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Destin

Variantes Singulier Pluriel
Masculin destin destins

Définitions de « destin »

Trésor de la Langue Française informatisé

DESTIN, subst. masc.

A.− Puissance extérieure à la volonté humaine, qui, selon certaines croyances, régirait l'univers, en fixant de façon irrévocable le cours des événements. Synon. fatalité :
1. L'univers vous présente Votre persécuteur. De quel nom te nommer, ô fatale puissance? Qu'on t'appelle destin, nature, providence, Inconcevable loi! Lamartine, Méditations,Le Désespoir, 1820, p. 94.
Rem. S'emploie souvent au plur. et avec une majuscule dans ce sens, en prenant une valeur allégorique de personnification : destins éternels, favorables. Le Destin a tissé nos jours et nos années (Régnier, Jeux rust., 1897, p. 56). Les destins veillaient sans doute et voulurent armer Jean-Jacques de la colère et des rancunes (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p. 186).
SYNT. a) Destin + adj. : destin aveugle, ennemi, immuable, impitoyable, inexorable, irrévocable, sourd. b) Subst. + au/du destin : arrêt, coups, ordre du destin; soumission au destin. c) Verbe + au destin : obéir au destin.
Homme(s) du destin. L'homme du destin, qui porte en lui l'âme du monde (Barrès, Cahiers,t. 12, 1919-20, p. 295).Livre du destin. Que ceux qui voudront lire au livre du destin le mot de leur vie s'approchent, je le leur dirai (Hugo, Bug-Jargal,1826, p. 133).
P. anal. Personne qui dirige une nation, un peuple avec un pouvoir absolu. Bonaparte a été véritablement le destin pendant seize années (...) Il donnait le mot d'ordre à l'univers (Chateaubr., Mém.,t. 2, 1848, p. 642).
B.− Enchaînement nécessaire et imprévu des événements qui composent la vie d'un être humain indépendamment de sa volonté. Synon. chance, hasard.La (...) tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin, qu'à partir d'elle rien ne peut plus être compensé (Malraux, Espoir,1937, p. 646):
2. Il y a force plus puissante que celle des hommes, c'est « l'enchaînement des choses de la vie ». Ce qu'on pourrait nommer la fermentation naturelle des faits et des actes, c'est ce que l'antiquité nommait « destin, fatalité, sort » et le christianisme « providence ». Vigny, Le Journal d'un poète,1860, p. 1353.
1. Sort spécial réservé à un être humain ou à une chose, conditionné par un fait inéluctable, notamment par sa nature propre. Synon. avenir, destination, destinée, mission, vocation.
a) [En parlant d'un être humain] :
3. ...ton destin à toi, c'était d'aboutir ici, à travers les péripéties de ta vie. N'en doute pas : ce n'est point la perversité des hommes qui t'a conduit jusque-là, ce sont les forces de ton cœur. Remercie donc ces puissances obscures... Tharaud,La Fête arabe,1912,p. 280.
b) [En parlant d'une collectivité humaine] La France possède cette particularité d'avoir un destin si net que seuls des esprits chimériques peuvent s'imaginer la conduire (Giraudoux, Siegfried,1928, IV, 3, p. 167):
4. Il eût mieux valu qu'un maître nous fournît une discipline lorraine et nous expliquât le destin particulier de ceux qui naissent entre la France et l'Allemagne. Le polythéisme mystique de Ménard tombait parmi nous comme une pluie d'étoiles. J'ai horreur des apports du hasard... Barrès, Le Voyage de Sparte,1906, p. 2.
c) [En parlant d'une chose concr. ou abstr., gén. d'une œuvre humaine] Les églises suivront le destin d'une foi qui meurt. Pas à s'inquiéter des lézardes des murs quand les dogmes sont lézardés (Barrès, Cahiers,t. 5, 1906-07, p. 44).Songer au destin des lettres, c'est songer aussi et surtout au devenir de l'esprit (Valéry, Regards sur monde,1931, p. 217).Les maisons gardent leur destin qui est d'abriter des gens et non de vanter des huiles ou des bougies (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 30).
P. anal. Et pourtant le jour naît, suit son destin et meurt, Ils [les hommes] ne changeront rien à l'ordre de la vie (Noailles, Cœur innombr.,1901, p. 134).
2. En partic. Aboutissement, issue fatale, mort. L'heure du destin sonne. Le cri de la guerre frappe mon oreille, et la catastrophe va commencer (Volney, Ruines,1791, p. 98).Mourir, dans Homère, dans Les Tragiques, c'est accomplir le destin de sa vie (Péguy, Clio,1914, p. 216).
[P. allus. à Malherbe (Poésies XI, Consolation à M. Dupérier : Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin) ds Dupré 1959] Le plus beau fruit a son ver : il était de ce monde où les plus belles choses ont le pire destin (Amiel, Journal,1866, p. 313):
5. Ce que c'est que la vie! Un soir, vous faites tranquillement carousse avec un ami dans un cabaret d'honneur; puis vous allez chacun de votre côté à vos petites affaires. Huit jours après quand vous demandez « que devient un tel », on vous répond : « il est pendu ». (...) Ainsi que le dit le sieur De Malherbe en sa consolation à Duperrier [sic] « Il était de ce monde où les meilleures choses ont le pire destin ». Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 323.
SYNT. (rel. à B) a) Adj. + destin : propre destin. b) Destin + adj. : destin individuel. c) Destin + de + subst. : destin de la patrie, du pays, des peuples. d) Verbe + prép. + destin : faire face au, lutter contre le destin.
C.− Par affaiblissement. Existence d'un être humain, favorisée ou non par les événements extérieurs, et pouvant être modifiée par sa propre volonté. Destin grandiose, illustre, unique; haut destin; décider de son destin. Synon. vie.Ce qui reste, c'est un destin dont seule l'issue est fatale. En dehors de cette unique fatalité de la mort, tout, joie ou bonheur, est liberté. Un monde demeure dont l'homme est le seul maître (Camus, Sisyphe,1942, p. 158).Il [Baudelaire] a voulu son destin (...) Rien ne l'a accablé qu'il ne l'ait appelé sur lui (Mauriac, Mém. intér.,1959, p. 49):
6. Maintenant que Mary et lui, mariés, assez riches, paraissaient entrer dans une vie plus facile, il désirait s'évader de ce bonheur un peu plat, et imaginait le destin périlleux et magnifique qui aurait pu être le sien en d'autres temps et en un autre pays. Maurois, Ariel ou la Vie de Shelley,1923, p. 237.
Prononc. et Orth. : [dεstε ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « détermination » [senz nule autre hore de destin] « [sans perdre de temps pour se décider] immédiatement » (Benoît de Sainte-Maure, Le roman de Troie, 13896 ds T.-L.); 1170 « sort, victoire ou défaite » (Id., Chronique des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 35782); 2. ca 1200 [av. 1203] « sort, destinée » (Chastelain de Couci, Chansons, éd. A. Lerond, V, 36). Déverbal de destiner*. Fréq. abs. littér. : 3 438. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 328, b) 3 151; xxes. : a) 3 703, b) 7 866. Bbg. Cassagnau (M.). Vox media. Vie Lang. 1969, pp. 432-433. − Fabre-Luce (A.). Les Mots qui bougent. Paris, 1970, p. 63. − Gir. t. 2. Nouv. Rem. 1834, pp. 29-30.

