche bien fendue et la plus belle voix du monde; […] — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
    • J’ai bien ri en lisant le mot « grenouilles » sur le menu. Évidemment tous les restaurants français d’ici servent des grenouilles, sans quoi on les soupçonnerait de ne pas être de véritables restaurants français. — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 86)
    • Le fils d’Alcide le flotteur a seulement désiré sa liberté, son temps rien qu’à lui pour étudier, […], ou bien de pêcher la grenouille dans les « potales » des marais. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Qui n’aime manger le sperma ranarum, qui passe en saveur le caviar lui-même ?
      Les sangliers consomment le frai de grenouille comme la plus haute friandise que la terre offre aux solitaires.
      Le râle d’eau préfère les grenouilles elles-mêmes.
      — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, pages 279-280)
  2. (Par analogie) (Vieilli) Sorte de tirelire en forme de grenouille.
  3. (Par extension) Argent déposé dans cette tirelire, fonds de réserve d’une association.
  4. (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Sa posture n’est pas très arrêtée, généralement représentée de profil, elle souvent montrée vue de dessus les pattes écartées du corps.
    • D’azur au pont d’une arche d’or, maçonné de sable sur une rivière d’argent mouvant de la pointe, surmonté au chef dextre d’une grenouille d’or et à senestre d’un roseau à massette du même, qui est de Simandres → voir illustration « armoiries avec une grenouille »
  5. (Métallurgie) (Musique) Chacune des parties supérieures d’une cloche, servant à la suspendre[1].


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Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

GRENOUILLE. n. f.
Petit animal appartenant à l'ordre des Batraciens, qui vit ordinairement dans les marais. Grenouille verte. Grenouille de marais. Les grenouilles coassent. Il fera beau temps, les grenouilles font grand bruit. Pêcher des grenouilles. Par analogie, il s'est dit d'une Sorte de tirelire en forme de grenouille et, par extension, de l'Argent déposé dans cette tirelire, des fonds de réserve d'une association. Fig. et pop., Manger la grenouille, faire sauter la grenouille, Dissiper, dérober une somme dont on avait la garde.

Littré (1872-1877)

GRENOUILLE (gre-nou-ll', ll mouillées, et non gre-nou-ye) s. f.
  • 1Petit animal qui appartient aux reptiles batraciens de la famille des anoures ; il a quatre pattes ; l'espèce la plus commune vit dans les marais. Quand un pauvre esprit travaille beaucoup pour ne rien faire qui vaille… Dieu lui en donne une satisfaction personnelle qu'on ne peut lui envier sans une injustice plus que barbare ; c'est ainsi que Dieu, qui est juste, donne aux grenouilles de la satisfaction de leur chant, Garasse, dans PASC. Prov. IX. Aaron étendit sa main sur les eaux d'Égypte, et les grenouilles en sortirent et couvrirent l'Égypte de toutes parts, Sacy, Bible, Exode, VIII, 6. Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille ; Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf…, La Fontaine, Fab. I, 3. Il s'en alla passer sur le bord d'un étang ; Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes, Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes, La Fontaine, ib. II, 14. Les reines des étangs, grenouilles veux-je dire (Car que coûte-t-il d'appeler Les choses par noms honorables ?), La Fontaine, ib. XII, 24. Vos plaisirs nous coûtent la vie ; Rois, serons-nous toujours des grenouilles pour vous ? Lamotte, Fabl. III, 5. M. Roesel, qui a donné des preuves de sa sagacité et de ses rares talents dans sa magnifique histoire des grenouilles, Bonnet, Consid. corps organ. Œuvres, t. VI, p. 145.
  • 2 Terme d'imprimerie. Partie creuse placée sur la platine d'une presse recevant le pivot de la vis.
  • 3 Populairement. La grenouille, la tirelire, la somme d'argent qui a été mise en réserve par une association. Il a mangé la grenouille. Faire sauter la grenouille, dérober, escamoter cette somme d'argent. Alors ce monstre d'homme commence à me raconter comme quoi il a fait sauter la grenouille, Reybaud, Jérôme Paturot, I, 5.

    Il se dit très souvent, entre soldats, du prêt, de l'argent de l'ordinaire. Le fourrier a emporté la grenouille.

  • 4Nom populaire d'une affection qui, propre aux débardeurs, consiste en une altération du derme caractérisée par un ramollissement et des gerçures dans les parties qui sont habituellement en con tact avec l'eau.
  • 5Grenouille de mer ou grenouille pêcheuse, la baudroie.
  • 6 Terme de marine. Le dé qui sert de garniture au milieu des réas des poulies.

PROVERBES

Il n'y a pas de grenouille qui ne trouve son crapaud, c'est-à-dire si laide que soit une fille, elle trouve toujours un mari.

HISTORIQUE

XIIIe s. D'un estanc plain de reines, ou des reinoilles, Marie de France, Fable 26.

XIVe s. Renoulles : pour les prendre, aiez une ligne et un ameçon, Ménagier, II, 5.

XVe s. L'eau, qui nourrit la grenouille, Me refroidit trop les dents ; J'aime mieux qu'elle me mouille Par dehors que par dedans, Basselin, XLVI. Le breuvage à grenouille ne doit estre aux celliers, Basselin, XVIII.

XVIe s. On commença divers petits jeux, comme escorcher l'anguille, brider l'asne, prendre la grenouille, et autres, Yver, p. 615. Il a des grenouilles dans le ventre [son ventre fait du bruit], Oudin, Curios. fr.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

GRENOUILLE. Ajoutez :
7 Instrument d'écoliers, formé d'une coquille de noix, d'un morceau de parchemin et d'un crin de cheval, le tout tournant au bout d'un petit bâton et imitant le croassement de la grenouille, Journ. de Genève, 22 mars 1876, 3e page, 5e col.
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Encyclopédie, 1re édition (1751)

GRENOUILLE, rana, s. f. animal qui a quatre piés, qui respire par des poumons, qui n’a qu’un ventricule dans le cœur, & qui est ovipare. On distingue deux sortes de grenouilles ; les unes restent ordinairement dans l’eau & sont appellées grenouilles aquatiques ; les autres se trouvent sur les feuilles des arbrisseaux & même des arbres : on leur donne le nom de rainettes. Voyez Rainette.

La grenouille a quatre doigts aux piés de devant ; & cinq à ceux de derriere, avec des nageoires. Les jambes de derriere sont plus longues & plus fortes que celles de devant. Cet animal a la tête grosse, le cou large & court, le bout du museau mince, les yeux gros, & la bouche grande. La peau est inégale & tuberculeuse dans quelques endroits. Les unes sont vertes, les autres brunes ou jaunâtres ; le ventre est blanc & tacheté de noir. La grenouille est amphibie : elle n’a pas besoin de prendre l’air souvent ; car on en a retenu sous l’eau qui y sont restées vivantes pendant quelques jours, cependant elles s’élevent à la superficie de l’eau pour respirer, & elles en sortent pour s’exposer au soleil. Cet animal a la vie très-dure, si c’est vivre que de s’agiter & de sauter pendant quelque tems après qu’on lui a ouvert la poitrine & le ventre, & qu’on en a arraché le cœur & tous les autres visceres. La chair de ces animaux est assez bonne à manger ; pour cela on les écorche, & on ne prend que la partie postérieure du corps avec les cuisses. Les grenouilles ont deux cris différens : l’un est le croassement que l’on entend dans le tems de pluie & dans les jours chauds aux heures où l’ardeur du soleil ne se fait pas sentir ; l’autre cri est nommé par les Grecs & les Latins, ololo, parce que la prononciation de ce mot imite le cri dont il s’agit : comme il est propre aux mâles, les anciens les ont appellés ololyzontes. C’est au printems qu’ils crient ainsi en cherchant les femelles pour s’accoupler ; ce qui se fait d’une maniere très-singuliere, de même que la naissance, l’accroissement, & les transformations des grenouilles. Rondelet, hist. anim. palustr. cap. j. Rai, synop. method. anim. quad. p. 245 & sequent.