Wiktionnaire

Nom commun - français

destin \dɛs.tɛ̃\ masculin

  1. Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d’avance et d’une façon irrévocable la suite des événements.
    • Il n’y a pas à dire, mais quand les dieux ou les destins, comme vous voudrez, ont décidé qu’ils vous feraient trébucher sur la route de la gloire ou de la fortune, il est inutile de regimber. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Les petits cadeaux du destin entretiennent l’amitié avec soi-même. — (Jean Dutourd)
    • Le destin varie peu ses effets, comme s’il s’en tenait à quelques moyens sûrs. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 129.)
  2. Sort d’une personne ou d’une chose, en tant qu’il résulte de forces extérieures invincibles ; ce qui arrive aux personnes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté.
    • Il venait de songer, comme à un aspect spécial de l’injustice irrationnelle du destin, que ces deux hommes vivaient, alors que Kurt était mort. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 346 de l’édition de 1921)
    • Fouquet a dû croire que tout s’achète, même le destin. — (Paul Morand, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Éditions Gallimard, 1961)
  3. (Poésie) Ensemble de la vie ; existence.
    • Il a terminé son destin. — Trancher, abréger le destin de quelqu’un.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition (1932-1935)

DESTIN. n. m.
Puissance mystérieuse à qui les anciens attribuaient le pouvoir de déterminer d'avance et d'une façon irrévocable la suite des événements. Destin immuable. Les païens avaient fait du destin une puissance à laquelle les dieux mêmes étaient soumis. L'ordre du destin. Les arrêts du destin. Le livre du destin. On dit également Destin et Destins. Le destin ennemi. Les destins favorables. Il se prend aussi pour le Sort particulier d'une personne ou d'une chose, en tant qu'il résulte de forces extérieures invincibles, et pour Ce qui arrive aux hommes, de bien ou de mal, indépendamment de leur volonté. On ne peut fuir son destin. Un heureux destin. Un destin funeste. Son destin le voulait ainsi. C'est le destin des grands hommes. Le destin, les destins d'un empire. Le destin des combats. Il se dit, en poésie, pour Ensemble de la vie, de l'existence. Il a terminé son destin, ses destins. Trancher, abréger le destin, les destins de quelqu'un.

Littré (1872-1877)

DESTIN (dè-stin) s. m.
  • 1L'enchaînement des choses considéré comme nécessaire. La mythologie faisait du destin une divinité supérieure à Jupiter même. Des arrêts du destin l'ordre est invariable, Corneille, Tois. d'or, V, 7. Le destin, aux grands cœurs si souvent mal propice, Se résout quelque fois à leur faire justice, Corneille, Poly. I, 4. Le plus heureux destin surprend par les divorces, Du trop de confiance il aime à se venger, Corneille, Sertor. II, 2. Qu'au livre du destin les mortels peuvent lire, La Fontaine, Fabl. II, 13. Le bien nous le faisons, le mal c'est la fortune, On a toujours raison, le destin toujours tort, La Fontaine, ib. VII, 14. …Quand le mal est certain, La plainte ni la peur ne changent le destin, La Fontaine, ib. VIII, 12. Mais un heureux destin le conduit en ces lieux, Racine, Andr. II, 3. Souffrez que je suive ce que les destins ont marqué, Fénelon, Tél. VI. Il est des êtres malheureux qui se promettent de tromper le destin en fuyant devant lui, Raynal, Hist. phil. V, 19.
  • 2Sort, issue. Solamir veut tenter le destin des batailles, Voltaire, Tancr. III, 5. J'ignore du combat quel sera le destin, Voltaire, Scythes, IV, 7.
  • 3Condition que le destin assigne. On ne peut fuir son destin. Mais elle était du monde où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin, Malherbe, VI, 18. Laissez à son destin cette ingrate famille, Corneille, Poly. IV, 6. Là, je menai l'objet qui fait seul mon destin, Corneille, Ment. I, 5. Jusqu'ici don Louis… A caché ses destins aux yeux de tout l'état, Molière, D. Garc. I, 2. Et soudain il [le sénat] commet aux soins de ce grand homme La fortune du monde et le destin de Rome, Brébeuf, Phars. V. Pour savoir nos destins j'irai vous retrouver, Racine, Andr. I, 4. Vous l'accusez, seigneur, de ce destin bizarre, Racine, ib. III, 1. …Elle amène aussi cette jeune Ériphile, Que Lesbos a livrée entre les mains d'Achille Et qui de son destin qu'elle ne connaît pas Vient, dit-elle, en Aulide interroger Calchas, Racine, Iphig. I, 4. Qui seul fait à son gré le destin de la terre, Boileau, Poés. div. 18. Connais-tu ton destin ? sais-tu quelle est ta mère ? Voltaire, Zaïre, II, 3. Malheureux… ce mot seul déjà vous importune ! On craint d'être forcé d'adoucir mes destins ! Rassurezvous, cruels…, Gilbert, le Poëte malh.
  • 4Vie, existence. Lélie : Le trépas me doit seul prêter son assistance. - Mascarille : Voilà le vrai moyen d'achever son destin, Molière, l'Étour. V, 10. C'est dans votre festin Que ce soir, par votre ordre, on tranche son destin, Corneille, Sertor. I, 1. Si dans mes alarmes Le ciel me permettait d'abréger un destin…, Voltaire, Orphel. I, 5.

SYNONYME

DESTIN, DESTINÉE, SORT. Le destin est ce qui destine, c'est-à-dire l'enchaînement nécessaire des choses. La destinée est ce qui est destiné, c'est-à-dire ce qui résulte de cet enchaînement nécessaire. Le destin conduisit Alexandre à Babylone où une fièvre devait finir sa destinée de victorieux et de conquérant. Mais ces deux mots sont si voisins, que, pour peu qu'on en abuse conformément à cet abus qui est permis en toutes les langues, ils retombent l'un dans l'autre. Sort répond soit à destin, soit à destinée, avec cette nuance qu'au lieu de considérer la nécessité qui enchaîne les choses, on considère ce qu'elles ont de fortuit.

HISTORIQUE

XIIe s. Et tel destin m'ont doné li felon…, Couci, VI.