Au mois de Mars les mâles font leur cri & courent après les femelles ; dès que l’un des mâles en peut joindre une, il se jette sur son dos en l’assaillant par derriere, & la saisit à l’endroit de la poitrine, de sorte que les jambes de devant des mâles, passent de chaque côté derriere celles de la femelle, & se rejoignent sur le devant de sa poitrine. Le mâle se fixe dans cette situation, en entre-mêlant les doigts de l’un des pieds de devant avec ceux de l’autre, pour avoir un point d’appui qui l’empêche de glisser ; il serre si étroitement la femelle, qu’il n’est presque pas possible de l’en séparer sans lui casser les bras : aussi quelque mouvement que la femelle puisse faire, quelque part qu’elle aille, le mâle reste inébranlable dans la même situation, avec une constance surprenante ; car cet embrassement dure jusqu’à quarante jours consécutifs, selon que la saison est plus ou moins chaude.

Les œufs de la femelle se détachent de l’ovaire qui est placé sur la matrice, se répandent dans l’abdomen, & entrent ensuite dans les trompes de la matrice. Chaque trompe est pelotonnée ; mais lorsqu’elle est étendue, elle a jusqu’à deux piés de longueur ; les œufs parcourent cet espace & arrivent dans la matrice : lorsqu’ils y sont tous rassemblés, la femelle les pousse au-dehors par l’anus, car la matrice y aboutit ; alors le mâle l’aide en la serrant plus fortement entre ses bras, & il répand sur les œufs tandis qu’ils sortent, une liqueur prolifique qui coule de l’anus. Le mâle a des testicules placés près des reins, des vésicules séminales, & des canaux déférens qui aboutissent au rectum. Les œufs que rend une grenouille sont au nombre d’environ onze mille, ils tombent tous à-la-fois au fond de l’eau, s’ils ne sont retenus par des herbes ou d’autres corps qu’ils rencontrent. Dès que la ponte est faite, le mâle quitte la femelle.

Comme les grenouilles n’ont aucune des parties de la génération placées à l’extérieur, il est assez difficile de distinguer leur sexe ; cependant on peut reconnoître le mâle par deux caracteres, l’un consiste en deux vésicules qui sont situées derriere les yeux, une de chaque côté, & qui se dilatent ou se contractent lorsque l’air y entre ou en sort ; l’autre caractere se trouve sur le pouce des piés de devant, qui est fort épais, quelquefois très-noir & hérissé de plusieurs papilles assez semblables à celles qui sont sur la langue des bœufs : ces papilles se trouvent dirigées contre la poitrine de la femelle, dans le tems que le mâle la tient étroitement embrassée.

Chaque œuf de grenouille est composé d’un petit globule noir qui est posé au centre & entouré d’un mucilage blanchâtre & visqueux ; le globule noir est le fœtus dans ses enveloppes, & la liqueur épaisse qui l’environne fait sa nourriture. Lorsque le paquet d’œufs est tombé au fond de l’eau, chaque œuf se renfle, & quelques jours après ils s’élevent tous & nagent dans l’eau. Le quatrieme jour après la ponte, l’œuf a déjà pris assez d’accroissement pour que l’on puisse voir très distinctement le fœtus avec ses enveloppes au milieu & la matiere mucilagineuse qui les environne ; au sixieme jour, le fœtus sort de ses enveloppes & du mucilage qui est autour, alors il nage & il paroît à découvert sous la forme de tétard. Le mucilage s’est en partie dissous chaque jour jusqu’à ce tems, de sorte qu’il se trouve, pour ainsi dire, raréfié dans un plus grand volume, & qu’il ressemble dans cet état à un nuage ; le tétard y rentre de-tems-en-tems pour y prendre de la nourriture & pour s’y reposer, lorsqu’il s’est fatigué en nageant, car ce nuage le soûtient sans qu’il fasse aucun effort.