XIIIe s. Et ses filles andeux [toutes deux], Dieu leur doint bon destin, Berte, LV. Si est le moustiers de latin Fais en l'onnour et el destin [à la destination] De la douce mere saintisme, Ph. Mouskes, ms. p. 280, dans LACURNE.

XVIe s. Cela est escrit es destins, Rabelais, Pant. IV, Prologue de l'auteur.

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Encyclopédie, 1re édition (1751)

DESTIN, s. m. (Morale & Métaphysique.) est proprement l’ordre, la disposition ou l’enchaînement des causes secondes, ordonné par la Providence, qui emporte l’infaillibilité de l’évenement. V. Fatalité

Selon quelques philosophes payens, le destin étoit une vertu secrete & invisible, qui conduit avec une sagesse incompréhensible ce qui nous paroît fortuit & déréglé ; & c’est ce que nous appellons Dieu. Voyez Dieu.

Les Stoïciens entendoient par la destinée, un certain enchaînement de toutes choses qui se suivent nécessairement & de toute éternité, sans que rien puisse interrompre la liaison qu’elles ont entr’elles. Cette idée confond le nécessaire avec l’infaillible. Voyez Providence & Nécessité.

Ils soûmettoient les dieux mêmes à la nécessité de cette destinée ; mais ils définissent plûtôt ce que le mot de destinée devoit signifier, que ce qu’il signifie dans le langage commun : car les Stoïciens n’avoient nulle idée distincte de cette puissance à qui ils attribuoient ces évenemens. Ils n’avoient qu’une idée vague & confuse d’un je ne sai quoi chimérique, & d’une cause inconnue à laquelle ils rapportoient cette disposition invariable & cet enchaînement éternel de toutes choses. Il ne peut y avoir aucun être réel qui soit le destin des Stoïciens. Les philosophes payens qui en avoient fabriqué l’idée, supposoient qu’elle existoit, sans savoir pourtant précisément ce qu’ils entendoient par cette fatalité inévitable. Les hommes n’osant d’un côté imputer à la Providence les malheurs qu’ils prétendoient leur arriver injustement, & de l’autre ne voulant point reconnoître que c’étoit leur faute, formerent le phantôme du destin pour le charger de tout le mal. V. Fortune. Chambers.

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Étymologie de « destin »

Voy. DESTINER ; provenç. desti ; espagn. et ital. destino.

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Déverbal sans suffixe de destiner.
(1165) « détermination » [senz nule autre hore de destin] « sans perdre de temps pour se décider immédiatement » — (Benoit de Sainte-Maure, Le Roman de Troie)[1].
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Phonétique du mot « destin »

Mot Phonétique (Alphabet Phonétique International) Prononciation
destin dɛstɛ̃

Fréquence d'apparition du mot « destin » dans le journal Le Monde

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « destin »

  • Les destins sont jaloux de nos prospérités, Et laissent plus durer les chardons que les roses.
    Honorat de Bueil, seigneur de Racan — Sonnet, À Mgr le duc de Guise
  • Le destin ne cesse de nous rattraper.
    Anita Loos
  • Le destin est une invention après coup.
    Jacques Folch-Ribas — Le Silence ou le parfait bonheur
  • On ne découvre une saveur aux jours que lorsqu'on se dérobe à l'obligation d'avoir un destin.
    Émile Michel Cioran — Syllogismes de l'amertume, Gallimard
  • Je ne puis pas oublier la misère de ce temps, Ô siècle pareil à ceux qui campèrent sous les tentes ! […] Peu à peu notre destin nous ruisselle sur le dos.
    Jules Romains pseudonyme littéraire devenu ensuite le nom légal de Louis Farigoule — Ode génoise, Camille Bloch
  • Les livres ont leur destin.
    Terentianus Maurus — Carmen heroicum, 250
  • Le destin souffle sans soufflet de forge.
    Proverbe africain
  • Le silence permet de trouver son destin.
    Lao-Tseu — Tao Te King
  • La tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin.
    André Malraux — L'Espoir
  • L'imagination la plus folle a moins de ressources que le destin.
    Claude Aveline — La Double Mort de Frédéric Belot, Mercure de France
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Images d'illustration du mot « destin »

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Traductions du mot « destin »

Langue Traduction
Anglais destiny
Espagnol destino
Italien destino
Allemand schicksal
Chinois 命运
Arabe القدر
Portugais destino
Russe судьба
Japonais 運命
Basque patu
Corse destinatu
Source : Google Translate API

Synonymes de « destin »

Source : synonymes de destin sur lebonsynonyme.fr

Antonymes de « destin »

Combien de points fait le mot destin au Scrabble ?

Nombre de points du mot destin au scrabble : 7 points

Destin

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