Le tétard au sortir de ces enveloppes, semble n’être composé que d’une tête & d’une queue, mais la partie ronde que l’on prend pour la tête, contient aussi la poitrine & le ventre : dans la suite, les jambes de derriere commencent à paroître au-dehors ; mais celles de devant sont cachées sous la peau qui recouvre tout le corps, même les jambes de derriere : enfin il se dépouille de cette peau ; alors ses quatre jambes sont à découvert, il prend la forme de grenouille, & il ne lui reste de celle de tétard que la queue qui se desseche peu-à peu & s’oblitere en entier : lorsqu’elle a disparu & que la transformation du tétard en grenouille est parachevée, la grenouille n’est pas encore en état de se reproduire, ce n’est qu’après deux ou trois ans qu’elle est propre à la géneration, au contraire des insectes, qui s’accouplent dès qu’ils ont subi leur derniere métamorphose. Swammerdam, biblia naturæ, p. 789 & sequent. (I)

Grenouille, (Diete & Mat. méd.) les grenouilles sont très-rarement employées en Medecine, dit Juncker, conspectus Therapeiæ gener. quoique plusieurs ayent recommandé de les appliquer vivantes sur la tête contre le délire qui accompagne les fievres malignes, ou sur la langue pour prévenir les angines. Le foie de grenouille est recommandé depuis longtems, dit le même auteur, pour calmer les mouvemens épileptiques ; & il avance que l’expérience est favorable à ce remede, pourvû, dit-il, qu’on l’employe assez récent, & après avoir fait préceder les remedes généraux. La grenouille séchée, tenue dans la main, arrête quelquefois l’hémorrhagie des narines dans les sujets très-sensibles : c’est encore Juncker qui rapporte cette vertu.

Cet auteur n’a pas seulement soupçonné qu’il y eût un pays au monde où l’on donnât des bouillons de grenouille à titre de remede dans la plûpart des maladies chroniques, & sur-tout dans les maladies de poitrine. Voyez l’article Écrevisse, & l’article Nourrissant.

On retire par la distillation du frai de grenouille, une eau qui a été très-vantée comme cosmétique, comme excellente contre la brûlure, les érésypeles, la goutte, la douleur de tête, &c. employée extérieurement ; Sydenham la fait entrer dans les gargarismes contre les angines.

Les grenouilles entrent dans un emplâtre très-composé & fort usité, auquel elles donnent leur nom, mais qui est plus connu encore sous le nom d’emplâtre de Vigo. Voyez Vigo (emplâtre de).

On fait avec les cuisses de grenouille différens ragoûts que les personnes les plus délicates peuvent manger sans inconvénient, malgré l’épithete de chair glaireuse qu’on leur a donnée, mais aussi dont les sujets qui sont accusés d’avoir les humeurs acres ne doivent pas se promettre plus de bien que des bouillons de grenouille auxquels nous ne croyons guere, comme nous l’avons déjà insinué. (b)

Grenouille, (Imprimerie.) c’est en général une espece de vase de fer rond ou quarré, plus ou moins grand, au fond duquel est enchâssé un grain d’acier sur lequel tourne le pivot ou extrémité d’un arbre, d’une vis, &c. La grenouille de la presse d’Imprimerie a sept à huit pouces de diametre sur environ un pouce & demi de haut : en-dessous est une sorte de pié ou d’allongement quarré de dix à douze lignes de long sur environ trois pouces de diametre, qui s’emboîte dans le milieu du sommet de la platine, si elle est de cuivre, ou dans le milieu du sommet de la crapaudine, quand la platine est de fer. Voyez Crapaudine.

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Étymologie de « grenouille »

(Date à préciser) Du moyen français grenouille, de l’ancien français grenoille, altération de l’ancien français renoille (XIIIe siècle), du latin vulgaire *ranucula, du latin classique ranunculus, issu du latin rana. Référence nécessaire
Le \ɡ\ initial peut être dû à l’influence des mots qui imitent le chant des oiseaux (comparez le latin graculus, gracillare) ou d’un croisement avec le gallois craxaulus. Référence nécessaire
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Franc-comtois, renoille ; picard et lorrain, guernouille ; bourg. renouille ; Berry, grenoille, guernoille ; provenç. granoilla, granolha ; ital. ranocchia ; du latin ranunculus ou ranuncula, diminutif de rana, grenouille. La forme primitive est ranouille ou renouille, qui existe encore dans plusieurs patois ; puis l'r a amené la prosthèse d'un g. Les formes tirées directement de rana se trouvent dans le picard et ailleurs : rane, raine, raigne.

ÉTYMOLOGIE

Ajoutez : On a d'autres exemples de la prosthèse du g devant r : grenabit pour regnabit, dans un texte du Xe siècle ; gregnariolus pour regariolus dans un texte du XIe siècle, BOUCHERIE, Revue des langues romanes, t. III, p. 143.

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Phonétique du mot « grenouille »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
grenouille grǝnuj

Fréquence d'apparition du mot « grenouille » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Évolution historique de l’usage du mot « grenouille »

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.

Citations contenant le mot « grenouille »

  • Un homme a téléphoné aux gendarmes d'Indre-et-Loire la semaine dernière pour se plaindre de ses voisines "trop bruyantes". Il menaçait "de faire un carnage". Après vérification, le bruit venait de la mare d'à côté et de ses nombreuses grenouilles.
    France Bleu — Indre-et-Loire : il menace ses "voisines" bruyantes de "faire un carnage"... ce sont en fait des grenouilles
  • Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles.
    Proverbe berbère
  • Certains matins de printemps ont une fraîcheur de grenouille.
    Francis Dannemark — Zoologie
  • S'il fallait tenir compte des services rendus à la science, la grenouille occuperait la première place.
    Claude Bernard — Etude de la médecine expérimentale
  • La grenouille ne pense qu’elle vient d’un têtard.
    Proverbe coréen
  • La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf n'a éclaté que dans la courte mémoire du fabuliste.
    André Breton — Point du jour
  • Certaines espèces d'amphibiens possèdent des glandes qui rendent leur peau ou un de leurs organes toxiques. Mais la cécilie géante, un amphibien qui ressemble plus à un serpent qu'à une grenouille, possède une autre sorte de glande toxique. Située à la base de ses dents, cette dernière rendrait sa salive venimeuse.
    Futura — Comme les serpents, ce drôle d'amphibien produirait du venin
  • Après la découverte d'une forêt fossile, ce sont les restes d'un tétrapode qui témoignent du passé vert de l'Antarctique. La grenouille de l'île de Seymour, qui vivait durant l'Éocène, est la première du genre à avoir été identifiée sur le continent de glace.
    Futura — Des grenouilles vivaient en Antarctique il y a 40 millions d'années
  • Selon les estimations des spécialistes, il y a environ 15 000 ans, un événement d’hybridation très particulier a lieu entre deux espèces de grenouilles aquatiques. Une grenouille de Lessona, s’accouple avec une grenouille rieuse, et cette hybridation donne ce qu’on appelle maintenant la grenouille verte. Les trois espèces sont en relation étroite, puisque cette dernière doit nécessairement se reproduire avec la grenouille de Lessona, une de ses deux espèces parentes donc, pour continuer à exister.
    Rue89 Strasbourg — La grenouille de Lessona, une bizarrerie génétique bien présente en Alsace
  • Par exemple, la phyllostome à lèvres frangées d'Amérique Centrale et du Sud repère et capture les grenouilles túngara en se calibrant sur le chant rauque des mâles qui se rassemblent dans les mares. En se focalisant sur ces appels, les chauves-souris peuvent trouver l'endroit où se rassemblent les grenouilles et en capturer plusieurs pour leur dîner.
    National Geographic — Cette chauve souris écholocalise les chants des grenouilles pour se nourrir | National Geographic
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Images d'illustration du mot « grenouille »

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Traductions du mot « grenouille »

Langue Traduction
Anglais frog
Espagnol rana
Italien rana
Allemand frosch
Chinois 青蛙
Arabe ضفدع
Portugais
Russe лягушка
Japonais カエル
Basque igel
Corse rana
Source : Google Translate API

Synonymes de « grenouille »

Source : synonymes de grenouille sur lebonsynonyme.fr

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Nombre de points du mot grenouille au scrabble : 11 points

Grenouille

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